Au Karnataka, 2012 a mal commencé pour les chrétiens (16/01/2012)

Inde, un groupe de Chrétiens agressés par des hindous radicaux.
Une agression survenue dans une maison privée, sur le territoire de Karnataka

(Michelangelo Nasca du Vatican Insider, trad. par B.T.)

Une bande de radicaux hindous armés de bâtons et de barres de fer, a fait irruption chez des privés à Anekal près de Bangapore pour agresser un groupe de chrétiens pentecôtistes accusés, selon les nationalistes de l’Hindutva, de prosélytisme et de conversions forcées.  Parmi les fidèles pris d’assaut, le pasteur Srirangam Shanthakumar de l’Agape Church, a perdu un doigt de la main gauche, tandis que deux autres personnes ont été blessées aux jambes et à la tête.  Le président du « Global Council of Indian Christians (GCIC) » Sajan K George rapporte sur AsiaNews : « une agression aussi grave et injustifiée contre d’innocents chrétiens est une sérieuse violation des droits humains et de la liberté religieuse.  Pour la minorité chrétienne de Karnataka, 2012 a commencé à l’enseigne de la terreur ».

L’attaque contre les Chrétiens de Anekal est la seconde infligée par des hindous radicaux. Le premier janvier, 20 activistes du Bajrang Dal ont été obligés d’interrompre un moment de prière dans la  Blessing Youth Mission Church.  En cette circonstance le pasteur Siddu Seemanth Gunike a été frappé et accusé d'avoir voulu convertir par la force des hindous.

Les autorités locales et la commission pour les minorités de Karnataka semblent ne pas prendre au sérieux les agressions envers la communauté chrétienne. Un de leur représensants a en effet déclaré : « s’ils connaissaient vraiment les enseignements de Jésus, les chrétiens ne devraient pas se plaindre » comme pour rappeler à mauvais escient la phrase de Jésus « tend l’autre joue ».

« Outre les violences physiques, les Chrétiens doivent subir d’ultérieures humiliations de la Commission d’Etat pour les minorités.  La sécurité des Chrétiens de Karnataka est toujours précaire ». Ceci ne semble pas de bon augure pour 2012. Ainsi conclut le président du GCIC."

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