Une protection internationale pour le mariage et la famille (23/09/2012)

Aux démocrates chrétiens le Pape rappelle le fondement éthique de la politique et de l'économie

Respect de la vie à toutes ses étapes (Osservatore Romano)

S'il manque l’engagement dans la recherche d’un solide fondement éthique dans l’action sociale et d’une ferme protection dans le domaine international de la famille, il sera difficile de sortir de la crise mondiale actuelle. C’est ce qu’a rappelé Benoît XVI en faisant référence à l’Evangile, au Catéchisme de l’Eglise, à Centesimus annus, aux enseignements de son magistère, s'adressant aux membres de l’Internationale démocrate-chrétienne, reçus au matin de ce 22 septembre en audience dans la salle des Suisses au palais apostolique de Castel Gandolfo. Le Pape a souligné la responsabilité des politiques afin qu’ils continuent « à défendre comme central et impératif » le bien commun et « la protection inaliénable de la dignité de la personne » plutôt que se limiter « à répondre aux urgences d’une logique de marché ». Ce dernier type de comportement fait qu’il y a eu jusqu’à présent « malheureusement de nombreuses et bruyantes » offres de « réponses sommaires, superficielles et de peu de consistance aux besoins les plus fondamentaux et profonds de la personne ». Evoquant la lettre à Timothée,  Benoît XVI met en garde contre le fait  que pourrait venir le jour où « l’on ne supportera plus la saine doctrine, mais, afin d’entendre quelque chose, les hommes s’entoureront de maîtres selon leurs propres caprices, refusant de prêter attention  à la vérité pour se perdre derrière des fables ». Rappel donc à y prêter une plus grande attention au moment ou l’on est appelé à faire « des choix fondamentaux inhérents au sens de la vie à la recherche du bonheur ». En premier lieu il a donc demandé un engagement renouvelé pour le respect de la vie « à toutes ses étapes, de la conception à sa fin naturelle »; un engagement qui se mêle à celui du respect du mariage comme union indissoluble entre un homme et une femme et comme fondement à son tour de la communauté familiale ». C’est précisément la famille qui a besoin d’une plus grande protection parce qu’elle est la base « d’une coexistence sociale ». Un progrès authentique de la société humaine « ne peut se passer  – a conclu le Pape – des politiques de protection et de promotion du mariage et de la communauté qui en découle ». Des politiques, a t-il précisé qu'il incombe non seulement aux Etats mais à la communauté internationale elle-même de mettre en place, dans le but d’inverser la tendance vers un isolement croissant de l’individu, source de souffrance et de dessèchement aussi bien pour l’individu lui-même que pour la communauté ». Et c’est de cela dont doivent s’occuper ceux qui ont des responsabilités sociales. (Osservatore Romano, 23 septembre 2012)

15:39 | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer |