Découvrez la plus ancienne prière adressée à Marie (04/09/2014)
C'est sur un papyrus égyptien du 3è siècle que l'on a retrouvé la plus ancienne prière à Marie, le "Sub tuum praesidium". Le site « aleteia » commente :
La prière, écrite en grec, est une demande d’intercession, un appel pressant à la Vierge Marie, venant d’une première communauté chrétienne dans un moment de grand danger : « Sous l’abri de ta miséricorde, nous nous réfugions, sainte Mère de Dieu. Ne repousse pas nos prières quand nous sommes dans l’épreuve, mais de tous les dangers, délivre-nous, Vierge glorieuse et bénie ».
Ainsi, si les catholiques invoquent Marie et lui demandent d’intercéder auprès de Dieu, de les protéger et de les libérer des dangers, ils font ce qu’ont toujours fait les chrétiens depuis les origines jusqu’à nos jours. Les catholiques rendent un culte à Marie en essayant d’imiter ses vertus. Ce culte est fondé sur la sainteté singulière et unique de Marie, que l’ange a saluée, l’appelant « Pleine de grâce ». Et l’histoire nous apporte de nombreuses confirmations de cette sainteté de la Vierge Marie.
Si vous visitez les catacombes de Priscille à Rome, les catacombes où se réunissaient les premiers chrétiens, vous y découvrirez une représentation datant du IIIe siècle, où l’on voit très distinctement la figure d’un évêque qui, dans l'acte d'imposer le voile sacré à une vierge chrétienne, désigne comme modèle Marie, représentée avec l’Enfant Jésus dans ses bras.
Ainsi, les premiers chrétiens étaient convaincus que la Vierge Marie était un exemple à imiter, en particulier par ceux et celles qui choisissaient la virginité consacrée, comme style de vie au service de Dieu. L’histoire confirme que les catholiques, en vénérant Marie et en cherchant à l’imiter, n’inventent rien, mais continuent de faire ce que les chrétiens ont toujours fait.
Texte grec original :
Ὑπὸ τὴν σὴν εὐσπλαγχνίαν,
καταφεύγομεν, Θεοτόκε.
Τὰς ἡμῶν ἱκεσίας,
μὴ παρίδῃς ἐν περιστάσει,
ἀλλ᾽ ἐκ κινδύνων λύτρωσαι ἡμᾶς,
μόνη Ἁγνή, μόνη εὐλογημένη.
Version romaine
Sub tuum praesidium confugimus,
Sancta Dei Genetrix.
Nostras deprecationes ne despicias in necessitatibus,
sed a periculis cunctis libera nos semper,
Virgo gloriosa et benedicta
Version ambrosienne (la plus proche du texte original)
Sub tuam misericordiam confugimus
Dei Genitrix
(ut) nostram deprecationem
ne inducas in tentationem sed de periculo libera nos
sola casta et benedicta
(Ecoutez ICI l’étude musicale de l’antienne grégorienne du célèbre Maestro Giovanni Vianini, chanteur, organiste et directeur de la Schola Gregoriana mediolanensis, Basilica di San Marco, Milan N.d.R.)
Ref. Découvrez la plus ancienne prière adressée à Marie
Une prière traditionnelle que les catholiques chantent encore par coeur, du moins les plus âgés d’entre eux, car la continuité dans l’Eglise n’est plus ce qu’elle était. Hélàs. JPSC
13:08 | Lien permanent | Commentaires (5) | 
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Commentaires
Le refus de la vénération due à Marie, comme mère du Sauveur, est sans doute l'une des plus grandes hérésies introduites par la nébuleuse protestante. On ne compte plus les statues de la Vierge brisées par ces iconoclastes au cours des siècles. Encore à notre époque, des fondamentalistes protestants brisent par prosélytisme des statues de la Vierge Marie. Cela pour convaincre de pauvres catholiques que l'Église de Rome les trompe, en leur demandant de proclamer bienheureuse la Vierge Marie et de la supplier de prier pour eux, pauvres pécheurs. Or, tout protestant, on le suppose, vénère bien sa mère ou sa grand mère comme elles le méritent. Pourquoi refuseraient-ils alors de vénérer la Mère de Dieu, la Mère de notre Sauveur et donc notre Mère à tous ?
Écrit par : Pauvre Job | 04/09/2014
Il me semble pourtant que le plus beau et le plus grand temple protestant de Dresde est la "Frauenkirche".
Écrit par : gisbald | 05/09/2014
C'est le bons sens même, selon moi aussi.
Comment peut-on nier cela.
Que de fois dans nos vies de mères nous nous tournons vers Marie parce qu'elle sait, elle, ce que c'est d'être mère. Elle a vécu ce que nous avons parfois difficile à supporter et plus même ... Elle est selon moi, toujours présente dans nos vies avec le Christ Ressuscité. Comment dissocier l'homme de sa mère ?
Mère de l'Homme-Dieu, mort à 33 ans, crucifié... c'était la totale !
Habituée à la lecture biblique, écrit-on, elle devait y trouver des réponses à ces questions et finalement, elle crut et comprit quelle était la volonté de Dieu, sûrement par l'oraison qu'elle pratiquait et la fréquentation assidue aux lectures au Temple. Cela me paraît tellement vraisemblable ...
Je me suis laissée dire que dans les prisons, la présence de la mère est ce qui procure le plus grand bien aux condamnés et c'est ce qui est le plus demandé, avant tout.(Paroles de visiteurs de prisons)
Jésus prit soin de sa mère quand il fut condamné et cloué sur la croix, il la confia à Jean.
Le coeur de l'homme est si complexe qu'il est nécessaire de recourir à notre Dieu Trinité Sainte pour aimer, croire et espérer en la bonté du Seigneur. C'est ce que fit Marie pour que nous ayons la Vie en surabondance, la Vie éternelle !
Écrit par : Aubelle | 05/09/2014
@ gisbald ... Je ne connais pas ce temple protestant. Mais sur toutes les photos que j'ai pu trouver sur Internet, je ne vois aucune statue ou évocation de la Sainte Vierge à l'intérieur. Avez-vous d'autres informations sur une éventuelle vénération de la Vierge Marie dans ce temple ?
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Par ailleurs, les prières et chants à Marie, comme l'Ave Maria, ne sont pas pratiqués chez les protestants. Ils ont même transformé de classiques « Ave maria » catholiques en conservant la musique, mais en changeant les paroles, du type « Ave O Jesus ».
Écrit par : Pauvre Job | 05/09/2014
@ aubelle ... Sur la croix, Jésus dit à Marie : « Femme, voici ton fils » et au disciple qu'il aimait : « Voici ta mère ». Les disciples aimés de Jésus sont donc appelés à accueillir Marie, sa mère. On peut donc penser que Marie se rendra chez ceux qui sont prêts à l'aimer et à l'accueillir comme leur mère.
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Or, il semble que la Vierge Marie ait visité régulièrement, tout au long des siècles, d'humbles fidèles, catholiques ou orthodoxes. Mais je n'ai jamais entendu parler de visite de Marie à des protestants. Serait-ce parce que ceux-ci ne se montrent pas disposés à l'accueillir comme leur mère ?
Écrit par : Pauvre Job | 05/09/2014