La foi de la mère de Benoît Poelvoorde, une foi "comme une cathédrale" (22/01/2016)

Lu sur cathobel.be (Angélique Tasiaux) :

Bien-vieillir-Affiche-343x500.jpgLa foi inébranlable de Jacqueline

Personnage populaire du Namurois, la commerçante Jacqueline Pappaert prête son visage à une campagne de récolte de fonds pour mieux vieillir. A ses côtés, son fils et acteur belge bien connu…

C’est en partie par altruisme que Jacqueline s’est lancée dans l’aventure du « Bien vieillir ». Puis, « pour faire plaisir aux facultés, parce qu’ils ont été chouette avec mes enfants. » Elle se souvient encore avec émotion du verre de l’amitié offert à ses clients lors de la fermeture de son magasin.

On l’ignore souvent, mais la mère de Benoît fut une habituée des planches, régulièrement invitée à participer aux revues estudiantines des facultés de droit et de sciences économiques. Pas dupe pour un sou, elle sait qu’ils la tournaient en bourrique. « Ils se fichaient de ma tête. » A ses enfants récalcitrants ou fâchés, elle répondait qu’il y allait de sa publicité! Ainsi, sous ses abords enjoués, avait-elle le sens du commerce! Maman de trois enfants, elle s’est retrouvée veuve à l’âge de 28 ans, à la suite d’un accident. Pour faire bouillir la marmite, elle a alors travaillé « comme une dingue » dans l’épicerie de sa marraine, reprise ensuite à son compte. Et par facilité, Jacqueline s’installe sur place, dans le grenier, sans salle de bain, avec des chambres non chauffées… « Les enfants n’ont pas été gâtés », observe-t-elle.

Un personnage de roman

Phobique des animaux, elle prend le taureau par les cornes et achète une ferme, où elle aura un nombre incroyable d’animaux. Dans l’arche de Noé à Sart-Saint-Laurent, on trouve des vaches, 22 moutons, des poules, des canards, des oies, des paons, des lapins, des chats… Et aujourd’hui, dans sa maison, quelques animaux en tissu ou en plastique sont là pour rappeler l’épisode de la ferme. Car depuis 10 ans, elle l’a quittée pour revenir à Namur, dans sa maison natale, où elle dort dans sa chambre d’enfant.

Une foi viscérale

Autour de son cou, Jacqueline arbore une croix et des médailles de saint Benoît et de la Vierge. C’est qu’elle a la foi du charbonnier et est habitée par celle-ci. « Moi, j’aime beaucoup les gens, je suis très catholique et pratiquante. Je crois fermement. J’ai la foi qui soulève les montagnes, j’ai une foi comme une cathédrale. Je crois en Dieu et tous les problèmes que j’ai, je les mets dans ses mains. J’aime mon prochain. J’embrasse tout le monde. Mes allers-retours, c’est toujours en bus, alors je parle avec les gens. Tout ce qui me sauve, c’est de dire mes prières. Je n’ai jamais d’ennui, parce que j’ai le Bon Dieu avec moi. Je m’en remets à Lui, je dis mes prières et ça passe. » A Bomel, elle fait partie de la chorale, où elle retrouve Jeannette, Gaston… « Quand il pleut, c’est que j’ai mal chanté! »
C’est un événement particulier qui suscite sa foi, lorsqu’une cliente lui demande de prier pour elle et l’un de ses petits-enfants: « Je sais que tes prières seront meilleures que les miennes. » « Cette personne-là a déclenché ma foi, parce que la foi c’est un déclic. » (…)

Angélique Tasiaux

Lire la suite de l’article dans le journal Dimanche n° 3 (édition du 24 janvier)

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