Mgr De Kesel est favorable à l'ordination d'hommes mariés (08/05/2016)
Lu sur LeSoir.be :
Mgr De Kesel en faveur des prêtres mariés
S’il ne souhaite pas abolir le célibat, le primat de Belgique estime que des hommes mariés devraient pouvoir accéder à la prêtrise.
Dans le journal flamand dominical De Zondag, Mgr De Kesel, l’actuel Primat de Belgique, s’est dit favorable à donner la possibilité aux hommes mariés de devenir prêtres. « Je ne suis pas partisan de l’abolition du célibat, a-t-il tout d’abord expliqué. Une vie de célibat n’est pas vide de sens. Je l’ai choisie consciemment : c’était aussi le mode de vie de Jésus. En revanche, je ne pense pas que l’on peut exiger cela de tous les prêtres, particulièrement à une époque où la sexualité joue un rôle important. Je suis un partisan du modèle de l’Eglise catholique d’Orient. Là, des hommes mariés peuvent accéder à la prêtrise. »
20:05 | Lien permanent | Commentaires (4) | 
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Commentaires
Excusez-moi, Monseigneur, mais personnellement je ne pourrais pas faire confiance à un prêtre marié. Je préfère, pour me guider, quelqu'un qui sacrifie tout pour suivre Notre Seigneur. Sinon, comment croire que le royaume des cieux est LA chose la plus importante pour lui ?
Écrit par : Hiram | 09/05/2016
Le sexe obligatoire des libertins libertaires a encore frappé. Il veut nous faire croire que l'on ne peut pas être heureux sans relations sexuelles. En réalité, nous avons tous besoin d'amour, à donner et à recevoir, ce qui n'est absolument pas la même chose que le sexe.
Il y a du sexe sans amour et de l'amour sans sexe, mais parfois, parfois, les deux se rejoignent et la sexualité est l'expression du don total de soi, corps et âme, à l'autre. Mais ce n'est certes pas la seule forme de don de soi.
Écrit par : Harvey | 09/05/2016
Mgr de Kesel est donc en faveur de l'ordination d'homme mariés. Grave? Inquiétant? Non. Du moins pas s'il s'arrête là. Mais si c'est l'arbre qui cache la forêt, si derrière sa proposition il y a une volonté d'en arriver à la situation de la moribonde Eglise anglicane (sacerdoce féminin, grand flou doctrinal etc...) alors oui, c'est très grave. De même au sujet du pape. On sait que l'ambiguïté de son exhortation post-synodale conduit déjà des évêques à dire ouvertement que les divorcés-remariés peuvent communier. Dommage, mais cela ne m'empêchera pas de dormir. Par contre, ce qui risque bien de ne plus me permettre de tomber dans les bras de Morphée, c'est ce qu'il y a derrière, au-delà. Le cardinal Mûller a dit dans "Famille chrétienne" qu'un pape ne peut changer la doctrine. Si c'est "pouvoir" dans le sens d'en avoir la permission, il a raison. Mais si c'est "pouvoir" dans le sens d'être capable", il y a de sérieuses questions à se poser. Certes, je ne crois pas qu'un pape prendra le risque d'attaquer un dogme de façon frontale. Par contre, qu'il puisse arriver à le faire d'une manière détournée, cela reste possible. Comment? En se taisant sur les vérités dogmatiques, en s'entourant de prélats théologiquement incertains, voire en marge de la Tradition catholique, en laissant se propager des liturgies non conformes à celles de l'Eglise, en nommant des évêques laxistes (voire hétérodoxes) tout en leur accordant de plus en plus de pouvoir, en transformant certains rites (tout en sachant qu'en changeant la forme on change le fond). Je dis des bêtises? Non, je constate les faits. Un exemple: en étendant aux femmes et aux non-chrétiens le rite du lavement des pieds, finie, terminée la dimension sacerdotale voulue par Jésus et très longtemps respectée par l'Eglise. Autre fait:cardinaux, archevêques, évêques doctrinalement irréprochables remplacés par des libéraux qui, à l'exemple de Kasper, ne se gêneront pas pour aller de plus en plus loin. Savez-vous que ce cardinal ami de François a écrit dans son livre "Jesus der Christus" que "le dogme selon lequel Jésus est vrai homme et vrai Dieu est dépassable" et que "Sa résurrection n'est pas un trait d'histoire mais une figure de style destinée à créer l'attention et un suspense"?... Savez-vous que Hans Küng a écrit au pape pour lui suggérer de discuter (remettre en question) le dogme de l'infaillibilité, sachant que si on touche à celui-là, c'est tous les autres qu'on atteindra? Bon, je pourrais continuer mais je m'arrête là. Je vous laisse seulement cette phrase qui, à elle seule, résume beaucoup de choses: "A force de vivre comme on ne pense pas, on finit par penser comme ont vit". Jean-Pierre Snyers (Adresse blog: jpsnyers.blogspot.com)
Écrit par : Jean-Pierre Snyers | 09/05/2016
Merci, Monseigneur, pour la trahison et le mépris.
Trahison de la voie très claire indiquée par Notre Seigneur, qui jamais ne se maria pour se consacrer entièrement à sa mission (« Ne saviez-vous pas que je dois m'occuper des affaires de mon Père? » Luc 2,49). Jésus choisit des apôtres et disciples renonçant à la sexualité, et déclara « Car il y a des eunuques qui le sont dès le ventre de leur mère; il y en a qui le sont devenus par les hommes; et il y en a qui se sont rendus eux-mêmes eunuques, à cause du royaume des cieux. Que celui qui peut comprendre comprenne. » Peut-on être prêtre à mi-temps ? Peut-on être à demi prêtre ? Peut-on être marié à mi temps ? Non Monseigneur, ce ne serait pas de la tiédeur mais une lâche compromission, une capitulation devant le malin.
Mépris pour celui à qui vous vous adressez en supposant, a priori, qu'il est incapable de maîtriser ses pulsions de manière humaine pour suivre le Christ. Pensez-vous que la résurrection est possible sans la croix ? Et le prêtre ne la porte-t-il pas sur sa poitrine ? Faites donc confiance aux hommes et surtout à la grâce divine. Si quelqu'un trébuche, aidez le à se relever et ne lui dites pas, c'est pas grave, continue à quatre pattes.
Écrit par : Nostradamus | 09/05/2016