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Lefebvristes : encore une audience « décisive » chez le cardinal préfet du Saint-Office le 14 septembre ?

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h-20-2467540-1302877661.jpgSelon Jean-Marie Guénois (correspondant du Figaro) ce mercredi 14 septembre, l'Eglise catholique «  va probablement résoudre pour de bon la crise lefebvriste qui l'empoisonne depuis quatre décennies. Ce sera une date à retenir pour l'histoire mais ce sera surtout un marqueur pour le pontificat de Benoît XVI (…) »

Le journaliste estime que l’échec des interminables négociations doctrinales entre la Fraternité Saint-Pie X et le Saint-Siège « n’est qu’une apparence ».

« Ces discussions, écrit-il, avaient pour objet d'établir l'inventaire des points de désaccords à propos du Concile Vatican II. Essentiellement : la liberté religieuse, le dialogue avec les autres religions, l'œcuménisme (unité des chrétiens), la réforme de la liturgie de la messe ».

Le fruit le plus important de ces échanges « est qu'ils ont permis d'établir sur quels points précis et donc pourquoi il y a divorce. Et surtout de mettre de côté ce qui fâche, non pour l'oublier mais pour admettre que ces aspects là du Concile Vatican II ne sont pas au cœur de la foi de l'Eglise catholique qui est fondamentalement la foi au Christ. Et que l'on peut se dire catholique avec cette possibilité de critique ».  

Bien sûr, ajoute prudemment Jean-Marie Guénois, « il faut voir comment Mgr Bernard Fellay et la Fraternité Saint Pie X vont entendre cette lecture des choses. Il rencontre pour cela à Rome, ce mercredi 14 septembre, le cardinal Levada, préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi et président de la commission Ecclesia Dei, structure compétente pour gérer cette question (…) ».

En somme, la congrégation romaine ferait une proposition  libérale, qui « relativiserait » clairement la portée des actes controversés de Vatican II.  C’est le petit boléro qui a déjà réussi à séduire les communautés « Ecclesia Dei », mais est-ce la bonne méthode avec les adversaires pointus du libéralisme religieux ?

Tout l’article ici :L'échec des négociations entre Rome et Ecône est une apparence

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