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Euthanasie, fatigue de vivre et solidarité

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Jeanne Smits, sur son blog, dénonce, avec raison, l'ouverture de plus en plus large dont bénéficie l'euthanasie aux Pays-Bas et en Belgique :

"L'idée est en train de s'installer aux Pays-Bas, la Belgique suit. Il faudrait – selon le Pr Herman Nys, modifier l'application de la loi d'euthanasie belge afin de la rendre applicable en certains cas aux personnes très âgées qui sont simplement « fatiguées de vivre ».

Il a fait cette déclaration lors d'une journée d'études sur l'euthanasie… à l'université catholique de Louvain, où il dirige le Centre du droit et de l'éthique biomédicale."

Il est clair qu'il faut dénoncer cette atteinte au respect inconditionnel de la vie, de la conception à la mort naturelle, qui fait partie de ces valeurs intangibles à l'égard desquelles nous ne faisons aucune concession. Mais il faut, en même temps, s'interroger sur ce qui conduit une personne à préfèrer mourir que continuer à vivre.

Dans notre société désolidarisée, la solitude et le désespoir guettent des personnes oubliées dans des institutions où leurs propres enfants ne les visitent plus et où elles se morfondent, livrées à leur ennui, à leurs souffrances, à leurs insomnies, à leur sentiment d'impuissance... On a tout fait pour allonger la durée de la vie et voilà que cette interminable fin de vie devient, pour beaucoup, une épreuve difficilement supportable.

Dès lors, dénoncer l'euthanasie n'a de sens que si l'on paie de sa personne pour être aux côtés de celles et ceux qui "sont fatigués de l'existence" pour leur démontrer qu'ils comptent pour nous et que leur existence a véritablement un sens. Ce n'est qu'en les maintenant dans un tissu relationnel et en rendant moins lourd ce poids des ans et de souffrances qu'ils portent que nous pouvons nous inscrire de façon crédible dans un combat contre tous ceux qui font miroiter la mort comme quelque chose de souhaitable ou de désirable.

Commentaires

  • Il est vrai que les adeptes du scientisme utilisent souvent cette notion d'espérance de vie allongée pour 'démontrer' que nos sociétés occidentales modernes seraient 'meilleures' que d'autres sociétés, apporteraient plus de bonheur à leurs membres. Ce sont donc aussi ces mêmes sociétés occidentales modernes qui nous inventent maintenant que la mort prématurée des personnes âgées, et donc la diminution de leur espérance de vie, ferait également partie de ce paradis sur Terre qu'ils nous promettent.

    Cela démontre surtout qu'ils confondent la notion de 'quantité de vie' avec celle de 'qualité de vie'. La 'quantité de vie' est facilement mesurable et on peut la mettre en statistiques. Mais la 'qualité de vie' ne répond-elle pas plus au bonheur recherché par l'être humain, même si elle est plus difficilement mesurable ?

  • Soit l'on considère que la vie est un don de Dieu...ou soit l'on considère qu'elle est notre bien propre...je considère que la vie est un don de Dieu et même qu'elle est la Loi de Dieu qu'Il imprime en nous et dont nous ne pouvons disposer...pour en prendre la mesure ou du moins en cerner la richesse il convient de suivre ce que l'Eglise Catholique enseigne, recommande et même oblige...évidemment nul n'est forcé de s'y référer. Audelà (sic) de cette constatation il convient de voir que la moindre atteinte à la vie consiste à ouvrir la boîte de Pandore...Bien sûr il ne s'agit d'en instrumentaliser la cause aux seules fins politiques mais...est-ce que nos élus s'en privent...non assurément. Que faire dans des situations concrètes?..il y a nécessité d'accompagner et de faire preuve de grandes qualités humaines sans pour autant renier les principes auxquels les catholiques doivent souscrire sinon, de catholiques, ils n'en ont que la dénomination. Que le slogan malencontreux aie été prononcé à l'ucl...ne m'étonne pas et cela me désole mais plus encore m'inquiète...Amen en Jésus-Christ et vive les trois blancheurs.

  • Et si nous prenions exemple de vie sur tous les saints et les saintes de tous les temps afin de prendre la juste mesure de ce qu'est la vie exactement. Et si nous prenions exemple sur le bon Saint Pape Jean-Paul II. Il a été jusqu'au bout de sa souffrance pour nous donner l'exemple. Exemple du courage, de la prière, du don de soi. Allons-nous renier tout ces exemples rien que pour obéir à ce que souhaite notre Ennemi ancestral? Notre mort? Notre VERITABLE MORT!!!
    La vie est un don offert par Dieu. Elle est un cadeau offert pour que nous lui en donnions tout son sens. Elle a un but Une raison d'être. Chaque vie qui part par le souhait de l'homme et non de Dieu est un gouffre énorme pour la création. Un grouffre chaque foi à combler. Ce n'est pas normal que, le jour où cette vie nous semble fânée, devenue bien pauvre; ... physiquement, mentalement, moralement, ... nous voulons la larguer comme nous le ferions d'un vulgaire objet.
    La vie n'est pas un objet.
    La vie ne nous appartient pas, même s'il s'agit d'un cadeau.

    Posons-nous la bonne question; Est-ce que tous les saints, les martyrs qui sont mortS pour la Vie éternelle, dans des souffrances teribles, pour Jésus, avec Jésus, sont morts pour rien? Leurs souffrances, leur courage, leur détermination, leur foi, leur charisme de la certitude qu'une vie après la vie, que Jésus est vraiment réscussité, existe bien, et bien est-ce que tout cela c'est du leurre? Jésus nous a-t-il menti? Non!!!
    Alors! courage, concervons notre vie jusqu'au bout et soyons des exemples; un jour rejoignons-nous tous, Un en Jésus dans l'Au-delà. Seule arme: la FOI.

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