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Les indignés : conformistes, contradictoires et sélectifs

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Dans "Valeurs Actuelles", le 29 septembre dernier, Chantal Delsol proposait son analyse sous le titre "Si conformes “indignés”

"... Les “indignés” ressemblent très peu à leurs parents soixante-huitards. Ils sont souvent chômeurs ou intermittents. Leur stabilité dans la vie est aléatoire, qu’il s’agisse des sentiments ou de la profession. Ils ont peu de projets à long terme, peu d’ambition. Ils ne rêvent pas de s’enrichir, car ils ont eu dans leur enfance à peu près tout ce que l’on peut désirer...
Les indignations des “indignés” sont à la fois contradictoires et sélectives. Où l’on peut repérer à la fois leur multiplicité et leurs tendances. Mais dans l’ensemble, ils sont terriblement les fils de leur temps, et si politiquement corrects que peu de médias les désavoueraient. Ils réclament à la fois un État très providentiel, distributeur de prestations et de nouveaux droits créances, et le retrait des avantages des fonctionnaires ; ou bien, le développement des services publics et la fin de la dette… Ils récusent les centrales nu­cléaires et la corruption politique, les désastres écologiques. Ils réclament des droits pour l’animal. Ils sont tellement comme tout le monde que, sur la place de la Bastille, ils brandissent une pancarte “L’alcool non merci”, et à Madrid finissent par se dissoudre dans les procès pour harcèlement sexuel… tout cela est si peu original, si “comilfo”, si désespérément conforme ! ..."

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Commentaires

  • Le gros problème de nos sociétés modernes, c'est qu'elles sont dirigées par des gens qui ont accumulé les richesses, et qui grâce à ces richesses sont arrivés au pouvoir. Les gens au pouvoir sont des gens qui n'ont plus accumulé la sagesse, comme dans des sociétés précédentes, mais qui ont accumulé la richesse. Or, les jeunes recherchent désespérément des gens qui leur montrent le chemin de la sagesse, c-à-d du sens de leur vie, bien plus que celui de la richesse.

    C'est pour cela que des millions de jeunes sont pleins de joie et d'espoir, lorsqu'ils se réunissent avec des vieillards mal en point et en fin de vie, comme Jean-Paul II ou Benoît XVI. Ils ne peuvent leur promettre qu'un peu de sagesse, et pas de richesse, mais cela leur donne l'espoir de vivre et de faire quelque chose de leur vie.

    En comparaison, les milliers d'indignés sont remplis de rancœur et de désespoir, et réclament à leurs hommes politiques ou notables banquiers de se dessaisir de leurs richesses pour leur en donner. Comme s'ils croyaient que c'était cela le but de leur vie, l'accumulation de richesses, qu'ils désespèrent de n'avoir jamais.

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