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France : le pari insensé des partisans de la politique du pire

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Nous lisons ceci sur un blog catho (que nous avons qualifié un peu rapidement d'"extrême"), dans une note intitulée "La droite va perdre? Elle va exploser? Tant mieux!" :

"Franchement, il nous est d’avis qu’un échec cuisant, une véritable gifle électorale, l’éclatement de l’UMP tenu par les libéraux sont des conditions pour qu’émerge une droite française digne de ce nom, attachée aux traditions et à l’histoire de notre pays, réaliste et pratique (vous aurez remarqué que la thématique de la 6e République est un monopole et un réflexe de gauche) mais aussi consciente des dérives du républicanisme outrancier, et surtout, catholique. La seule condition, c’est d’une part qu’il y ait un soutien populaire, soutien qui viendra des français quand ils sentiront le carcan étouffant d’une république dont les traits auront été grossis par la domination de la gauche à tous les niveaux, d’autre part que les chrétiens sortent de leur silence."

Ce type de discours et d'attitude pariant sur le pire est dans la ligne d'un maurrassisme recuit et totalement irréaliste. Que ceux qui le tiennent sortent de leur hexagone et viennent voir chez nous comment cela se passe une fois que les socialistes sont durablement installés à tous les niveaux de pouvoir. Les arguments de ces desperados chatouillent la fibre nationaliste et l'orgueil de ceux qui se croient plus purs que les purs mais conduisent leurs maigres troupes au casse-pipe, comme ce fut le cas le 6 février 1934, dans une aventure dont la droite française ne s'est jamais relevée.

Commentaires

  • Mentalité que l'on retrouve aussi, en Belgique et ailleurs, dans tous les groupuscules politico-religieux extrémistes: après s'être mutuellement épouillés à grand renfort d'anathèmes réciproques, chacun d'eux se retrouve finalement dans la situation de l'anti-pape Benoît XIII (Pedro de Luna, XVe siècle) qui finit par clamer sa légitimité aux seuls bruits du vent et des espaces marins contemplés depuis le château de Peniscola où il s'était reclus.On peut en effet toujours rêver.

  • Je trouve votre qualification "blog catho extrême" un peu forte de café... Si cela vous a échappé, le R&N a des contributeurs de divers points de vue politique, et cet avis est l'avis de Dupleix, mais n'est pas celui de Paysan breton, par exemple. Alors avant de généraliser, lisez les avis de tous les rédacteurs.

  • La droite, la vraie, en a marre de se faire rouler dans le farine par tous les présidents successifs qui sollicitent ses voix et finissent par appliquer une politique de gauche. Cela a commencé par le célèbre "je vous ai compris". L'occasion est bonne de renvoyer Sarkozy à Neuilly et de faire exploser cet UMP héritier des calamiteux RPR, UDR, RPF. De plus M Hollande a promis (évidemment ce n'est qu'une promesse) de pondérer le scrutin majoritaire d'un peu de proportionnelle, la seule manière d'avoir enfin des députés FN. A côté d'un Longuet qui qualifie Marie Le Pen d'interlocuteur valable on trouve des Rama Yade ( c'est un nom exotique, je n'en connais pas l'orthographe) et des Rachida Dati (encore une exotique)qui poussent des cris de lavandières éclaboussées à son seul nom. La seule solution reste quand même la révolution nationale, le coup de force dont le grand homme se demandait s'il était possible, le retour à la Royauté légitime avec Louis XX.

  • Il a parfaitement raison ce 'blog catholique extrême', la droite n'est en fin de compte que le produit de la Révolution.

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