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Le bienheureux Thomas Pickering

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Voici un bienheureux, fêté aujourd'hui, au sujet duquel les sites spécialisés (nominis, eaq, etc) ne nous disent pas grand chose.

Ce frère bénédictin anglais, accusé injustement de comploter contre le roi Charles II, fut condamné à mort en même temps que d'autres religieux catholiques, dans un contexte de persécution par le pouvoir anglican dans l'Angleterre du 17e siècle.

Dans un ouvrage intitulé "la persécution des catholiques en Angleterre", nous trouvons rapportées les circonstances de son exécution :

Quoi qu'il en soit, Pickering demeura en prison jusqu'au 9 mai (1665), jour où il fut traîné à Tyburn pour y mourir. La paix rayonnante de son visage impressionna vivement les spectateurs, non moins que ses protestations de fidélité envers le souverain pour lequel son père était tombé au champ d'honneur. Comme on lui reprochait d'être prêtre : « Oh non, dit il humblement », je ne suis qu'un pauvre frère convers » , il pria pour ses ennemis, puis monta avec tranquillité sur la fatale charrette. Là, on lui mit au cou la corde qui était attachée au gibet et on lui couvrit la figure d'un bonnet. Au moment même où la charrette se dérobait sous ses pieds, un des spectateurs lui cria qu'à cette heure solennelle il devait bien avouer son crime. Avec une présence d'esprit admirable dans un pareil moment, le martyr retira vivement le bonnet qui cachait ses traits et avec un bon sourire : « Regardez-moi », dit-il, «ai-je, la figure d'unhomme capable de commettre un si grand crime »? Il mourut ainsi « en souriant », ajoute Challoner, terminant une vie obscure et laborieuse (Challoner, vol. II, p. 193. PERSÉCUTION DES CATHOLIQUES EN ANGLETERRE) par un trépas glorieux; beaucoup le regrettèrent, dit-il encore ; ils savaient que cet homme doux et bon, incapable de faire de la peine à qui que ce soit, était innocent du forfait pour lequel on l'avait condamné.

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