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Un conseiller en communication pour le Vatican

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greg_burke.jpgCe n’est apparemment pas du luxe pour restaurer l’image confuse donnée ces derniers temps par la curie romaine.

Quel profil ? Voici le communiqué de l’agence Zenit à ce propos :

« Le journaliste Greg Burke (photo), des Etats-Unis, correspondant à Rome et au Vatican de la chaîne américaine « Fox News », a été choisi comme conseiller en communications à la Secrétairerie d’Etat du Saint-Siège : une création de poste qui est un signe des temps.

Agé de 52 ans, Greg Burke est membre de l’Opus Dei. Il ne remplacera pas mais collaborera avec le porte-parole du Saint-Siège, le P. Federico Lombardi, jésuite. Son rôle de « conseiller » sera, mutatis mutandis, sur le modèle du directeur de la communication à la Maison Blanche.

Connu pour ses compétences professionnelles et son style direct, c'est un vétéran: il a couvert ces dernières années les grands événements du Vatican et du Moyen Orient comme correspondant de « Time Magazine » à Rome.

Confirmant la création de ce poste, le P. Lombardi a expliqué que le but est de « contribuer à intégrer l’attention aux questions de la communication dans le travail de la Secrétairerie d’État et à soigner les relations avec le service du Bureau de presse et des autres institutions de communication du Saint-Siège ».

Autrement dit, le travail de Greg Burke sera celui d’un « stratège » qui aidera à améliorer les politiques de communication du Saint-Siège. Un rôle tout à fait inédit pour le Vatican, mais devenu nécessaire après la fuite de documents confidentiels du Vatican.

 « J’espère pouvoir donner un coup de main afin que cette ancienne machine de communication puisse faire quelques progrès », a déclaré le journaliste au quotidien italien « Il Corriere della Sera ». Il a rejeté l’idée d’une quelconque pression américaine derrière cette nomination.

«  Il y a bien dans cette affaire un aspect américain mais qui n’a rien à voir avec ma provenance », a t-il affirmé. Il est plutôt question de « dominante anglophone », dans la mesure où « tout ce que la Curie exprime et fait, peut-être en latin, ou en anglais classique, va aujourd’hui vers un monde qui parle l’anglais d’Internet ».  « Je les aiderai donc  à tenir compte de cet univers », a assuré Greg Burke.

« Ma nomination répond à la nécessité de prêter attention aux médias pas seulement au moment de la communication mais aussi lorsqu’il s’agit de préparer ce qui sera communiqué », a encore expliqué le nouveau « conseiller », précisant qu’il n’est pas « un expert en relations publiques »,  mais  qu’il sait ce que cherchent les journalistes :  « Je suis habitué à scruter le monde de l’information, j’ai quelques compétences pour comprendre l’impact qu’aura un mot que l’on dit ou une information que l’on donne », a-t-il dit.

Greg Burke a raconté par ailleurs qu’il avait reçu la proposition de ce nouveau poste par téléphone alors qu’il se trouvait à New York, à la fin du mois de mai, par un message sur son portable italien qui lui demandait de contacter la Secrétairerie d’Etat. Dans un premier temps, il avoue que sa réponse a été négative puis il a réfléchi et décidé d’accepter.

Il aura son bureau à l’intérieur de la Secrétairerie d’Etat, et travaillera en étroite coordination avec le directeur de la salle de presse du Saint-Siège, le P. Lombardi,  et avec d’autres médias du Vatican. »

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