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MPT : osons le débat : la réaction d'Eric de Beukelaer

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Voici comment l'abbé Eric de Beukelaer réagit à ce débat que nous avons ouvert suite à la publication de la lettre adressée par M. Peltier à l'abbé Grosjean au sujet du "Mariage pour Tous" :

Il écrit bien ce compatriote. Dans la lignée de mon article de janvier: http://minisite.catho.be/ericdebeukelaer/2013/01/16/mariage-pour-tous-deux-reflexions/ , je répondrais que le "mariage pour tous" est un choix de société. Il est normal et "citoyen" que les catholiques participent à ce débat, en expliquant leur vision sociale et en défendant leur idéal sur la famille. Il existe des pays où la polygamie est légale et des couples polygames qui s'aiment sincèrement et des enfants qui n'y sont pas forcément plus malheureux que d'autres. Pourquoi discriminer en imposant la monogamie chez nous? Parce que c'est un choix de société, qui correspond à une vision sur l'homme. Il en va de même avec le débat sur le "mariage pour tous". Et bien sûr qu'il ne faut pas le faire en distillant la haine ou en stigmatisant des personnes et des choix de vie (pas plus qu'il ne faille le faire pour des polygames). Et bien sûr qu'il ne faut pas oublier le drame de la généralisation du divorce - qui est souvent fort dommageable pour les enfants. Et bien sûr que des dérapages verbaux, voire en actes, ont existé dans tous les camps et qu'il faut les condamner. Mais se taire n'est pas juste. Parler sereinement, sans juger les personnes - telle est la voie étroite du disciple.

Commentaires

  • Tout à fait d’accord avec Eric de Beukelaer.

    Je pense que les prémisses du plaidoyer de ce M. Peltier sont fausses.

    La question du respect dû aux personnes, quelle que soit leur orientation sexuelle, n’est pas en cause ici. Elle relève moins encore du terrain confessionnel : mauvais terrain pour discuter d’une institution de droit positif dont l’usage est libre, que je sache.

    Le problème est de savoir si cesser de lier l’institution matrimoniale à l’union de nature normalement procréatrice d’un homme et d’une femme, est utile au développement d’une société vraiment humaine.

    Les tribus primitives, polyandriques ou polygamiques, ont écarté l’inceste et n’ont jamais institutionnalisé l’union homosexuelle, par nature inféconde. Toutes les sociétés anciennes ont éprouvé leur évolution vers le mariage monogamique et hérérosexuel comme un progrès sociétal, garant d’une vie meilleure. La répudiation et le divorce antiques eux-mêmes ont été perçus, dès le temps d’Auguste, comme des sources d’infécondité et de déstabilisation pour l’avenir du corps social.

    La dénaturation (idéologique) actuelle du mariage dans la société occidentale est la marque d’une société régressive et mortifère, car la nature se venge toujours de ce que l’on prétend faire sans elle, ou en la manipulant.

    Qu’il faille se pencher sur le traitement juridique à réserver à diverses formes de vie commune hors-mariage est un tout autre problème.

  • Quoi que disent les défenseurs du mariage pour tous, s'ils veulent apprendre de l'histoire, ils doivent savoir que sur la vingtaine de civilisations que l'humanité ait connue, toutes ou presque se sont écroulées les unes à la suite des autres, et une des causes principales est d'avoir touché à la Famille. La seule qui perdure et qui reste encore un peu debout (pour combien de temps? Bonne question), c'est la civilisation judéo-chrétienne. Si elle tient encore un peu debout, c'est justement grâce à la sauvegarde du modèle qu'est la famille NATURELLE, principe d'ailleurs garanti dans un des articles fondamentaux des Droits de l'Homme. Le premier drame à l'avoir mise en péril a été le divorce. Et ce seront la banalisation du mariage homosexuel et le mensonge sur la théorie du genre qui vont abattre ce qui reste encore debout.

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