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Presbytères : l'anticléricalisme en action ?

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Comment interpréter l'information reproduite ci-dessous (provenant de info.catho.be) sinon comme une manoeuvre sournoise dictée par un anticléricalisme assez évident ?

Les presbytères de plusieurs paroisses wallonnes sont menacés d’abandon. En cause, un courrier de l’administration fiscale qui pourrait amener certains prêtres et doyens à quitter leur logement.

A Eghezée, certains prêtres et doyens ont reçu de l’administration fiscale un courrier difficile à digérer. D’après celui-ci, les trois dernières déclarations fiscales des ecclésiastiques concernés présentaient des erreurs au niveau des avantages en nature.

Quand un employeur offre à son employé une voiture et lui rembourse ses déplacements, il faut l’indiquer dans la case réservée aux avantages en nature de la déclaration fiscale. Il en va de même pour le logement d’un prêtre attribué par l’autorité publique. C’est d’ailleurs la loi qui oblige les prêtres à habiter dans des logements fournis par les pouvoirs publics. D’après l’administration fiscale, presbytère ou autre logement de fonction ne serait pas tous déclarés à leur juste valeur.

Un redressement fiscal douloureux

En accord avec les autorités, les prêtres wallons étaient tenus d’indiquer un avantage en nature de 1300 Euros.  » Aujourd’hui, le recommandé envoyé par le fisc concerne un redressement fiscal qui multiplie par dix les avantages en nature, donc environ 13000 Euros, » explique Jules Sabaux, le doyen d’Eghezée. Cette somme varie en fonction du revenu cadastral du logement occupé par le prêtre.

Mais le presbytère n’a pas que le logement pour unique fonction, «  il est avant tout le siège de la fabrique d’Eglise, lieu de toute l’activité paroissiale. Il s’y passe un grand nombre d’activités et le prêtre n’a pas à supporter un tel redressement à lui tout seul »,  estime le doyen.

Si pour le mois de janvier, une solution de partage du redressement n’a pas été trouvée, Jules Sabaux, ainsi que d’autres prêtres wallons, pourraient  être amenés à mettre la clé sous le paillasson et déserter les presbytères.

S.T.

Commentaires

  • Qui est donc l'employeur du prêtre dont on parle ici ? L'Église catholique ou l'État belge ? L'Église catholique a été dépouillée de tous ses biens par les anticléricaux à la fin du 18ème et au début du 19ème siècle. Et l'État belge, fondé par les francs maçons, a entériné ce pillage des catholiques, en prenant à sa charge en contrepartie l'entretien des lieux de culte et les rémunérations des prêtres. Ceci pour conserver la mainmise et le contrôle de l'État belge sur l'Église catholique.

  • Observez ! D’où que viennent les problèmes sociétaux (politique, social, juridique, économiques, religieux, ou autres), tous tournent autour du dieu ARGENT. N’est-ce-pas interpelant ? Bien entendu qu’il y a d’autres « dieux », mais « l’ARGENT », c'est le problème le plus urgent à résoudre. Tous les autres se heurtent à ce problème majeur !
    Nous avons les employés du secteur public ou privé qui réclament des hausses de salaires, les gouvernements qui essaient de réduire leurs déficits et leurs dettes en coupant dans les services et en augmentant les taxes et impôts; les compagnies qui licencient leurs employés pour réduire leurs coûts, les familles qui ont de la difficulté à joindre les deux bouts, plus moyen de trouver à Bruxelles un loyer en dessous de 800 euros par mois !!!! etc. Reconnaissons-le ! Prophétiquement, le Pape François exprima très bien cette boulimie « argenteuse » et la seule solution à apporter pour la contrer, là sur la Place St Pierre lors de la veillée de Pentecôte. Il disait alors aux fidèles rassemblés ; « Nous vivons en ce moment une crise où l’homme cherche à détruire l’homme. Pour en sortir, il faut l’Amour qui seul sauvera le monde. » . Il touchait sans le savoir, (peut-être), le nerf de la guerre du monde ! l’ARGENT. C'est le nerf à sectionner!
    Quant à cette attitude totalement abjecte de la part de l’Etat (l'une parmi tant d'autres!!!) cette fois, vis-à-vis des prêtres, les poussant à devoir peut-être envisager de devoir quitter leurs presbytères, nous ne pouvons que constater ; « L’Eglise a toujours été attaquée, sans que nul ne soit jamais arrivé à la détruire ». Exemple parmi tant d’autres :
    « En 1913 au Mexique, règne une très grande instabilité politique. (Comme maintenant en 2013 ! Rien ne change sous le soleil !). Après un régime très autoritaire de 1876 à 1911, le Mexique entrait dans une période de guerre civile marquée par une série de coups d’état entrecoupés de querelles politiques, de guerres civiles intestines de l’unique appareil maçonnico-laïque en permanence au pouvoir, Le caractère anticlérical est particulièrement prononcé. C’est la période 1914-1917. En 1913, les églises doivent fermer leurs portes. Dès lors il est interdit de dire « adios » ou « Si Dios quere » « Si Dieu le veut ». Interdit aussi de faire sonner les cloches, d’apprendre aux enfants à prier. L’enregistrement des prêtres est rendu obligatoire, les églises détruites, les prêtres arrêtés, les congrégations religieuses expulsées, les organisations professionnelles non gouvernementales mises hors-la-Loi. En 1917, une Constitution anticléricale est votée ».
    Tout ceci c'est le poids de la croix du Christ mort pour nous tous! Cela a un prix; Prions tout particulièrement, du fond du cœur, tous ensemble, Jésus, Marie, pour l’intention générale et missionnaire du Pape François de ce mois de novembre 2013 ; « Que les prêtres qui éprouvent des difficultés soient réconfortés, qu’ils soient soutenus à l’heure du doute et confirmés dans leur fidélité », « Que les EGLISES D’AMERIQUE LATINE envoient des missionnaires dans d’autres Eglises, comme fruit de la mission continentale », afin que l’Amour refleurisse en ce pauvre monde.

  • Vous citez le Mexique. Et bien, il est temps d'entrer en résistance contre l'état franc-maçon, comme l'on héroïquement fait les Cristeros! Cessons d'espérer quelque chose du cdh et autres démocrates chrétiens, ils font partie du problème, pas de la solution! La très Sainte Vierge Marie nous a offert l'arme du Rosaire. Armons nous de celui-ci, sortons, n'ayons pas peur d'affronter ceux qui persécutent les Chrétiens et blasphèment le nom de notre Seigneur. Cessons de vouloir toujours acquérir les biens terrestres matériels et œuvrons ensemble à la reconstruction d'une véritable Église militante! VIVA CRISTO REY!

  • Voici qui est bien écrit, Raphaël R. :-)
    Je pensais bien aux Christeros, et particulièrement au tout jeune martyr mexicain de 14 ans. Joseph Louis Sanchez Del Rio. (l'histoire est racontée dans ce site d'ailleurs).

    Important à dire; N'attendons rien de bon d'aucun parti politique (droite-gauche-centre), ni même de nos pauvres petites personnes, si nous mettons pas au centre de nos pensées, activités, cœur, LES LOIS DE DIEU, et les saintes vertus de Marie. Tout en effet est grâce, et cela se demande au pourvoyeur de grâces; l'Esprit-Saint. Nous savons tous que, hélas, en politique ... ceux qui y entrent perdent souvent leur âme, puis la font perdre au monde en choisissant très vite de satisfaire le dieu-FINANCE. Il faut être fort comme Saint Thomas More pour ne pas répondre à ce triste critère et à en arriver à tuer même, pour le Fric! Prions Thomas More pour qu'il nous donne sa force, son intelligence, sa pondération dans l'action.

    Comment entrer en résistance franchement, sérieusement, sur le chemin de Jésus? Devenons des éléments constructifs et non plus destructifs des l'âmes et de la nôtre. Construire demande des efforts parfois durs, mais quand on voit s’élever l’Edifice voulu de Dieu, on oublie vite son prix de revient. Quelle tristesse quand on vient saccager cet édifice.
    Il ne faut pas verser le sang, comme dans certains pays. Dieu ne nous demande pas cela. Faisons honnêtement le sacrifice d'entendre, d'écouter et de suivre les lois de Dieu et non plus celles de l'Esprit du monde. Le Grand Pourvoyeur de force pour y arriver c'est Jésus-Christ, par qui tout est possible. "tout est possible pour qui a la foi".
    Voilà la bataille à engager. C'est vraiment le gage ultime de PAIX, LIBERTE, BONHEUR. Ce n'est pas de l'utopie!
    Croyons-y!

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