Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Morale de la famille : au consistoire des cardinaux réunis cette semaine à Rome

IMPRIMER

bv093_Kasper.jpgLe Cardinal Kasper, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, est à la manoeuvre sur la question des divorcés remariés en évoquant « les interventions sur le sujet de l'émérite pape Benoît XVI qui demandait si entre la rigueur et le laxisme, le sacrement de la pénitence n'est pas la façon de faire face à des situations difficiles ».

Le blog de l’abbé Rimaz, le « Suisse Romain » fait le point : « Durant le Consistoire, le Cardinal Kasper a développé, à la demande du Pape et devant les quelques 150 Cardinaux présents, une recherche de solution pour les personnes divorcées et remariées civilement.  Andrea Tornielli a bien résumé le questionnement laissé aux Cardinaux.

 A la recherche d'une solution pastorale

Durant le Concile Vatican II, la Congrégation de la foi émettait des directives qui ne furent toutefois pas suivies par les Père conciliaires, notamment sur la liberté religieuse. Une exploration, une recherche de nouvelles solutions est donc toujours possible. 

Remarquons au passage la petite pique lancée contre son confrère le futur Cardinal Müller, placé à la tête de cette même Congrégation, et qui rappelle, dans la tempête, la foi de l'Eglise. "Cette lutte" semble donc passablement "allemande". 

Une seconde embarcation pénitentielle

Dans l’Eglise primitive, Il existait dans les Eglises particulières un praxis commune, un peu comme ceux qui avaient fuit devant la persécution en niant leur foi, soit un parcours pénitentiel, donc dans le cas du mariage une seconde embarcation, non pas celle du bateau du premier mariage. mais une sorte de canoë de sauvetage. Kasper s'inspire de Joseph Ratzinger et ne concernerait qu'une personne désireuse de vivre la foi avec les sacrements. Donc pas une pratique à tout vent. 

Cela permettrait à une personne injustement quittée, de pouvoir vivre non pas un second mariage, mais une seconde union non sacramentelle, avec la possibilité de s’approcher de la communion et de la confession ( les personnes remariées civilement peuvent communier spirituellement et ne sont en rien excommunier de l'Eglise ). 

Le Pape François sous pression

Une chose est certaine, tout comme à l’époque d’Humanae Vitae (1968), lorsque le Pape Paul VI a choisi la vérité de l’Amour humain plutôt que la majorité de la commission, ces prochains Synodes sur la famille vont placer le Pape François devant des choix crucifiants. La pression et la confusion médiatique sont intenses et les cardinaux avec les évêques sont un brin trop bavards au point de laisser un grand flou dans les âmes des fidèles.

Qui suivre ? Le Christ certes, la conscience également, tout en sachant que l’Eglise éclaire la conscience afin de choisir le bien, le beau et le vrai. La famille est le trésor de l'humanité, la plus petite cellule tant malmenée sur les vagues de l'océan au point de donner le mal de mer. 

L'héritage de Joseph Ratzinger

En l’état, le Pape n’a pas changé l’enseignement de l’Eglise sur l’Evangile de la famille. Joseph Ratzinger, Jean-Paul II et Paul VI laissent un héritage doctrinal précieux, miséricordieux et lumineux. »

Réf. : Cardinal Kasper et les personnes divorcées remariées: le canoë de sauvetage

JPSC

Les commentaires sont fermés.