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  • Bulletin de l'I.E.B. (28/10) : congélation "sociale" d’ovules pour des femmes célibataires

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  • Bruxelles : Action Toussaint 2014

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    De la Lettre d'Information de catho-bruxelles.be :

    Novembre 2014
    Eglise catholique à Bruxelles - Action Toussaint 2014

    Présence et prière dans les cimetières et sur le Web

     

    Madame, Monsieur,

    Chères amies, chers amis,

    Le 1er novembre, les catholiques du monde entier célèbrent la fête de la Toussaint. Cette fête de tous les saints est dédiée à ceux et celles qui sont retournés auprès du Père, et sont entrés dans sa paix. Qu’il s’agisse des saints reconnus et vénérés durant l’année, ou des saints anonymes que compte chaque famille. Pour les croyants, la Toussaint représente une fête vivante et joyeuse, qui nous invite à placer notre espérance au-delà des limites de la mort physique. C’est un acte de foi, qui permet traditionnellement aux familles de consacrer une place spéciale à ses défunts. Ceci, de manière plus particulière le 2 novembre, ‘Jour des morts’, puisqu’il représente une journée de prière pour les défunts.  


    A la Toussaint, on visite les tombes des proches, on partage un repas, on fleurit le colombier : mille et un gestes qui nous permettent d’entretenir la mémoire de ceux qui nous ont aimés, et que nous continuons à aimer.

     

    Une présence dans les cimetières

    Depuis plusieurs années, l’Eglise de Bruxelles accompagne discrètement ceux qui se rendent dans les cimetières de la ville. Cette année encore, un accueil sera organisé dans divers cimetières, les 1er et 2 novembre prochains. Ce sera l’occasion d’y recevoir un carton de prière (bilingue) que les familles pourront lire devant la tombe. Ici et là, un prêtre se tiendra à disposition des personnes qui souhaitent un temps d’écoute ou la bénédiction d’une tombe.

    Très pratiquement, l’accueil sera organisé cette année dans les cimetières de Molenbeek-Saint-Jean, Uccle, Woluwe-Saint-Lambert, Wezembeek-Oppem, Kraainem, Anderlecht, Jette et Watermael-Boitsfort. Vous trouverez en pièce jointe le détail des différentes permanences.  Davantage de renseignements ici.

    … et sur le Web

     

    Tôt ou tard, nous sommes tous confrontés au deuil et à sa douloureuse traversée. Epuisement, chagrin, souffrance, colère et solitude prennent à la gorge. Le blog Deuil et Espérance est un espace de paix et de liberté, un espace de reconstruction de sens comme une main tendue, dans l’anonymat et le plus grand respect. Il est ouvert à toutes celles et ceux qui à la fois cherchent des espaces de réflexion, de recul, par rapport à une situation qui les dépasse, et aussi à qui souhaite avoir des réponses sur « l’après »… Un blog qui ne cache pas son identité catholique, mais souhaite d’abord rejoindre l’humanité souffrante avant d’étaler ses dogmes.  www.deuiletesperance.blogspot.be

  • La religion catholique, un formidable marteau pour taper sur la tête des enfants

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    artoff8347.jpgLe supplément "Culture" de la Libre présente aujourd'hui, sur deux pleines pages, le film allemand "Chemin de croix" ("Kreuzweg") avec ce titre: "La religion catholique est un formidable marteau pour taper sur la tête des enfants". Dans l'article les scénaristes  - qui ont obtenu l'Ours d'argent à Berlin - précisent qu'ils veulent dénoncer les intégrismes à travers le portrait d'une famille catholique (appartenant à une mouvance du type de celle de Mgr Lefèbvre) mais ils font remarquer que "ce qui est intéressant avec ce groupe de catholiques en particulier, c'est que ce qu'ils vous disent n'est pas très différent de ce que dit l'Eglise catholique majoritaire"

    C'est donc bien le catholicisme qui est visé à travers ce film dont l'angle d'attaque ne manque pas d'habileté...

    Voir la critique de ce film (qui mérite apparemment bien moins de bienveillance que celle manifestée par Hubert Heyrendt dans la Libre Culture) : http://www.critikat.com/actualite-cine/critique/chemin-de-croix.html

  • Cardinal De Paolis : les équivoques de la pastorale et de la miséricorde

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    Propos du Cardinal Velasio De Paolis extraits du livre dit des cinq cardinaux   "Demeurer dans la vérité du Christ, Mariage et communion dans l'Eglise catholique", un ensemble de textes rassemblés par Robert Dodaro, éd. Artège, 2014. à l’occasion du synode extraordinaire sur la famille :

    LES ÉQUIVOQUES DE LA PASTORALE.

    On oppose souvent la pastorale et la doctrine, morale ou dogmatique. Cette dernière serait abstraite, loin de la vie concrète ou de la spiritualité, et elle proposerait un idéal de vie chrétienne inaccessible aux fidèles. La pastorale s'opposerait au droit, parce que la loi étant universelle, elle règlerait la vie en général, tandis que la pastorale devrait s'adapter aux cas concrets.
    Il s'agit là d'une vision erronée de la pastorale, laquelle est un art, l'art avec lequel l'Eglise s'édifie elle-même comme peuple de Dieu dans la vie quotidienne. C'est un art qui se fonde sur la dogmatique, la morale, la spiritualité et le droit, pour faire agir avec prudence dans les cas concrets. Il n'est pas de pastorale sans accord avec les vérités de l'Eglise et avec sa morale. Une pastorale en opposition avec les vérités crues et vécues par L'Eglise se transforme facilement en arbitraire nocif à la vie chrétienne elle-même.
    A propos des lois, on ne peut omettre la distinction entre les lois de Dieu et les lois du législateur humain. Si, dans certains cas, ces dernières peuvent faire l'objet d'une dispense et ne pas obliger, on ne peut en dire autant des lois de Dieu, positives ou naturelles, qui n'admettent pas d'exception. De plus, si les actes prohibés sont intrinsèquement mauvais, ils ne peuvent être légitimés en aucun cas. Ainsi, un acte sexuel avec une personne qui n'est pas le conjoint n'est jamais admissible et ne peut jamais et sous aucun prétexte être déclaré licite. (…)

    LES ÉQUIVOQUES DE LA MISÉRICORDE.

    Jésus est le visage de l'amour de Dieu: il est amour quand il pardonne, guérit, cultive l'amitié, mais aussi quand il fait des reproches, reprend et condamne. La condamnation aussi relève de l'amour. La miséricorde est un aspect de l'amour, surtout l'amour qui pardonne. Dieu pardonne toujours, parce qu'il veut notre salut à tous. Mais Dieu ne peut nous pardonner si nous quittons obstinément la route du salut. En ce cas, l'amour de Dieu se manifeste dans le reproche et dans la correction, qui sont aussi des actes de miséricorde, mais non d'une "miséricorde" mal comprise, qui serait l'impossible légitimation de ce qui est mal, qui porterait à la mort ou la confirmerait.
    Souvent la miséricorde est présentée comme opposée à la loi, et même à la loi divine. Cette vision est inacceptable. Le commandement de Dieu est une manifestation de l'amour avec lequel Il nous indique la route à emprunter pour ne pas nous perdre sur le chemin de la vie. Opposer la miséricorde de Dieu à sa loi, c'est créer une contradiction inacceptable. Souvent et à juste titre, on dit que nous ne sommes pas appelés à condamner les personnes; de fait, le jugement appartient à Dieu. Mais une chose est de condamner et une autre d'évaluer moralement une situation, pour distinguer ce qui est bien et ce qui est mal, en examinant si elle répond au projet de Dieu sur l'homme. 
    Cette évaluation est nécessaire. Face aux différentes situations de la vie, comme celle des divorcés remariés, on peut et on doit dire que nous ne devons pas condamner, mais aider; toutefois, nous ne pouvons pas nous borner à ne pas condamner. Nous sommes appelés à évaluer cette situation à la lumière de la foi et du projet de Dieu et du bien de la famille, des personnes concernées et surtout de la loi de Dieu et de son dessein d'amour. Autrement nous risquons de ne plus savoir apprécier la loi de Dieu et même de la considérer comme un mal. Parfois, on en viendrait presque à dire que, s'il n'y avait pas la loi de l'indissolubilité du mariage, nous nous en porterions mieux. Aberration qui met en lumière les signes de déformation de notre façon de penser et de raisonner. (…) »

     C’est sur le site « Benoît et moi », ici : Les équivoques de la pastorale, et celles de la miséricorde, par le cardinal De Paolis

    JPSC

  • Comment la Communauté Saint-Martin a pris sa place dans de nombreux diocèses français

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    La Croix consacre plusieurs articles à la Communauté Saint-Martin qui est installée dans une quinzaine de diocèses français. Quand seront-ils accueillis chez nous ? Ce ne sont pourtant pas les besoins qui manquent dans de nombreuses paroisses où le manque de prêtres se fait cruellement sentir alors que, de leur côté, les communautés religieuses deviennent de plus en plus rares même dans des villes importantes...

    Présent dans une quinzaine de diocèses, comme à Soissons, ce corps mobile de prêtres et de diacres offre un recours aux évêques confrontés à une pénurie de moyens.

    Dans le quartier de Saint-Crépin, à Soissons, Don Vincent, 47 ans, revêtu de sa soutane, désigne les barres d’immeubles où s’entasse une population pauvre et âgée. « Après-guerre, c’était encore un bidonville », dit-il en se référant au P. Joseph Wresinski, fondateur d’ATD Quart Monde, qui fit ses premières armes dans les paroisses ouvrières de l’Aisne. Le prêtre évoque aussi un taux de suicide élevé. Un peu plus loin, une vieille dame promène seule un petit chien. Don Vincent s’arrête, esquisse une caresse. « Il ne mord pas les curés au moins ? » La conversation s’engage. Un peu plus loin, un sexagénaire couvert de tatouages, occupé à balayer son balcon, interpelle le prêtre. « Je ne pratique pas mais je suis croyant… Je fais un signe de croix tous les matins. »« Venez nous voir, nous ne sommes pas loin ! », lui répond Don Vincent en désignant l’église Saint-Crépin, de l’autre côté de l’avenue.

    À Soissons, où ils sont arrivés en 2011 sur appel de l’évêque, ceux qui les connaissent les nomment les « Don ». Au nombre de quatre, ils vivent en communauté dans le presbytère, face à la cathédrale. Ils appartiennent à la communauté Saint-Martin, un corps mobile de prêtres et de diacres à la disposition des évêques. Signes distinctifs : ils portent la soutane, affectionnent la liturgie grégorienne en latin – célébrée selon le missel de Paul VI – et se donnent entre eux du « Don », au lieu de « Père ». L’empreinte des premières années italiennes de leur communauté, fondée en 1976 par un prêtre français, l’abbé Jean-François Guérin.

    Lire la suite sur le site de La Croix

    Lire aussi :

  • Histoire : à propos de la « condamnation » des prêtres-ouvriers

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    L’intitulé de notre « post » sur Madeleine Debrêl n’a pas plu à tout le monde, dès lors qu’il différenciait son apostolat en milieu ouvrier de celui des prêtres du même nom. C’est pourtant un fait. L’aventure des prêtres-ouvriers c’est autre chose. Voici soixante ans (1954), Pie XII décida d’y mettre fin, sans trop y réussir d’ailleurs. Mais tout cela, qui a frappé notre jeunesse est devenu étranger au monde d’aujourd’hui : nous ne savons plus trop ce qu’est un « ouvrier » ni, parallèlement, ce qu’est « un prêtre ». Il y a des identités qui se perdent. Reste l’éclairage des historiens. Voici quelques considérations à ce sujet,  extraites d’un article déjà ancien paru sous le titre  «Nouvelles perspectives historiographiques sur les prêtres-ouvriers (1943-1954) » . 

    JPSC

    « (…) Rarement on aura observé un tel contraste entre le retentissement de cette affaire en 1953-1954 et l’oubli dans lequel elle a sombré depuis. Qui peut croire aujourd’hui qu’un esprit aussi attentif aux « signes des temps » que le dominicain Marie-Dominique Chenu a pu y voir à l’époque « l’événement religieux le plus important depuis la Révolution française » ?

    Au point de départ, un livre célèbre, « La France, pays de mission ? »  des abbés Daniel et Godin, dont la sortie en librairie le 12 septembre 1943 a, au dire des contemporains, éclaté comme une « bombe » dans le milieu catholique. 100 000 exemplaires sont vendus en quatre ans et l’ouvrage quadrille d’emblée, et pour plusieurs années, le débat apostolique  (…).

    « La France, pays de mission ? « » est directement à l’origine de la Mission de Paris qui va jouer un rôle matriciel dans l’histoire des prêtres-ouvriers. Le cardinal Suhard, archevêque de Paris depuis 1940, était depuis longtemps préoccupé par le problème de la déchristianisation. Il a fondé la Mission de France le 24 juillet 1941, dans le but de fournir des prêtres aux diocèses les plus dépourvus et de les former pour ce genre d’apostolat (…).  

    Ils prennent rapidement la mesure de l’incroyance du milieu ouvrier, qui se révèle très différente, par-delà les analogies superficielles, du paganisme des hommes de l’antiquité ou des indigènes des colonies. L’anticléricalisme, qui fait partie de la culture du mouvement ouvrier, fait barrage à la réception du message religieux des nouveaux missionnaires. Du reste, sous la direction du parti communiste et de ses organisations satellites, jamais la classe ouvrière n’a été plus nombreuse, plus organisée et plus cohérente qu’au moment où ils entreprennent d’en faire la conquête. Enfin, ils découvrent la réalité de la lutte des classes, subie au quotidien avant d’être une notion sociologique ou un outil politique, et face à laquelle la doctrine sociale de l’Église, qui la récuse, leur paraît inadaptée.(…) 

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  • BXL, 18 novembre : conférence du Dr Alain de Broca : le soin au XXIe siècle

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    unnamed (2).jpgLe soin au XXIe siècle. 

    De quel humanisme parlons-nous ?

    Conférence le mardi 18 novembre à 20 heures

     

    Avec le Dr Alain de BROCA, 
    Neuropédiatre et Philosophe, Directeur de l’Espace de Réflexion Ethique Régional Picardie.

    L’humain du XXIe siècle demande autre chose que du curatif ou du préventif.

    Il veut aujourd’hui se prémunir, prédire, anticiper, dépister…
    Quid du corps si fragile ?
    Le soin restera-t-il encore une éthique en soi ?

    Communiquer avec le patient sera-t-il encore une finalité du soin ? 

    La conférence se déroulera au "NH Hôtel Grand Sablon" - Bruxelles 

    Participation : 5 euros (Rafraîchissements offerts à l’issue de la conférence)

    Inscription conseillée : ICI