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  • Saint Nicolas raciste ?

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    Après Tintin, saint Nicolas est sur la sellette de la nouvelle morale « droitdelhommiste ». Zwarte Piet à Anvers,  Père Fouettard à Mons, Hanscrouf à Liège , Hans Muff à Eupen, le petit valet du bon saint Nicolas qui châtie les garnements peut-il être de race noire ? Comme le ridicule ne tue pas, c’est la question sur laquelle s’est gravement penché le Centre interfédéral  de l’égalité des chances, qui a rendu un avis  « nuancé » : Père Fouettard pourra rester noir mais le Centre appelle néanmoins à un changement de mentalité de la part des citoyens belges. Lu sur Cathobel (site des médias catholiques de la Belgique francophone ) :

    « L’année dernière aux Pays-Bas, le débat avait suscité tellement d’émois que la bourgmestre d’Amsterdam a finalement décidé le mois dernier d’interdire le grimage noir des Père Fouettards défilant dans la ville le 16 novembre dernier. Les anneaux que l’associé de Saint-Nicolas a l’habitude de porter aux oreilles ont également été  interdits lors du défilé hollandais.

    En Belgique, le Centre interfédéral pour l’égalité des chances a pris la question très au sérieux.  Il rappelle que l’image que les enfants se font du Père Fouettard est basée sur ce qu’en pensent les adultes. « Le Père Fouettard n’est pas non plus présenté de la même manière partout : parfois il est l’homme noir avec de grosses lèvres rouges pas très malin qui parle avec un accent étranger, parfois il est plutôt une figure blagueuse et acrobatique, parfois aussi le croquemitaine, et dans d’autres cas il est le personnage le plus amusant de la fête de Saint-Nicolas – l’homme qui distribue les cadeaux », précise le Centre pour l’égalité des chances.

    Pas d’intention raciste spécifique

    Le Centre a toutefois étudié la question du caractère discriminatoire et/ou raciste du personnage de Père Fouettard. Sa réponse est survenue quelques semaines avant la fête des enfants sages. « Dans la figure de Saint-Nicolas et du Père Fouettard  (figure stéréotypée ou pas) il ne peut être question d’une forme punissable de racisme ou d’une forme légalement prohibée de discrimination raciale », écrit-il sur son site Internet.

    La législation estime qu’un acte est punissable s’il y a une « intention spécifique », or on est bien loin de ce cas de figure, estime le Centre. « Ce serait le cas lorsque une représentation concrète de Saint-Nicolas et du Père Fouettard était associée à des propos ou à des actes punissables racistes », poursuit le Centre. Et d’ajouter que  « l’interdiction de discrimination au niveau civil sur base notamment de la couleur de peau ne serait d’application que si une personne est effectivement lésée par la fête de Saint-Nicolas, ce qui n’est pas davantage le cas. »

    Cette année, à l’occasion de la fête de Saint-Nicolas, le Père Fouettard pourra donc rester noir de peau. Le Centre estime néanmoins que le sujet mérite réflexion et qu’il peut amener à un « débat de société constructif » sur la manière de véhiculer cette coutume. Le Centre lance dès lors un appel à tous les adultes du pays pour que « la figure du Père Fouettard soit représentée autrement que comme un homme noir bête, inférieur ou dangereux ».

     Ref. Père Fouettard restera noir

    Bizarre : il y a Noir et « neur » n’est-ce pas ?  Dans mes souvenirs d’enfance de petit Liégeois, le Père Fouettard -ou plutôt Hanscrouf-  c’était le diablotin dispensateur des coups de vessies de porc aux garnements sermonnés par saint Nicolas : pas un Noir, mais plutôt un Blanc sali par la suie en entrant dans la maison par la cheminée. Allez bon, les temps changent et les obsesssions aussi (JPSC).

  • Les mises en garde du Pape François sont sans effet sur une politicienne lesbienne

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    Lu sur le site C-Fam  (Center for Family & Human Rights) :

    « NEW YORK, 5 décembre (C-Fam) Le Pape François a clairement mis en garde les députés européens la semaine dernière, leur expliquant qu’ils avaient perdu la confiance des citoyens en passant des législations « insensibles » ou « néfastes », qui serait à l’origine de l’image d’une « grand-mère, plus guère fertile », qui engendre des « styles de vies plutôt égoïstes ». Pour lui, ils devraient se garder de faire des usages impropres du concept des droits de l’homme.

    Un député a qualifié ses propos d’ « avertissement à point nommé ». Un autre déclarait que sa « sagesse s’adressait à tout le monde ». Pour sa part Ulrike Lunacek, auteur d’une résolution sur les droits homosexuels qui a suscité une forte opposition citoyenne, a offert au Pape une écharpe aux couleurs arc-en-ciel en lui disant : « cela aurait été bien si vous aviez défendu le mariage homosexuel et l’usage des contraceptifs ».

    Et d’ajouter : « Mais je n’ai pas entendu cela, et c’était un peu décevant ».

    Dans son discours au Parlement européen, le Pape a abordé un grand nombre de problèmes, dont par exemple les brutalités que subissent les Chrétiens, l’indifférence envers les vies considérées comme inutiles, et l’isolement des personnes « seules ». Il a également proposé une recette de guérison.

    Protégez la dignité humaine, a-t-il conseillé. La famille, où père et mère élèvent les enfants, est l’ « élément le plus précieux de toute société, et donne une « direction aux nouvelles générations ».

    Ulrike Lunacek est co-présidente de l’Intergroupe du Parlement européen pour les droits LGBT.

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  • Le nouveau Secrétariat pour l’Economie institué par le pape François n’a pas découvert de caisses noires au Vatican

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    Ce qu’on a pu entendre ce matin encore sur les ondes a fait opportunément l’objet de la clarification suivante apportée par le Père Lombardi :

    "ROME, 5 décembre 2014 (Zenit.org) - Il n'y a pas « de fonds illégaux, illicites ou mal administrés » dans les finances du Vatican, affirme le P. Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège, dans une déclaration publiée ce 5 décembre 2014.

    Le P. Lombardi clarifie les propos du cardinal australien George Pell, préfet du Secrétariat pour l'économie, publiés dans le journal britannique Catholic Herald : « le Saint-Siège peut sans problème régler ses factures... parce que quelques centaines de millions d'euros ont été mis de côté dans des comptes de secteurs particuliers et n'apparaissaient pas sur le bilan annuel », expliquait le cardinal.

    Radio Vatican note que ces propos « ont donné lieu à toutes sortes d’interprétations, principalement sur la provenance des sommes découvertes ». Mais le P. Lombardi est formel : il ne s'agit pas « de fonds illégaux, illicites ou mal administrés ».

    Il rappelle qu'« il a été expliqué précédemment et publiquement par la Préfecture des affaires économiques, que les bilans du Saint-Siège et de l’État de la Cité du Vatican, dont on rendait compte chaque année au Conseil des quinze cardinaux, ne comprenaient en aucune façon l’ensemble de toutes les nombreuses administrations qui dirigent le Vatican, mais seulement les institutions principales de la Curie et de l’État ».   

    Le Secrétariat pour l’économie a appris l’existence de ces fonds « lors du processus d’étude et de révision des administrations vaticanes en cours, afin d’en avoir une connaissance globale plus juste en vue de la rationalisation de la gestion », précise-t-il.

    Le P. Lombardi estime que « c'est précisément le signe et le fruit de la coopération constructive entre les différentes institutions vaticanes ».

    Comme c'est la tradition chaque année, la Préfecture des affaires économiques du Siège apostolique (APSA) a présenté son rapport sur le bilan consolidé du Saint-Siège et le bilan du Gouvernorat de l'État de la Cité du Vatican pour 2013, lors de la réunion du Conseil de l'économie, le 5 juillet 2014.

    Le bilan montrait que le budget 2013 du Saint-Siège était dans le rouge de plus de 24 millions d'euro, le budget du gouvernorat de la Cité du Vatican étant au contraire positif de plus de 22 millions d'euro."

    JPSC

  • Une Reine rentre à la maison

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    Mieux que les communiqués convenus des autorités civiles et religieuses, ce petit mot du chanoine Eric de Beukelaer, Curé-Doyen de Liège (rive gauche), dit les choses avec a-propos et sobriété sur son « minisite » :

    koningin-fabiola-en-pieter-de-crem-met-de-dood-bedreigd-id1873999-1000x800-n (1).jpg« Même si elle gardait un sourire chaleureux et ce sens de l’humour à toute épreuve – rappelons-nous la pomme qu’elle sortit de son sac en plein défilé de la fête nationale, pour défier la menace d’un attentat à l’arbalète  – la reine Fabiola vivait un exil intime depuis la mort de son cher Baudouin. Elle était le double solaire de ce timide, qui fut bien plus qu’un Roi pour son peuple . C’est à travers son cœur et ses yeux qu’elle avait épousé la Belgique. Depuis, si Fabiola poursuivait son œuvre – c’était dans l’ombre omniprésente du royal disparu.

    Ce soir, une Reine rentre à la maison. La maison du Père pour cette chrétienne fervente. Mais aussi la maison du cœur pour cette veuve qui n’avait jamais cessé d’aimer sa moitié invisible. Je me rappelle une visite à la crypte royale. Sur la tombe du roi Baudouin, une petite couronne de roses. Avec cette simple mention : « A l’homme de mon cœur ».

    Ref. Une Reine rentre à la maison

    JPSC

    Lire également, sur le blog de Benoît Lobet qui accompagna spirituellement la reine à la fin de sa vie : rempli-de-tristesse-et-de-gratitude