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  • Vocations sacerdotales : une lettre emblématique de l’archevêque de Dijon

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    Lu sur « Riposte Catholique » 

    « Mgr Minnerath, archevêque de Dijon, a publié une lettre pastorale pour l’Avent et Noël 2014, qui s’adresse aux prêtres, aux diacres, aux religieux et religieuses, aux laïcs en mission ecclésiale et à tous les fidèles du diocèse de Dijon, sur le thème des vocations sacerdotales. Cette lettre fait 16 pages et est téléchargeable ici (format pdf). L’archevêque commence ainsi :

    « Au cours de la dernière assemblée plénière des évêques à Lourdes, nous avons pu accueillir tous les séminaristes de France pour leur dire notre soutien et notre proximité sur le chemin de leur préparation au ministère. Les séminaristes diocésains sont globalement deux fois moins nombreux qu’il y a encore quinze ans, environ 700 pour toute la France, dont près de la moitié sont formés dans des communautés nouvelles ou traditionnelles. Le phénomène nouveau est que les candidats au sacerdoce se dirigent volontiers vers des diocèses ou des communautés de leur choix, de sorte que le lien entre préparation au sacerdoce et Église locale n’est plus automatique. Par ailleurs, des associations publiques cléricales de fidèles ont obtenu par concession spéciale le pouvoir d’incardiner. Le paysage global du ministère du prêtre diocésain en est modifié. Ces associations sacerdotales sont en mesure d’affecter leurs prêtres en réponse aux demandes des diocèses qui en sont privés, et aussi de les rappeler. Il nous faut donc compter sur des prêtres plus mobiles qu’auparavant, exerçant de manière transitoire la mission que leur confie le diocèse.

    L’attrait des jeunes séminaristes pour ces communautés sacerdotales nouvelles s’explique aisément. Ils y trouvent une réponse à leur recherche de spiritualité, de vie fraternelle, de solidité de la formation, de liturgie soignée, de sensibilité partagée : tout cela est pour eux un milieu rassurant. Nos séminaires diocésains et interdiocésains qui s’efforcent d’être tout aussi attrayants ont une carte d’identité plus axée sur leur environnement local, sur le service d’un peuple enraciné sur un territoire, alors que les jeunes semblent se déterminer avant tout par leur attachement à une spiritualité particulière et une vision plus universelle de leur future mission. »

    Et dans le diocèse de Dijon :

    « Nous avons actuellement trois séminaristes diocésains en formation. Deux sont en stage au Cameroun et en Haïti, un autre est en deuxième cycle au séminaire d’Orléans. Vous me demanderez – avec raison – pourquoi nous n’avons plus de séminaire diocésain. Ce dernier a vécu jusqu’en 1993. Mais les trop faibles effectifs privaient les séminaristes de la vie communautaire et dynamisante des promotions plus fournies. Notre grande Maison diocésaine est encore appelée avec nostalgie le « Grand Séminaire » par ceux qui y ont fait leurs études philosophiques et théologiques. Depuis, nous dirigeons nos séminaristes vers Lyon ou vers Orléans. Nous avons cependant soigneusement examiné la possibilité de rouvrir un séminaire pour la Province de Dijon, sans écho favorable de la part des autres diocèses, sans non plus – il faut le reconnaître – le nombre suffisant de séminaristes pour démarrer une telle entreprise. Nous avions bien les locaux et les professeurs, mais faute de candidats, nous avons dû abandonner le projet. »

    Dans sa 3e partie, Mgr Minnerath liste 10 moyens de faire éclore des vocations dans son diocèse. Des moyens traditionnels, qui avaient sans doute été négligés : service de messe, catéchisme, le rôle des familles, le modèle du prêtre… Mais faut-il le souligner, on ne sent pas cette flamme. Et puis aussi, après avoir, dans les premières parties, évoqué ces instituts et fraternités sacerdotales qui ont du succès, comparativement aux diocèses, Mgr Minnerath ne liste pas dans ses moyens l’appel à ces communautés pour faire éclore des vocations » …

    Ref. Lettre pastorale sur les vocations sacerdotales

    JPSC

  • Irak-Syrie : un appel à la solidarité lancé aux Belges

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    Lu sur lalibre.be (Christophe Lamfalussy)

    Irak-Syrie : un appel lancé aux Belges

    Atterrés par la frilosité du gouvernement et de l’opinion publique belges, des députés et des associations de solidarité avec les chrétiens d’Orient ont lancé vendredi à Bruxelles l’opération “Un toit pour une famille déplacée”. Le but est de fournir un abri aux familles syriennes et irakiennes qui s’entassent dans le Kurdistan irakien, chassées par l’Etat islamique (EI). Ils sont près de 1,8 million et vivent toujours dans des conditions précaires (écoles, immeubles en construction, tentes) malgré l’approche de l’hiver.

    Lors de la conférence de presse, vendredi matin, seuls deux médias étaient présents, signe du désintérêt pour la catastrophe qui se déroule au Moyen-Orient. La guerre en Syrie a déplacé 3,8 millions de personnes en dehors du pays.

    “Il y a eu beaucoup d’émotion en juin, puis elle est retombée”, relève Christian Cannuyer, président de Solidarité Orient. Cette association belge s’est alliée au Comité de soutien aux chrétiens d’Orient (CSCO) et aux députés CDH Georges Dallemagne et Vanessa Matz pour lancer l’opération.

    Elle consiste à récolter de l’argent en Belgique et à le transférer aux quatre évêques d’Erbil (un pour chaque rite) pour financer la location de maisons dans le Kurdistan irakien. Le boom pétrolier a en effet entraîné la construction de nombreuses maisons, inoccupées à cause de la guerre. Les religieux ont négocié des prix de location très bas (150 euros par mois et par famille) pour pouvoir héberger les réfugiés. Sept cents familles ont déjà été abritées grâce à ce système, préféré aux grands camps qui présentent d’énormes problèmes logistiques. L’opération est centralisée par les évêques mais bénéficie à toutes les minorités, soulignent les organisateurs, puisque l’offensive de l’Etat islamique a chassé chiites, yézidis, chrétiens et même sunnites.

    “Jeudi, il y avait zéro degré à Erbil. Nous voulons donner aux réfugiés du courage. L’Occident ne peut pas fermer les yeux” , insiste Yusuf Benhur Ergen, un Belge syriaque actif au sein du CSCO.

    Georges Dallemagne garantit la traçabilité de cette opération puisque l’argent sera versé directement via un compte libanais aux évêques d’Erbil tandis que Vanessa Matz annonce une campagne de sensibilisation à Liège avec un concert de la chanteuse libanaise Ghada Shbeir et la projection du film “Des hommes et des dieux” ainsi que des débats. 

    Les dons peuvent être versés au compte BE85 001743905406 de l’ASBL Solidarité Orient avec la mention “Fam. réfugiée”

  • Chronique du Meilleur des Mondes

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    A lire sur le blog de Jeanne Smits :