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  • Grand succès de la Marche pour la Vie à Paris

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    Voir sur le site de la Marche pour la Vie : 

    http://enmarchepourlavie.fr/en-direct-premieres-images-de-la-mplv2015/

    Impressionnante mobilisation contre l’euthanasie : Plus de 45.000 marcheurs à Paris

    La Marche pour la Vie vient de prouver que les défenseurs de la vie en France sont de plus en plus présents, mobilisés et jeunes.Julie Graziani, porte-parole de la Marche pour la Vie a déclaré ce jour à la lecture du Manifeste pour la Vie : « Nous savons que l’Histoire nous rendra justice et que les générations futures s’étonneront de savoir qu’en France, en ce siècle, on tuait des enfants dans le ventre de leur mère et des mourants sur leur lit d’hôpital ».Le comptage effectué par l’organisation permet d’affirmer qu’il y a aujourd’hui plus de 45.000 marcheurs dans les rues de Paris.

    A l’heure où François Hollande veut engager une réforme de la fin de vie qui va légaliser certains actes euthanasiques, les marcheurs se sont soudés autour de Viviane Lambert. De nombreuse affichettes annoncent « Je suis Vincent Lambert ». Ce jeune en état de conscience minimale est devenu un symbole. Faudra-t-il demain supprimer les 1700 pauci-relationnels, les traumatisés crâniens, tous les enfants gravement malades, tous les handicapés ?

    Les revendications de la Marche pour la vie sont claires concernant la fin de vie

    – Nous refusons la légalisation de toute sédation destinée à provoquer la mort ainsi que toutes directives anticipées contraignantes ;

    – Nous demandons que l’hydratation et la nutrition soient considérées comme des soins qui sont toujours dus, ce qui n’est malheureusement pas le cas avec la loi Leonetti qui contient les germes des dérives de nature euthanasique ;

    – Des moyens pour développer les soins palliatifs.

    et aussi :

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2015/01/la-marche-pour-la-vie-2015-en-direct-actualisez-votre-page.html

  • BXL, à partir du vendredi 20 février : chemins de croix du Carême à La Viale

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    Le chemin de croix - c’est pas comme vous le pensez…

    Expérimenter quelque chose d’inoubliable ! Etre touché par l’Infini ! Transcender notre réalité quotidienne ! Prier avec les autres et pour les autres. Plusieurs groupes et communautés de Bruxelles vont se rendre à La Viale Europe pour célébrer le Chemin de Croix chaque vendredi pendant le Carême à 20 heures (l'église du St Sacrement: Chaussée de Wavre, 205 - 1050 Ixelles, Bruxelles).

    Programme de la soirée : Chemin de Croix à mi- ombre des portiques de  l’église, suivi de la vénération de la Croix avec la possibilité de se confesser (en différentes langues). Avant que ça commence il y a un peu de tohu-bohu : on arrange l’espace, on répète les chants mais quand l’heure vient tout le monde est prêt… à  partir en chemin.

    «Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. »[1] Chaque chrétien suit Jésus à sa manière, c’est pourquoi différentes communautés se sont engagées à animer la célébration : Night Fever, Kristu Bolingo, Alléluia, Séminaristes, Communauté Philippine de St. Joseph, Foyer Catholique, La Viale... « La joie de l’Évangile » – nous rappelle le Pape François – « qui remplit la vie de la communauté des disciples est une joie missionnaire » et il ajoute « elle a toujours la dynamique de l’exode et du don, du fait de sortir de soi, de marcher et de semer toujours de nouveau, toujours plus loin. »[2]

    Le chemin de croix a son origine dans la liturgie du vendredi saint qui est un mémorial de la passion du Christ. Cet exercice spirituel fait revivre les évènements de la passion de Jésus et nous fait réfléchir à leur signification pour nous. C’est une méditation qui éveille en nous un sentiment de compassion et de gratitude envers le Seigneur qui nous a tant aimé et le désir de l’aimer, aimer celui qui est le chemin Lui-même.

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  • Fin de vie : la dérive utilitariste de nos sociétés modernes

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    Sur FIGAROVOX, alors qu'une manifestation réunit, ce dimanche à Paris, les opposants à l'euthanasie, le philosophe Thibaud Collin s'interroge sur la dérive utilitariste de nos sociétés modernes.

    Fin de vie: société de la performance et « culture du déchet »

    Thibaud Collin est un philosophe et écrivain français. Agrégé de philosophie, il travaille sur des questions de philosophie morale et politique. Il enseigne en classes préparatoires à Paris, au Collège Stanislas. Il est notamment l'auteur de «Divorcés remariés, l'Église va-t-elle (enfin) évoluer?» (Desclée De Brouwer).

    Quarante ans jour pour jour après la promulgation de la loi Veil, le Parlement s'empare de la question de «la fin de vie». Ce rapprochement pourrait paraître incongru à certains tant ces thèmes semblent poser des problèmes différents, l'un le «droit des femmes», l'autre le «droit de mourir dans la dignité». Il n'en est rien. L'euthanasie existe déjà en droit français, précisément depuis 40 ans. Certes le mot ne se trouve pas dans la loi Veil mais la chose, sans nul doute. En effet, celle-ci dépénalise l'avortement jusqu'à dix semaines mais en cas de malformations graves du fœtus l'autorise jusqu'au terme de la grossesse. Quel est l'argument justifiant une telle différence de traitement? La logique euthanasique. Il s'agit de supprimer l'enfant pour «son bien» ; par «compassion». Comment infliger à un enfant une vie handicapée? Mieux vaut le libérer d'emblée de souffrances futures. Ainsi au commencement et au terme de la vie humaine, le même raisonnement légitime le fait de donner la mort. La mort n'est plus ce qu'il faut éviter à tout prix, la vie étant un bien à sauvegarder quelqu'en soit le coût. A la mort se substitue désormais la souffrance, physique et/ou psychique. En quoi tout cela nous révèle-t-il la manière dont notre société se représente l'homme? Et quelle vision de l'homme de telles pratiques impliquent-elles et favorisent-elles?

    Leur présupposé commun est que la vie n'est pleinement humaine que si elle est prise dans un projet lui donnant un sens. La valeur d'une vie dépend de la construction dont elle est l'objet. Il faut que le matériau à partir duquel réaliser cette œuvre soit adéquat au but recherché. Mais le matériau, quel est-il si ce n'est la personne dans son corps et ses diverses potentialités? Et à certains moments, le matériau disponible peut apparaître comme incapable de réaliser le projet de vie. Lorsque la personne subit des maux qui oblitèrent ses forces d'action et de création, la vie peut apparaître comme un fardeau insupportable et désormais insensé. Le handicap, la souffrance, la grande dépendance remettent en cause le projet de vie incapable d'assumer cette passivité envahissante. A l'aune d'un tel critère, de telles conditions de vie peuvent même sembler violer la dignité de la personne. La mort est alors envisagée comme une libération et devient l'objet d'un appel à la bienveillance d'autrui. C'est ici que se met en place le cercle des dispositions sociales influençant les mentalités et par là les attitudes, et réciproquement.

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