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  • Eglise vivante : foi et liturgie populaire en Afrique

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    Une messe d’ordinations  à Lubumbashi (anciennement Elisabethville) :

    sacre épiscopal au Kwilu (Idiofa):

    et pour ceux qui ont de la mémoire... 

    JPSC

  • Une église vandalisée à Belgrade (Namur)

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    Lu sur lavenir.net (Bertrand Lani) :

    La paroisse Saint-Joseph vandalisée

    Jeudi matin, l’églisedu village a été la cible d’un casseur. Le local d’entretien a été détruit ainsi que l’orgue. Un individu a été interpellé.

    «C’est un saccage», constate tristement Dany Detrembleur, trésorier de la Fabrique d’églises, en observant les dégâts à l’intérieur de la paroisse Saint-Joseph à Belgrade, vendredi matin. La veille, l’église du village a été la cible d’un incivique. «Cela s’est passé jeudi entre 8h30 et 10h30», poursuit Dany Detrembleur.

    Un individu a détruit le local des produits d’entretien avant d’entasser les planches de ce placard de fortune dans un coin de la paroisse. Étrange. L’une des stations du chemin de croix accrochées aux murs est quant à elle manquante. «On n’espère qu’on la retrouvera en dessus des débris», continue le trésorier de la Fabrique d’église. Avec l’aide du secrétaire, Yves Deraymaeker, et de quelques courageux paroissiens , l’homme a passé une bonne partie de la journée d’hier à déblayer les lieux. La découverte du sinistre en a choqué plus d’un. «La dame qui est chargée d’ouvrir et de fermer l’église est âgée de 90 ans. Quand elle a vu ça, elle en a pleuré», raconte Dany Detrembleur. Et d’ajouter que, malgré l’émotion, il n’est toutefois pas question d’annuler l’office programmé ce week-end. «La messe de jeudi soir a été supprimée mais tout sera remis en état pour dimanche». Tout, sauf l’orgue de l’église Saint-Joseph. L’instrument compte les plus importantes dégradations. Le vandale a visiblement pris un malin plaisir a ôté la couverture d’ivoire qui enveloppait certaines touches. Un méfait d’autant plus rageant qu’il survient quelque temps après la dernière révision de l’instrument. «On l’avait mis à l’entretien l’an dernier, explique le trésorier de la Fabrique d’églises. On en avait pour plus de 1500€ de frais d’accordage.» Dany Detrembleur espère qu’il ne faudra pas réitérer l’opération. La Fabrique d’églises a en tout cas porté plainte contre l’auteur qui a été interpellé dans la foulée de son geste purement gratuit. Elle espère être indemnisée.

  • Pourquoi le sort des Chrétiens d'Orient laisse l'opinion publique indifférente

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    Lu sur lexpress.fr (Christian Makarian) :

    La double mort des Chrétiens d'Orient

    La morne indifférence qui recouvre le sort des chrétiens d'Orient ne relève pas de la sphère de l'étranger lointain, ni des "dommages collatéraux" inhérents à la vague de destruction qui ravage actuellement le Moyen-Orient, certaines zones de l'Afrique et en partie l'Asie. Elle est le puissant révélateur du malaise nihiliste qui ronge l'Europe. 

    En dehors de groupes de croyants très motivés, qui effectuent dans l'ingratitude générale un travail de sensibilisation remarquable, la disparition des minorités les plus anciennes du Moyen-Orient ne soulève pas d'émoi particulier au sein d'une opinion publique française par ailleurs prompte à se mobiliser pour d'autres causes bien moins alarmantes. Cherchez bien, vous ne trouverez pas d'artistes de premier plan pour défendre cette cause, point d'acteurs de cinéma prêts à engager leur renommée, ni de stars du rock'n'roll, qu'on a pourtant vu faire campagne pour la protection des Indiens d'Amazonie menacés par la déforestation. En Orient, en fait de déracinement, ce sont des vies humaines que l'on arrache par milliers et un rameau originel que l'on détache à coups de hache de l'arbre généalogique des civilisations. 

    Pourquoi restons-nous si impavides?

    Cette tiédeur devient en elle-même le sujet d'une interrogation plus profonde: hors de toute conviction religieuse, laquelle doit rester le domaine secret de chacun, sommes-nous encore capables de nous indigner contre des massacres, des viols de masse, des persécutions organisées, des rackets érigés en système économique, des enlèvements contre rançon, des vexations, lorsqu'il s'agit de populations qui partagent, non le même environnement culturel mais les mêmes valeurs que les nôtres? Ce qui induit une autre question, bien plus gênante: croyons-nous encore en ces valeurs humanistes pour lesquelles des communautés coupées du monde mettent leur vie en péril, et les trouvons-nous dignes d'être maintenues sur la terre où elles ont vu le jour? La réponse est d'autant plus embarrassante que les minorités chrétiennes d'Orient (mais aussi d'Afrique ou d'Asie) sont attaquées par des bandes d'assassins invariablement enrôlés sous la bannière djihadiste, qui ne voient dans ces survivants que des alliés de la culture occidentale. Par leur sauvagerie, les terroristes visent deux buts principaux. En immolant des innocents ou en les forçant à l'exil, ils veulent atteindre l'Europe comme l'Amérique et démontrer que ces deux continents n'ont plus la capacité de se projeter. Ils cherchent à détruire la riche diversité du monde arabe, laquelle fut à l'origine de l'arabisme (adversaire de l'obscurantisme religieux) et du rêve d'une modernité orientale, pour y imposer une exclusivité islamique - qui n'a jamais existé. Une régression en tout point. Dans Les Désorientés (Grasset), Amin Maalouf écrit qu'un chrétien d'Orient meurt deux fois: la première en tant qu'être humain, la deuxième en tant que membre d'une communauté en voie de disparition. 

    Il ne s'agit pas d'affirmer que nous devrions être par nature solidaires avec les chrétiens d'Irak, de Syrie, du Nigeria, du Kenya ou du Pakistan au motif que leur religion est toujours celle dont les édifices ornent nos villes et nos villages, mais précisément de se demander pourquoi nous restons si impavides. Dans un livre prenant, qui mêle le vécu et l'analyse, Sébastien de Courtois avance une explication qui nous éclaire: "Cette indifférence est liée à un rejet de notre propre reflet dans le miroir, comme si le fait d'avoir été nous-mêmes chrétiens devait nous interdire de nous intéresser à cette réalité. Avec une vision étroite de la laïcité - ce qu'elle n'était pas à ses débuts [...] -, nous avons jeté le bébé avec l'eau du bain, réservant les questions du "fait religieux à la seule sociologie, puis à la sphère politique, ce qui est pire, le laïcisme devenant à son tour une idéologie de remplacement." 

    Sur les fleuves de Babylone, nous pleurions. Le crépuscule des chrétiens d'Orient, par Sébastien de Courtois. Stock, 187 p., 18,50€

  • Le catholicisme en augmentation dans le monde

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    Lu sur Riposte Catholique :

    Plus de fidèles, plus de prêtres et plus d’évêques ! L’édition 2015 de l’Annuaire pontifical est paru ce matin ainsi que le nouvel Annuaire statistiques de l’Église, portant sur la période février 2014/février 2015. Voici quelques chiffres saillants…

    Le nombre des catholiques est passé de 1 115 millions [bien lire : 1 115 000 000] de 2005 à 1 254 000 000 en 2013, soit un accroissement de 139 millions de baptisés et une proportion des catholiques dans le monde passant de 17,3 % à 17,7 %. Le nombre des catholiques a augmenté de 34 % en Afrique tandis que la population n’a augmenté de que 1,9 %. En Asie également, l’augmentation du nombre des catholiques est supérieure à celle de la population : 2,9 % contre 3,2 %. En Amérique l’augmentation du nombre de catholiques est égale à celle de la population globale (ils représentent 63 %). S’il est stable en Océanie, on enregistre une stagnation en Europe.

    Le nombre des prêtres, séculiers et religieux, est passé de 414 313 en 2012 à 415 348 en 2013.

    De 2012 à 2013 ont été ordonnés 40 évêques supplémentaires, le total passant de 5 133 à 5 173 : 5 de moins en Océanie, 6 de moins en Amérique du nord, 23 de plus pour toute l’Amérique, 5 de plus en Afrique, 14 de plus en Asie et 9 de plus en Europe.

    Pour ce qui est des évêques, leur nombre, dans le monde, a plus que doublé depuis le dernier Concile œcuménique de Vatican II de 1962 : ils étaient alors 2 450. Question : comment organiser et tenir un éventuel Concile œcuménique pour 5 173 évêques ?