Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Selon une psychiatre australienne, le célibat des prêtres n'est pas la cause des abus sexuels

IMPRIMER

Du site du journal La Croix (extraits):

Une psychiatre australienne estime que le célibat des prêtres n’est pas la cause des abus sexuels

Une psychiatre australienne, interrogée lundi 25 mai par la Commission royale sur les réponses institutionnelles aux abus sexuels sur mineurs, a souligné que, si ces abus étaient plus fréquents dans l’Église catholique, on ne pouvait les mettre en relation avec le célibat sacerdotal.

Professeur associé à l’École de psychiatrie de l’Université de Nouvelle-Galles du Sud et travaillant depuis les années 1980 sur les abus sexuels, notamment dans l’Église catholique, Carolyn Quadrio a souligné que l’Église catholique était sans doute l’institution la plus touchée par la question des abus sexuels sur mineurs.

Mais pour cette psychiatre formée par les théories féministes et les études de genres, si la question du célibat ecclésiastique est « importante », il est exagéré d’affirmer qu’il est la cause des abus sexuels commis par des membres du clergé. (...)

« Je ne pense pas que le célibat conduise aux abus, mais je pense que des hommes qui sont déjà attirés par des enfants comme objets sexuels se sentiront plus à l’aise dans le sacerdoce », a-t-elle expliqué rappelant qu’il y avait aussi des abuseurs « dans des religions où les prêtres peuvent se marier ». « Mais dans la majorité des cas, et spécialement dans un contexte catholique », il s’agit d’hommes « qui ont clairement une orientation exclusive vers les enfants ». (...)

Commentaires

  • Je trouve qu'il est malsain de toujours et toujours tenter de trouver une raison à ces actes de pédophilie dans l'"Eglise et surtout par ceux ('surtout) qui ont abusé de celles et ceux dont ils avaient la charge.

    ¨Peu de cas ? Mais voyons ! Je pourrais déjà parler de moi-même ... Et plus de 50 ans après, cela me revient méchamment à la mémoire !

    Un prêtre, un religieux ... qui "abuse", c'est une lourde faute ! Pourquoi s'est-il donc engagé ? Quelle promesse, quel vœu a-t-il prononcé ?

    Sans compter tous ceux, dans la hiérarchie, soit diocésaine soit de congrégation, qui n'ont pas voulu intervenir. J'appelle cela "non assistance à personne en danger" ... Et là, on multiplie par cent le nombre de personnes à incriminer.

    Et malgré tout cela, j'ai " pardonné " !

Les commentaires sont fermés.