Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Musulmans : quand « Le Soir » donne la parole aux représentants des cultes reconnus

    IMPRIMER

    Extraits de la revue de presse de l’archidiocèse de Malines-Bruxelles :
    « Les représentants des cultes et ceux de la laïcité en Belgique, Noureddine Smaili, le président de l’Exécutif des musulmans, Mgr Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles, Philippe Markiewicz, président du Consistoire et Henri Bartholomeeusen, président du Centre d’action laïque, ont répondu immédiatement présents à l’invitation du « Soir » de les faire dialoguer. Leur premier message, hier matin, ne faisait d’ailleurs aucun doute : « Tous ensemble face à ce sectarisme », chacun d’eux insistant à plusieurs reprises sur le fait que ce qui se joue n’est absolument pas une guerre de religions ou de civilisations. « Ce n’est pas l’islam qui en cause ici », affirment avec force Mgr Léonard, Philipe Markiewicz et Henri Bartholomeeusen. Ils se veulent aussi résolument aux côtés des musulmans pour traverser ces terribles événements. Aux côtés, mais pas sans demandes au président de l’Exécutif…
     
    « C’est Mgr Léonard qui, très rapidement, « ouvre les hostilités », avec bienveillance, certes, mais avecfoto-lc3a9onard (1).jpg fermeté : « Je me fais beaucoup de souci pour la communauté musulmane, ainsi que pour le sort des réfugiés, commence-t-il. Car les amalgames redoutés vont apparaître. » «Mais je crois qu’un message doit venir de vous, poursuit-il en s’adressant au président de l’Exécutif des musulmans de Belgique. D’abord, un message pour enlever cette idée d’un islam violent, qui doit passer par un recul critique par rapport aux textes. Il faut dénoncer les interprétations qui sont faites de certains versets du Coran, comme des appels à la violence. Ensuite, je crois que vous auriez grand intérêt à lancer le message de la liberté de conscience : dire que chacun est libre partout dans le monde d’avoir ou de ne pas avoir une religion ! Libre de changer de religion, alors que pour un musulman, il est difficile, voire dangereux, de se dire athée ou de devenir chrétien. Enfin, affirmer également la liberté de tout homme et de toute femme de se marier avec un partenaire d’une autre religion.» cliquez ici :  Page complète
     
    « […] Mgr Léonard livre également son analyse de la perte des valeurs auprès des jeunes : « Nous pâtissons du fait que tout en étant ouvert à la pensée d’autrui, nous manquons souvent d’identité. Or, les jeunes ont besoin de pouvoir s’identifier. Dans une atmosphère où tout est vague, sans conviction, ils cherchent des points de repères. Par exemple, les mouvements de jeunesse ont joué un rôle, mais peut-être avec un trop peu d’identité à présent. Nous manquons aujourd’hui d’engagement, de force, même s’il faut trouver le bon dosage entre identité et ouverture, pour éviter de dévier vers l’identitaire, et le repli. » Le Primat de Belgique, très bientôt à la retraite, affirme cependant qu’il existe quelques paroisses, minoritaires, certes, où les jeunes sont très nombreux. De celles qui proposent une « identité claire » cliquez ici :  Page complète … »

    JPSC

  • La santé de toute société dépend de la santé des familles

    IMPRIMER

    "La santé de toute société dépend de la santé des familles"

    Homélie à Nairobi (texte complet)

    Rome, 26 novembre 2015 (ZENIT.org)

    « La santé de toute société dépend de la santé des familles » a déclaré le pape François lors de la messe ce jeudi 26 novembre, sur le campus universitaire de Nairobi, sous la pluie.

    C’était la première messe du pape François sur le continent africain, en présence du président Uhuru Kenyatta. Des évaluations provisoires parlent de centaines de milliers de personnes : certaines sources ont même parlé d’un million. La foule s’était mise en marche au cœur de la nuit, dès 2h du matin pour rejoindre le campus, étroitement surveillé par les forces de police et l’armée.

    « La société du Kenya a longtemps été bénie par une solide vie familiale, par un profond respect de la sagesse des personnes âgées et par l’amour envers les enfants, a dit le pape François. La santé de toute société dépend toujours de la santé des familles. »

    Le pape a dénoncé la violence contre les femmes et les enfants à naître : « Par obéissance à la Parole de Dieu, nous sommes aussi appelés à résister aux pratiques qui favorisent l’arrogance chez les hommes, qui blessent ou méprisent les femmes, et qui menacent la vie des innocents qui ne sont pas encore nés. »

    Il a insisté sur la vocation de la famille chrétienne : « Les familles chrétiennes ont cette mission spéciale : rayonner l’amour de Dieu et répandre l’eau vivifiante de son Esprit. »

    Il a lancé aux jeunes le défi de construire une société « inclusive » : « Que les grandes valeurs de la tradition africaine, la sagesse et la vérité de la Parole de Dieu, ainsi que le généreux idéalisme de votre jeunesse, vous guident dans l’engagement à former une société qui soit toujours plus juste, inclusive et respectueuse de la dignité humaine. »

    Des jeunes étudiants survivants de l’attaque du campus de l’université de Garissa, où 148 d’entre eux ont été massacrés en avril dernier, ont participé à la messe.

    Voici le texte complet de l’homélie du pape François.

    Homélie du pape François

    La parole de Dieu parle au plus fond de notre cœur. Aujourd’hui Dieu nous dit que nous lui appartenons. Il nous a faits, nous sommes sa famille, et il sera toujours présent pour nous. “Ne craignez pas – nous dit-il – : je vous ai choisis et je vous promets de vous donner ma bénédiction’’ (cf. Is 44, 2-3). Nous avons entendu cette promesse dans la première lecture. Le Seigneur nous dit qu’il fera jaillir de l’eau dans le désert, dans une terre assoiffée ; il fera en sorte que les enfants de son peuple fleurissent comme de l’herbe, comme des saules luxuriants.

    Lire la suite

  • Jean-Christian Petitfils publie un Dictionnaire amoureux de Jésus

    IMPRIMER

    DICTIONNAIRE AMOUREUX DE JÉSUS

     
    Éditeur : Plon
    ISBN : 9782259217965
    Date de parution : Mardi, 15 décembre, 2015
    Description physique: Broché ; 912 ; 14 x 21 cm ; 820 g

    L'auteur nous raconte la vie de Jésus, du point de vue de l'historien et du croyant.

    « Etre " amoureux " de Jésus de Nazareth est un sentiment intime qui engage l'être entier, mobilise ses émotions les plus profondes, ou le mot prend sa pleine dimension, puisqu'il se mesure à la transcendance. Cela dépasse l'amour d'un paysage, d'une musique ou d'un héros, mort depuis longtemps. Pour le chrétien que je suis, Jésus est une personne vivante, le Dieu fait chair venu apporter le Salut au monde. Parler de lui, c'est évoquer en historien le singulier rabbi juif du premier siècle de notre ère, qui parcourait les routes de Galilée en compagnie de ses disciples, appelant à l'amour du prochain et annonçant la venue du Royaume, mais aussi, en croyant, le Christ ressuscité, que l'on ne rencontre vraiment que dans une dimension de foi. Croire, c'est être relié, au coeur même de son être, à une mystérieuse source d'eau vive. C'est une chance, une grâce. » J.-C. P.

  • Afrique : « Le pape est attendu sur les questions familiales »

    IMPRIMER

    Lu sur le site web de « Famille chrétienne »

    le-pape-francois-et-les-eveques-d-afrique_article.jpg« Historien et auteur de Géopolitique du Vatican, Jean-Baptiste Noé décrypte les enjeux du voyage du pape François en Afrique du 25 au 30 novembre. Entretien.

    Avant François, Jean-Paul II et Benoît XVI s’étaient déjà rendus en Afrique. Quelle est l’influence du Saint-Siège en Afrique ? Antoine Pasquier interview l’auteur :

    Le Saint-Siège a essayé de jouer un rôle dans plusieurs conflits. Ce fut le cas lors du génocide rwandais ou à l’occasion de problèmes politiques entraînant des émeutes et des renversements de régime. L’Église joue un rôle de temporisateur et essaye de rétablir la paix en dialoguant avec les communautés.

    Malheureusement, ces tentatives n’ont pas toujours été couronnées de succès, car les enjeux sont tellement importants (rivalités ethniques, influences politiques et économiques d’autres puissances, occidentales notamment) qu’ils dépassent l’influence du Saint-Siège. La bonne volonté du Saint-Siège n’est pas suffisante pour ramener la paix.

    En revanche, sur le plan humanitaire, l’Église catholique a beaucoup plus de poids. Bien sûr, ce n’est pas le Saint-Siège en tant que tel qui intervient sur le terrain, mais plutôt des institutions humanitaires, comme les communautés religieuses ou la Caritas internationale, très présente en Afrique. Ces institutions interviennent en finançant des hôpitaux, des écoles, en apportant de la nourriture lors de famines. C’est plutôt dans ce domaine-là – une diplomatie humanitaire et de résolution de crise matérielle – que l’Église est efficace.

    C’est le premier pape venant d’un continent du Sud qui met le pied en Afrique. Pourtant, il ne se rend pas dans les pays les plus catholiques. Pourquoi ?

    Il s’agit du tout premier voyage du pape François sur le continent africain et il a choisi des pays situés en périphérie. C’est sa marque de fabrique. Il ne va pas, par exemple, en Côte d’Ivoire alors que c’est le grand pays catholique d’Afrique de l’Ouest. Il ne va pas non plus au Soudan du Sud, très majoritairement catholique. Il préfère se rendre en Centrafrique, où la population chrétienne n’est pas très importante en terme numérique. Il y va pour le symbole, dans un pays déchiré par la guerre. Les conflits en Centrafrique sont séculaires et ils ne vont pas se résoudre parce que le pape vient. Mais sa visite peut être un élément qui contribue à la paix.

    Quelle est la place de l’Église en Centrafrique ?

    L’Église y joue un rôle très important. Lorsque la France a lancé l’intervention Sangaris, la seule autorité avec laquelle les militaires pouvaient discuter, c’était l’archevêque de Bangui. Les pouvoirs publics avaient disparu, le chaos était total, mais il restait la structure ecclésiale qui était seule, tant du côté chrétien que du côté musulman, à être encore reconnue comme une autorité politique. La venue du pape est aussi un encouragement fort pour l’archevêque de Bangui et tous les prêtres du pays.

    Le pape risque-t-il sa vie dans ce pays ?

    Le pape est l’un des rares chefs d’État qui peut aller en Afrique sans risquer sa propre sécurité. Il risque moins sa vie que Barack Obama ou François Hollande. Toutes les communautés, qu’elles soient chrétiennes ou musulmanes, le reconnaissent comme force de paix. Je ne vois pas quel serait leur intérêt de s’en prendre à lui.

    Les évêques africains attendent aussi, de la part de ce pape, outre des condamnations de la pauvreté et de l’exploitation économique du continent, un message fort concernant la colonisation idéologique.

    Le pape François avait déjà évoqué cette question lors de son voyage aux Philippines, et il l’avait reprise lors du dernier Synode sur la famille. Durant celui-ci d’ailleurs, les évêques africains avaient montré, pour la première fois, leur unité et leur solidarité sur la question de la défense de la famille.

    Alors que les structures politiques s’effondrent dans plusieurs pays et que la pauvreté humaine et économique est toujours aussi présente, la famille reste le dernier facteur de stabilité. Le pape est attendu sur cette question. Il devra rassurer les évêques africains et maintenir la tunique du Christ sans couture. Ce ne sera pas la face visible de son voyage peut-être, mais ce sera bien en arrière-plan de celui-ci.

     Ref. Afrique : « Le pape est attendu sur les questions familiales » 

    Pour s’en tenir aux ordres de grandeur (en Afrique, les recensements n’ont pas la même rigueur qu’en Europe), la république centrafricaine est un petit pays (un peu plus de 4 millions d’habitants) où le christianisme  est, sauf erreur, majoritaire à 80% (la plupart sont catholiques), même s’il est vrai que la minorité musulmane y est très agitée. Cette ancienne colonie française se trouve  à la frontière nord du Congo (ex belge) qui compte aujourd’hui 70 millions d’habitants, dont 80%  sont chrétiens (50% catholiques et 30 %  protestants ou assimilés) contre 5 % de musulmans ; les autres sont demeurés animistes. L’ancien Congo Belge est incontestablement le plus  grand pays chrétien d’Afrique subsaharienne : loin devant la Côte d’Ivoire citée dans cet article (21 millions d’habitants dont 38% de musulmans, 25% de catholiques, 6% de protestants le reste étant demeuré animiste)

    JPSC    

  • Les célébrations d'adieu à Mgr Léonard

    IMPRIMER

    phpthumb_generated_thumbnailjpg-g.jpgCélébrations d'adieu à Mgr Léonard

    Mgr André-Joseph Léonard prendra congé de l'archidiocèse de Malines-Bruxelles aux jours et lieux suivants :

    • le dimanche 29 novembre à 16 h à la cathédrale Saint-Rombaut à Malines
    • le samedi 5 décembre à 17 h à la cathédrale Saints-Michel et Gudule à Bruxelles
    • le dimanche 6 décembre à 10 h à la basilique du Sacré-Coeur à Koekelberg
    • le dimanche 6 décembre à 15 h à la collégiale Sainte-Gertrude à Nivelles

    Avez-vous signé le Livre d'Or à Monseigneur Léonard MerciMonseigneur.be. ?

    Avec votre aide, nous pourrons être encore plus nombreux à saluer le départ d'un grand archevêque et primat.Cliquez sur le lien ci-dessus.

    N'hésitez pas à vous joindre à cette initiative et en faire part à vos proches !

    JPSC