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Le pape Benoît XVI sort de son silence

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Lu sur le site « Diakonos.be »

s1reutersm_50288437_300.jpg"Ce 16 mars, le pape Benoit XVI a exceptionnellement accordé une interview au journal l’Avvenire, le quotidien de la Conférence des Evêques italiens dans laquelle il a évoqué la « crise profonde » que l’Eglise traverse depuis le Concile Vatican II.

Le Pape Benoît nous rappelle l’importance de la croyance catholique qu’il est possible de perdre le salut éternel ou d’aller en enfer :

« Les missionnaires du 16è siècle étaient convaincus que les personnes non baptisées étaient perdues pour toujours. Après le concile, on a définitivement abandonné cette conviction avec pour résultat une crise bipolaire. Sans cette préoccupation du salut, la Foi perd sa raison d’être. »

Il parle également d’une « profonde évolution du Dogme » par rapport à la tradition qu’il n’y ait pas de salut hors de l’Eglise. Ce changement de doctrine a conduit, aux yeux du pape, à une perte du zèle missionnaire de l’Eglise et d’une « perte de toute motivation pour tout futur engagement missionnaire ».

Le Pape Benoît pose ensuite la question épineuse causée par ce changement d’attitude de l’Eglise : « pourquoi essayeriez-vous de convaincre les gens d’embrasser la foi chrétienne s’ils peuvent de toute façon être sauvés même sans elle ? ».

Autre conséquence de cette nouvelle attitude de l’Eglise, les catholiques eux-mêmes sont moins attachés à leur foi, aux yeux de Benoît XVI. Si certains peuvent sauver leur âme par d’autres moyens « pourquoi les chrétiens devraient-ils être liés aux obligation de la foi chrétienne et à sa morale ? » demande le Pape. Et il conclut « Mais si la foi et le salut ne dépendent plus l’un de l’autre, alors la foi perd de son attrait. »

Le Pape Benoît réfute également le concept du « chrétien anonyme » développé par Karl Rahner ainsi que l’idée relativiste selon laquelle toutes les religions se valent et peuvent mener à la vie éternelle.

 

« La solution proposée par les théories pluralistes des religions qui prétendent que toutes les religions, à leur manière, seraient des chemins de salut et seraient donc équivalentes dans leurs effets est encore moins acceptable » dit-il. Dans ce contexte, il revient aux idées explorées par le défunt Cardinal Jésuite Henri de Lubac selon laquelle le concept de préexistence du Christ est fondamental.

En ce qui concerne la relation de l’homme avec la technologie et l’amour, le Pape Benoît nous rappelle l’importance de l’affection humaine en disant que l’homme se languit en son cœur « que le bon samaritain vienne à son secours ».

Il poursuit en disant : « dans la froideur du monde de la technologie – dans lequel les sentiments ne compte plus – l’espoir d’un amour qui sauve, d’un amour qui puisse être donné librement et gratuitement grandit de plus en plus. »

Benoît rappelle également à son public que : « L’Eglise ne s’est pas faite toute seule, elle a été créée par Dieu et est continuellement formée par lui. C’est cela qui est exprimé à travers les sacrements et par-dessus tout, dans le baptême : on entre dans l’Eglise du Christ non par un acte bureaucratique mais avec l’aide de son sacrement. » Benoit insiste qu’en toutes circonstances « nous avons besoin de la grâce et de la miséricorde. »

Source: Lifesite, L'Avvenire

Le Pape Emerite Benoît XVI brise le silence: "l'Eglise vit une crise profonde!"

Santità, la questione posta quest’anno nel quadro delle giornate di studio (8-10 ottobre 2015) promosse dalla Rettoria del Gesù a Roma è quella della…

Ref. Le pape Benoît XVI sort de son silence

La traduction française de l’intégralité de cette interview du pape émérite par le père jésuite belge Jacques Servais se trouve sur le site « Benoit et moi » : une interview de Benoît XVI

JPSC

Commentaires

  • Je trouve indécents pour le moins les propos du pape démissionnaire !

  • Pour tout catholique qui discerne le Corps du Christ et accepte que le Christ est seul Vérité, Chemin et Vie, que seul le Christ sauve, les propos du Pape Emérite sont totalement orthodoxes dans le sens catholique du terme.

    Jacques Delen, si Jésus a dit que "celui qui croit en Moi aura la Vie Eternelle", comment pouvez vous prétendre qu'il y ait d'autre façons d'obtenir cette vie éternelle ? Et si ce n'est pas ce que vous prétendez en quoi ce que dit Benoit XVI vous semble erroné sachant qu'il ne dit rien d'autre que cela ?

    Quand à ceux qui ne sont pas baptisés (involontairement) ici bas, ils seront baptisés au moment de leur mort dans la mort du Christ.

    Cela ne veut pas dire qu'il faille avoir la foi ici bas pour être sauvé, et que celui qui ne connait pas le Christ ici sur terre, à sa mort est voué à l'Enfer. Mais cela veut dire que la foi (= Jésus seul peut me sauver) est nécessaire pour entrer dans l'Eternité. Certains sont non croyants ou non catholiques, non chrétiens... et peuvent être sauvés, à travers l'Eglise malgré tout en mettant leur foi en Jésus lorsque le Christ se présentera à eux au moment de la mort. Ils auront alors le choix entre passer par le Christ pour entrer au Ciel (et donc être au préalable purifié) et en passant pas le Christ, ils passent nécessairement par l'Eglise qui est son Corps ; ou ils refuseront de passer par Lui, de se laisser purifier de leurs péchés, et se condamneront eux-mêmes.

    Seul le Christ peut détruire le péché et nous purifier si nous acceptons de ne plus vivre selon notre vie pécheresse. Si nous refusons de nous reconnaitre pécheurs, refusons de reconnaitre que seul le Christ est Seigneur et Sauveur, qu'Il est Dieu, nous nous identifions à notre péché immanquablement, et nous sommes alors détruits en même tant que notre péché.

    Dans tous les cas un chrétien qui connait le Christ se doit de vivre de cette foi, de son enseignement, se doit de partager ce trésors et non de le garder égoïstement pour lui même. Agir autrement risque de tarir notre foi et de nous pousser vers l'apostasie sans même nous en rendre compte.

    Jean 8 23 : " Vous, vous êtes d'en bas ; moi, je suis d'en haut. Vous, vous êtes de ce monde ; moi, je ne suis pas de ce monde. Je vous ai donc dit que vous mourrez dans vos péchés. Car si vous ne croyez pas que Je Suis, vous mourrez dans vos péchés." Ils lui disaient donc :"Qui es-tu ?"Jésus leur dit :"Dès le commencement ce que je vous dis.

  • LU ET APPROUVÉ

  • Jésus disait à ses apôtres "Heureux celui qui croit sans avoir vu". Cela implique qu'il soit possible de croire en voyant, mais que nous serons plus heureux si nous mettons notre foi dès ici bas, alors que nous ne voyons pas encore le Christ, plutot que si nous attendons le moment de notre mort pour enfin croire ce que nous verrons. (pour rappel croire implique de se reconnaitre pécheur et de se laisser purifier par l'amour du Christ ; autrement notre foi se limite à croire que Jésus existe et puis ensuite on lui tourne le dos comme Satan en préférant trouver une autre voie de salut qui nécessairement nous mènera en Enfer)

    Avoir la foi dès ici bas, c'est passer déjà dans notre corps mortel de la mort à la vie, le passage de la mort ne sera alors plus qu'un voile qui se retire de devant nos yeux, la mort ne nous surprendra pas, nous n'ouvrirons pas nos yeux sur les ténèbres mais directement sur la Lumière du Christ dans laquelle notre foi nous aura fait entrer avant même notre mort.

    Dans les 2 cas la parole de Matthieu s'applique :

    Citation :
    Ce peuple, assis dans les ténèbres, a vu une grande lumière; Et sur ceux qui étaient assis dans la région et l'ombre de la mort La lumière s'est levée.

    Cette Lumière c'est le Christ qui descend depuis la Croix dans la mort où nous nous trouvons.

    Il est question ici du basculement entre l'obscurité de la mort et Lumière de la Vie (le Christ) Ce basculement a lieu dès ici bas par notre foi, ou au moment de la mort si nous n'avons pas encore la foi (ne connaissant pas encore Jésus).

    Dans tous les cas la foi est nécessaire au salut.

  • Je voudrais rajouter que celui qui ne croit pas en Jésus ici bas (involontairement, parce qu'on ne lui a jamais parlé de lui), qui n'a pas été baptisé, peut être sauvé et dire OUI à Jésus quand il le verra au moment de la mort grâce au oui de l'Eglise qui parlera à travers lui. Son oui sera rendu possible grâce à celui de l'Eglise qui n'aura cessé de prier pour lui et pour chaque pécheur lors de chacune des eucharisties.

    D'où l'importance de la prière pour nos frères qui ne connaissent pas Jésus.

    Je donne aussi l'exemple de mon fils qui vit dans le Sud de la France et que je vois très peu, il ne connait pas bien Jésus, sa maman étant athée. Il n'a jamais été baptisé, sa maman s'y étant refusé jusqu'à aujourd'hui.
    Sachant cela je prie pour lui et s'il devait quitter ce monde avant d'être baptisé, je sais que c'est mon oui qui l'aidera à dire à son tour oui à Jésus, mon oui s'exprimera à travers son âme et il sera sauvé.

  • Merci Philippe B. pour votre témoignage personnel et la véritable espérance chrétienne , catholique qui vous anime . Nous sommes de plus en plus nombreux à prier comme vous le faites pour ceux qui connaissent à peine Jesus.. En ce qui me concerne,je prie pour mon frère ,mon neveu et nièces. etc.... etc....Et je suis sûre que déjà dans cette vie , nos prières et celles de toute l' Eglise sont entendues et même osons ce drôle de mot, "efficaces ".. Prions pour ceux que nous aimons et ceux que nous aimons moins , prions pour leur bonheur, et qu'en temps voulu, ils puissent remercier " Celui qui est venu pour qu'ils aient la vie en surabondance ".
    C'est ainsi que ma tante a prié pour moi , que dans les couvents on a prié pour moi, que d'autres ,que je rencontrerai plus tard ;-) ont prié pour moi ...... jusqu'à ce que, vers mes 30 ans , je commence à Le reconnaître pour petit à petit Lui dire " oui " , à Lui et à son Eglise.. Dans mon cas , ce fut vers mes 30 ans car de nombreuses grâces jouèrent un rôle. Mais ç' aurait tout aussi bien pu être au moment de la mort .
    Courage donc , prions ....

  • Cette manière d’expliquer que « Jésus seul est Sauveur » ne doit pas du tout plaire aux adeptes des autres religions. Et encore moins par nos « cousins juifs ».

    Admettez aussi que ce ne fut possible d’interpréter cela comme vous le faites qu’à partir des décisions prises par le Concile Vatican II !

  • cher Jacques Delen,
    Notre ami Philippe B., donne ici bas quelques explications qui viennent du fond de son coeur et qui, intellectuellement tiennent très bien la route aussi . ( Je n'en serais pas capable donc, je ne critique pas). Il fait ça pour que plus tard nous ne perdions pas trop de temps à discuter devant l'entrée . Et surtout pour que,dans notre étourderie ou notre tendance à pinailler, nous ne disions pas oui au Voisin du Dessous..

  • L' historien Henri Guillemin nous a donné l'image d'un Pascal ,tenant ses amis par le col ( pour qu'ils l'écoutent ) et leur disant : " Il y va de votre Salut Eternel ! ".
    " Reprocher à Miton, sinon Dieu le lui reprochera ".

  • @Jacques Delen

    Il suffit de lire les évangiles pour comprendre que « Jésus seul est Sauveur » il ne cesse de le répéter, même si cela déplait "aux adeptes des autres religions et encore plus à nos « cousins juifs »."

    Jésus ne cherche pas à plaire aux hommes mais à annoncer la Bonne Nouvelle (on a cherché à le précipiter du haut de la falaise et on l'a crucifié pour cela ne l'oubliez pas), qu'il est le Sauveur et que par notre foi en Lui nous pouvons être sauvé de nos péchés. Sinon comme Jésus le dit lui même, mais vous êtes libres de ne pas le croire : "si vous ne croyez pas que Je Suis, vous mourrez dans vos péchés." (Jean 8:24)

  • Ce qui m'intéresserait, Jacques Delen, c'est de savoir selon vous qu'est ce ou qui peut nous sauver hormis Jésus ?

  • Ce qui peut me sauver, c’est la manière dont je suis accueillant pour l’AUTRE !
    C’est pour cela que, dans l’Evangile, c’est dans le « Sermon sur la montagne » que je puise mon effort pour vivre la solidarité, la miséricorde, le pardon …

    Dieu, quand je me présenterai devant Lui, au Soir de ma vie, me demandera : « Qu’as-tu fait de ton frère ? » Et non pas : « As-tu défendu les dogmes, les lois, les … As-tu été un bon catholique romain ? »

  • L'Eglise qui nous déçoit trop souvent c'est NOUS tous qui sommes tièdes, lâches, frileux ...
    Le seul chemin pour faire Vivre le Christ est de l'incarner au mieux dans nos vies, D'ÊTRE, comme le dit Gandhi, nous-mêmes la révolution que nous voulons FAIRE ... et cela, bien sûr, comporte le fait d'écouter, d'oser dire les faits, les blessures, de les reconnaître pleinement.

    Pardon, Seigneur, pour mes doutes.
    Pardon, Seigneur, encore plus, pour mes certitudes.

    … en fin de compte seul l’amour est digne de foi.

  • Bravo et merci, cher Pape Benoît XVI. Comment ne pas vous donnez raison? Hélas, depuis votre départ, la confusion, le relativisme et le syncrétisme (tant dans le domaine doctrinal que liturgique) ne cessent de grandir. Quelques part, nous sommes devenus des brebis sans berger. Plus que jamais, nous avons besoin de vous. Jean-Pierre Snyers

  • Sur son site « Chiesa », Sandro Magister rappelle que « le texte de Joseph Ratzinger, avait déjà été lu par Georg Gänswein, son secrétaire, au cours d’un colloque organisé à Rome par les jésuites de la paroisse romaine du Gesù, entre le 8 et le 10 octobre 2015, alors que le synode consacré à la famille avait lieu au Vatican. Tandis que, maintenant, il est sur le point d’être publié dans un livre où sont rassemblés les actes de ce colloque. Mercredi 16 mars, le quotidien "Avvenire" en a publié de manière anticipée de larges extraits, en mentionnant également le nom de l’auteur de l’interview. Et, quelques heures plus tard, "L'Osservatore Romano" l'a publié dans son intégralité :

    > La fede non è un'idea ma la vita. Intervista al papa emerito Benedetto XVI

    « Le thème du colloque auquel il était destiné, précise Sandro Magister, est typique de la Compagnie de Jésus : "Au moyen de la foi. Doctrine de la justification et expérience de Dieu dans la prédication de l’Église et dans les Exercices Spirituels". (...)

    Mais ce thème a servi à Ratzinger de point de départ pour s’attaquer aux questions capitales qui occupent actuellement la pensée chrétienne, à partir de ce qu’il définit lui-même comme "des bouleversements drastiques de notre foi" et "de profondes évolutions du dogme", avec les "crises" dramatiques qui en sont la conséquence.

    Sans hésiter non plus à liquider, comme étant "tout à fait erronée" à la lumière de la théologie trinitaire, une thèse qui a modelé la prédication de l’Église pendant des siècles, celle selon laquelle "il fallait que le Christ meure sur la croix afin de réparer l’offense infinie qui avait été faite à Dieu et de rétablir ainsi l’ordre détruit".

    Cette thèse m’a toujours choqué, si loin que je remonte dans mes souvenirs de jeunesse, et je l’ai encore entendue, voici peu, prêchée sans sourciller, par un religieux autoritaire et obtus.

    A cet égard, j’aime la citation extraite par Benoît XVI d’un livre que le Père de Lubac consacré à Origène :"Le Rédempteur est entré dans le monde par compassion envers le genre humain. Il a pris sur lui nos 'passions' avant même d’être crucifié… Mais quelle a été cette souffrance qu’il a supportée d’avance pour nous ? C’est la passion de l’amour. Mais le Père lui-même, le Dieu de l’univers, lui qui est débordant d’indulgence, de patience, de miséricorde et de compassion, ne souffre-t-il pas, lui aussi, en un certain sens ? Le Père lui-même n’est pas sans passions ! Si on l’invoque, alors Il connaît la miséricorde et la compassion. Il perçoit une souffrance d’amour".

    Magister relève également que Benoît a « des phrases très éclairantes à propos du binôme justice/miséricorde, avec un renvoi très bref au pape François, dont les admirateurs inconditionnels de l’actuel souverain pontife ont tiré parti. » Mais ils ont été promptement réduits au silence par "L'Osservatore Romano" qui, dans une note en marge, a repoussé "l'interprétation journalistique" qui réduit l'interview à "un appui offert par le pape émérite à un 'parti' de la miséricorde ».

  • Bravo quand vous écrivez : " "il fallait que le Christ meure sur la croix afin de réparer l’offense infinie qui avait été faite à Dieu et de rétablir ainsi l’ordre détruit".

    Cette thèse m’a toujours choqué, si loin que je remonte dans mes souvenirs de jeunesse, et je l’ai encore entendue, voici peu, prêchée sans sourciller, par un religieux autoritaire et obtu."

    Jésus nous a montra la Voie pour aller vers le Père qui est Amour !

  • Grande est la miséricorde de notre Dieu trinitaire! mais il ne nous faut pas pour autant, par un retour excessif de balancier, refuser ni évacuer la notion de sacrifice de réparation, si étroitement liée au coeur de notre foi et au mystère de la sainte messe, comme l'exprime Vatican II (Lumen Gentium): "les prêtres, agissant en la personne du Christ et proclamant son mystère, réunissent les vœux des fidèles au sacrifice de leur chef, représentant et appliquant dans le sacrifice de la messe, jusqu’à ce que le Seigneur vienne, l’unique sacrifice du Nouveau Testament, celui du Christ s’offrant une fois pour toutes à son Père en victime immaculée (cf. He 9, 11-28)(...) Avant tout, le Royaume se manifeste dans la personne même du Christ, Fils de Dieu et Fils de l’homme, « venu pour servir et donner sa vie en rançon d’une multitude » (Mc 10, 45)."

  • cher Jacques Delen,
    Comment pouvons nous "suivre la Voie pour aller vers le Père qui est Amour " ( vos paroles ) si nous marchons courbés par le poids de nos péchés, les nôtres et ceux d'autrui. Quand notre coeur n'est pas " alourdi par les soucis de la vie, l' ivrognerie et la débauche ", notre conscience ne peut s'empêcher de faire son travail .Dès qu'on a on a un coeur de chair, ça ne sert à rien de se dire : " le péché n'existe pas " .
    J'ai connu , personnellement une maman dont les deux filles étaient toxicomanes. ( d'où courtes peines de prison pour vols etc...) . Cette maman a payé TOUTES les dettes de ses filles , de son argent gagné en usine. ( travail en équipe ,les trois 8 ...;; le corps trinque aussi ).Prépensionnée, dans ce but , elle a élevé leurs jeunes enfants . Et ceci, en toute discrétion . Je l'ai su en visitant l'une d'elles en prison. Comment auraient elles pu prendre un nouveau départ dans la vie, sinon ? choisir pour l' Amour ?
    Bonne Semaine Sainte à tous .

    .

  • @ J. Delen

    Ce que je crois, c’est qu’en Jésus-Christ la nature humaine a été restaurée, sauvée (« rachetée », si l’on veut) de l’esclavage du péché à grand prix, c'est-à-dire à grand peine : à la mesure de la profondeur du mystère du mal à l’œuvre dans l’état présent du monde.
    La plus belle prière de l’offertoire de la messe traditionnelle dit : « Ô Dieu, qui d’une manière admirable avez créé la nature humaine dans sa noblesse et l’avez restaurée d’une manière plus admirable encore , accordez nous, selon le mystère de cette eau et de ce vin, de prendre part à la divinité de Celui qui a daigné partager notre humanité, Jésus-Christ, votre Fils, Notre Seigneur, qui, étant Dieu, vit et règne avec vous en l’unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles ». On ne peut mieux dire.

    Mais le Père n’a jamais exigé la mort du Fils comme seul présent digne de réparer les offenses du genre humain. Cette idée d’une divinité courroucée et vengeresse a quelque chose de païen. En Jésus- Christ, « entré librement dans sa Passion », Dieu assume et purifie nos souffrances. Dans la foi, il nous donne l’espérance.

  • Voici l'interview intégrale en français :

    http://benoit-et-moi.fr/2016/benot-xvi/linterview-de-benoit-xvi-par-le-p-servais.html

  • Depuis des années, de nombreux fidèles ne cessent de protester en vain:
    LA VOIX DE LA RUSSIE, Moscou, le 25 septembre 2014 15h47:
    “...Certains vaticanistes parlent déjà de l’existence de plusieurs églises à l’intérieur de l’Eglise catholique : il suffit d’aller voir les différences, par exemple, entre l’Institut du Christ Roi Souverain Prêtre, une société apostolique de forme canoniale très répandue en France et assez fidèle à la Tradition catholique, et les pratiques du Chemin néocatéchuménal, un groupe reconnu par les hiérarchies vaticanes que certains experts qualifient toutefois de secte extrémiste protestante...” Lire la suite: http://french.ruvr.ru/2014_09_25/La-mediatisation-du-pape-Francois-comme-signe-de-crise-de-l-eglise-catholique-7005/

    Paris, le 28 novembre 2014 11h09
    Je n'invoque ni Jean XXIII ni Jean-Paul II ni Paul VI
    Les Autorités de l’Église ont perdu la “notion de sainteté”; elles ont modifié et adapté à leur convenance les procédures, elles ont notamment écarté le “promoteur de la foi” si indispensable et il en a résulté qu’elles n’ont plus le sens du discernement, elles y ont renoncé. Le “critère essentiel de Charité” a bel et bien été abandonné, il est donc clair qu’il n’est plus retenu dans le cadre d’une procédure de canonisation... Même ceux qui s’intéressent de loin à ces questions en ont pris conscience... (The Onion, on March 6, 2014 http://www.theonion.com/articles/desperate-catholic-church-now-offering-sainthood-t,35456/: Desperate Catholic Church Now Offering Sainthood To Anyone Who Regularly Attends Weekly Mass) Tel ou tel personnage a l’air un peu plus sympathique que les autres, on ne cherche surtout pas à approfondir, il plaît, donc il est proclamé “saint” et tout le monde suit comme des moutons... et ainsi, le Magistère s’est ridiculisé et a perdu toute crédibilité et voilà comment de “mauvais pasteurs” méprisent leurs ouailles et achèvent de détruire notre chère Église...
    C’est tout simplement monstrueux et scandaleux.
    Je ne me réjouis pas de la canonisation des Papes conciliaires qui ont “découronné Notre Seigneur Jésus-Christ” en substituant le “culte de l’homme” à “celui de Dieu” et qui ont ainsi sabordé la Sainte Église, nous conduisant inéluctablement au désastre...
    C’est “l’homme qui se fait dieu” à la place de “Dieu fait homme”; à la “religion nouvelle” correspondent de “nouveaux saints”!
    Dans cette nouvelle “église”, “on brise avec le passé pour devenir des hommes nouveaux, l’esprit de secte remplace l’amour du prochain, l’orgueil individuel grandit dans l’ombre!...” (Cardinal Tommaso Bernetti - 4 août 1845).
    Ces béatifications et canonisations précipitées de Papes “réformateurs” sont des actes inutiles, controversés, absurdes et dommageables; il s’agit de l’introduction dans l’Église de ferments supplémentaires de division. En définitive, c’est la réforme de Vatican II qui est célébrée à travers cette frénésie... Les Autorités de l’Église canonisent leur funeste réforme. C’est une façon de la verrouiller pour que plus personne ne puisse la remettre en question. Dites-moi quels sont les bons fruits de Vatican II et des Papes qui ont œuvré à ce Concile dévastateur et en ont promulgué les décrets, tout en sévissant contre les catholiques fidèles?
    Certes, nul ne sait, excepté Dieu, qui est saint ou ne l’est pas...
    Tout ceci est extrêmement troublant et certainement malsain. LD

  • A JPSC,
    Vous dites bien, " Jesus Christ est entré librement dans sa Passion ".
    De même, la maman des deux jeunes femmes dont je parle , n'était pas OBLIGEE de payer leurs dettes . Elles étaient majeures et responsables.

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