Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Au Pakistan, les chrétiens sont considérés comme impurs

    IMPRIMER

    Lu sur "Portes Ouvertes" :

    Pakistan : les chrétiens considérés comme impurs

    Au Pakistan, les chrétiens sont considérés comme impurs et subissent une ségrégation au quotidien. Khalil en a fait les frais en mai dernier.

    Khalil Masih est chrétien et vendeur de glaces. À bord de sa moto aménagée, il sillonne les villages d’une région orientale du Pakistan. On imagine la joie que soulève son arrivée… Pourtant, cet homme de 42 ans, père de six enfants, a reçu un tout autre accueil dans le village de Badoke, le 16 mai dernier.

    « Une femme m’a dit que je ne pouvais pas vendre des glaces parce que j’étais «rituellement impur » et qu’ainsi je risquais de souiller les musulmans. Le lendemain, je suis quand même revenu. Alors, les deux fils de cette femme m’ont frappé, puis ils m’ont emmené dans un square où d’autres ont continué à me battre. J’ai déposé plainte, mais la police n’a rien fait. »

    Le 20 mai, l’officier de la police locale a déclaré que « la situation a été résolue et elle n’est pas liée à la religion, mais à une dispute à propos du prix des glaces. »

    Intouchables et impurs

    La plupart des chrétiens sont des « intouchables » issus du système des castes de l’hindouisme qui a perduré après l’indépendance du Pakistan. Ils sont donc censés transmettre une « impureté rituelle », raison pour laquelle les musulmans ne s’associent pas aux chrétiens pour manger ou boire.

    Sherry Rehman, vice-présidente du Parti du Peuple, a pourtant déclaré : « Bien qu’il reste un long chemin à faire vers l’égalité, le Pakistan ne peut pas continuer à tolérer les persécutions continuelles envers ses minorités religieuses. »

  • Un avenir pour l'Europe ?

    IMPRIMER

    Lu sur le site de l'Institut Thomas More :

    L’Europe a-t-elle encore un avenir ?

    Analyse | Ce 23 juin, les Britanniques sont appelés à se prononcer sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Si le résultat semble serré, l’idée d’Europe a déjà largement perdu. Les souverainistes, les déçus et les exaspérés se réjouissent de ce précédent qui leur ouvre des perspectives alléchantes. Chez les partisans de l’Europe, certains d’un mal veulent faire un bien et se persuadent que le Brexit pourrait être, au final, bénéfique pour l’Europe. Dans l’un et l’autre cas, c’est oublier le monde qui nous entoure, ses défis et ses dangers. Et c’est oublier que les « civilisations sont mortelles » et que ce que nous avons à sauver est bien plus que l’Union européenne | Par Jean-Thomas LESUEUR, délégué général de l’Institut Thomas More

    Le départ d’un pays qui est la deuxième économie européenne, qui représente 15% du PIB européen, qui dispose d’un siège au conseil de sécurité de l’ONU, qui est l’un des rares pays européens à avoir encore un peu de potentiel militaire et qui, surtout, est une part majeure et brillante de la civilisation européenne, ne peut être vu comme satisfaisant ni pris comme une  « opportunité » : il est le signe d’un échec patent. Les défis de l’avenir sont nombreux et sombres pour l’Europe et, quoiqu’on pense de l’UE, il n’y a guère de raisons de se réjouir d’un tel affaiblissement d’une Europe déjà faible.

    De fait, un vote en faveur du Brexit permettra à d’autres pays de s’engager eux aussi sur la voie d’un référendum. En Europe de l’est, on en parle en république tchèque et en Pologne. Mais on en parle aussi aux Pays-Bas, au Danemark et même en Suède. La France, qui élit son prochain président dans moins d’un an, est également travaillée par la question. Les forces de dislocation sont déjà à l’œuvre et le Brexit risque de n’être que le premier acte de la pièce.

    Lire la suite

  • Le transhumanisme et ses théoriciens

    IMPRIMER

    Lu sur le site "Ecologie Humaine" :

    Cet article de fond sur l’origine du transhumanisme et ceux qui en sont les influenceurs aujourd’hui a été réalisé par Hélène de Warren, Philippe Holidote et Michel Hugon qui font tous les trois partie de l’alvéole « Très-Humaniste ».

    QU’EST-CE QUE LE TRANSHUMANISME ?

    Avant de présenter le transhumanisme, il est important de garder à l’esprit qu’il ne s’agit pas d’un courant de pensée unifié, mais davantage d’une famille de pensées. Celles-ci partagent un tronc commun tout en présentant de fortes particularités, pour ne pas dire de divergences entre ses membres. Dans ce contexte, donner la définition du transhumanisme n’a guère de sens. Tout au plus est-il possible de fournir une définition suffisamment large, qui permette à tous les transhumanistes de se reconnaître sans pour autant aborder les spécificités de chacun. C’est ce qu’a fait Humanity+ [1], l’association mondiale transhumaniste, dans sa foire aux questions (FAQ) [2] : « le transhumanisme est le mouvement intellectuel et culturel qui affirme la possibilité et la désirabilité d’améliorer radicalement la condition humaine grâce à la raison appliquée, notamment en développant les technologies et en les rendant largement disponibles pour éliminer le vieillissement et améliorer fortement les capacités humaines sur le plan intellectuel, physique et psychologique. »

    Le but de cet article est de rappeler brièvement l’histoire du transhumanisme et les principaux acteurs de ce courant de pensée. Puis nous présenterons les idées et conceptions philosophiques des deux théoriciens transhumanistes les plus importants, à savoir Max More et Ray Kurzweil, en nous attelant à l’étude des textes qui présentent l’essentiel de leur pensée : les Principes Extropiens publiés par Max More en 2013 et The Singularity is Near publié par Ray Kurzweil en 2005.

    Lire la suite sur  le site "Ecologie Humaine"

  • GPA : au Conseil de l'Europe, l'assemblée suspend l'examen du rapport De Sutter

    IMPRIMER

    De zenit.org :

    Conseil de l’Europe: l’assemblée suspend l’examen du rapport De Sutter sur la GPA

    L’ECLJ se félicite de cette décision

    La Commission des questions sociales, de santé et du développement durable a décidé aujourd’hui, le (21 juin 2016, de suspendre l’’examen du projet de rapport favorable à la gestation par autrui présenté par le Dr Pétra De Sutter dans l’attente des conclusions de la Commission du règlement.

    L’ECLJ se félicite de cette décision.La Commission du règlement aurait, paraît-il, été saisie de la question du conflit d’intérêts de la rapporteur ainsi que d’une question d’interprétation du Règlement relative à la faculté pour une commission de dessaisir un rapporteur avant la fin de son mandat. La question de dessaisir Pétra De Sutter de son mandat de rapporteur se serait en effet posée après le rejet de son projet de rapport le 15 mars dernier, mais n’aurait pas été tranchée en raison de désaccords quant à la procédure.

    Le mandat confié à Petra De Sutter pour présenter son rapport s’achèvera le 3 octobre prochain ; cela peut expliquer pourquoi elle a tenté de faire adopter dès cette semaine son nouveau projet de rapport. La décision de suspension rend difficile l’examen de son texte dans le délai imparti et pourrait obliger Petra De Sutter à essayer d’obtenir une éventuelle prolongation de son mandat.

    Le nouveau projet de rapport, présenté cette semaine est, paraît-il, particulièrement pernicieux.

    Classé confidentiel, les députés et a fortiori les ONG, n’ont malheureusement pas la possibilité de le communiquer au public. Le public devrait pourtant avoir le droit – comme dans tous les parlements- de connaître les travaux parlementaires.

    D’après nos informations, le nouveau projet de rapport instrumentalise l’intérêt des enfants au profit des adultes et repose sur une distinction fallacieuse entre GPA à but lucratif (commerciale) et GPA sans but lucratif (altruiste).

    En outre, la GPA pose bien d’autres problèmes plus graves que celle de la détermination du montant de la transaction, notamment celui de la situation des mères porteuses sur le rapport ne dit mot.