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Messe face à Dieu ou face au peuple

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Le mot de la fin ? C’est sur le site « diakonos.be » :

«  La question a été définitivement tranchée le 10 avril 2000 par la Congrégation pour le Culte divin (Protocole No. 564/00/L) en ce qui concerne l'actuel missel romain: "Ce Dicastère souhaite affirmer que la Sainte Messe peut être célébrée versus populum ou versus apsidem. Les deux positions sont en accord avec la norme liturgique; les deux sont considérées correctes. Il faut garder à l'esprit que les prescriptions liturgiques n'expriment aucune préférence pour l'une ou l'autre position. Comme les deux positions sont autorisées, la législation ne peut pas être invoquée pour affirmer que l'une ou l'autre position serait plus en adéquation de l'esprit de l'Eglise".

 Il faut préciser que cette réponse concerne bien la messe actuelle, telle qu'elle est voulue par Vatican II et non pas l'ancienne forme.

 Ci-dessous le Pape François célébrant la messe ad orientem. ...

messe François.jpg

 

Ref. Messe face à Dieu ou face au peuple

JPSC

Commentaires

  • On passe à autre chose????

  • La question ne se pose pas pour moi puisque je pratique presque exclusivement dans la forme extraordinaire. Ceci dit, je me demande combien de prêtres officient versus apsidem dans la forme ordinaire depuis la mise au point de 2000. Je ne crois pas me tromper de beaucoup en pariant sur un nombre tendant vers zéro. Pourquoi ?

  • Ainsi en 2000, Roma locuta est, causa finita est. La lettre du cardinal Nichols à son clergé est un abus de pouvoir

  • On ne me fera pas croire que le cardinal Sarah ne connaissait pas ce texte du 10 avril 2000. Ce qu'il propose, c'est que certaines parties de la Messe soient dites versus apsidem. C'est son droit le plus strict étant donné le Dicastère dont il a la charge. Et il est bien dommage que sa proposition ne récolte qu'un fin de non-recevoir. Jean-Pierre Snyers

  • Ainsi Rome en 2000 a confirmé que les deux usages étaient légitimes. Les préambules du missel de 1969 parlent bien d'un autel détaché de l'abside pour qu'on puisse célébrer face au peuple. En même temps, dans l'édition latine de ce missel, il est dit par exemple à l'orate fratres, que le prêtre se tourne vers l'assemblée. C'est donc qu'il est tourné vers l'abside à ce moment-là. En fait donc il y a une diversité: célébration vers l'abside ou vers le peuple, communion debout ou à genoux, dans la main ou sur la langue. Ce sont les normes actuelles. Il y a là-dessus à distinguer les choses en soi et les conséquences qui en sont issues dans les faits. La célébration vers l'orient nous centre vers la Croix et le Seigneur qui revient. La célébration vers le peuple, si elle se fait dignement, permet peut-être aux fidèles d'assister plus consciemment aux saints mystères. La communion à genoux exprime l'adoration, la communion debout nous rappelle notre état de ressuscités avec le Christ. La communion sur la langue exprime mieux que l'eucharistie est un don, qu'on ne s’approprie pas. La recevoir dans la main peut aussi se faire avec une certaine noblesse. Ceci dit, dans les faits, ces changements ont entraîné une forte diminution du sens du mystère. Le prêtre qui célèbre face au peuple est tenté de faire un one man show et se mettre au centre. L'eucharistie reçue debout et dans la main à affadi chez beaucoup la perception du mystère redoutable. Car dans la communion, c'est bien le Roi de l'univers, qui descend dans notre pauvre cœur de pécheur, comme il est descendu dans la crèche. Conclusion: le cardinal Sarah a vu clair sur les besoins réels de l'Eglise d'aujourd'hui. Il faudra bien que tôt ou tard on en prenne conscience!

  • Je vous remercie tous de votre appréciation et de vos explications de "professionnels"! Ca fait plaisir de constater que vous avez conscience que le sens du Sacré se perd indéniablement dans nos célébrations... je vous rejoins dans cette idée que peu ou pas de prêtres n'auront le courage de se démarquer en appliquant les conseils du cardinal Sarah! Peut-être même risquent -ils d'être sanctionnés par leurs évêques
    aux goûts très modernistes...Personnellement je fais une génuflexion avant de recevoir l'Eucharistie sur la langue..Ce geste personne ne peut l'interdire...
    Ayons le courage de nos convictions et bien à vous

  • c'est vrai, Christiane. Convertie à l' âge adulte ,j' ai tendance à faire ce que les fidèles autour de moi font . Mais, l'autre jour, un homme entre deux âges , de type étranger, assis sur la chaise à côté, , s'agenouille par terre pendant la consécration . Je me suis sentie un peu lâche de ne pas l' avoir suivi mais .... je communique déjà tellement mal avec les autres paroissiens. J'avais peur que mon geste soit mal interprété.
    Il faudra user de beaucoup de douceur et de patience évangéliques.

  • Je suis prêtre depuis 1980. Pendant longtemps je n'ai jamais vu personne s'agenouiller pendant la consécration. Maintenant je le vois de plus en plus, même si cela reste minoritaire. Hier à la messe du matin, une dizaine de personnes. Trois à genoux pendant la consécration, dont deux jeunes gens. Et l'un des deux à genoux pour recevoir la communion. Je pense que quand la vieille génération aura disparu, nos assemblées seront de plus en plus constituées de nouveaux convertis et de personnes convaincues. Voyons donc l'avenir avec confiance

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