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  • Toutes nos condoléances à Christian Laporte

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    Si vous doutez encore des réelles sympathies qu'entretient le chroniqueur religieux de la Libre, il vous suffira de jeter un oeil sur le panégyrique qu'il commet aujourd'hui à l'occasion de la disparition de Roger Lallemand. Rappelons que ce sénateur fit inscrire dans le droit belge la loi dépénalisant l'avortement et collabora également à l'adoption de celle qui légalisa l'euthanasie...

    Pour notre journaliste - pour lequel la cause du respect de la vie humaine n'est visiblement pas une priorité - le disparu est "une immense personnalité de la politique mais aussi de la société belge tout court", doté d'une "personnalité humaniste très ouverte à l'autre et plus particulièrement aux plus faibles de la société" (sauf les enfants à naître, bien entendu), un "grand militant de la cause laïque mais en même temps esprit très ouvert qui avait des amis dans tous les courants religieux pour autant qu'il s'agisse aussi d'hommes et de femmes de bonne volonté" (du type Christian Laporte, par exemple).

    Ainsi le journaliste fait-il chorus avec Elio Di Rupo évoquant "une personnalité hors normes qui a fait faire des bonds de géants à notre notre pays dans tous les domaines éthiques". Laporte poursuit : "homme politique brillant mais quelque peu égaré dans un environnement trop carriériste à ses yeux, Roger Lallemand était aussi un intellectuel comme on n'en croise hélas plus que très rarement dans nos contrées. Ami de Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir, il avait notamment défendu, comme avocat, Régis Debray, détenu en Bolivie pour avoir soutenu Che Guevara en 1967. Avant d'être un des auteurs de la loi sur l'IVG, il avait aussi été été l'avocat du Dr Willy Peers, figure du monde médical à la pointe du combat pour l'avortement en Belgique qui avait été emprisonné pour avoir pratiqué des avortements mais il fut aussi le conseil d'une dizaine d'autres médecins eux aussi poursuivis pour des interruptions volontaires de grossesse."

    Ce qui rend également sympathique le cher défunt aux yeux du journaliste, ce sont ses affinités avec le chanoine de Locht avec lequel il avait publié un livre à l'époque du débat sur l'euthanasie. Bref, le chroniqueur n'a pas assez de mots pour célébrer le défunt chantre de "l'autonomie de la personne". Vous pouvez donc adresser vos condoléances à Christian Laporte qui pleure un "homme de dialogue qui fit beaucoup pour le vivre ensemble en Belgique" et qu'il retrouvait "souvent dans des débats où croyants et non-croyants entendaient vraiment faire progresser la société". On imagine en quels lieux...

  • Si nous étions vraiment chrétiens...

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    Le père Joseph-Marie Verlinde répond aux questions concernant notre vie de foi :

  • Un lecteur nous fait part de ses réflexions sur l'existence de Dieu

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    "Courrier des lecteurs"

    Réflexion: Dieu existe t-il?

    Selon l'Ancien Testament, Dieu a dit à Moïse: "Je suis celui qui suis"; c'est à dire: "Je suis l'Etre". Certains me diront: "Cet Etre n'existe pas". Je veux bien mais, alors: d'où vient ce qui a de l'être, c'est à dire l'univers entier dont nous faisons partie? De rien? J'attends celui qui pourra me prouver que la non-existence peut produire l'existence, que le néant absolu peut faire naître ne fut ce qu'un électron. Voyant que cela ne tient pas la route, d'autres m'affirmeront qu'il y a toujours eu "quelque chose". Quelque chose, mais quoi? Une réalité qui n'a ni vie, ni pensée et qui ne sait même pas qu'elle existe? Là encore, j'attends qu'on me démontre que ce "grand moins" (par exemple un nuage ou des ondes) a pu faire naître un plus; ce plus qu'est l'homme en particulier. Autant je peux admettre qu'un menuisier fabrique un meuble, autant il m'est impossible de croire qu'un meuble peut fabriquer un menuisier. Et c'est précisément ce à quoi conduit l'athéisme. Je me trompe?...

    Jean-Pierre Snyers, 4190, Ferrières, Belgique. Adresse blog: jpsnyers.blogspot.com

  • L'euthanasie est bien rentrée dans les moeurs en Belgique

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    Du bulletin d'information de l'Institut Européen de Bioéthique (19 octobre) :

    Belgique : publication du 7ème Rapport de la Commission de contrôle de l'euthanasie

    Analyse du Rapport de la Commission d'évaluation de l'euthanasie réalisée par l'IEB :  ICI

    Depuis 2002, 12.726 personnes ont été euthanasiées en Belgique. Les chiffres pour les deux dernières années (2014 et 2015) sont respectivement de 1928 cas et 2022 cas.
    Ces chiffres et beaucoup d’autres figurent dans le dernier Rapport de la Commission d’Evaluation de la loi dépénalisant l’euthanasie, qui couvre les années 2014-2015.

    Alors que 76.1% des personnes euthanasiées avaient entre 60 et 89 ans, 44% l’ont été à leur domicile.Les affections à l'origine des euthanasies ont été dans une très large majorité des cas des cancers généralisés ou gravement mutilants (67,7%). Parmi les autres motifs de demande d’euthanasie, relevons les polypathologies (9,7%), les maladies du système nerveux (6,9%), les maladies de l’appareil circulatoire (5,2%), les troubles mentaux et du comportement (3,1%) et les maladies de l’appareil respiratoire (3,1%).
    Dans le cas des polypathologies, ce sont principalement les personnes âgées qui sont concernées : aux multiples fragilités corporelles s’ajoutent la dépendance, la solitude et le désespoir, facteurs sociétaux mentionnés dans le Rapport de la Commission et sur base desquels l’euthanasie a été demandée et pratiquée sur près de 385 personnes.

    Un autre chiffre pose question. En deux ans, 124 personnes souffrant de troubles mentaux et de comportement ont été euthanasiées. Sur ces 124 personnes, 41 souffraient de dépression et 36 étaient atteintes de la maladie d’Alzheimer.
    A n'en pas douter, l'euthanasie est aujourd'hui bien rentrée dans les mœurs en Belgique et continue sa progression. Face aux souffrances dues au cancer, aux fragilités psychologiques, aux pathologies multiples et à la solitude dont souffrent nombre de personnes, et en particulier les personnes âgées, les enjeux en matière de soins et d'accompagnement familial et social sont d'une importance capitale. Il est temps pour tous les acteurs concernés d'en prendre la mesure, au risque que l’euthanasie ne finisse par devenir un remède expéditif aux souffrances des personnes vulnérables.

    Lire analyse détaillée du Rapport  :  ICI

    Source : Septième Rapport de la Commission d'Evaluation euthanasie 2016 (couvrant les années 2014 et 2015)

  • Pascal de Roubaix ne veut plus se battre contre l'avortement

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    Sur "Le Beffroi" :

    Je ne veux plus me battre «contre l’avortement » !

    Il ne faut pas lutter contre l’avortement, il faut lutter pour le droit imprescriptible qu’a toute femme

    • de porter son enfant jusqu’à terme,
    • d’être encouragée et aidée par la société dans ce parcours fondateur,
    • d’être soutenue dans l’accueil de son enfant et dans toutes ses conséquences familiales et matérielles, surtout si elles sont difficiles.

    Je pense que si nous continuons à inscrire ce débat dans une lutte d’un clan contre l’autre, nous n’arriverons pas à améliorer le sort des mères ni celui des enfants à naître. Or il se fait que de nouvelles propositions de loi arrivent à maturité à la Chambre et qu’elles contiennent des choix qui heurtent frontalement les consciences pour qui l’avortement n’est pas une solution. En réalité ces lois veulent passer du « Bien entendu nous sommes tous contre l’avortement, mais… dans certaines circonstances il fallait le dépénaliser » – argument des années 70/90 – au « Droit à l’avortement, reconnu et laissé au bon vouloir exclusif de la femme qui subit (sic) une grossesse non désirée ».

    Lire la suite

  • Il y a 30 candidats au sacerdoce dans les diocèses flamands

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    Six nouveaux candidats à la prêtrise en Flandre

    La Flandre compte cette année six nouveaux séminaristes (un au séminaire de Bruges et cinq au séminaire Jean XXIII à Leuven). En 2015, il y avait eu exceptionnellement neuf candidats se présentant au séminaire, mais les quatre années précédentes six nouveaux séminaristes s'étaient à chaque fois présentés. Il y a donc en Flandre actuellement un total de 30 candidats au sacerdoce (26 en 2015, 23 en 2014 et plus de 21 entre 2010 et 2013.) La moyenne des abandons en cours de formation s'élève à un tiers. (d'après Het Nieuwsblad)

  • France : Alliance Vita mobilise contre la censure gouvernementale

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    Chers amis,
     
    Nous vous avons prévenu il y a quelques jours que le gouvernement s’était lancé dans une bataille pour censurer les opposants à la banalisation de l’avortement en visant les sites internet qui informent les femmes sur les alternatives à l’IVG. Alliance VITA a été désignée, parmi d’autres, avec notre service d’aide et d'écoute SOS Bébé
     
    Vous avez été très nombreux et rapides à nous soutenir lorsque nous avons lancé la pétition Non à la censure gouvernementale. Mais nous devons aller plus loin pour peser face à l’acharnement de Madame Rossignol, ministre des familles, de l’enfance et du droit des femmes.
     
    En effet, après avoir tenté de passer en force en imposant un amendement dans le projet de loi Egalité et Citoyenneté, jugé irrecevable par le Sénat le 4 octobre dernier, le gouvernement a trouvé un relai avec les députés socialistes : ils ont déposé une proposition de loi le 11 octobre.

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    Dimanche soir encore, Madame Rossignol sur i-Télé a martelé, alors qu’était diffusée en arrière-plan une capture d’écran de notre service d’aide et d'écoute SOS Bébé son intention : « Je vais mettre fin à ces sites qui passent pour des sites d'information… »

    Nous sommes déterminés à nous opposer fermement aux menaces gouvernementales. Pour peser dans ce bras de fer, nous avons besoin du soutien du plus grand nombre.
     
    Nous devons être nombreux à dire non à la censure gouvernementale.

    Merci de signer et faire signer.

     * Je signe la pétition *
    IVG : Non à la censure gouvernementale

    Nous demandons à Madame la Ministre Laurence Rossignol :

    ♦ le retrait immédiat de la menace du « délit d’entrave numérique » qui pèse sur les associations proposant des solutions alternatives à l’IVG ;

    ♦ l’arrêt de toute propagande mensongère sur le site internet officiel du gouvernement et de toute complicité gouvernementale avec des filières d’avortement à l’étranger ;

    ♦ la diffusion des informations sur les aides financières et sociales aux femmes enceintes consultant en vue d’un avortement, pour que l'avortement ne soit pas une fatalité, et leur permettre de conduire leur grossesse jusqu’à son terme.

    Il est irresponsable de cacher la réalité d’un acte qui n’a rien d’anodin dans la mesure où c’est toujours le destin de vies humaines qui est en jeu.

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    Ensemble, faisons reculer la fatalité de l’avortement.