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  • Face aux musulmans, ne pas rougir de l’Evangile

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    Lu sur le site  web « Riposte catholique » :


    couverture.jpg« Le diocèse de Versailles a publié aux Editions MAME (112 pages 9,90 €) un ouvrage d’accompagnement pour favoriser le dialogue de foi entre chrétiens et musulmans.

    « Les questions ou les objections qui nous sont faites, mais aussi la pratique et les convictions religieuses des non-chrétiens ont toujours représenté et représentent aujourd’hui encore pour nous une véritable provocation, au sens le plus positif du terme. » Mgr Aumonier, évêque de Versailles (Extrait de la préface Je ne rougis pas de l’Evangile, Mame – Avril 2016)

    En octobre 2011, Mgr Eric Aumonier, évêque de Versailles, concluait le synode diocésain en publiant notamment 16 décrets de mise en œuvre des décisions de l’assemblée synodale. Le synode invitait à  favoriser le dialogue interreligieux, en particulier pour les jeunes en âge scolaire grâce à la production d’outils concrets destinés en priorité à accompagner les jeunes qui vivent quotidiennement au contact de personnes d’autres religions. L’expansion de la religion musulmane dans les Yvelines a incité la publication d’un guide permettant aux grands jeunes catholiques de pouvoir vivre clairement et sereinement  un dialogue quotidien avec leurs amis musulmans.

    Conçu avant tout pour les accompagnateurs de jeunes (parents, éducateurs, enseignants…), ce manuel se veut pratique, simple et clair. Il part du contenu de la foi chrétienne et de ce qu’en disent les musulmans sous la forme de 9 interpellations :

    Qui est Dieu ?

    La personne de Jésus

    La mort de Jésus

    Bible et Coran : valeur et validité des Ecritures

    Jeûne, prière et aumône

    Interdits

    Conversion et apostasie

    Enfer et paradis

    Existe-t-il un lien entre Jésus et Mahomet ?

    L’ouvrage a été dirigé par le Père Xavier Chavane, curé des Mureaux et délégué épiscopal du diocèse de Versailles pour la pastorale des cités, les milieux populaires et la cité ouvrière, et le Père Louis-Pasteur Faye, curé de Sainte-Bernadette à Versailles et délégué diocésain pour les relations avec les musulmans. 

    C’est un ouvrage facile d’accès autour des interpellations les plus récurrentes des musulmans à l’égard des chrétiens. Les auteurs apportent des éléments de réponse.

    Extrait, issu du premier chapitre « Qui est Dieu ? » : 

    « Si beaucoup des attributs donnés à Dieu par le Coran sont honorables, élogieux et dignes de Dieu, d’autres posent problème, au moins pour le chrétien, par exemple, Ad-Dârr, « celui qui peut nuire » ou « le Pernicieux », Al-Moumît, « celui qui fait mourir », Al-Mountaqim, « le Vengeur », ou Al-Jabbar, « le Téméraire » (pouvant être violent et cruel).

    Ref. Face aux musulmans, ne pas rougir de l’Evangile

    JPSC

  • Devenir le prochain de ceux qui souffrent; prédication du père Michel-Marie Zanotti-Sorkine pour le 15e dimanche du T.O.

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    Prédication du père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Lc 10, 25-37) (archive du 14 juillet 2013) pour le 15e dimanche du Temps ordinaire.

    http://www.delamoureneclats.fr / http://www.unfeusurlaterre.org

    Évangile : La loi d'amour : le bon Samaritain (Luc 10, 25-37)

    Pour mettre Jésus à l'épreuve, un docteur de la Loi lui posa cette question : « Maître, que dois-je faire pour avoir part à la vie éternelle ? » Jésus lui demanda : « Dans la Loi, qu'y a-t-il d'écrit ? Que lis-tu ? » L'autre répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de tout ton esprit, et ton prochain comme toi-même. » Jésus lui dit : « Tu as bien répondu. Fais ainsi et tu auras la vie. » Mais lui, voulant montrer qu'il était un homme juste, dit à Jésus : « Et qui donc est mon prochain ? » Jésus reprit : « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba sur des bandits ; ceux-ci, après l'avoir dépouillé, roué de coups, s'en allèrent en le laissant à moitié mort. Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin ; il le vit et passa de l'autre côté. De même un lévite arriva à cet endroit ; il le vit et passa de l'autre côté. Mais un Samaritain, qui était en voyage, arriva près de lui ; il le vit et fut saisi de pitié. Il s'approcha, pansa ses plaies en y versant de l'huile et du vin ; puis il le chargea sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui. Le lendemain, il sortit deux pièces d'argent, et les donna à l'aubergiste, en lui disant : 'Prends soin de lui ; tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai quand je repasserai.' Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain de l'homme qui était tombé entre les mains des bandits ? » Le docteur de la Loi répond : « Celui qui a fait preuve de bonté envers lui. » Jésus lui dit : « Va, et toi aussi fais de même. »

  • Un témoignage inédit concernant un plan nazi pour enlever le pape Pie XII

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    Lu sur zenit.org (Constance Roques) :

    Le plan nazi pour enlever Pie XII, témoignage inédit

    Antonio Nogara, témoin oculaire, raconte, dans L’Osservatore Romano

    Antonio Nogara raconte, dans L’Osservatore Romano en italien du 6 juillet 2016 « cette nuit de 1944… quand le substitut se précipita chez le directeur des Musées du Vatican ». Les alliés venaient de confirmer le plan de Hitler d’enlever Pie XII, déjà connu du pape grâce à l’ambassade d’Allemagne.

    Voici notre traduction intégrale de ce récit inédit, par un témoin oculaire.

    ***

    Dans la Rome, « ville ouverte » de 1943 et 1944, le langage habituel recourait, avec une grande fréquence, aux mots s’éloigner, s’éclipser, se tenir en embuscade, se cacher, échapper, disparaître, en référence aux personnes, et cacher, masquer, camoufler, dissimuler, en référence aux choses ; des verbes qui se confrontaient aux noms d’arrestations, déportations, razzias, coups de filet, perquisitions et séquestrations, termes révélateurs de la situation difficile d’alors.

    Malgré l’afflux de personnes déplacées en quête d’une aide et d’un refuge, la Ville surpeuplée semblait presque déserte. Promenades, réceptions et divertissements en général quasiment abolis ; les « sorties », parfois à la limite de l’aventure, étaient destinées à la recherche du strict nécessaire à repérer le plus près possible, en empruntant de préférence les chemins, ruelles et petites places où la contiguïté des magasins, porches et bifurcations offraient de plus grandes possibilités de se dissimuler ou des échappatoires.

    Le soir, tout le monde à la maison, autour de radios grésillantes, de portée limitée ou troublée, le volume au plus bas, en quête d’informations, ou engagé, avec des proches et des voisins d’immeubles, dans des parties prolongées de « briscola », de « scopa » (jeux de cartes populaires, ndlt) et de jeux similaires, mais toujours l’oreille tendue pour percevoir le danger imminent dans le son suspect du pas cadencé d’une ronde, un ordre militaire sec, le bruit d’un véhicule, un coup de feu…

    Les rassemblements indispensables pour des raisons vitales, prompts à se dissoudre au premier signal d’alarme, se formaient à l’abri des cantines publiques et des paroisses qui distribuaient des rations fournies par le vicariat ou par le Cercle de Saint Pierre qui, grâce à la générosité de la Société générale immobilière et à ses camions protégés par les drapeaux du Vatican – certains étaient aussi mitraillés, faisant des victimes parmi les chauffeurs – se trouvaient en Italie centrale (Ombrie et Toscane).

    Dans l’attente des tours, l’anonymat et le caractère occasionnel des rencontres favorisaient les échanges de conversations de circonstance, banales et circonspectes, dans lesquelles la patience forcée commune se créait des moments d’exutoire par des interjections dont l’hyperbole sarcastique masquait souvent la protestation. Parmi toutes celles qui m’ont été rapportées, je fus frappé alors par celle de quelqu’un qui, racontant avoir assisté à des coups de filet systématiques et à des disparitions de parents et de connaissances, hasarda, d’un ton sournois : « il ne manquerait plus qu’ils nous emmènent le pape ! » L’expression, à la limite de l’imaginable, aurait eu l’effet voulu en se référant à la Coupole ou au Colisée mais, avec l’allusion au pontife, elle obtenait la plus grande efficacité, comme une malédiction dans la douleur, l’humiliation et l’effarement, réveillant dans le subconscient, croyant ou non croyant, la question angoissée : mais qu’en serait-il de Rome sans le pape, centre du christianisme ?

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  • Rendre visite au Christ abandonné dans nos églises

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    Lu sur zenit.org :

    Le pape encourage à rendre visite à Jésus «abandonné» dans les églises

    Message pour le Congrès eucharistique italien

    Le pape François encourage les chrétiens à rendre visite au Saint-Sacrement, « souvent abandonné » dans les églises. Dans une lettre publiée le 6 juillet 2016 en vue du Congrès eucharistique italien, le pape invite ainsi à écouter le Christ « dans le silence ».

    Le message du pape François, en latin, est adressé au cardinal Angelo Bagnasco, président de la Conférence épiscopale italienne et envoyé spécial du pape pour cet événement prévu du 15 au 18 septembre prochains à Gênes, en Ligurie, au nord ouest du pays.

    A cette occasion, le pape invite « tous les fidèles participants à honorer toujours plus (…) l’Eucharistie, et à s’en nourrir pour être fraternellement unis entre eux ».

    « Nous voulons en outre exhorter tout le monde, ajoute le pape, à rendre visite – si possible, tous les jours – surtout dans les difficultés de la vie, au (…) sacrement de l’amour infini du Christ et de sa miséricorde, conservé dans nos églises, et souvent abandonné, pour parler filialement avec Lui, pour L’écouter dans le silence et pour se confier tranquillement à Lui ».

  • Le nombre de musulmans convertis au christianisme en évolution constante

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    Lu sur didoc.be :

    Des musulmans qui se convertissent au christianisme

    Les conversions de musulmans au christianisme constituent un thème délicat, sur lequel il n’est pas facile de réunir des données concluantes. Mais des informations de différentes sources indiquent qu’il s’agit d’un phénomène significatif.

    D’après les statistiques annuelles publiées en France par la Conférence Episcopale sur les baptêmes d’adultes, environ 4 % des catéchumènes proviennent de l’islam. Cette année, ils furent 160 sur un total de presque 4000.

    De même, le diocèse allemand de Hambourg a communiqué que, lors de la dernière fête de Pâques, 196 musulmans ont rejoint l’Eglise Catholique. Il y a également des données en provenance d’Autriche sur le baptême de quelque 40 Syriens, Iraniens et Afghans au cours du mois d’avril dernier.

    Par ailleurs, dernièrement ont été publiées des informations sérieuses qui contredisent l’impression populaire de la difficulté de passer de l’islam au christianisme. Et elles ne se réfèrent pas seulement aux musulmans réfugiés en Occident suite aux conflits du Moyen-Orient. Dans les états islamiques, par contre, les conversions sont plus problématiques car cette décision personnelle est sanctionnée par de lourdes peines qui peuvent aller jusqu’à l’exécution.

    Dix millions de conversions depuis 1960

    La revue Journal of Research on Religion estime à environ dix millions le nombre de convertis depuis 1960. Aux Etats-Unis, il y aurait quelque 20.000 baptêmes par an, en majorité au sein des communautés évangéliques ou pentecôtistes protestantes, mais il y en a aussi chez les catholiques et les orthodoxes.

    Les sociologues de la religion étudient les raisons de ce phénomène. Le journaliste libanais Camille Eid affirme dans Tempi.it qu’il s’agit d’une évolution impossible à chiffrer mais en croissance constante, tant en Europe que dans les pays de majorité musulmane. La cause serait à chercher dans la réaction de fidèles qui cherchent des réponses à leurs questions personnelles dans des confessions différentes de celles d’un islam chaque fois plus répressif. A cela s’ajouterait la découverte de l’Evangile de l’amour et de la vérité : « Découvrir que Dieu est Amour est révolutionnaire ».

    Il y a bien évidemment des conversions parmi les réfugiés, comme le signale Chistianity Today, qui fournit des données réelles de Hanovre, capitale de la Basse-Saxe, ou de Winsen, une ville de ce même Land. Bien entendu, les nouvelles technologies aident les réfugiés à mieux connaître Jésus-Christ : les églises évangéliques et catholiques utilisent les SMS et le téléphone pour fournir des informations aux immigrants en langue arabe ou en perse. En outre, elles organisent des cours pour qu’ils comprennent mieux la foi avant de se faire baptiser et pour exclure les motivations purement humaines telles que l’espoir d’augmenter ses chances de recevoir l’asile en Allemagne.

    Au-delà des réfugiés, malgré la répression

    Mais le phénomène dépasse le milieu des réfugiés. Un indice de l’augmentation des conversions est la réaction des autorités, également sur le plan répressif, comme dans le cas de l’Algérie. Ainsi, le Père Pierre Humblot, prêtre récemment expulsé d’Iran après 45 ans de mission, actuellement de retour en France, parle de 300.000 conversions dans ce pays, un phénomène incroyable quand on sait que les célébrations chrétiennes en langue locale sont interdites.

    Camille Eid signale l’expérience d’une émission de télévision chrétienne d’Afrique du nord, Al Hayat. Elle est dirigée par un Marocain converti, fils d’un imam. Pendant l’émission, on raconte l’histoire d’ex-musulmans tandis qu’interviennent par téléphone des personnes converties ou en voie de conversion grâce à ce programme. Il y a des Jordaniens, des Egyptiens, des Tunisiens, des Marocains, mais aussi des Français. Le directeur de l’émission aborde le problème des fondements de l’islam et ne manque pas d’évoquer combien il a souffert de l’exclusion familiale suite à sa conversion.

    Concrètement, à propos des obstacles que peut rencontrer un musulman qui désire se convertir, il explique comment de nombreuses familles créent le vide autour de leurs membres qui abandonnent l’islam. Il rappelle l’histoire d’un Marocain converti (et, par la suite, ordonné prêtre) dont la famille a célébré les funérailles avec un cercueil vide. En tout cas, la loi islamique de plusieurs pays du Moyen-Orient viole la liberté religieuse : le converti est déshérité et peut être condamné à plusieurs années de prison, voire même à être exécuté.

    Source : https://www.aceprensa.com/articles/musulmanes-que-se-convierten-al-cristianismo/. Ce texte a été traduit de l’espagnol par Carine Therer.

  • Rendre nos célébrations liturgiques plus fidèles au souhait des Pères du Concile ?

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    D'Arthur Herlin sur aleteia.org :

    Comment rendre la messe « plus fidèle au souhait des Pères du concile » ?

    À quelques heures d'une conférence organisée à Londres sur le thème de la liturgie au cours de laquelle le cardinal Sarah doit intervenir, Mgr Rey dévoile les changements qui y seront annoncés.

    Aleteia : Monseigneur, vous organisez cette année à Londres la troisième conférence internationale Sacra Liturgia. Pouvez-vous présenter cet évènement ?

    Mgr Dominique Rey : Sacra Liturgia est un colloque qui a lieu du 5 au 8 juillet, auquel participent plusieurs évêques, prêtres et laïques, qu’ils soient pasteurs de terrain, universitaires, servants d’autel, musiciens, etc. Nous travaillons sur l’importance de la formation et de la célébration pour l’Église d’aujourd’hui. Pendant quelques jours, tous peuvent se rencontrer, joindre et confronter les idées et la théorie avec les expériences concrètes. C’est un temps de prière, de célébration et de réflexion.

    Quelle est la nature et l’esprit de votre démarche ?

    Notre démarche s’inscrit dans la fidélité au magistère des derniers papes. Saint Jean-Paul II a écrit dans Ecclesia de Eucharistia que « l’Eucharistie, sacrement par excellence du mystère pascal, a sa place au centre de la vie ecclésiale » (n. 3). Dans le livre d’entretien Lumière du monde, Benoît XVI a indiqué que « l’Église est visible pour les hommes par beaucoup de biais, […] mais le lieu où on l’éprouve le plus souvent comme une Eglise est la liturgie » [1]. Le concile Vatican II expose que « la liturgie est le sommet vers lequel tend l’action de l’Église, et en même temps la source d’où découle toute sa vertu » (Sacrosanctum Concilium, n. 10). Le pape François veut poursuivre ce mouvement. Dans Evangelii Gaudium, il a écrit que « l’Église évangélise et s’évangélise elle-même par la beauté de la liturgie, laquelle est aussi célébration de l’activité évangélisatrice et source d’une impulsion renouvelée à se donner » (n. 25). Notre démarche est de communion : nous souhaitons célébrer la diversité des rites ou des usages légitimes au sein de l’Eglise ; la messe de clôture sera par exemple célébrée suivant les usages anglicans approuvés par la curie romaine.

    Le cardinal Robert Sarah, préfet de la congrégation pour le Culte divin et la discipline des sacrements, « ministre de la liturgie » du Pape, a prononcé le discours d’ouverture. Qu’en avez-vous retiré ?

    La présence du cardinal Sarah est un honneur et une forme d’encouragement de la part du Saint-Siège. C’est une manière de diriger nos travaux dans le sens de l’impulsion donnée par le Saint-Père à l’Église.

    Dans son discours d’introduction, le cardinal a clairement affiché son objectif : rendre nos célébrations liturgiques plus fidèles au souhait des Pères du concile. Dans le domaine de la liturgie, la constitution Sacrosanctum Concilium reste profondément d’actualité. En la relisant, on s’aperçoit par exemple du chemin qu’il reste à parcourir pour une plus grande participation intérieure des fidèles.

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  • Le Vatican sur le point de prendre des décisions concernant Medjugorje

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    Lu sur aleteia.org :

    Le Vatican reprendra-t-il en main Medjugorje ?

    La nomination d'un administrateur apostolique est envisagée mais il est encore trop tôt pour le dire, selon le porte-parole du Saint-Siège.

    La nomination par le Pape d’un administrateur apostolique pour le sanctuaire marial de Medjugorje (Bosnie-Herzégovine) est « une hypothèse étudiée » par Rome « mais aucune décision n’a été prise en ce sens », a déclaré le 4 juillet dernier le père Federico Lombardi. Le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, réagissait à des rumeurs de la presse locale annonçant l’intention du Vatican de retirer aux frères franciscains la gestion des lieux, très controversée mais attirant près d’un million de fidèles par an.

    Cette nomination, prédit l’agence I-Media, pourrait intervenir en même temps que l’annonce des conclusions de la commission spéciale de cardinaux et de théologiens mise en place, en 2010, par Benoît XVI pour étudier le dossier Medjugorje, et dont les travaux se sont terminés début 2014. Les conclusions ont été remises à la Congrégation pour la doctrine de la foi, pour les étudier à son tour et les remettre au pape François, à qui revient la décision définitive.

    Un an après l’annonce du pape François

    « Nous sommes sur le point de prendre une décision », avait annoncé le pape François au retour de son déplacement à Sarajevo, en Bosnie-Herzégovine, en juin 2015. Dans le rapport final figurent les interrogatoires des six voyants et autres témoins, les récits de personnes concernées, les expertises, et des réflexions théologiques sur « les messages » laissés par la Vierge. C’est sur la base de tout ce matériel étudié minutieusement que le Pape devra se prononcer.

    Quelques jours plus tard, lors d’une messe à la maison Sainte-Marthe au Vatican, il avait ironisé sur les « voyants » qui prétendent assister à des apparitions régulières de la Vierge. Il avait mis en garde devant la tentation d’une « spiritualité chrétienne un peu éthérée », avant de lancer : « Mais où sont ces voyants qui nous disent aujourd’hui quelle lettre la Vierge enverra à 16 h ? Et ils vivent de cela. Cela n’est pas l’identité chrétienne. La dernière parole de Dieu s’appelle Jésus, rien de plus ».

    Dans la petite localité de Medjugorje, située à 25 km au sud-ouest de Mostar, la Vierge serait apparue à de très nombreuses reprises après une première apparition à six enfants de la région, en 1981. Le va-et-vient des pèlerins est depuis continu. En un peu plus de trente ans, leur nombre frôlerait les 40 millions, selon différentes sources. Parmi les six voyants, certains affirment encore voir  la Vierge Marie à intervalles réguliers, quotidiennement, tous les mois ou une fois par an, et qu’elle leur enverrait des messages. Une centaine d’évêques et plusieurs cardinaux se sont rendus à Medjugorje. Plus d’un million de personnes, avec parmi eux plus de 40 000 prêtre, s’y rendent chaque année, dont 30 000 pèlerins français.

    Le clergé local

    Jusqu’à aujourd’hui, le Saint-Siège s’est chargé de donner quelques indications aux évêques sur la conduite à tenir vis-à-vis du sanctuaire marial, sans pour autant se prononcer sur la validité des apparitions mariales. Si les démarches privées ne peuvent être interdites, le sont en revanche les pèlerinages officiels. Toutes les controverses nées autour du sanctuaire n’ont fait qu’aggraver un vieux conflit entre le clergé local et les franciscains, particulièrement présents dans le pays et attachés à Medjugorje. Dans un passé récent, deux propositions avaient été avancées : restaurer l’ancien diocèse de Trebinje, afin de soustraire Medjugorje au territoire de Mostar, ou créer un sanctuaire dont la gestion serait confiée à un recteur de l’extérieur.

    À ce jour, la position officielle de l’Église catholique repose sur la Déclaration de Zadar, fruit d’un long travail de la Conférence Épiscopale d’ex-Yougoslavie qui, au bout de sept ans d’études, est arrivée à la conclusion : « Il n’existe pas de certitude sur l’origine surnaturelle des événements de Medjugorje ».

  • Béatification d'un catholique italien opposant au nazisme

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    Béatification de Josef Mayr-Nusser

    Vendredi, le diocèse de Bolzano-Bressanone a accueilli une bonne nouvelles de Rome. Le célèbre objecteur du Tyrol du Sud (Italie) au nazisme, Josef Mayr-Nusser, sera béatifié le 18 Mars 2017.

     

    Josef Mayr-Nusser fait partie de la mémoire collective du Tyrol du Sud;  il fut l'un des rares à s'opposer au régime nazi jusqu'au sacrifice de sa propre vie.

    Né en 1910 dans le Nusshof (Bolzano), le jeune Mayr-Nusser a grandi dans un environnement religieux et développa une foi fervente qui l'accompagna jusqu'à sa mort et le détermina à s'engager dans la Résistance.  

    Lors de l'occupation de l'Italie par les troupes de la Wehrmacht après la chute de Mussolini, Josef Mayr-Nusser a été enrôlé de force dans l'armée allemande et affecté à la Waffen SS. Par fidélité à sa foi, il a refusé de prêter le serment SS au Führer Adolf Hilter.

    En conséquence de cela, Mayr-Nusser a été condamné à mort. Sur le chemin du camp de concentration de Dachau, il est mort suite aux rigueurs de sa détention. Il a été enterré à Renon (Haut Adige). Josef Mayr-Nusser est considéré comme l'une des figures les plus célèbres de la résistance dans le Tyrol du Sud. 

    3 octobre commémoration liturgique

    Le 18 mars 2017, la béatification sera célébrée en la cathédrale de Bolzano. Le lendemain, le 19, un service d'action de grâces diocésain est prévu. La mémoire liturgique - pour le nouveau bienheureux puis - est fixée au 3 octobre.

    Sept missionnaires espagnols seront déclarés eux aussi bienheureux. Il s’agit du père Antonio Arribas Hortigüela et de ses six compagnons missionnaires du Sacré cœur de Jésus, tués en “haine de la foi“ le 29 septembre 1936, pendant la Guerre civile espagnole.

  • "Vérité et Espérance-Pâque Nouvelle": le n° 99 (été 2016) du magazine vient de paraître

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    Magazine « Vérité et Espérance-Pâque Nouvelle » : n° 99, été 2016

    Le magazine trimestriel « Vérité & Espérance – Pâque Nouvelle » édité par l’association « Sursum Corda » (responsable de l'église du Saint-Sacrement à Liège) a publié sa livraison de l'été. Tiré à 4.000 exemplaires, ce magazine abondamment illustré parcourt pour vous l’actualité religieuse et vous livre quelques sujets de méditation (les articles mentionnés ci-dessous en bleu sont disponibles en ligne sur le blog de l’église du Saint-Sacrement à Liège: pour lire un article, cliquez sur le titre de celui-ci).

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    Au sommaire de ce numéro n° 99 (été 2016) : 

    contrat Delta ingenieur stabilité339.jpg 

    Brève histoire du sacrement de pénitence (I)

    La lettre des pauvres de Poitiers

    Solennité de la Fête-Dieu 2016 à Liège 

    contrat Delta ingenieur stabilité340.jpg 

    Rome et le monde : 

    « Amoris laetitia » : une exhortation post-synodale discutée

    Les racines de l’Europe

    Du sexe des anges à celui des diacres

    Belgique:

    La capitale belge, miroir d’une Europe cosmopolite ?

    Bruxelles : ne fermez pas nos églises !

    L’archidiocèse de Malines-Bruxelles congédie la Fraternité des Saints Apôtres

     

    Secrétaires de Rédaction : Jean-Paul Schyns et Ghislain Lahaye

    Editeur responsable: SURSUM CORDA a.s.b.l. ,

    Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 LIEGE.

    La revue est disponible gratuitement sur simple demande :

    Tél. 04.344.10.89  e-mail : sursumcorda@skynet.be 

    Cette revue ne vit que des dons de ses lecteurs. Ils sont reçus  avec gratitude au compte IBAN:

     BE58 0016 3718 3679   BIC: GEBABEBB de Vérité et Espérance 3000, B-4000 Liège

     

  • Football, religion, religiosité et superstition

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    On n’aura jamais autant vu de tatouages religieux en Equipe de France. Chez Rémy Cabella, l’inscription « Dio vi salvi Regina » au bras gauche. Chez Antoine Griezmann, le Christ Rédempteur du Corcovado, un chapelet et la Vierge Marie. Chez Mathieu Debuchy, un chapelet, le Christ Rédempteur, des mains en prières enlaçant une croix. Sur le bras d’Olivier Giroud est inscrit en latin « Dominus Regit Me Et Nihil Mihi Deerit », extrait du psaume 23 : « le Seigneur est mon berger, je ne manque de rien ». Pour Yohan Cabaye, le plus pieux, le nom « Jésus » en grandes lettres gothiques recouvre le bras, entrelacé d’un chapelet. Même le capricieux Florian Thauvin porte une croix autour du cou. Mais encore…

    Lu sur le site de « Nouvelles de France :

    « L’islam et le reste

    « L’islam est la première religion de Ligue 1 », dit Daniel Riolo en 2013 pour la sortie de son livre « Racaille Football Club ». Le journaliste y décrit comment un islam revendicatif se développe dans les équipes, avec des joueurs imposant nourriture halal, prières dans les vestiaires ou douches en caleçon. Réalité traduite en Equipe de France, comme l’épisode Knysna en 2010 l’avait montré : imposition du buffet halal et des rites musulmans, clans religieux. Fabien Barthez déclarait lui-même : « quand on rentre dans le vestiaire de l’Equipe de France, on se croirait dans une mosquée ». A l’affirmation identitaire se rajoute le prosélytisme, et parmi les musulmans les plus actifs se trouvent des convertis, blancs ou noirs, souvent à la suite d’un mariage ou sous l’influence de coéquipiers. Cette islamisation de la Ligue 1 rejoint un phénomène général en foot français de montée de l’islam radical, dénoncé en 2015 dans une note des renseignements intitulée « Le sport amateur vecteur de communautarisme et de radicalité ». 

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  • Chine: l'irréligion orientale

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    De Laurent de Capellis sur le site web du bimensuel « L’Homme Nouveau »:

    Chine-1.JPG« De retour de Chine, l'auteur dresse un portrait contrasté de ce vaste pays, de son évolution politique et sociale et de la place de la religion chrétienne dans une société entièrement contrôlée par le Parti communiste chinois. Le titre de son article fait référence à l'excellent livre du professeur Augusto Del Noce, L’irréligion occidentale (FAC, 1995), dans lequel l’auteur montre comment la société opulente occidentale est la réalisation d’un marxisme désenchanté qui a mis de côté la croyance révolutionnaire pour se cristalliser en esprit bourgeois à l’état pur. 

    Quand on arrive dans l’une de ces grandes mégapoles chinoises, ce qui frappe à première vue le visiteur, c’est la laideur de ces complexes urbains. En Chine, une ville de petite taille compte moins de 3 millions d’habitants, une ville moyenne comme Nankin ou Wuhan entre 3 et 10 millions d’habitants. Quant aux mégapoles que sont Pékin, Shangaï ou Shenzhen, elles comptent plus de dix millions d’habitants. Tout cela est le résultat de l’exode rural massif suscité par la révolution industrielle à marches forcées qu’a connu la Chine ces vingt dernières années. Nos barres de HLM font pâle figure à côté des alignement d’immeubles de plus de trente étages qui marquent les villes chinoises.

    Le paradoxe de la Chine, c’est ce mélange entre libéralisme économique et communisme. Si l’on dit que le communisme s’est finalement réalisé dans le matérialisme libéral occidental, on pourrait également dire que le communisme chinois a réussi à se réaliser dans cette nouvelle forme hybride. Loin de là le communisme frugal et les queues devant les magasins. Centres commerciaux qui ouvrent 7 jours sur 7 et quasiment 24 heures sur 24 dans les grandes villes, suractivité économique que rien ne semble arrêter : ni la nuit, ni le dimanche. Et pourtant le parti communiste est omniprésent, jusque dans les entreprises (publiques) où il assure une surveillance institutionnelle. Si l’on veut progresser dans l’entreprise, il est important de faire partie de ce club. Personne n’y croit vraiment mais si l’on veut se montrer citoyen et concerné par les autres, il est de bon ton de s’engager. C’est le geste citoyen en quelque sorte avec son côté ostensiblement pharisien. Nous visitons un temple accompagné par l’une de ces cadres d’entreprise. Elle est membre du parti, nous avoue être athée et ne croire qu’au progrès et à la science. Malgré tout, cela ne l’empêche pas de bruler de l’encens devant les autels et de formuler un vœu comme le veut l’usage : on ne sait jamais ! Athéisme et superstition font finalement bon ménage. On pourrait faire la même observation pour l’Occident quand on voit l’explosion de toutes les formes d’ésotérisme. Le communisme, à la manière du relativisme des droits de l’homme en Occident, est devenu une sorte d’idéologie très molle, perméable à tous les accommodements.

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  • JMJ : aller aux périphéries ?

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    Lu sur le site « Riposte catholique » :

    « Alors que 35 000 Français se préparent à partir pour les JMJ, une étude réalisée avec l’équipe nationale des JMJ Cracovie 2016 (Conférence des évêques de France), dresse leur portrait. 2574 jeunes ont rempli intégralement le questionnaire, du 25 au 27 mai 2016. Les questions portaient sur leurs motivations, mais aussi sur leur profil socio-démographique, leur appartenance  religieuse, leurs activités associatives ou militantes, leur perception de l’Église, etc.

    Dans l’ensemble les jeunes participants aux JMJ se disent proches ou relativement proches des positions de l’Eglise.

    C’est en matière de défense de la vie (contre l’avortement, l’euthanasie, la gestation pour autrui) que l’adhésion inconditionnelle (« très proche ») est la plus forte : plus de la moitié (52 %), auxquels s’ajoutent ceux qui sont « assez proches », dont l’accord est plus mesuré et sans doute conditionnel sur certains points ou sur certaines formulations mais globalement acquis. Soit au total 72 %. Ceux qui se sentent explicitement loin de ces positions représentent quand même un jeune sur quatre (24 %).

    En matière de questions sociales (la priorité aux plus pauvres et aux « périphéries ») la proximité aux positions de l’Église est encore plus importante qu’en matière de défense de la vie (85 %). Mais elle se répartit différemment : l’adhésion forte fait jeu égal (43 %) avec l’adhésion mesurée (42 %). Il y a manifestement matière à débat. En revanche on ne relève que très peu d’opposition explicite (6 %).

    Il est intéressant de rapprocher ces réponses sur le social en général de celles qui concernent la question des réfugiés et des migrants en particulier, sur laquelle le pape a pris des positions très claires, de manière spectaculaire. Tout le monde ne le suit pas sur ce terrain, ou pas aussi loin : le total des adhésions reste certes majoritaire (62 %), mais c’est le plus faible de tous les points abordés dans l’enquête. Et l’accord mesuré (« assez proche » : 37 %) est plus important que l’accord sans réserve (« très proche » : 25 %). Enfin, leur divergence est revendiquée par 23 % des jeunes, un sur quatre, tandis que 15% se réfugient dans la non-réponse.

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