Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

De Louvain à Rome, l'euthanasie des "principes non négociables"

IMPRIMER

De Sandro Magister traduit sur diakonos.be :

LA FIN DES PRINCIPES NON NÉGOCIABLES

L'affaire de l'Université Catholique de Louvain qui a suspendu et finalement licencié Stéphane Mercier, l'un de ses professeurs de philosophie pour avoir écrit dans une note distribuée à ses étudiants que "l'avortement était le meurtre d'une personne innocente" ne finit pas de faire parler d'elle.

Mais ce qui frappe le plus c’est que les évêques de Belgique aient en substance approuvé le renvoi du professeur Mercier.

Tout comme la réticence du journal de la conférence épiscopale italienne « Avvenire » qui dans son compte-rendu étriqué de l’affaire a évité de prendre position, se limitant à un « Il reste à déterminer le sens des déclarations du porte-parole de la conférence épiscopale belge ».

Pour ne pas parler du silence du pape François qui n’a pourtant jamais manqué dans d’autres occasions de définir l’avortement comme un « crime horrible ».

Il y a en effet une grande différence entre hier et aujourd’hui concernant la manière dont la papauté et une grande partie de la hiérarchie catholique interviennent sur l’avortement et l’euthanasie.

Ce qui constituait pour les pontificats précédents des « principes non négociables » sont aujourd’hui devenus des réalités « à discerner » et à « méditer » aussi bien en politique que dans la pratique pastorale.

Les commentaires sont fermés.