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  • Mgr Delville : Trésor de la foi et annonce missionnaire

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    mag_104-page-001.jpgMonseigneur Jean-Pierre Delville, évêque de Liège,  a  fait devant les délégués des mouvements spirituels de son diocèse réunis à l’évêché une intéressante communication intitulée « Trésor de la foi et annonce missionnaire ». Il a bien voulu nous autoriser à en reproduire le texte, que voici : texte paru dans Vérité et Espérance-Pâque Nouvelle n° 104, automne 2017 (ce n° est disponible sur simple demande à sursumcorda@skynet.be )

    VE PN 104 Trésor Foi et Mission . Kérygme web-jesus-sermont-mount-c2a9leemage.jpg

    « Je vais d’abord voir les dimensions de la transmission du trésor de la foi à la lumière des suggestions du pape François dans Evangelii gaudium (EG). Puis je les illustrerai à travers l’histoire de notre région au cours des âges. Pour chaque époque, j’évoquerai la répercussion dans l’aujourd’hui de ce qui s’est vécu alors[1]. Enfin, je vais profiler des pistes pour activer la transmission de la foi dans notre Église locale, à la lumière des derniers documents du pape François et de nos expériences locales, afin de donner un avenir à nos mouvements, nos paroisses, notre foi, notre Église et notre monde[2].

    1. Les quatre caractéristiques de la transmission de la foi

    Dès l’époque de Jésus, on voit que le message que Jésus transmet reçoit deux types de réactions opposées : l’adhésion ou le rejet. Il est accepté avec enthousiasme par les uns, qui y voient une source de vie et d’amour. Il est rejeté par les autres parce qu’il n’est ni évident ni immédiat et qu’il va à l’encontre de nos pulsions premières, liées à la survie, à la sécurité, à la possession… Sous certains aspects, l’Evangile est déjà à l’époque dérangeant. Sa transmission ne va pas de soi. C’est un aspect que l’on voit beaucoup réapparaître aujourd’hui : la foi dérange et est rejetée parce qu’elle est exigeante.

    Selon l’évangéliste Matthieu, « Jésus proclamait la bonne nouvelle du Règne et guérissait toute maladie et toute infirmité parmi le peuple » (Mt 4,23). La transmission de la foi est donc constituée d’un message (un kérygme, une annonce) et d’un engagement salutaire (une éthique du salut).

    1. Dimension kérygmatique

    Il s’agit de la première annonce, celle du cœur de la foi (EG 163), le kérygme : « Jésus-Christ est mort et ressuscité ». Le fait de cibler l’annonce de la foi sur la personne de Jésus est le cœur de l’annonce. Si Jésus annonce le royaume de Dieu, les disciples, après la Pentecôte, centrent la foi sur la personne même de Jésus. Ils partent dans les grandes villes de l’Empire romain. Ils témoignent de ce qu’ils ont vu. Ils centrent tout sur la personne du Christ, sa mort et sa résurrection. En Jésus, se révèle un Dieu de la non-violence, qui donne son sang plutôt que de demander qu’on se sacrifie et donne son sang pour lui. Jésus combat le mal par la prière. Il assume toute la souffrance humaine sur la croix, car il demande que le sang soit épargné. C’est tout le sens du mystère de Pâques, que nous venons de célébrer. Le rôle unificateur de saint Paul est à relever. La transmission se fait dans la plupart des cultures religieuses, ethniques, sociologiques et linguistiques de l’époque. Le pape insiste sur la nécessité de l’apprentissage du contexte biblique dans le cadre de l’école et à la catéchèse (EG 175). L’évangélisation demande la familiarité avec la Parole de Dieu et cela exige que les diocèses, les paroisses et tous les groupements catholiques proposent une étude sérieuse et persévérante de la Bible, en promouvant la lecture personnelle et communautaire.

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  • Deux, trois petits pas au Livre de Job

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    mag_104-page-001.jpg"Vir erat in terra Hus, nomine Job: simplex et rectus, ac timens Deum: quem Satan petiit, ut tentaret: et data est ei potestas a Domino in facultates et in carnem ejus...

    "Il y avait, au pays de Hus, un homme appelé Job, simple, droit et craignant Dieu. Satan demanda de le mettre à l'épreuve et reçut du Seigneur pouvoir  sur ses biens et  sur son corps..."

    Job, 1 (offertoire du 21e dimanche après la Pentecôte)

     

    job 007.jpg

    Il était un homme, appelé Job...

     

    Un homme simple et droit,

    qui vénérait Dieu

    et veillait à garder ses enfants en son amour.

    ~

    Job était entouré d’estime

    et comblé de biens.

    ~

    Il n’est pas entouré d’estime

    et comblé de biens

    parce qu’il vénère Dieu.

     

    Il ne vénère pas Dieu

    parce qu’il est entouré d’estime

    et comblé de biens.

     

    Simplement Job est Job

    et Dieu, Dieu.

    ~

    Là,

    ni « parce que », ni « pour que ».

    Simplement Job est Job

    et Dieu, Dieu.

    C’est tout.

     

    C’est Tout.

    Il ne faut pas chercher plus loin.

    ~

    Dieu garde l’homme en bienveillante main ;

    il « ne dort ni ne somnole » :

    il veille.

     

    « Regardez les oiseaux du ciel...

    Regardez les lis des champs... »

    Dieu pourvoit à tout

    et au-delà.

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  • Opus Dei : l’abbé Etienne Montero a célébré sa première messe solennelle à Saint-Jacques sur Coubenberg

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    De Jean-Jacques Durré sur le site Cathobel :

    « Ce dimanche 15 octobre, en l’église Saint-Jacques sur Coudenberg, l’abbé Etienne Montero a célébré sa première messe solennelle.

    opus-dei-Montero.jpgQui ne connaît pas le Professeur Etienne Montero, ancien doyen de la Facultés de Droit de l’UNamur (anciennement Facultés universitaires Notre-Dame de la Paix de Namur). L’homme ne laisse personne indifférent et il s’est fait de nombreux détracteurs en montant souvent au créneau pour dénoncer entre autres la loi sur l’euthanasie. Depuis plus de 25 ans, il s’intéresse aussi à des questions d’éthique politique et de bioéthique. Régulièrement consulté par diverses instances publiques; son expertise sur la fin de vie a été sollicitée, notamment, dans plusieurs procédures judiciaires à l’étranger (Canada, Afrique du Sud, Nouvelle-Zélande, etc.). Etienne Montero est aussi l’auteur de plusieurs ouvrages et d’environ 150 articles scientifiques. Il a assuré la direction scientifique de près de 10 ouvrages.

    Ordonné à Rome

    Ce que l’on ne sait peut-être pas, c’est que ce docteur en droit aux idées fortes, a franchi le pas et est devenu prêtre en avril dernier, avec 30 autres membres de l’Opus Dei. Il a été ordonné à Rome par le cardinal Giuseppe Bertello, président du Gouvernorat de l’Etat de la Cité du Vatican.

    Et dimanche dernier, 15 octobre, l’abbé Montero a donc célébré sa première messe solennelle en l’église Saint-Jacques sur Coudenberg, à Bruxelles. Pour sa première célébration, l’abbé Montero était entouré, comme concélébrants, par Mgr Emmanuel Cabello, vicaire régional de la prélature de l’Opus Dei, Mgr Herman Cosyns, secrétaire de la Conférence épiscopale belge, le Père Xavier Dijon sj, ancien collègue du nouveau prêtre à l’Université de Namur et plusieurs autres prêtres.

    Environ 350 personnes ont participé à la célébration, parmi lesquelles des membres de sa famille, des collègues de travail et de nombreux amis. La messe a été suivie par une réception dans les locaux de la Guilde des Arbalétriers, située dans les sous-sols de l’église.

    Ancien du collège Saint Pierre à Uccle, licencié et docteur en droit de l’UCL, licencié et, bientôt, docteur en Théologie de l’Université de Navarre. Etienne Montero a mené une carrière de recherche et enseignement universitaire. Ses enseignements et ses recherches ont porté sur le droit civil et le droit des technologies de l’information. Il est en effet un spécialiste du droit du commerce et de la signature numérique et de questions de responsabilité des intermédiaires de l’internet.

    « Seule la foi vous permet de quitter une carrière prestigieuse »

    Les lectures de la messe de ce 28ème dimanche du temps ordinaire étaient centrées sur l’amour d’alliance de Dieu avec son Peuple, alliance qui est célébrée dans le sacrement de l’Eucharistie, présidée par le nouveau prêtre. L’homélie a été l’occasion de relever que le sacrement de l’Ordre a fait d’Etienne Montero « un ministre du Christ, prêtant à Jésus, ses paroles et ses gestes au moment de dire « Ceci est mon Corps, ceci est mon Sang ». Le prêtre est aussi le Christ dans le sacrement de la miséricorde de Dieu —la confession —, lorsqu’il dit : Et moi (…) je te pardonne tous tes péchés. Comme dit le pape François, il est alors, comme Jésus, « l’instrument de la tendresse de Dieu ». C’est aussi avec l’autorité du Christ qu’il proclame la Parole de Dieu et l’explique aux fidèles ».

    Comment Etienne Montero a-t-il « sauter le cap », en quittant une carrière académique prestigieuse, même s’il garde une charge d’enseignement? « Seule la foi peut l’expliquer », a poursuivi l’abbé Montero, rappelant que « le sacerdoce est un don immense, reçu dans la foi, la foi dont nous parle saint Paul dans la deuxième lecture: ‘Je peux tout en celui qui me donne la force’. Et de conclure: « Le prêtre n’est pas un superman, il est un homme ordinaire, qui n’a pas en lui-même plus de pouvoir que les autres, mais, à qui Dieu, dans son infinie miséricorde, donne la force de faire des choses divines: il peut transformer le pain et le vin en le Corps et le Sang du Christ, il peut pardonner tous les péchés, car le sacrement de l’Ordre lui donne d’être le Christ qui agit au service de ses frères les hommes ».

    J.J.D. »

    Ref. L’abbé Etienne Montero a célébré sa première messe solennelle

    JPSC

  • Amoris Laetitia : beaucoup de bruit pour rien ?

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    "Publiée sous le pseudo de Tolkien, je lis sur le blog « Forum Catholique » cette réflexion un peu blasée sur la question de l’accès des divorcés civilement remariés à la communion sacramentelle : « Des « combats homériques » ont lieu en ce moment sur « le » sujet d’ Amoris Laetitia. Vraiment, concrètement, honnêtement, qu'est-ce que cela change ? -Pour les cathos convaincus : ils ne sont pas concernés par le sujet. -Pour les non cathos, cela ne les concernait pas plus avant que maintenant. -Reste le sujet pour des cathos 'moyens' qui se retrouveraient à vivre cette situation. En quoi cela change la situation des approches déjà menées au for particulier des confesseurs ? → soit les concernés ne changeaient déjà rien à leurs comportements préexistants à cette publication, et ils s'en trouveront renforcés dans leurs habitudes actuelles ; → soit les concernés avaient déjà prévu de vivre selon la règle préalablement établie, et donc cela ne changera rien de plus ; → reste effectivement ceux qui profiteront de "l'aubaine" pour se poser encore moins de questions. Objectivement, la situation est telle dans l'Eglise que je ne suis pas certain que faire de la pastorale aussi peu expliquée et aussi peu claire au niveau du pape facilite sa bonne réception. Et certaines critiques sont de ce fait parfaitement justifiées quand on voit les modalités de large application faite par certains. Mais à la rigueur, cela ne fait qu'accompagner la décrépitude du monde catholique (et j'inclus également les tradis, qui divorcent comme les autres, demandent des annulations de mariage comme les autres, trompent qui leur femme, qui leur mari, comme les autres) : juste un seul exemple pour illustrer mon propos : allez discuter avec des prêtres travaillant en officialité et demandez- leur qu'ils vous parlent des requêtes exponentielles reçues ces 15 dernières années pour des demandes de reconnaissance en nullité de mariage, qui sont dans bien des cas perçues comme un dû par les requérants, et vous aurez une toute petite idée de l'aperçu que cette approche d'AL n'est en fait qu'une tentative très maladroite de poser une emplâtre sur une jambe de bois... »"

    JPSC