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  • Le suicide assisté augmente fortement en Suisse

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  • Quand Pékin tente de limiter le tourisme chinois au Vatican

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    D'Isabelle Cousturié sur aleteia.org :

    Pékin tente de limiter le tourisme chinois au Vatican

    Selon l'agence Asianews, Pékin interdit depuis une semaine aux agences de voyage chinoises de faire de la publicité et d'organiser des visites de la basilique Saint-Pierre de Rome et du Vatican.

    Les agences de voyage en Chine confirment… Il leur est désormais interdit de faire de la publicité ou de de programmer des voyages et visites à la basilique Saint-Pierre de Rome et dans tout le Vatican sous peine d’une forte amende, en raison de l’absence de relations diplomatiques entre Pékin et le Saint-Siège. La nouvelle, parue dans un article de Radio Free Asia, est relayée par l’agence Asianews qui a eu confirmation de ses correspondants. L’interdiction est effective depuis le 16 novembre dernier. L’amende en cas de transgression s’élève 300 000 yuan, soit l’équivalent de plus de 39 000 euros selon un employé de l’agence chinoise Phoenix Holidays International Travel Agency.

    Tourisme ou pèlerinage ?

    Depuis quelques années, le tourisme chinois vers l’Italie ne cesse de grimper, selon divers agents du secteur touristique, notamment pour visiter le Vatican, les musées et la basilique Saint-Pierre. Parmi les touristes, de nombreux jeunes et un grand nombre de chrétiens qui en profitent pour faire un pèlerinage sur les tombes des apôtres. Asianews attribue ce flux à la reprise des négociations entre Pékin et le Saint-Siège, mais également aux audiences du pape François pendant lesquelles le Saint-Père, pour les saluer personnellement, se prête volontiers au jeu des selfies, se laissant photographier à leurs côtés, au milieu de leurs drapeaux rouges.

     

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  • L'esclavage en Lybie et l'éclairage de l'Eglise

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    D'Odilon de Cacqueray sur le site de l'Homme Nouveau (24 novembre) :

    Esclavage en Libye, les lumières de l’Église.

    Esclavage en Libye, les lumières de l’Église.

    Un reportage de CNN sur la Libye, diffusé le 14 novembre, a montré que l’esclavage n’était pas une pratique disparue. Certains migrants qui essayent de rejoindre l’Europe sont capturés et vendus, les hommes pour des travaux forcés, les femmes comme objets sexuels.

    Le problème de l’esclavage est lié à la mentalité, au rapport à l’autre, à une certaine vision de l’Homme. Si la particularité de l’Homme est bien d’être cette créature « capax Dei », son rapport à Dieu, qu’il y croie ou pas, le façonne. La religion a donc un impact très important sur les mentalités. Ainsi en Europe, le christianisme, en enseignant que l’homme est créé à l’image de Dieu, a permis la reconnaissance d’une égalité de dignité entre tous les hommes.

    En Libye, la population est constituée à 97 % de musulmans selon la CIA. Or, dans l’Islam, la place de la liberté est très différente. La traduction courante du mot Islam est d’ailleurs « soumission ». L’approche de l’esclavage est donc sans comparaison avec la vision chrétienne. Il y est beaucoup plus toléré, voire accepté.

    En effet, cette position chrétienne sur l’esclavage est conforme au message du Christ « aime ton prochain comme toi-même ». Il aura pourtant fallu 1500 ans pour que l’esclavage soit condamné, c’est dire combien cette évolution a été lente.

    Dès la lettre aux Galathes de Saint Paul, l’Église dégage la stricte égalité entre tous les hommes devant Dieu, « il n’y a plus ni juif ni grec, il n’y a plus ni esclave ni homme libre, il n’y a plus l’homme et la femme, car tous, vous ne faites plus qu’un dans le Christ Jésus. » (Ga 3, 28).

    Lors des conciles nationaux des VI et VII siècles, l’Église met en place les premières avancées majeures sur le sujet : l’interdiction de mise à mort de l’esclave, le droit d’asile par l’Église de l’esclave menacé de mort et la reconnaissance de l’affranchissement comme un acte pieux.

    C’est le 13 janvier 1435 que le pape Eugène IV publie la première encyclique sur le sujet, Sicut Dudum. À l’époque, des indigènes des îles Canaries avaient été dépossédées de leurs biens et réduits à l’esclavage. Le pape a donc déclaré que tous ceux qui avaient asservis des indigènes et ne les libéraient pas seraient frappés d’excommunication.

    Deux bulles papales de Nicolas V, Dum Diversas (1452) et Romanus Pontifex (1455), accordées au roi du Portugal, donnent l’autorisation à celui-ci d’attaquer les Sarrasins, de les réduire en servitude et de confisquer leurs biens. Ces deux bulles, en autorisant brièvement l’asservissement d’hérétiques, sont une parenthèse dans l’histoire de l’Église, entre l’encyclique Sicut Dudum et la lettre apostolique Rubicensem de Pie II en 1462. Dans cette dernière, le pape qualifie l’esclavage de « grand crime ».

    En 1537, le pape Paul III, par la lettre apostolique Veritate Ipsas, reconnaît les Amérindiens comme hommes, qui, en tant que tels, ne peuvent être dépossédés de leurs biens ou réduits en esclavage. Cette lettre est suivie de la bulle Sublimis Deus. Ce dernier texte concerne les Amérindiens « et tous les autres peuples qui peuvent être plus tard découverts ».

    Le 3 décembre 1839, Grégoire XVI dénonce le retour de l’esclavage par la bulle In Supremo Apostolatus :

    « Désireux d’éloigner cette infamie si grande de tous les territoires des chrétiens [...] en vertu de l’autorité apostolique, Nous avertissons tous les fidèles chrétiens […] que personne désormais n’ait l’audace de tourmenter injustement des Indiens, des Nègres et d’autres hommes de cette sorte, de les dépouiller de leurs biens ou de les réduire en esclavage. »

    Quelques années plus tard, Léon XII, dans ses encycliques In Plurimis (1888) et Catholicae Ecclesiae (1890), rappelle l’interdiction de l’esclavage, insistant sur la contradiction entre celui-ci et le respect de la dignité humaine.

    Il aura fallu plusieurs siècles pour que l’Église condamne définitivement l’esclavage tel qu’il était alors compris (asservissement par la contrainte physique). Cette condamnation a été rendue possible par l’organisation hiérarchique de l’Église, par la figure du pape, mais aussi et surtout par la Révélation et tout le travail de recherche de la vérité mené par les théologiens.

    En Libye la solution ne peut pas être simplement une intervention physique qui traiterait les maux mais pas les causes. L’impact sur le terrain stopperait la traite mais sans changement de mentalité, le risque persisterait que ces méthodes surgissent de nouveau. La solution à long terme ne peut passer que par l’évangélisation et la propagation du message du Christ au plus grand nombre. Alors vraiment il n’y aura plus « ni esclave ni homme libre ». 

  • Une nouvelle église aux Emirats Arabes Unis

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    De l'Aide à l'Eglise en Détresse (France) :

    Émirats Arabes unis : Autorisation pour une nouvelle église

    Publié le 21 novembre 2017

    Marc Fromager, directeur de l’AED, est de retour des Émirats Arabes Unis. Dans cette interview avec l’AED, il nous livre des informations sur la vie de l’Église locale et revient sur la visite du Patriarche Bechara Rai en Arabie Saoudite, pays voisin des Émirats. 

    Marc Fromager, vous rentrez des Émirats Arabes Unis. Quelle est l’atmosphère là-bas? 

    C’est un pays étonnant où plus de 80% de la population est étrangère. Ces expatriés n’ont pas vocation à rester et leur présence est sévèrement contrôlée. La majorité provient d’Asie avec de forts contingents de la péninsule indienne mais aussi des Philippines. Parmi eux, on compte un certain nombre de chrétiens, ce qui fait que les 8 paroisses catholiques du pays sont totalement débordées : il y a tout simplement trop de fidèles à vouloir assister aux messes.

    En soi, c’est bien sûr une bonne nouvelle même si on aimerait bien qu’il y ait l’autorisation pour au moins quelques églises supplémentaires. Mgr Paul Hinder, le Vicaire apostolique pour l’Arabie Sud, m’a justement confié qu’un nouveau lieu pour une église venait d’être autorisé, ce dont il se réjouissait bien sûr.

    Collée à son évêché à Abu Dhabi (la capitale des E.A.U.), il y a une grande mosquée et lorsqu’il y a l’appel à la prière, on ne s’entend plus du tout. Cette mosquée est nommée Marie, Mère de Jésus! Étonnant, non?

    –    La péninsule arabique connaît actuellement une certaine agitation, notamment en Arabie Saoudite. Les E.A.U. en sont-ils affectés ?

    Les deux pays sont liés, ne serait-ce que par leur intervention au Yémen et plus généralement par une forme d’appréhension à l’encontre de l’Iran. Ce qui se passe chez leurs voisins saoudiens a forcément un impact sur les émiratis, d’autant que l’onde de choc est à la fois économique, politique et religieuse.

    Sur ce dernier point, la virulence avec laquelle le prince héritier saoudien a critiqué le wahhabisme ne pourra pas ne pas avoir de conséquences sur la scène religieuse de la péninsule.

    –   Justement, quel sens donner à la visite historique du Patriarche maronite Bechara Rai en Arabie Saoudite?

    Cette visite est évidemment liée aux événements qui se déroulent au Liban et notamment la démission surprise du Premier Ministre le 4 novembre dernier, derriere laquelle il est difficile de ne pas voir la main saoudienne. Le Patriarche n’est pas uniquement le chef des maronites mais une réelle autorité politique au Liban et c’est sous cet angle qu’il faut sans doute comprendre ce déplacement. Il n’en demeure pas moins qu’il est une des principales figures du christianisme au Moyen-Orient et que cette visite constitue une première.

    –    Quelles sont les conclusions de cette visite ? peut-on espérer une ouverture vers la liberté religieuse ?

    Certains y ont vu ou ont cru pouvoir interpréter que cette visite annonçait une probable prochaine autorisation de construction d’une église en Arabie Saoudite – il n’y en a aucune en dépit de plus de 2 millions de chrétiens dans le pays – mais sans doute est-il encore trop tôt pour arriver à ce genre de conclusion. En réalité, rien n’a été officiellement annoncé et le fait que la nouvelle ait largement circulé ne confirme en rien son authenticité.

    Quant à une éventuelle évolution de la situation religieuse à l’intérieur du pays, qui vivra verra! L’ambition de MBS (Mohammed ben Salmane Al Saoud, le prince héritier) sur ce sujet semble aussi vaste que sur d’autres sujets – reformes économiques et politique étrangère – mais attendons d’abord d’en voir l’application concrète. Quoiqu’il en soit, nous vivons une époque passionnante ! Espérons qu’elle puisse être constructive et porteuse de paix dans cette région sous tension permanente.

  • 2 décembre : Veillées pour la Vie à Bruxelles et Namur

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  • Comprendre l'anthropologie chrétienne avec Cyril Brun

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    D'InfoCatho.fr :

    Comprendre l’anthropologie chrétienne

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    Dans un entretien présentant deux de ses ouvrages, Cyril Brun revient sur l’anthropologie chrétienne.

    30 minutes pour comprendre…

     

  • Le nombre de catholiques latino-américains a baissé de 13%

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    D'AlterInfos.org :

    AMÉRIQUE LATINE - Plus de 60% de la population continue à se déclarer fidèle à l’Église catholique

    La Civiltà Cattolica Iberoamericana

    La dernière enquête Latinobarómetro donne un aperçu de l’évolution de la religiosité latino-américaine. Texte publié par Religión digital le 7 juillet 2017.

    Bien que le nombre de catholiques ait chuté ces dernières années, l’Amérique latine reste profondément croyante, avec plus de 60% de la population qui se déclarent fidèles de l’Église catholique, même s’ils ne le sont pas tous au même degré.

    Quoique le nombre de catholiques ait baissé dans le continent, passant de 80% à 67% – selon un rapport du Latinobarómetro [1] présenté l’année dernière – il n’en reste pas moins qu’à l’heure actuelle plus de la moitié de la population continue à suivre l’Église de Rome avec à sa tête le Pape François.

    Cela est particulièrement notable au Paraguay, qui compte 88% de fidèles, ou en Équateur, avec 81% de fidèles. Ce sont les deux pays qui comptent le plus grand nombre de croyants catholiques, suivis de près par le Mexique et le Venezuela, avec 79%, même si d’autres études (comme celle du centre de recherches Pew, aux États-Unis) situent aussi à ce rang la Colombie. Le cas du Mexique mérite une mention à part, car le nombre de catholiques non seulement n’y a pas baissé, mais a augmenté légèrement.

    Même si 13% de diminution est un chiffre à prendre en compte, l’opinion majoritaire chez les experts est une préoccupation moindre concernant l’Amérique, qui continue aujourd’hui d’être l’un des fiefs les plus notables de la religion catholique.

    Le plus curieux de l’affaire est peut-être que la grande majorité de ceux qui abandonnent la religion catholique ne le font pas pour devenir athées ou agnostiques (quelque chose qui paraît survenir uniquement dans deux pays, l’Uruguay et le Chili), mais se convertissent à d’autres religions, dans la plupart des cas à l’Église évangélique.

    De fait, les protestants ont augmenté dans la même mesure que le nombre de catholiques diminuait, ces protestants étant en outre plus pratiquants et plus confiants en leur institution. Au Brésil, par exemple, ils sont désormais la religion majoritaire. Curieusement, la religion qui ne cesse de stagner parmi les Latino-Américains est celle qui croît le plus rapidement dans le monde : l’Islam. Tandis que pour l’année 2050 on estime que le nombre de musulmans aura augmenté de 73% dans le monde, devenant la religion avec le plus grand nombre de fidèles, en Amérique latine elle aura seulement conquis 13% de la population.

    Au milieu de ces chiffres se détache la figure du Pape François, Jorge Mario Bergoglio, car de nombreux experts considèrent que le travail du Saint Père argentin a beaucoup freiné la perte de fidèles dans le monde entier (thème qui le préoccupe, comme lui-même le reconnaissait devant nous). Ses projets de flexibiliser la posture de l’Église sur des questions comme le mariage, l’homosexualité, le sacerdoce des femmes, le divorce ou la contraception, sont en syntonie avec cet objectif public, contraire dans une large mesure à la rigidité dogmatique établie traditionnellement depuis le Vatican.

    - Dial – Diffusion de l’information sur l’Amérique latine – D 3432. 

    - Traduction d’Annie Damidot pour Dial. 

    - Source (espagnol) : Religión digital, 7 juillet 2017.

    En cas de reproduction, mentionner au moins l’auteur, la traductrice, la source française (Dial) et l’adresse internet de l’article.

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    [1Le Latinobarómetro est une ONG qui réalise des sondages d’opinion dans 18 pays d’Amérique latine. Elle a son siège au Chili – NdT.