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  • Allemagne : béatification d'un prêtre martyr du nazisme

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    Le père Richard Henkes (1900-1945).

    De Vatican News :

    Béatification en Allemagne d’un prêtre martyr du nazisme

    Le père Richard Henkes, prêtre de la société de l’Apostolat catholique (Congrégation des Pallotins), né à Ruppach (Rhénanie-Palatinat, Allemagne) en 1900 et décédé à Dachau en 1945, a été béatifié ce dimanche lors d’une messe célébrée à Limbourg sous la président du cardinal Kurt Koch.

    Entretien réalisé par Mario Galgano – Cité du Vatican

    Interrogé par Mario Galgano, le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la Promotion de l’Unité des chrétiens et envoyé spécial du Pape François pour cette béatification, nous explique le parcours de ce prêtre qui fut confronté au totalitarisme du régime national-socialiste.

    Avant tout, qui était Richard Henkes ?

    Le père Henkes était un père de la communauté des pallottins. Il était enseignant, et aussi directeur d’exercices spirituels. À cette époque, il a vu que l’idéologie des nazis était une idéologie qui ne portait pas en elle les valeurs humaines et chrétiennes, mais qui était une idéologie anti-chrétienne et néo-païenne. Il a fait aussi des déclarations publiques contre cette idéologie, surtout en faveur des handicapés, contre le programme d’euthanasie. C’est pour cela que les nationaux-socialistes l’ont emprisonné à Ratibor, et l’ont ensuite transporté au camp de concentration de Dachau, près de Munich. Fin 1944, il y a eu une grande épidémie de typhus dans le camp de concentration, mais le père Henkes était prêt à soigner les malades, et c’est ainsi qu’il a contracté la maladie et il est mort le 22 février 1945. C’est pourquoi le Pape François a déclaré que le père Henkes est un «martyr de l’amour pour le prochain».  

    Il est allemand, mais vous l’avez souligné dans sa biographie, il a eu des relations avec la population tchèque. Comment a-t-il contribué à la médiation entre les Allemands et la population tchèque ?

    La réconciliation entre les Allemands et les Tchèques lui tenait beaucoup à cœur. Il s’est occupé du soin pastoral de la population dans les régions tchèques, et ensuite dans le camp de concentration, il a appris la langue tchèque car il était convaincu qu’après la guerre il aurait pu travailler pour la réconciliation entre ces deux peuples. En décidant de soigner les malades, aussi ceux de nationalité tchèque, il a beaucoup contribué à la réconciliation, aussi avec son martyre.

    Vous êtes responsables pour le dialogue œcuménique, ici au Vatican. Pouvons-nous aussi interpréter cette béatification aussi comme un signe œcuménique ?

    Le père Richard Henkes est un martyr de l’amour pour le prochain et, en ce sens, il est un exemple pour tous les chrétiens, et non seulement pour les catholiques. Il a vécu une condition très actuelle dont parle souvent le Pape François : l’œcuménisme du sang, l’œcuménisme des martyrs. Dans ce monde, aujourd’hui, la majorité des chrétiens qui sont persécutés au nom de la foi est constituée des chrétiens, et les chrétiens ne sont pas persécutés parce qu’ils sont catholiques, orientaux, orthodoxes, protestants, mais ils sont persécutés parce qu’ils sont chrétiens. En ce sens, le Pape François a dit une fois une chose très forte : les persécuteurs des chrétiens ont une meilleure vision de l’œcuménisme. Eux, ils savent que les chrétiens sont une seule chose.

  • Synode sur l'Amazonie : le document préparatoire crée l'émoi dans l'Eglise

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    De Côme de Prévigny sur Renaissance Catholique :

    Le document préparatoire du Synode sur L’Amazonie crée l’émoi dans l’Église

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  • Hong-Kong : comment interpréter le silence du Vatican

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    De Sandro Magister en traduction française sur le site Diakonos.be :

    Sur Hong-Kong, le Pape se tait pour obéir à Pékin

    Garder le silence sur tout ce qui est susceptible de contrarier les autorités de Pékin, voilà certainement l’un des nombreux prix que le Saint-Siège a accepté de payer pour préserver l’accord fragile sur la nomination des évêques qu’il a signé le 22 septembre 2018 avec la Chine.

    C’est un silence que s’impose en premier lieu le pape François, d’habitude très loquace sur tout et sur tout le monde mais qui, quand il s’agit des manifestations populaires qui embrasent Hong-Kong depuis trois mois, n’a encore véritablement rien dit.

    Et pourtant, depuis le début, les protestations ont vu défiler en première ligne les chrétiens et principalement les catholiques qui, bien qu’ils ne représentent que 8% de la population de la ville, sont très actifs et influents, à commencer par leurs plus hautes autorités :

    > Quanta Chiesa c’è nella piazza di Hong Kong

    En juin dernier, c’était c’était l’évêque auxiliaire de Hong-Kong, Joseph Ha Chi-shing, un frère franciscain, qui présidait les veillées de prière (voir photo) devant le bâtiment du Conseil législatif. Et le premier grand appel au retrait de la loi sur l’extradition en Chine – la mèche qui a mis le feu au poudre – portait en haut de la liste la signature du cardinal Jean Tong Hon, l’ancien évêque de Hong-Kong et actuel administrateur apostolique du diocèse dans l’attente que Rome nomme un successeur.

    Dans le diocèse de Hong-Kong, Rome n’est pas soumise aux mêmes contraintes qu’en Chine continentale où le choix de chaque nouvel évêque revient aux autorités de Pékin. Mais le retard pris par cette nomination est lui aussi une preuve de la crainte du Saint-Siège de contrarier son partenaire chinois.

    Avec pour résultat que, dans ce soulèvement, les catholiques de Hong-Kong – évêques, prêtres, religieux et fidèles – se retrouvent isolés et privés de tout soutien de la part de Rome.

    Et s’ils parlent, ils ne peuvent le faire qu’à titre personnel, comme a d’ailleurs dû le préciser l’évêque auxiliaire, Mgr Ha, au cours d’une interview qu’il a accordée il y a quelques jours à l’agence « Asia News » de l’Institut pontifical pour les missions étrangères :

    > Mons. Ha di Hong Kong: Vicini ai giovani, lavoriamo per la riconciliazione

    Mais le silence sur Hong-Kong n’est pas l’unique élément révélateur des rapports difficiles entre l’Église de Rome et la Chine.

    Pour se faire une idée plus globale de la tutelle écrasante exercée par les autorités chinoises sur les religions et surtout sur l’Église catholique, même après l’accord de l’an dernier, nous recommandons de lire le texte de l’allocution prononcée fin août par le directeur de « Asia News », le P. Bernardo Cervellera, au cours d’une conférence en Allemagne.

    Nous reproduisons cette allocation ci-dessous avec la permission de l’auteur. Cependant, l’appareil documentaire – les liens et les notes – très utiles se trouvent dans le texte original disponible sur « Asia News » en italien, en anglais et en espagnol, ainsi qu’en chinois :

    > La politica religiosa in Cina prima e dopo l’accordo sino-vaticano

    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso.

    *

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  • Bioéthique : le rêve de Mgr d'Ornellas

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    On sait qu'en France l'heure est au débat sur les questions bioéthiques (PMA, GPA). L'évêque de Rennes a fait part de son rêve lors d'une conférence au Collège des Bernardins.

    Du site aleteia.org (Agnès Pinard Legry) :

    Bioéthique : l’intervention inspirée de Mgr d’Ornellas

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    Capture KTO
    Mgr Pierre d'Ornellas.
     
    16 septembre 2019

    Alors que l’Église de France organisait lundi soir une conférence au collège des Bernardins pour présenter ses positions sur les différentes questions de bioéthique ce lundi 16 septembre, Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes et responsable du groupe bioéthique au sein de la Conférence des évêques de France (CEF), a livré un message fort en adaptant le célèbre discours de Martin Luther King, « I have a dream ».

    C’est un discours puissant qu’a prononcé ce lundi 16 septembre Mgr Pierre d’Ornellas au collège des Bernardins. S’exprimant dans le cadre de la soirée organisée par la Conférence des évêques de France (CEF) pour présenter ses positions sur le projet de loi bioéthique, l’archevêque de Rennes a convoqué la figure de Martin Luther King, « prophète de la fraternité ». « Moi aussi j’ai un rêve qui se nourrit de la foi en Dieu », a-t-il affirmé en préambule de son intervention. Reprenant le célèbre discours du pasteur américain, Mgr d’Ornellas a confié quel était son rêve en matière de bioéthique pour la société.
    KTOTV @KTOTV


    Le "I have a dream" de Mgr d'Ornellas, archevêque de Rennes pour une "synonyme de gratitude"
    
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