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  • URGENT ET IMPORTANT ! Signez pour vous opposer à la proposition de loi avortement

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    LA PROPOSITION DE LOI : 5 POINTS CLÉS

    • Augmentation du délai légal d'avortement

    La proposition de loi rend possible l’avortement jusque la moitié de la grossesse, c’est à dire 20 semaines d’aménorrhée (18 semaines de grossesse)

    • Diminution du délai de réflexion

    La proposition de loi divise par trois le délai de réflexion minimum, de 6 jours à 48h. Ce qui augmentera nécessairement les situations de regrets.

    • Suppression du devoir d’information

    La proposition de loi supprime l’obligation d’informations sur les aides psychologiques et matérielles disponibles pour poursuivre la grossesse.

    • L'IVG comme "acte médical"

    La proposition de loi définit l’IVG comme “un acte médical à part entière”, selon le projet de loi “il n’y a aucune raison de maintenir des sanctions pénales spécifiques à l’encontre des médecins qui agiront pour ces actes médicaux avec la même conscience professionnelle que lorsqu’ils accomplissent tout autre acte médical”

    • Remise en cause de la liberté des institutions

    La proposition de loi  remet en cause la liberté des institutions en inscrivant : « aucun médecin ne peut être empêché de pratiquer une interruption volontaire de grossesse en vertu d’une convention. Le cas échéant, une telle clause d’interdiction est réputée non écrite »

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    LA CARTE BLANCHE PUBLIEE DANS LALIBRE ET DEMORGEN

  • Le Chant de l'Avent (Marie Noël)

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    Chant de l'Avent

    MARIE

    Je me hâte, je prépare
    Car nous entrons en Avent,
    Je me hâte, je prépare
    Le trousseau de mon enfant.
    Joseph a taillé du hêtre
    Pour sa couchette de bois.

    LES ANGES

    Les Juifs tailleront du hêtre
    Pour lui dresser une croix.

    MARIE

    J’ai fait de beaux points d’épine
    Sur son petit bonnet rond.

    LES ANGES

    Nous avons tressé l’épine
    En couronne pour son front.

    MARIE

    J’ai là des drapeaux de toile
    Pour l’emmailloter au sec.

    LES ANGES

    Nous avons un drap de toile
    Pour l’ensevelir au sec.

    MARIE

    Un manteau de laine rouge
    Pour qu’il ait bien chaud dehors.

    LES ANGES

    Une robe de sans rouge
    Pour lui couvrir tout le corps.

    MARIE

    Pour ses mains, ses pieds si tendres,
    Des gants, des petits chaussons

    LES ANGES

    Pour ses mains, ses pieds si tendres
    Quatre clous, quatre poinçons.

    MARIE

    La plus douce des éponges
    Pour laver son corps si pur.

    LES ANGES

    La plus dure des éponges
    Pour l’abreuver de vin sûr.

    MARIE

    La cuillère qui tourne, tourne,
    Dans sa soupe sur le feu.

    LES ANGES

    La lance qui tourne, tourne,
    Dans son cœur. Un rude épieu.

    MARIE

    Et, pour lui donner à boire,
    Le lait tiède de mon sein.

    LES ANGES

    Et, pour lui donner à boire,
    Le fiel prêt pour l’assassin.

    MARIE

    Au bout de l’Avent nous sommes,
    Tout est prêt, il peut venir…

    LES ANGES

    Tout est prêt, tu peux venir,
    O Jésus, sauver les hommes.

    Marie Noël (1883 – 1967) – le Rosaire des Joies – 1911

  • La puissance de l'amour de Dieu (2e dimanche de l'Avent)

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    De l'abbé Christophe Cossement sur son blog :

    L’amour de Dieu est puissant

    homélie du 2e dimanche de l’Avent, 8 décembre 2019

    Nous attendons le retour du Seigneur dans la gloire. « Il reviendra dans la gloire, pour juger les vivants et les morts », dit le Credo. Ce jugement se résume bien dans la réalité annoncée par le prophète Isaïe : « Il n’y aura plus de mal ni de corruption sur toute ma montagne sainte » (Is 11,9). Le retour du Christ et le jugement final, c’est la disqualification de tout mal et sa dénonciation — non pas comme les dénonciations des médias mais par Celui à qui aucune pensée secrète n’échappe. Heureux celui qui sera assez humble pour choisir son Sauveur sans chercher à se justifier lui-même ! C’est à ce prix que pourra s’établir la grande paix dont nous lisons la description chez le prophète Isaïe (Is 11,1-10).

    Quand Jean vient comme précurseur du Messie, il anticipe ce jugement final. Pour lui, tout se passe en même temps : la venue du Messie et la disqualification du mal. Nous avons constaté qu’il n’en est pas ainsi, qu’il y a au moins 2019 ans qui se sont glissés entre ces deux événements, mais l’avertissement de Jean-Baptiste reste utile pour toutes les générations : « produisez un fruit digne de la conversion !… Tout arbre qui ne produit pas de bons fruits va être coupé et jeté au feu… Celui qui vient derrière moi vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu… il amassera son grain dans le grenier ; quant à la paille, il la brûlera au feu qui ne s’éteint pas. » (Mt 3,8-12)

    Cet avertissement est utile pour que nous ne soyons pas pris au dépourvu. Pour que le feu d’amour de l’Esprit Saint ne soit pas le feu qui démontre la vanité, l’inconsistance, la légèreté de tout ce après quoi nous avons couru au long de notre vie.

    De nos jours on est gêné de parler de Dieu qui exerce sa justice. On ne garde qu’un amour de Dieu très doucereux et bisounours. Jadis c’était l’inverse, Dieu était le juge dont l’amour adoucissait quelque peu les foudres. Ce n’est pas une bonne solution de mettre en opposition amour et justice. On ne peut pas dire : Dieu est amour, mais il y a aussi sa justice… ou des choses semblables. C’est l’amour de Dieu qui est en même temps justice, parce que cet amour est un feu qui consume tout le mal, celui qui nous opprime et celui que nous nourrissons.

    Parce qu’il est épris de nous et qu’il nous propose une union du cœur plus intime et plus douce que tout ce que nous pouvons imaginer, notre Créateur et notre Père écarte tout ce qui empêche cet amour. En soi, le mal n’est rien. Il n’est qu’un « non » à l’amour, une privation du bien. Mais lorsque notre cœur choisit le mal — ce qu’on appelle le péché — il se laisse conquérir par ce vide, il se laisse attacher. Et cela abîme aussi d’autres vies que la nôtre. Alors, parce qu’il nous aime, Dieu agit et juge. En Dieu, il n’y a pas d’un côté son amour et de l’autre sa justice. Mais sa justice est une action de son amour, elle est son amour purifiant. L’amour de Dieu, il faut le craindre lorsqu’il brûle en nous les attachements au mal auquel nous n’avons pas renoncé ; il faut craindre que nous ne disions : « je t’en prie, laisse-moi à mes petitesses chéries, à mes limites adorées ! » Oh je vous en prie, mes frères et mes sœurs, soyez prêts au grand amour de Dieu, préparez-vous à tout perdre pour tout gagner. L’amour de Dieu est puissant.