Pour Karine Lalieux, la présidente de la Commission spéciale de la Chambre « relative au traitement d’abus sexuels et de faits de pédophilie dans une relation d’autorité, en particulier au sein de l’Église », la cause est a priori jugée et elle l’a répété à l’agence Belga : « l’Eglise doit reconnaître sa responsabilité morale » dans les tristes affaires qui ont défrayé la chronique.
Comme les faits sont, pour la plupart, prescrits (au regard du droit pénal tant étatique que canonique), la Commission parlementaire, après cinq mois de délibérations (28 octobre 2010-30 mars 2011) a entre autres recommandé, dans son rapport à la Chambre le 6 avril 2011, la création d’un tribunal arbitral aux sentences duquel devraient se soumettre les institutions ecclésiastiques.