Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 3

  • Grand succès pour un film pro-vie aux USA

    IMPRIMER

     

    6a00d83451619c69e20167645345a2970b-320wi.jpgComme le rapporte Philippe Carhon, October Baby "cartonne" aux Etats-Unis. "

    Ce film pro-vie démarre très bien aux Etats-Unis. Sorti le 23 mars, il est dans le top 10 du box-office américain du dernier week-end. 10% des bénéfices iront à des associations pro-vie.

     

    Vivement qu'il sorte en France..."

    et en Belgique!

    Voir également : ndf.fr

  • Quand un "amnésique" retrouve la mémoire...

    IMPRIMER

    Nous reprenons ici une note de Michel Janva, sur le Salon beige, intitulée : L'amnésie sidérante et collective, même chez les catholiques

    "En mars 2008, Jean-Marc Potdevin, entrepreneur, ancien CTO de Kelkoo.com, ancien vice-président de Yahoo ! Europe, traverse la crise de la quarantaine. Il décide d’interrompre toute activité et de partir seul vers St Jacques de Compostelle. Sur le chemin, il fait une expérience mystique qui bouleverse totalement son existence. Il raconte dans "Les mots ne peuvent pas dire ce que j'ai vu" :

    P"j'étais en fait un mal-croyant. Comment avais-je pu passer au travers de mon éducation chrétienne dans une école catholique dite "du Sacré-Coeur", entouré par une famille croyante et pratiquante, sans avoir perçu l'immense richesse de cette littérature mystique qui sonde et expérimente la relation directe entre l'homme et son Dieu ? Avais-je bouché mes oreilles, ou étais-je victime de l'oubli collectif, y compris au sein de nos communautés catholiques, de la perte de ces richesses inestimables, joyaux des racines chrétiennes, de notre culture ? Ce sujet est pourtant tellement central pour la vie de l'homme dont l'aspiration intime au bonheur est infinie et légitime ! Comment se fait-il qu'il ait été oublié par l'homme moderne, effacé de nos mémoires, de nos librairies, de nos cours de catéchismes, de nos écoles ?

    Cette amnésie collective est sidérante, et contraste de façon autant radicale qu'incompréhensible avec la beauté infinie et l"extase de l'homme libre renoué et vivifié en son Dieu, de l'homme divinisé dans l'amour uni à son Créateur et, enfin, extrait de son tas de cendre, l'instant d'une rencontre revenu à l'état originel, sans blessure, divin et lumineux. Comment le XXe siècle avait-il si méthodiquement et si scientifiquement tenté d'éradiquer toute trace de cette sagesse religieuse ? [...] Les fruits mortifères produits sont notamment ces campas de la mort, d'Auschwitz au Goulag, de Marx à Mao en passant par Pol Pot, et qui perdurent bien malheureusement aujourd'hui sous couvert de nos hypocrites "démocraties commerciales, confortables et souriantes" dans de nouveaux types de charniers médicalisés et aspetisés produits par l'industrie de l'avortement qui vient arracher la vie de centaines de millions d'êtres humains en l'aspirant directement dans le ventre même des jeunes mères. Démocraties du sourire qui proposeront bientôt un peu partout l'eugénisme de masse sponsorisé par l'état et la sécurité sociale en éliminant directement les malades handicapés avant la naissance (tri d'embryons, "dépistage préimplantatoire"), ou l'euthanasie des plus faibles sous toutes ses formes, des plus vieux aux plus souffrants, en leur expliquant que c'est pour leur bien, pour leur "liberté et au nom de leur "dignité" (quelle sinistre maîtrise du sophisme !). cette société profondément violente, sans repères, est à la fois dopée aux excitants et calmée aux anxiolytiques. Toutes ses tranches d'âge enregistrent des records taux de suicide, fruits moisis de cette perte du lien avec son Roy [NSJC]. Elle est minée par la progression rampante dans les bas-fonds de la "culture de mort", comme l'a si bien qualifiée Jean-Paul II."

  • Et la foi dans tout cela ?

    IMPRIMER

     La foi des Cubains, chloroformée par un demi-siècle de communisme: sur le site de “La Vie”, Jean Mercier nous donne son impression, qui recoupe celle des missionnaires de la Communauté Saint-Martin (nous l’avions  évoquée à la veille du voyage pontifical,  ici: Benoît XVI dans l’île rouge)

    Extraits du reportage de Jean Mercier:

    Lors de la messe à La Havane, sur la place de la Révolution, Benoît XVI a appelé à redécouvrir le courage de la vérité, devant une foule heureuse mais peu enthousiaste.(…)

     L'immense « plaza de la Révolucion » est  bordée de bosquets de palmiers et de grands et laids immeubles en béton, dans la plus pure tradition du réalisme soviétique. Sur l'un d'entre eux, les organisateurs ont posé un immense calicot représentant la fameuse Vierge au manteau d'or. Sur un autre bâtiment, on voit un portrait stylisé de Camilo Cienfuegos, l'un des révolutionnaires de 1959, et sur un troisième, le célèbre portrait de Che Guevara avec la phrase culte : « Hasta la victoria, siempre » (Vers la victoire, toujours). Le décor est planté. C'est sur cette place que, chaque 1er mai, pendant des décennies, Fidel Castro a prononcé ses discours interminables. C'est ici aussi qu'a eu lieu la messe de Jean Paul II en janvier 1998. Ce matin, c'est Benoît XVI qu'attendent 300.000 personnes. (…)

    Lire la suite

  • Pakistan : des islamistes menacent les chrétiens d'Essa Nagri (Karachi)

    IMPRIMER

    Karachi (Agence Fides) – La population chrétienne est terrorisée : les incursions violentes, diurnes et nocturnes, de groupes d’extrémistes islamiques à Essa Nagri, faubourg chrétien de la ville de Karachi, voient leur nombre augmenter. Dans le quartier densément peuplé vivent près de 50.000 chrétiens dans des conditions de pauvreté extrême et dans la carence des services de base. Selon des sources locales de Fides, dans le faubourg d’Essa Nagri, se trouvent environ 15 églises de différentes dénominations : catholiques, presbytériennes, pentecôtistes, des adventistes du septième jour, de l’armée du salut etc. Dans la zone oeuvrent différentes ONG au travers de projets d’instruction, de soutien social et économique à la communauté. Parmi celles-ci se trouve l’ONG « Mission and Action for Social Services » (MASS) qui a informé Fides d’avoir déposé une plainte officielle devant les autorités de police parce qu’au cours des derniers mois, le nombre des attaques perpétrées par des militants islamiques à l’encontre des familles du quartier a vu son nombre s’accroître d’une manière vertigineuse.

    Ainsi que cela a été indiqué à Fides, les militants extrémistes islamiques entrent à Essa Nagri les armes à la main, brandissant des pistolets et des mitrailleuses, saccagent les maisons et commettent des violences de toute sorte contre des familles sans défense. Ils dérobent, extorquent de l’argent en déclarant devoir percevoir la « Jizya » (la taxe imposée selon la charia aux minorités non musulmanes), frappent des victimes innocentes, violent des femmes. L’ONG MASS affirme avoir demandé aux autorités de « prendre des mesures contre ces terroristes ». Le phénomène avait déjà été signalé à Fides par le parlementaire catholique du Sindh, Michael Javed (voir Fides 14/01/2012) qui avait évoqué des « viols et tortures de femmes et d’enfants chrétiens » dans les faubourgs de Karachi. Au cours de ces derniers jours, une chrétienne d’Essa Nagri a raconté, sous le choc : « Des hommes armés et ivres ont fait irruption chez moi et ont violé mes deux filles sous mes yeux. Qui nous protège ? ». Il existe par ailleurs de nombreux cas d’enlèvements de jeunes chrétiennes de la part de ses militants extrémistes islamiques, qui les contraignent à se marier et à se convertir à l’islam. (PA) (Agence Fides 27/03/2012)

     

  • Le pape rencontre un drôle de paroissien

    IMPRIMER

    201203291300_zoom.jpgAu dernier jour de sa visite à Cuba, le Pape s'est entretenu pendant trente minutes avec l'ancien  président Fidel Castro. Au menu des discussions : la réforme liturgique, le rôle du Pape et d'autres questions culturelles.

     Selon « Le Figaro », «  l'entretien, d'une «grande cordialité», a eu lieu entre le Pape et Fidel Castro, traduit par une interprète. Benoît XVI commençant par lui dire qu'il était «très content» de son séjour à Cuba et Fidel Castro lui répondant qu'il avait «suivi tout le voyage à la télévision».

    Les deux hommes ont alors échangé des «plaisanteries» sur leur âge respectif. Le Cubain étant l'aîné d'une année. «Je suis âgé, a dit le Pape à Fidel Castro, mais je peux encore faire mon devoir!»

    «Qu'est-ce que fait le Pape?»

    Selon le père Lombardi, la conversation a alors commencé, «très animée». Le leader de la révolution cubaine «a posé beaucoup de questions au Pape sur sa pensée et ses intentions», puisqu'il est aujourd'hui «retiré de sa charge de gouvernement» et qu'il «consacre (son) temps à la réflexion et à l'écriture».

    Lire la suite

  • L'Arboretum College : une initiative à suivre

    IMPRIMER

    La Libre fait écho à cette initiative audacieuse d'une mère de famille qui a décidé de créer une école secondaire :

    (...) Muriel de Bergeyck en a assez de constater les multiples défaillances des écoles et de voir que rien n'est fait pour changer cette situation. Cette mère de famille a donc décidé d'ouvrir son propre établissement scolaire à Crainhem, l'Arboretum College Brussels, à la rentrée de septembre 2012 : « Il est essentiel que cette école indépendante, uniquement prévue pour le secondaire, redonne aux adolescents le goût d'apprendre, et en priorité les langues (français, néerlandais et anglais), si mal enseignées en Belgique. »

    La fondatrice de cette école, qui dispose d'une licence en sciences ainsi que d'une agrégation de l'enseignement secondaire supérieur, n’est pas la seule à faire le constat d’une école « en échec avec des élèves et enseignants démotivés ». En 2009, l'OCDE indiquait dans un rapport: « En Belgique, près de 80% des élèves n'aiment pas leur école secondaire». Le constat étant partagé, le slogan est tout trouvé : « Arrêtons de subir, il est temps d’agir »... mais encore fallait-il avoir l'audace pour fonder sa propre école trilingue et personnalisée qui pourra accueillir jusqu’à 240 élèves.

    L’Arboretum College est destiné aux parents qui souhaitent investir dans une éducation « all in ». Cette formule en dehors du cadre scolaire habituel a évidemment un coût : 13.000€/an. Tous les élèves munis de leur CEB ou équivalent de fin de 6e primaire et maîtrisant au moins une des trois langues de l'école, sont visés par la fondatrice de l’école et peuvent d’ores et déjà s’inscrire.

    Cette initiative peu habituelle de la part d’une mère de famille est soutenue par le réseau Entreprendre Bruxelles, qui en a fait une lauréate. Cette reconnaissance signifie que l'école pourra bénéficier pendant 3 ans des conseils et du savoir-faire des membres de ce réseau. Car à n'en pas douter, derrière une telle audace, se cache un risque financier évident.

    Lien vers le site de l'école: http://www.arboretumcollege.be

  • Benoît XVI à Cuba : liberté et vérité

    IMPRIMER

    Lu dans « Le Figaro », sous la plume de Jean-Marie Guénois (extraits)

    (…) Contrairement à son habitude, Benoît XVI a utilisé l'homélie de la messe devant des centaines de milliers de Cubains -au premier rang desquels figurait Raul Castro- pour délivrer un message très politique, notamment sur la «liberté religieuse» mais aussi sur le rôle des catholiques dans la construction d'une nouvelle société cubaine.(…)

    À l'aéroport, juste avant de quitter l'île, il a aussi plaidé pour que «le meilleur de l'âme cubaine» donne à ses habitants «la force nécessaire pour construire une société solidaire où personne ne se sente exclu» et une «société renouvelée et réconciliée». Il a aussi demandé qu'il n'y ait plus de «limitation des libertés fondamentales» à Cuba ni de «privation de ressources matérielles». Critiquant alors directement le blocus occidental, qui «aggrave» la situation de Cuba par «des mesures économiques restrictives, imposées de l'extérieur du pays et qui pèsent négativement sur la population».(…)

    Lire la suite

  • Bioéthique : liens du jour

    IMPRIMER

    Sur genethique.org :

    Faut-il tout connaître de son bébé avant sa naissance? 28/03/12

    "Le bouleversement anthropologique" du dépistage prénatal 28/03/12

    Blog de J. Smits :

    Italie: une jeune fille découvre son bébé avorté

  • La visite du pape à Cuba

    IMPRIMER

    - Consulter les nombreux articles et commentaires sur "Benoît et moi" : benoit-et-moi.fr

    - Sur ZENIT.org (et aujourd'hui, les liens fonctionnent!) :

    Voyage à Cuba

    Entretien

  • Vatican II inspirerait-il le "Comité de la jupe" ?

    IMPRIMER

    C'est ce qui apparaît d'après cette note de Maximilien Bernard :

    Le Comité de la Jupe poursuit son travail de sape

    Christine Pedotti, fondatrice du Comité de la jupe et de la Conférence des Baptisé-e-s, qui milite notamment pour l’ordination des femmes, vient de publier « La bataille du Vatican. 1959-1965« .

    Pas la peine de l’acheter, en voici un bref résumé : tout est idyllique dans l’Eglise depuis Vatican II, y compris -pour une fois- Jean-Paul II qui retrouve grâce car « il n’est pas exagéré de dire [qu'il] fut le principal pape de la réception conciliaire. » (dixit Christine le 18 février 2012). La bête noire est aujourd’hui Benoit XVI. Car c’est bien lui qui est visé lorsqu’on lit que « les évêques conciliaires [...] n’avaient sans doute pas prévu que, 50 ans plus tard, ils auraient des successeurs qui tiendraient à nouveau des discours contre lesquels ils avaient voté avec une écrasante majorité. »  (Monique Hébrard, http://www.baptises.fr/?p=4881)

    On lit encore dans les commentaire de Christine sur la même page, son attachement viscéral à « l’esprit du concile » :

    « La réception du concile n’appartient pas à l’interprétation que les papes en font, elle appartient à l’Église elle-même qui se reçoit de l’Esprit Saint, et qui [se] vit « sous l’Esprit » et « sous la Parole de Dieu ». Il n’est nullement dit qu’elle vit « sous le pape » ou sous la « Parole du pape ». Le pape appartient à l’Église, il n’est pas au-dessus d’elle. [...] Pour finir, le Concile ne « s’applique » pas. Ce n’est pas un texte de loi ou un corpus réglementaire, il suffit de lire les textes pour le constater. Le concile insuffle un sens, un élan dans la vie de l’Église. La question est: « Est-ce que l’Église vit dans le souffle du Concile ? » [...] La minorité ne s’est pas tenue pour battue à l’issue du Concile. Elle tenait la place, Rome, et avait bien l’intention de regagner lentement mais sûrement le pouvoir que le Concile lui avait momentanément fait perdre. »

    Nous sommes assez sensibles à cette distinction qui est faite entre la lettre des textes du Concile et le "souffle" qui l'anime. Cette assemblée a-t-elle enclenché une dynamique de "libération" allant toujours plus loin dans une surenchère qui éloigne l'Eglise de sa Tradition ? Comme la tenue des Etats Généraux en 1789 a été saluée comme la fin de l'Ancien Régime, Vatican II, dans la mentalité collective, apparaît effectivement comme une révolution qui a ouvert des brèches dans lesquelles se sont précipités les réformateurs de tout poil. Mais nous ne sommes que des laïcs qui ne pouvons nous prononcer sur le fond. Pourtant nous aspirons à un grand moment de restauration catholique que pourrait constituer, par exemple, un concile Vatican III.

  • Benoît XVI à Cuba : le Seigneur Jésus est le Chemin, la Vérité et la Vie

    IMPRIMER

    Lors de l'homélie prononcée à Cuba devant plusieurs centaines de milliers de fidèles, le 28 mars, le pape a donné cet enseignement fort à propos de la vérité :

    (...) « Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité et la vérité vous affranchira » (Jn 8, 31). Dans ce texte de l’Évangile qui a été proclamé, Jésus se révèle comme le Fils de Dieu le Père, le Sauveur, le seul qui puisse dévoiler la vérité et donner l’authentique liberté. Son enseignement provoque résistance et inquiétude parmi ses interlocuteurs, et il les accuse de chercher sa mort, faisant référence au suprême sacrifice de la croix, déjà proche. Même ainsi, il les exhorte à croire, à demeurer dans sa Parole pour connaître la vérité qui libère et rend digne.

    En effet, la vérité est un désir de l’être humain et la chercher suppose toujours un exercice d’authentique liberté. Nombreux sont ceux, en revanche, qui préfèrent les raccourcis et qui essaient d’échapper à cette tâche. Certains, comme Ponce Pilate, ironisent sur la possibilité de pouvoir connaître la vérité (cf. Jn 18, 38), proclamant l’incapacité de l’homme à l’atteindre ou niant qu’existe une vérité pour tous. Cette attitude, comme dans le cas du scepticisme ou du relativisme, provoque un changement dans le cœur, le rendant froid, hésitant, loin des autres et enfermé en soi-même. Des personnes qui se lavent les mains comme le gouverneur romain et laissent filer le cours de l’histoire sans se compromettre.

    D’autre part, il y a les autres qui interprètent mal cette recherche de vérité les portant à l’irrationalité et au fanatisme, les enfermant dans « leur vérité », et qui entendent l’imposer aux autres. Ils sont comme ces légalistes aveuglés qui, en voyant Jésus frappé et en sang, crient, furieux : « Crucifie-le ! » (cf. Jn 19 , 6). Cependant, qui agit irrationnellement ne peut pas parvenir à être disciple de Jésus. Foi et raison sont nécessaires et complémentaires dans la recherche de la vérité. Dieu a créé l’homme avec une vocation innée à la vérité et pour cela, l’a doté de raison. Ce n’est certainement pas l’irrationalité, mais le désir de vérité qui promeut la foi chrétienne. Tout homme doit être chercheur de vérité et opter pour elle quand il la rencontre, même s’il risque d’affronter des sacrifices.

    De plus, la vérité sur l’homme est un présupposé inévitable pour atteindre la liberté, car nous découvrons en elle les fondements d’une éthique avec laquelle tous peuvent se confronter, et qui contient des formulations claires et précises sur la vie et la mort, les droits et les devoirs, le mariage, la famille et la société, en définitif, sur la dignité inviolable de l’être humain. Ce patrimoine éthique est ce qui peut rapprocher toutes les cultures, tous les peuples et toutes les religions, les autorités et les citoyens, et les citoyens entre eux, les croyants dans le Christ et ceux qui ne croient pas en lui.

    Le christianisme, mettant en évidence les valeurs qui sous-tendent l’éthique, n’impose pas mais propose l’invitation du Christ à connaître la vérité qui rend libre. Le croyant est appelé à l’offrir à ses contemporains, comme le fit le Seigneur, avant même le sombre présage du rejet et de la croix. La rencontre personnelle avec Celui qui est la vérité en personne nous pousse à partager ce trésor avec les autres, spécialement par le témoignage.

    Chers amis, n’hésitez pas à suivre Jésus-Christ. Nous trouvons en lui la vérité sur Dieu et sur l’homme. Il nous aide à vaincre nos égoïsmes, à abandonner nos ambitions et à vaincre ce qui nous opprime. Celui qui fait le mal, celui qui commet un péché en est esclave et n’atteindra jamais la liberté (cf. Jn 8, 34). Ce n’est qu’en renonçant à la haine et à notre cœur dur et aveugle, que nous serons libres, qu’une nouvelle vie jaillira en nous.

    Convaincu que le Christ est la vraie mesure de l’homme et sachant que c’est en lui que l’on trouve la force nécessaire pour affronter toutes les épreuves, je désire vous annoncer ouvertement que le Seigneur Jésus est le Chemin, la Vérité et la Vie. Vous trouverez tous en lui la pleine liberté, la lumière pour comprendre avec profondeur la réalité et la transformer par le pouvoir rénovateur de l’amour. (...)

  • Euthanasie : les mauvais arguments de la RTBF

    IMPRIMER

    Est-ce un hasard? Au moment où la Marche pour la Vie contraint les médias à rouvrir le dossier de l'avortement, le Soir, puis la RTBF, réactivent le débat sur l'euthanasie, présentant cellle-ci comme si elle constituait un droit auquel ni les médecins ni les institutions hospitalières ne pourraient s'opposer. Or, contrairement à ce que laisse entendre la RTBF, l'euthanasie n'est pas un droit. C'est la demande d'euthanasie qui en est un. La loi - même si nous ne l'approuvons pas - dépénalise l'euthanasie effectuée dans certaines conditions très strictes et sur demande expresse du patient, de telle sorte que le médecin puisse échapper aux poursuites judiciaires. 
     
    Cf. www.belgium.be, santé, soins de santé, fin de vie. On y trouve notamment ceci :
    Devoir du médecin
    "La loi ouvre un droit à la demande d’euthanasie, pas à l’euthanasie : le médecin n’est donc pas obligé de pratiquer l’euthanasie.
    C’est au patient qu’il revient de trouver un médecin qui accède à sa demande
    (voir la suite sur le site www.belgium.be)