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  • Des films et téléfilms d'inspiration chrétienne sur les écrans belges ? C'est l'objectif de SAJE-Belgique

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    SAJE a pour ambition de rendre accessible au public francophone les films et téléfilms d’inspiration chrétienne, trésors d’hier, d’aujourd’hui et de demain.

    Comment ? En les distribuant en salle, en DVD/VOD, mais aussi, à l’avenir, en produisant ses propres scenarios.

    Il existe actuellement une offre sans précédent de films d’inspiration chrétienne, produits dans d’autres pays. Aux Etats-Unis, la plupart de ces films à très gros budget sortent sous le label des Majors parce que catholiques, protestants et évangéliques se sont mobilisés massivement pour faire le succès de films engagés comme Heaven is for real, Son of God ou God’s not dead.

    A nous maintenant de démontrer qu’il existe aussi un vrai marché chez nous pour ce qu’on appelle les « faith based movies » (Films basés sur la foi). Et c’est pour cela qu'on a besoin de vous !

    SAJE Belgique est lancée et vous êtes invités à y collaborer collaborer.

    Rejoignez notre groupe « je voudrais voir l’apparition… au cinéma » sur facebook

    Vous y découvrirez la bande annonce, des articles de presse, les séances etc.

    Lien : https://www.facebook.com/groups/376644716136854/

    Quatre raisons nous motivent au lancement de SAJE en Belgique, maintenant :

    unnamed.jpgPrimo. L’étoile de Noël

    Savez-vous que le film d'animation l' « Etoile de Noël » (nativité vue par les animaux de la crèche, très drôle) a réalisé 550.000 entrées en France en décembre 2017 et 0 en Belgique ?

    Pourquoi ? En Belgique, Sony n'a pas voulu le sortir, tandis qu'en France, nous avons développé un partenariat avec Sony pour promouvoir le film dans les réseaux chrétiens. Les résultats ont largement dépassé les attentes. Afin de vous en rendre compte, voici la bande annonce : https://www.youtube.com/watch?v=bWee4VQxjBg

     

    unnamed (1).jpgSecundoTout mais pas ça !

    En décembre 2017, l’excellente comédie italienne « Tout mais pas ça » que nous distribuons en France et en Belgique a remporté le Grand Prix du Festival International du Film de Comédie de Liège (www.fifcl.be ).

    C’est l’histoire d’un brillant chirurgien romain athée dont le fils annonce qu’il veut enter au séminaire. Tout en finesse, c’est une sorte de Don Camillo et Peppone d’aujourd’hui, sans parti pris, vous verrez.

    Fiche du film et bande annonce : https://www.sajedistribution.com/film/tout-mais-pas-%C3%A7a.html. Nous sommes en contact avec quelques salles pour sortir le film en Belgique.

    unnamed (2).jpgTertio. L’apparition

    Ce 14 février, nos amis de O’Brother, distributeur belge, sortent le film « l’Apparition », avec Vincent Lindon dans le rôle d’un journaliste-enquêteur intégré dans une commission d’enquête du Vatican pour faire la lumière sur des apparitions mariales à une jeune fille.

    Un film juste, interpellant et qui respecte le chemin de chacun. Bref, avec la reconnaissance du 70ème miracle de Lourdes ce 11 février, nous ne sommes pas insensibles au parallélisme avec les évènements de Beauraing en 1932 et Banneux en 1933. Nous avons décidé de soutenir la sortie de ce film en Belgique. La Libre du 14 février en a fait sa couverture et 3 pages intérieures. C’est avec ce film que nous allons lancer nos efforts. Voyez plus bas.

    Bande annonce : https://www.youtube.com/watch?v=UhI-EitMMfw

    unnamed (3).jpgQuatro. Jésus, l’enquête

    Fin février en France et peut-être en mars en Belgique, nous sortons le film « Jésus, l’enquête », de Jon Gunn. Un journaliste d'investigation au Chicago Tribune et athée revendiqué, Lee Strobel, est confronté à la soudaine conversion de son épouse au christianisme. Afin de sauver son couple, il se met à enquêter sur la figure du Christ, avec l'ambition de prouver que celui-ci n'est jamais ressuscité... D’après le best-seller mondial, tiré de l’histoire vraie de Lee Strobel. 

    Notre avant-première à Paris a rassemblé 730 personnes mais les salles belges n’osent pas encore prendre le risque de sortir ce filmBande annonce : https://www.youtube.com/watch?v=o4Jhq1wAC9o

    Si vous voulez, ensemble, nous allons y arriver !

    Prochaine étape, motivons nos amis de Sony Benelux pour qu’ils osent sortir leur prochain film sur l’apôtre Paul, dont la sortie mondiale a lieu à Pâques. Nous ne pouvons plus louper cela en Belgique, n’est-ce pas ?

    Comment collaborer ? Voici notre proposition.

    Notre but est de distribuer nos films mais aussi de promouvoir les autres bons films d’inspiration chrétienne en Belgique.

    Ce vendredi 14 février, grosse publicité dans les media pour la sortie du film l'Apparition, que nous soutenons. 

    Démontrons aux critiques de cinéma et aux exploitants de salles de cinéma belge qu’il y a en effet un public pour ce type de films de niche.

    Rappelons-nous des succès des films « des hommes et des dieux » ou « la passion du Christ » auxquels peu de professionnels croyaient.

    Le film l’apparition est sorti sur plus de 12 écrans, Liège, Bruxelles, Namur, LLN, etc, toute la liste est ici :  https://www.cinenews.be/fr/films/l-apparition/ 

    • Rejoignez notre groupe « je voudrais voir l’apparition… au cinéma » sur facebook

    Vous y découvrirez la bande annonce, des articles de presse, les séances etc.

    Lien : https://www.facebook.com/groups/376644716136854/

    Hubert de Torcy & Jacques Galloy

    SAJE Belgique

    www.sajedistribution.com

    4671 SAIVE, BELGIQUE

    belgique@sajeprod.com 

  • Eclipse de Dieu, éclipse de l'homme

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    Dans le cadre des conférences qu’ils organisent à l’Université de Liège, l’Union des étudiants catholiques liégeois et le groupe de réflexion sur l’éthique sociale avaient invité, voici quelque temps, le philosophe Rémi Brague, professeur ordinaire à l’Université de Paris I Panthéon-Sorbonne et à la Ludwig-Maximilian Universität de Munich. Membre de l’Institut, celui-ci a reçu le Prix 2012 de la Fondation Ratzinger-Benoît XVI. Voici une synthèse de son exposé, dont la transcription intégrale est disponible sur simple demande en s’adressant à notre rédaction.

    Mantegna.jpeg

    Mort de Dieu, mort de l’homme

    Le titre de cette conférence est une métaphore empruntée à l’œuvre du philosophe juif Martin Buber (Vienne 1878-Jérusalem 1965) illustrant  le thème de la « mort » de Dieu que l’on rencontre aussi chez Max Weber (Le désenchantement du monde, 1917) et, bien sûr, Friedrich Nietzche (le Gai Savoir, 1882) : plus que de triomphe, c’est un cri d’inquiétude auquel répond celui de la mort de l’homme que l’on trouve chez Léon Bloy, Nicolas Berdiaev ou André Malraux: avec la disparition du prototype, la copie doit aussi s'effacer. L'argument a été repris et rendu célèbre par Michel Foucauld (Les mots et les choses, 1966) ramenant toutefois cette idée à une simple "mort de papier", une incohérence rationnelle plutôt  que la mort de l'homme concret. La thèse de Rémi Brague est moins innocente: selon lui, la disparition de Dieu à l’horizon de l’humanité pourrait entraîner celle de l’humanité elle-même, sinon physique en tout cas ontologique: la disparition de ce qui fait l’humanité de l’homme.

    Echec de l’athéisme ?

    Pour Rémi Brague, l’athéisme est un échec. Sa faveur croissante dans l’opinion publique n’est pas une objection relevante. Pour un philosophe, la quantité de gens qui défendent une opinion déterminée n’est pas un argument en soi : ni pour, ni contre. Mais d'autres succès spectaculaires sont à mettre à son crédit:

    Au niveau théorique d’abord, la science moderne de la nature n’a plus besoin d’une religion « bouche-trou » lorsqu’on cherche une explication du monde. Mais, on peut ici se demander si une religion a vraiment jamais prétendu expliquer comment le monde fonctionne. Quoi qu’il en soit, le Dieu horloger de Voltaire a vécu. Cette victoire théorique se complète d’une victoire dans la pratique politique, laquelle montre que les sociétés d’aujourd’hui peuvent s’organiser sans avoir besoin d’un principe supra humain de légitimité. Reste que toutes les religions ne cherchent pas à réglementer la société : on oublie trop à cet égard que le christianisme n’édicte pas de règles de conduite fondamentalement distinctes de celles que la raison naturelle a ou pourrait trouver par ses propres forces.  De fait, le Décalogue qui est ce qu’il a retenu de la Torah des juifs n’est jamais que le « kit » de survie de l’humanité : un minimum.

    Quoi qu’il en soit, les deux « victoires » de l’athéisme sont énormes dans l’histoire de l’humanité. Mais elles appellent tout de même deux observations :

    D’une part, l’athéisme n’est pas nécessairement l’affirmation militante de convictions agressives. Ce peut être d’abord un principe de méthode : une mise entre parenthèses du divin. C’est pourquoi on a inventé des termes comme « agnosticisme », « sécularisme » ou « humanisme » (un parti politique belge d’origine chrétienne a même adopté ce qualificatif). D’autre part, cet agnosticisme lui-même ne concerne pas que les questions religieuses : le positivisme philosophique se contente de connaissances « positives » sur le monde, sans chercher les causes dernières des phénomènes qu’il appréhende.

    Est-il légitime que l’homme existe ?

    Malgré tout cela, l’athéisme contient un défaut mortel, même sous sa forme atténuée de l’ agnosticisme. Il y a, en effet, une question sur laquelle l’athéisme n’a rien à dire dès lors que la racine de l’homme serait l’homme lui-même : s’il n’existe aucune instance supérieure à l’homme, comment celui-ci pourrait-il affirmer sa propre valeur?  Si c’est l’homme lui-même qui se juge, comme dirait Chesterton, c’est le signe du fou, dont l’histoire politique nous montre maints exemples.

    Au tournant des XVIIIe-XIXe siècles, Fichte, radicalisant la philosophie de Kant, croit avoir trouvé la solution : le divin est donné dans la loi morale qui est présente en nous et dont nous aurions tous conscience. Donc, il n’y a pas besoin de foi en Dieu mais, en revanche, il y a quelqu’un en qui nous avons besoin de croire : c’est l’homme.

    Croire en l’homme, malgré ce théâtre de grand guignol que représente l’histoire ? Nous avons eu, au XXe siècle, deux régimes explicitement athées : l’un anti-chrétien parce qu’anti-juif, l’autre anti-juif parce qu’anti-chrétien. « J’ai honte d’être un être humain » disait alors la philosophe allemande d’origine juive Hanna Arendt. Et aujourd’hui la question de la légitimité de l’être humain se fait encore plus concrète parce que nous avons, à grande échelle, les possibilités techniques d’en finir avec l’humanité. Or, comme disait Leibniz, les possibles ont une tendance à exister.  

    Mais, à supposer même que l’athéisme ne tue personne, est-il capable de donner des raisons de vivre ? L’homme n’est peut-être pas le gentil du film hollywoodien, c’est peut-être le méchant ou, comme disait le philosophe angliciste allemand Hartsman, la « sale bête » universellement prédatrice, universellement envahissante ne se contentant pas de sa niche écologique mais faisant irruption partout : si l’homme disparaissait, alors tout de même la nature serait libre.

    Que faire avec ce genre d’argument ?  Une réponse serait de dire qu’il y a un instinct de survie et que l’homme peut bien continuer à exister sans s’occuper de sa propre légitimité. Mais alors, le seul animal qui se pose la question des raisons de ce qu’il fait renoncerait à la raison à propos d’un problème qui met en jeu son existence.

    Cette impasse rationnelle n’appelle qu’une issue raisonnable : c’est de trouver un point de référence extérieur qui puisse dire qu’il est bon qu’il existe des hommes, un levier d’Archimède qui soit en droit de dire, justement parce qu’il n’est pas homme, que celui-ci, malgré tout, doit être sauvegardé et, conclut Rémi Brague, pour nommer ce point de référence extérieur, si vous trouvez un meilleur terme que Dieu, vous me faites signe.

    Dans son célèbre « Drame de l’humanisme athée » publié à la fin de la seconde guerre mondiale, le Père Henri de Lubac estimait que si l’on peut construire une société sans Dieu, elle serait inhumaine. Moins optimiste, Rémi Brague ajoute qu’une telle société serait séculaire au sens propre du terme, c’est-à-dire que raisonnablement, elle ne pourrait donner que la vie d’un individu humain en sa longévité maximale.

    JPSC

  • Flandre : le nombre de prêtres, religieux et religieuses en chute libre

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    Belgique : en Flandre le nombre de prêtres, religieux et religieuses est en chute libre - 15 février 2018


    Les chiffres de la "Nouvelle Evangélisation" voulue par Vatican II

    En 2017, la partie néerlandophone de la Belgique comptait encore 6 197 âmes consacrées, qu’il s’agisse de prêtres, de religieux ou de religieuses. Mais il y a 15 ans, ils étaient encore plus de 14 000. Et tout laisse croire que cette année, il y aura moins de 1 000 prêtres dans la région, en même temps que l’âge moyen de l’ensemble de cette population continue d’augmenter.

    Il y a une centaine d’années à peine, la Flandre était avec la partie catholique des Pays-Bas l’un des principaux pourvoyeurs de missionnaires catholiques dans le monde et ses congrégations étaient florissantes. Ce temps est bien révolu, comme le montrent les statistiques les plus récentes publiées par la revue Kerk en Leven.

    Sur les quelque 6 000 religieux qui restent, les deux tiers sont des femmes, et pour l’ensemble, on constate que la proportion de ceux qui ont plus de 75 ans dépasse désormais les 80 %. Les plus de 90 ans représentent même 15 % de l’ensemble. Seuls 5 % ont moins de 60 ans. Parmi les plus âgés, les missionnaires revenus mourir au pays gonflent les effectifs.

    Quant à la relève, elle est absente. La Flandre comptait en 2017 trois novices dans ses ordres religieux, et une poignée à peine plus importante de religieux ayant prononcé des vœux temporaires : ils étaient cinq.

    Voyant le relatif succès des "Églises du réveil" et autres évangélistes ou pentecôtistes, l'Église conciliaire a vainement tenté de réagir. Ainsi Benoît XVI a créé le «Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation» le 21 septembre 2010.

    Quant à la brochure Métropolis 2012, qui contient 28 pages d'actions appelées «Chemins de Conversion», «Expérience de la Réconciliation», «Enseignement de la Foi», «Témoignage de Conversion»... - et dont la préface est de Mgr Léonard - elle s'intitule tout simplement «La nouvelle évangélisation»...

    Au vu de l'évolution des cinquante dernières années, on peut conclure que le «retour du religieux» est très loin d'être une réalité en Belgique : baisse de la pratique, baisse de la croyance, baisse du sentiment d'être catholique, non compensée par la mise en place d'une "autre Église" voulue par le funeste Concile Vatican II.

    Sources : RéinformationTV / JCR.be / Le soir.be / La Porte Latine du 15 février 2018

  • Allemagne : la multiplication de crimes de haine contre les chrétiens alarme l'archevêque de Bamberg

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    Du site du Frankfurter Allgemeine :

    L'Église consternée par les crimes de haine contre les chrétiens en Allemagne

    Le nombre d'infractions résultant de la haine à l'encontre de personnes en raison de leur religion, notamment contre les chrétiens, a augmenté en Allemagne. L'archevêque de Bamberg, Ludwig Schick, est alarmé.

    L'Église catholique trouve effrayante l'augmentation des crimes de haine contre les chrétiens. L'archevêque de Bamberg, Ludwig Schick, a déclaré au Frankfurter Allgemeine que « la plus grande vigilance est justifiée ». (...)

    Il existe des "tendances à la radicalisation chez certains groupes de musulmans et elles existent également dans d'autres secteurs de la société. Cela crée des dangers pour la cohésion sociale et la coexistence pacifique."

    De plus, l'archevêque Schick a déclaré au Frankfurter Allgemeine que, parmi les réfugiés qui sont venus en Allemagne du Moyen-Orient depuis 2014, il y en a sans aucun doute certains qui "ne comprennent pas ou n'acceptent pas l'ordre libéral de notre pays, et même certains qui sont venus non pas comme réfugiés mais comme terroristes".

    C'est une situation à l'égard de laquelle il faut réagir. « Mais il est vrai aussi, » dit Schick, « ​​que la majorité de ceux qui ont fui la guerre et le chaos, apprécient très bien les réalisations de notre état et de notre société et veulent y prendre part. »

    "On ne peut pas arriver dans notre société sans assumer ses valeurs", a déclaré l'archevêque Schick. "Comment voulez-vous vivre dans un pays en tant que citoyen parmi les citoyens, si vous méprisez les fidèles qui appartiennent à la religion de la majorité !"

    Il convient de noter que «le nombre d'infractions résultant de crimes de haine à l'égard de personnes en raison de leur religion a augmenté globalement ces dernières années. Il y a eu de nombreuses attaques contre les musulmans, contre les demandeurs d'asile parmi lesquels vivent des musulmans, les crimes antisémites ont considérablement augmenté et, comme je l'ai dit, des chrétiens ont également été attaqués. Nous devons réaliser que le respect, le respect de l'un pour l'autre, qui est l'un des fondements de notre régime politique libéral, diminue. "

    L'archevêque Schick a déclaré : "Toutes les personnes sensées et bien intentionnées doivent s'opposer résolument à ceux qui, en raison de leur religion ou de leur idéologie, manquent toujours plus de respect pour leurs semblables. Ça ne marchera pas sans de telles limites! "

    L'année dernière, il y a eu près de 100 attaques contre des chrétiens en Allemagne. Parmi eux, un meurtre, neuf blessés et un cas d'incendie criminel. Dans environ un quart des cas, des églises et des symboles chrétiens ont été attaqués. Au moins 14 attaques auraient eu lieu entre demandeurs d'asile et réfugiés.

  • Carême : et si nous décidions de ne rien préférer à l'amour du Christ ?

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    Ce pourrait être le fil rouge de notre carême : une conversion qui nous amènerait à ne rien préférer à l'amour du Christ :

    Ne rien préférer au Christ, homélie par le  (source)

    Il y a deux manières, vous le savez, d’accomplir le cours de son existence. Il y a la manière de la feuille morte: à la surface des eaux, elle se laisse emporter, ballotter, au gré des courants et, finalement, elle échoue, inutile, sur le rivage. Et puis il y a la manière du poisson: il sait où il va et il se dirige en fonction de ce but, utilisant les courants, parfois même à contre courant.

    Eh bien, frères et sœurs, que sommes-nous: feuille morte ou bien poisson? C’est-à-dire: nous laissons-nous porter passivement par le flux des événements contradictoires ou bien, avec la grâce de Dieu, essayons-nous de nous prendre en main, de construire notre vie chrétienne de façon responsable? Cette dernière hypothèse – qui est la bonne – implique fondamentalement un choix, le choix résolu de suivre Jésus-Christ envers et contre tout, le choix de ne rien préférer à l’amour du Christ, comme le demande saint Benoît. Tant que cette décision de base ne sera pas prise, nous n’avancerons pas d’un pouce, nous stagnerons, nous tournerons en rond.

    Bref, en un mot comme en mille, il faut choisir. Or, c’est bien connu, choisir, c’est sacrifier. S’engager dans une direction, c’est s’éloigner d’autant des autres. Choisir d’épouser Juliette, c’est renoncer à Cunégonde, qui pourtant n’était pas mal non plus. Or notre problème, c’est que nous avons peur et que nous ne voulons rien lâcher. Au fond, nous voudrions, comme on dit, avoir et le beurre et l’argent du beurre. La Vie éternelle, d’accord… mais à condition de ne rien laisser passer des petits plaisirs de ce monde. Au cas où… Hommes de peu de foi, nous sommes comme ces israélites à l’âme partagée qui, ne pouvant se décider, balançaient entre Dieu et Baal, car il est plus sûr, n’est-ce pas? d’avoir deux fers au feu.  »  Jusqu’à quand, leur reproche le prophète Élie, clocherez-vous des deux jarrets. Si le Seigneur est Dieu, suivez-le; si c’est Baal, suivez-le  » (I R 18, 21). Nul ne peut servir deux maîtres à la fois. Il faut choisir.

    Et c’est d’ailleurs dans ce choix que s’affirme la vraie liberté. Parfois, on s’imagine (bien à tort, mais vous l’entendrez souvent) que la liberté c’est de ne pas choisir, de ne pas s’engager, de dire  » non « . On  » garde sa liberté « . Mais la source qui jaillit de terre, si elle ne s’engage pas dans une direction déterminée, va très vite transformer tout le sol en bourbier. De même notre liberté. Car, en fait, la liberté, c’est cette aptitude étonnante que nous avons à pouvoir nous donner, nous engager, dire  » oui « , non pas sous la pression des contraintes extérieures mais du plus profond de nous-mêmes. C’est donc en choisissant, en se donnant, qu’on exerce vraiment sa liberté et à tout vouloir garder, on risque de tout perdre. On se retrouve alors au milieu ou, pire, au soir de sa vie, les mains vides et le coeur triste, parce qu’on n’a rien donné, rien construit, sous prétexte de préserver sa liberté. Et de toute manière, le temps a choisi pour nous.

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  • L'art moderne a-t-il perdu la tête ? Deux entretiens avec Jean Clair

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    Du site CanalAcadémie.com :

    La fabrique des monstres : l’art moderne a-t-il perdu la tête ?
    Entretien avec Jean Clair, de l’Académie française, sur son livre « Hubris". (1/2)

    De livres en livres, Jean Clair, de l’Académie française depuis 2008, s’en prend à l’actuelle décomposition de la culture visuelle – les anciens « beaux-arts ». Depuis Marcel Duchamp, et ceux qui lui emboitèrent le pas, une certaine conception classique a explosé. Nous avons quitté, dit Jean Clair, l’œuvre pour l’objet brut, le symbolique pour un réel écrasé sur lui-même, la re-présentation pour la platitude, le goût du monde pour la jouissance de l’im-monde, la peinture accrochée au mur pour les « installations » à même le sol. D’où vient ce processus barbare ? De l’extérieur ? Ce serait trop simple ! Il vient de l’intérieur, mis en œuvre par ceux-là même qui sont censés être les dépositaires d’un héritage artistique. En devenant contemporain, l’art n’a pas explosé, il a implosé sous l’effet de ces « barbares de la civilisation » - selon l’expression de Chateaubriand.

    Ecouter l'émission

     

    Les œuvres d’art peuvent-elles exister quand s’est perdu le sens du sacré et de la transcendance ?
    Entretien avec Jean Clair, de l’Académie française (2/2)

    Dans un premier entretien, Jean Clair, autour de son livre Hubris a dit l’importance du re-gard porté sur ce qui nous environne etles images formées par les artistes pour mieux comprendre la terre sur laquelle nous sommes. Garder, prendre avec. Les images sont là pour faire des hommes les gardiens du monde – pour éviter qu’il ne devienne im-monde, hostile à la présence des hommes. Dans ce second entretien, Jean Clair revient sur la dégradation de la Culture. La Culture est une « qualité qui unit et élève » alors que le culturel « disperse, éparpille, dégrade, disqualifie ». La culture en train de disparaître au profit du culturel – et des agents qui en font la promotion – suppose une con-templation des œuvres d’art – au sens d’un culte rendu au beau et d’un temple pour ceux qui s’introduisent dans ce culte.

     

    Ecouter l'émission

  • France : pourquoi un « concordat » avec l'islam est impossible

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    Pour réformer l’islam de France, Emmanuel Macron veut s’inspirer du régime napoléonien qui prévaut en Alsace-Moselle. Baroque. Un article de Henrik Lindel et Pascale Tournier sur le site de « La Vie » :

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    « Chirac, Sarkozy, Hollande… Tous les présidents ont voulu réorganiser l’islam de France. Et tous ont échoué. Créé en 2003 par Nicolas Sarkozy, le Conseil français du culte musulman (CFCM), dont les membres du bureau doivent être réélus en 2019, est un échec cuisant. Miné par les divisions internes, affaibli par son absence de représentativité, placé sous l'influence politique et économique des pays étrangers, le CFCM fait figure de repoussoir… Emmanuel Macron peut-il déjouer la malédiction ? 

    Dans le Journal du Dimanche du 11 février, le chef de l'État a une nouvelle fois assuré qu'il réfléchissait à ce dossier brûlant. Voulant « poser les jalons de toute l'organisation de l'islam de France » durant ce premier semestre 2018, il considère qu'il faut « s'inspirer fortement de notre histoire, de l'histoire des catholiques et de celle des protestants ». Le but étant d'améliorer la relation entre l’État et l’islam pour mieux combattre l’islam radical. Encore faut-il inventer une structure représentative qui tienne la route.

    Un « nouveau concordat »...

    Pour sortir de l’impasse, Emmanuel Macron envisage un « nouveau concordat ». Une idée qui a largement de quoi surprendre. D'abord parce qu'au sens strict, le terme renvoie à un régime spécifique, uniquement en vigueur en Alsace et en Moselle. Il y reconnaît et y organise actuellement les cultes catholique, luthérien, réforme et israélite. Les évêques de Metz et Strasbourg sont nommés par décret du président de la République après accord du Saint-Siège, les grands rabbins et les pasteurs sont nommés par le Premier ministre et ils ont un statut de fonctionnaires. Ce régime permet de salarier les ministres des cultes. L’État a ainsi une possibilité d'exiger une sorte de contrepartie des cultes ainsi reconnus. L'islam, lui, a seulement un statut d'association de droit local alsacien-mosellan, qui lui permet quand même de bénéficier de fonds publics, par exemple pour construire des mosquées, ce qui est impossible dans le reste de la France.

    On pourrait sans doute étendre ce statut privilégié à l'islam en Alsace et Moselle (si on trouve une organisation musulmane représentative), mais on voit mal comment imposer un concordat à nouveau à l'échelle de la France. Et le faire seulement pour l'islam. Il semble en effet difficile d'imaginer que les imams de France soient salariés par une république qui, selon la loi de 1905… ne reconnaît aucun culte.

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  • L'Aide à l'Eglise en Détresse propose un chemin vers Pâques avec l'Eglise souffrante

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  • Arrête-toi, regarde et reviens : l'homélie du pape pour la messe du mercredi des cendres

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    Homélie du pape François (14 février 2018) (source)

    Le temps du Carême est un temps favorable pour corriger les accords dissonants de notre vie chrétienne et accueillir l’annonce de la Pâque du Seigneur toujours nouvelle, joyeuse et pleine d’espérance. L’Église dans sa sagesse maternelle nous propose de prêter une attention particulière à tout ce qui peut refroidir et rouiller notre cœur de croyant.

    Les tentations auxquelles nous sommes exposés sont nombreuses. Chacun d’entre nous connaît les difficultés qu’il doit affronter. Et il est triste de constater comment, face aux vicissitudes quotidiennes, profitant de la souffrance et de l’insécurité, se lèvent des voix qui ne savent que semer la méfiance. Et si le fruit de la foi est la charité – comme aimait le répéter Mère Térésa de Calcutta -, le fruit de la méfiance est l’apathie et la résignation. Méfiance, apathie et résignation : ces démons qui cautérisent et paralysent l’âme du peuple croyant.

    Le Carême est un temps précieux pour débusquer ces dernières, ainsi que d’autres tentations et laisser notre cœur recommencer à battre au rythme du cœur de Jésus. Toute cette liturgie est imprégnée par ces sentiments et nous pourrions dire que cela fait écho à trois expressions qui nous sont offertes pour «réchauffer le cœur du croyant»: arrête-toi, regarde et reviens.

    Arrête-toi un peu, laisse cette agitation et cette course insensée qui remplit le cœur de l’amertume de sentir que l’on n’arrive jamais à rien. Arrête-toi, laisse cette injonction à vivre en accéléré qui disperse, divise et finit par détruire le temps de la famille, le temps de l’amitié, le temps des enfants, le temps des grands-parents, le temps de la gratuité… le temps de Dieu.

    Arrête-toi un peu devant la nécessité d’apparaître et d’être vu par tous, d’être continuellement à “l’affiche ”, ce qui fait oublier la valeur de l’intimité et du recueillement.

    Arrête-toi un peu devant le regard hautain, le commentaire fugace et méprisant qui naît de l’oubli de la tendresse, de la compassion et du respect dans la rencontre des autres, en particulier de ceux qui sont vulnérables, blessés et même de ceux qui sont empêtrés dans le péché et l’erreur.

    Arrête-toi un peu devant l’obsession de vouloir tout contrôler, tout savoir, tout dévaster, qui naît de l’oubli de la gratitude face au don de la vie et à tant de bien reçu.

    Arrête-toi un peu devant le bruit assourdissant qui atrophie et étourdit nos oreilles et qui nous fait oublier le pouvoir fécond et créateur du silence.

    Arrête-toi un peu devant l’attitude favorisant des sentiments stériles, inféconds qui surgissent de l’enfermement et de l’apitoiement sur soi-même et qui conduisent à oublier d’aller à rencontre des autres pour partager les fardeaux et les souffrances.

    Arrête-toi devant la vacuité de ce qui est immédiat, momentané et éphémère, qui nous prive de nos racines, de nos liens, de la valeur des parcours et du fait de nous savoir toujours en chemin.

    Arrête-toi pour regarder et contempler!

    Regarde les signes qui empêchent d’éteindre la charité, qui maintiennent vive la flamme de la foi et de l’espérance. Visages vivants de la tendresse et de la bonté de Dieu qui agit au milieu de nous.

    Regarde le visage de nos familles qui continuent à miser jour après jour, avec beaucoup d’effort, pour aller de l’avant dans la vie et qui, entre les contraintes et les difficultés, ne cessent pas de tout tenter pour faire de leur maison une école de l’amour.

    Regarde les visages interpellant de nos enfants et des jeunes porteurs d’avenir et d’espérance, porteurs d’un lendemain et d’un potentiel qui exigent dévouement et protection. Germes vivants de l’amour et de la vie qui se fraient toujours un passage au milieu de nos calculs mesquins et égoïstes.

    Regarde les visages de nos anciens, marqués par le passage du temps ; visages porteurs de la mémoire vivante de nos peuples. Visages de la sagesse agissante de Dieu.

    Regarde les visages de nos malades et de tous ceux qui s’en occupent ; visages qui, dans leur vulnérabilité et dans leur service, nous rappellent que la valeur de chaque personne ne peut jamais être réduite à une question de calcul ou d’utilité.

    Regarde les visages contrits de tous ceux qui cherchent à corriger leurs erreurs et leurs fautes et qui, dans leurs misères et leurs maux, luttent pour transformer les situations et aller de l’avant.

    Regarde et contemple le visage de l’Amour Crucifié qui, aujourd’hui, sur la croix, continue d’être porteur d’espérance; main tendue à ceux qui se sentent crucifiés, qui font l’expérience dans leur vie du poids leurs échecs, de leurs désenchantements et de leurs déceptions.

    Regarde et contemple le visage concret du Christ crucifié par amour de tous sans exclusion. De tous ? Oui, de tous. Regarder son visage est l’invitation pleine d’espérance de ce temps de Carême pour vaincre les démons de la méfiance, de l’apathie et de la résignation. Visage qui nous incite à nous écrier: le Royaume de Dieu est possible!

    Arrête-toi, regarde et reviens. Reviens à la Maison de ton Père. Reviens, sans peur, vers les bras ouverts et impatients de ton Père riche en miséricorde qui t’attend (cf. Ep. 2,4).

    Reviens ! Sans peur, c’est le temps favorable pour revenir à la maison, à la maison «de mon Père et de votre Père» (cf. Jn. 20,17). C’est le temps pour se laisser toucher le cœur… Rester sur le chemin du mal n’est que source d’illusion et de tristesse. La vraie vie est quelque chose de bien différent et notre cœur le sait bien. Dieu ne se lasse pas et ne se lassera pas de tendre la main (Cf. Bulle Misericordiae Vultus, n.19).

    Reviens, sans peur, pour faire l’expérience de la tendresse de Dieu qui guérit et réconcilie.

    Laisse le Seigneur guérir les blessures du péché et accomplir la prophétie faite à nos pères: «Je vous donnerai un cœur nouveau, je mettrai en vous un esprit nouveau. J’ôterai de votre chair le cœur de pierre, je vous donnerai un cœur de chair» (Ez. 36,26).

    Arrête-toi, regarde et reviens !

    © Librairie éditrice du Vatican

  • L’Eglise catholique bénit-elle aujourd’hui tout et n’importe quoi ?

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    Lu sur le site « Pro Liturgia »:

    « On ne peut pas bénir une union homosexuelle ! » Une réflexion claire de Mgr Andreas Laun, évêque auxiliaire de Salzbourg (AU) en réponse au Cardinal Marx, archevêque de Munich(D) et à Mgr Bode, évêque d’Osnabrück (D) respectivement président et vice-président de la Conférence des évêques d’Allemagne :

    « Le cardinal Marx et Mgr Bode ont pensé qu’ils pouvaient proposer aux couples homosexuels de bénir leur union. Pourquoi pas, diront certains : il semble bien qu’aujourd’hui l’Eglise soit prête à bénir tout, ou presque…

    Regardons-y de plus près.

    L’Eglise bénit avant tout des personnes, mais aussi des actions et des objets. A propos des bénédictions catholiques, le Père jésuite Eckhard Bieger écrit ceci sur internet : « Pour les fidèles catholiques, tout peut être béni, pas seulement les lieux liturgiques, les calices, et les fidèles à la fin de chaque messe ou de chaque office. La bénédiction ne se limite pas aux chapelets ou aux médailles religieuses : on peut bénir aussi les voitures, les ateliers de fabrication, les animaux, les herbes aromatiques ou médicinales et bien d’autres choses encore. Certaines bénédictions sont réservées aux prêtres ou aux diacres, surtout lorsqu’il s’agit d’objets du culte comme les calices ou les ornements liturgiques. Mais les parents peuvent bénir leurs enfants. Les fidèles peuvent emporter de l’eau bénite chez eux et en asperger les membres de leur famille, et aussi leurs étables et leur bétail pour les bénir. La procession de la Fête-Dieu est en quelque sorte une bénédiction des maisons et des parvis. Il existe même un livre liturgique dédié aux formules de bénédictions, le “Livre des Bénédictions,” contenant des rituels pour 99 occasions différentes ».
    Mais qu’attendons-nous d’une bénédiction ? Quelles espérances sont liées à un tel geste ? Pour les voitures par exemple, il s’agit d’attirer la protection du ciel sur ceux qui les conduisent ; on y ajoute souvent une médaille de St Christophe, saint patron des automobilistes. La prière pour demander la protection contre la grêle, la foudre et la sècheresse peut s’accompagner d’une bénédiction du temps, que le prêtre donne à la fin de la messe à l’aide de sa croix personnelle. Bénir, signifie toujours prier pour que quelque chose grandisse, s’épanouisse, pour que d’une action ou d’un projet surgisse quelque chose de bon. La bénédiction vient de Dieu, elle s’exprime sous la forme d’une demande, et elle se réalise en imposant aux personnes, aux objets, aux bâtiments, le signe de la croix, de l’eau bénite et de l’encens.
    Insistons encore sur la variété des situations appelant une bénédiction : un nouvel atelier, un nouvel appartement, une ambulance ou une voiture de pompiers, un instrument de musique ou un équipement d’alpiniste… Et sur le fait que non seulement le prêtre peut bénir, mais aussi que toute personne peut le faire, en particulier les parents qui désirent intercéder pour la protection divine de leurs enfants. J’ajoute ici une petite histoire personnelle qui m’a beaucoup marqué : après avoir écouté une belle méditation donnée par un ami rabbin sur le sens du Sabbat, j’ai demandé à cet ami qu’il me bénisse. Il le fit volontiers, et je rentrai chez moi. Peu de temps après, le rabbin m’appela au téléphone : il avait oublié de demander à son tour une bénédiction ! La prière n’est pas soumise à des impératifs d’espace : prier pour quelqu’un et le bénir peut tout aussi bien se faire par téléphone. C’est ainsi que je pus faire parvenir ma bénédiction à mon ami juif à distance, et la réitérer plus tard lors d’une visite à Jérusalem. Cet échange de bénédictions me comble encore aujourd’hui.

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  • Les médecins africains rejettent euthanasie et suicide assisté

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    Du Bulletin d'Information de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Association Mondiale des médecins : les médecins africains rejettent euthanasie et suicide assisté

    13/02/2018 - Fin de vie

    Les représentants des pays-membres africains de l’AMM se sont retrouvés les 2 et 3 février derniers au Nigeria, pour la réunion de la « Région Afrique » de l’Association sur les questions de fin de vie. Le Professeur Mike Ogirima, Président de l’Association médicale du Nigéria (NMA), a appelé à un renforcement des soins palliatifs en Afrique, afin de permettre aux médecins d’ « apaiser les souffrances physiques, psychologiques, sociales, spirituelles et émotionnelles » des patients en phase terminale. 

    Seuls quelques pays en Afrique bénéficient en effet de lois et de recommandations médicales en matière de soins palliatifs pour l’instant. 

    Il s’est également fait la voix des médecins de la Région d’Afrique, pour condamner l’euthanasie et le suicide assisté. Il décrit ces pratiques comme contraires aux lois nationales des pays d’Afrique, à l’éthique de l’AMM et au serment d’Hippocrate, qui fait promettre à tout médecin « de ne pas user de ses connaissances médicales pour violer les droits et libertés de l’homme, même sous la menace », ajoute-t-il. 

    Otmar Kloiber, Secrétaire-Général de l’AMM a plaidé quant à lui pour que les gouvernements concernés libèrent les ressources nécessaires à la mise en place de soins palliatifs décents, reconnaissant le manque de fonds comme principal obstacle. Il a également proposé la création d’une « couverture soins de santé » à portée mondiale, afin d’assurer à tous, notamment en Afrique, une assurance de soins palliatifs de bonne qualité. 

    Pour rappel, cette réunion fait suite à la réunion régionale européenne de l’AMM à Rome les 16 et 17 novembre 2017. A cette réunion-là, les médecins représentants des Pays-Bas et du Canada, avaient plaidé pour que l’AMM revoie sa position sur l’euthanasie et le suicide assisté, afin de les considérer comme des actes éthiquement neutres, et ne s'opposant pas aux soins palliatifs.

     Source : WMA et nan.ng

  • Offrir une bible à une personne détenue : une initiative du Vicariat de Bruxelles

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    Communiqué de presse :

    Des Bibles derrière les barreaux

    A dater de ce jour, Mercredi des cendres, l’Église de Bruxelles collecte des Bibles en toutes langues, pour les prisons bruxelloises.

    On constate en effet qu’en prison, des détenus demandent à disposer d’une Bible pour connaître davantage Jésus. Dans le cadre du cheminement proposé par l’aumônier catholique, tant la prière que la lecture de la Bible sont centrales. Les aumôniers des prisons de Bruxelles continuent à chercher des moyens créatifs pour atteindre les personnes derrière les barreaux dans leur langue maternelle, à travers la Bible. Ceci reste un défi éminemment pastoral, car il est compliqué de trouver ou d’acheter suffisamment de Bibles, en différentes langues.

    Boîte à Bible

    Le Vicariat de Bruxelles veut soutenir le service des aumôneries par une action de récolte de Bibles. Les croyants sont invités à offrir une ou plusieurs Bibles (Nouveau Testament ou/et Ancien Testament, Psaumes), en autant de langues que possible.

    Vous pouvez déposer votre Bible dans la « Boîte à Bible » prévue à cet effet dans les églises et autres lieux participants. Vous pouvez aussi les déposer ou les envoyer à l’attention d’Hellen Mardaga, au Centre pastoral, 14 rue de la Linière à 1060 Bruxelles.

    Le point culminant de cette action se situera pendant la Semaine Sainte, mais la récolte s’étend du Mercredi des cendres (14 février) à la Pentecôte (20 mai).

    Au nom de l’Eglise à Bruxelles, des aumôniers et des personnes détenues, je vous remercie.