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  • Pédophilie cléricale au Chili : tous les évêques sont démissionnaires

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    pape Francois 89485_pape-francois-pardon.jpgVenus rencontrer le pape en début de semaine, les 34 évêques du Chili ont annoncé leur démission collective ce vendredi quelques jours après la remise d’un rapport concernant des abus sexuels commis au Chili. Un acte "collégial et solidaire" selon Mgr Fernando Ramos, évêque auxiliaire de Santiago. Le site « Aleteia » revient sur la genèse de cette décision :

    « Le pape François avait annoncé dès jeudi des « changements » à court, moyen et long terme pour rétablir « la justice » au sein de l’Église chilienne. Ce vendredi, les 34 évêques chiliens ont remis collectivement leur démission entre les mains du pape François, « afin qu’il décide librement pour chacun d’entre nous », à l’issue de trois jours de réunion au Vatican. D’ores et déjà cette annonce secoue l’Église chilienne et plus largement l’Église toute entière.

    Mais pourquoi une telle décision ? Il faut remonter à janvier 2018 et le voyage du pape François au Chili pour apprécier cet évènement. Le déplacement du Saint-Père avait été marqué par des critiques de l’opinion chilienne à l’endroit de l’Église locale et du Pape lui-même sur la gestion des abus sexuels commis par des prêtres dans le pays. En réaction, le souverain pontife avait ordonné une nouvelle enquête, réalisée par Mgr Charles Scicluna. Celui-ci avait alors rendu un rapport de 2 300 pages.

    Lire aussi : Les évêques du Chili démissionnent collectivement

    Le 8 avril, une lettre de l’évêque de Rome aux prélats chiliens avait déjà mentionné des récits « crus, sans additifs ni édulcorants, de nombreuses vies crucifiées » par les abus commis par des membres du clergé. Il avait également déploré avoir commis lui-même de « graves erreurs d’évaluation et de perception de la situation » à cause d’un « manque d’information vraie et équilibrée ».

    « Inacceptables abus de pouvoir, de conscience et sexuels »

    Ces faits concernent en particulier, mais pas exclusivement, le père Fernando Karadima, vicaire de paroisse à Santiago dans les années 1970. Les premières dénonciations contre lui remontent à 2003, sans qu’il n’y ait d’enquête canonique avant 2007. C’est en 2010 que la Congrégation pour la doctrine de la foi avait déclaré Fernando Karadima coupable et l’avait renvoyé de l’état clérical.

    Lire aussi : Mea culpa du Pape concernant les affaires pédophiles au Chili

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  • Mai 68 : un projet de déconstruction désastreux

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    De Jean-Michel Castaing sur aleteia.org :

    Mai 68, ou les mauvaises surprises de la déconstruction

    Incontestablement, Mai 68 a libéré la subjectivité des Français. Personne ne veut plus que le Bien ou le Vrai lui soit imposé de l'extérieur sans qu'il ne se l'approprie. L'individu s'est rendu maître de la place et s'est érigé en maître des élégances en matière de vérité comme en celle des « pratiques bonnes ». En ce domaine, le terrain était préparé de longue date.

    Subjectivité versus objectivité

    La remise en question du « discours du Maître » par Foucault est antérieure aux « événements ». Mai 68 ne fera qu’accélérer le processus de délégitimation de l’enseignement dans sa prétention à dispenser un savoir péremptoire. L’intelligence ne pouvait que gagner à ce que la matière de l’enseignement « fasse sens » pour ceux auxquels il était dispensé.

    Ce changement de paradigme ne tarda pas à se répercuter sur le plan des relations interpersonnelles. Peu à peu le vouvoiement céda la place à un tutoiement à visée égalitariste, un peu comme sous la Révolution française, lorsque l’apostrophe directe entre « citoyens » se substitua aux codes de politesse de l’Ancien Régime. Plus globalement, Mai 68 aura entériné la défiance envers les institutions, soupçonnées d’être des lieux de pouvoirs coercitifs, ou bien de reproduction des élites, selon la terminologie de Bourdieu.

    Rupture de la transmission

    La libération de la subjectivité de l’individu n’a pas eu que des effets négatifs. Mais que lui a-t-il manqué pour tenir ses promesses d’affranchissement de la jeunesse ? Tout simplement le souci de transmettre le savoir objectif qui était la matière des cours magistraux d’avant la rupture. Le résultat de cette omission ne s’est pas fait attendre : la subjectivité, privée d’objets substantiels sur lesquels exercer son travail d’assimilation, s’est rabattue sur l’exercice de ses propres désirs spontanés. Ce qui a entraîné l’émergence, du côté de l’offre, d’une sous-culture de laquelle furent exclues les exigences de jadis.

    Les baby-boomeurs n’ont pas pâti de cette situation : ils possédaient les codes et le bagage culturel de la société d’avant. En revanche, leurs enfants se sont retrouvés dépossédés d’un formidable héritage. Ces derniers ont dû s’orienter dans l’existence munis de boussoles peu fiables : une morale facile, de la musique, des concerts et des engagements politiques manipulés par des vieux briscards qui essayaient de masquer leurs échecs en matière de justice sociale par des surenchères sociétales suspectes.

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  • L'Italie : le deuxième pays le plus vieux au monde

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    L'Italie est le deuxième pays le plus vieux au monde (source)

    L’Italie a confirmé en 2017 son statut de second pays le plus vieux au monde, après le Japon, et son déclin démographique, a indiqué mercredi l’Institut national de la statistique (Istat) dans son rapport annuel.

    « Depuis 2015, notre pays est entré dans une phase de déclin démographique », après avoir encore perdu 100 000 habitants entre 2016 et 2017, a souligné l’Istat. L’Italie comptait 60,5 millions d’habitants au 1er janvier 2018 dont 8,4 % d’étrangers. 

    Taux de fécondité en chute libre

    Le taux de fécondité, qui définit le nombre d’enfants par femme en âge de procréer, reste l’un des plus bas au monde à 1,34. Il est même de 1,27 dans la population italienne contre 1,95, mais en baisse, dans la population étrangère. Pays en phase de vieillissement, l’Italie comptait au 1er janvier de cette année 168,7 personnes âgées pour 100 jeunes, selon l’Istat, un rapport qui la place juste derrière le Japon. Dans 20 ans, ce rapport sera de 265 contre 100, indique encore l’institut. 

    Comparaisons internationales

    À titre de comparaison le taux de fécondité en 2017 au Québec était de 1,54 enfant/femme, le taux des femmes francophones est habituellement inférieur de 0,1 enfant à ce taux. La fécondité a Montréal est 1,4 enfant/femme, 1,45 dans la Capitale nationale et 1,47 à Laval mais elle est de 2,6 (et en hausse) dans le Nord du Québec. Le taux de fécondité en 2017 était de 1,88 enfant/femme en France, un chiffre qui a baissé tout au long du quinquennat Hollande. En tête des pays développés en 2016, les 3,11 enfants par femme israélienne (juives et non juives). Comme la plupart des pays industrialisés, le taux de fécondité en Israël avait considérablement diminué entre les années 70 et le début des années 2000, passant d’une moyenne de 4 enfants en 1970 à 2,80 enfants en 2005. Cependant depuis 2006, le taux de fécondité en Israël est en hausse et dépasse maintenant l’Arabie saoudite, qui occupait auparavant la première place, avec une moyenne de 7,30 enfants par femme en 1979, mais qui est tombé à 2,70 depuis lors. D’autres pays connaissent des regains de fécondité, parmi ceux-ci l’Algérie et l’Égypte.

    Espérance de vie au plus haut

    L’espérance de vie est aussi l’une des plus élevées au monde avec 80,6 ans pour les hommes et 84,9 pour les femmes. Mais les disparités entre nord et sud sont encore fortes. A Bolzano (nord), on peut s’attendre à vivre en bonne santé jusqu’à 70 ans en moyenne, mais seulement jusqu’à 52 ans en Calabre, affirme l’Istat. 

    Immigration en baisse

    L’immigration étrangère, dans un pays qui a vu arriver près de 700 000 migrants sur ses côtes en cinq ans, est en baisse constante avec 337 000 nouveaux inscrits à l’état-civil en 2017 contre 527 000 dix ans plus tôt. Quelque 227 000 nouveaux permis de séjour ont été accordés en 2017, mais ils étaient près de 600 000 en 2010. 

    Les départs d’Italiens ont triplé en 10 ans

    Le solde migratoire reste positif, mais les départs d’Italiens vers l’étranger ont triplé en dix ans, effets de la crise économique obligent. La dynamique migratoire positive continue toutefois à limiter le déclin démographique dans un pays qui a vu en 2017 le nombre de naissances diminuer de 2 % sur an an, relève l’Istat.

  • En Irlande : un référendum sur l’avortement sous pression

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  • Mgr De Kesel rappelé à l'ordre sur RCF

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    De RCF :

    Unions homosexuelles : Mgr De Kesel, ne soyez pas du monde!

    En voulant célébrer des unions homosexuelles accompagnées d'un temps de prière, Mgr De Kesel, primat de Belgique, est-il bien sûr d'être fidèle à l'enseignement de l'Eglise ?

  • Le message fort de Mgr Aupetit lors de la veillée pour la vie à Notre-Dame de Paris (16 mai)

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  • Dix mille pèlerins attendus à Chartres ce week-end de Pentecôte

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    De Thomas Renaud sur aleteia.org :

    Chartres : des milliers de pèlerins attendus ce week-end

    PILGRIMAGE FROM PARIS TO CHARTRES

    P. Deliss / GODONG

    À l’approche du week-end de la Pentecôte, près de 10.000 pèlerins se préparent à marcher, prier et chanter jusqu’à Chartres.

    Alors que chaque pèlerin vérifie son sac, ausculte la météo et tente de convaincre un dernier ami indécis de venir marcher à ses côtés, les organisateurs, eux, se préparent à une belle édition. Le nombre d’inscrits semble, cette année encore, poursuivre sa croissance. Un beau signe d’espérance, mais aussi un casse-tête pour une organisation qui se veut millimétrée.

    Une semaine avant le départ de la colonne de Notre-Dame de Paris, l’association Notre-Dame de Chrétienté, organisatrice du plus grand pèlerinage marcheur de France, a dû se résoudre à clôturer les inscriptions au sein des chapitres enfants et familles. Et puis deux évènements viendront également « récompenser » les efforts des pèlerins, à Chartres. La présence du cardinal Robert Sarah, qui célèbrera la messe du lundi de Pentecôte, et l’ostension des reliques de saint Padre Pio, exceptionnellement présentes en France.  

    Lire aussi : Le nouvel évêque de Chartres rejoint son diocèse… à pieds !

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  • Syrie : l’Aide à l’Église en Détresse pose la première pierre de la rénovation de près de 100 maisons détruites à Homs

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    D'Irmina Nockiewicz sur le site de l'Eglise en Détresse (Belgique) : 

    « Jésus est mon rocher ». L’Aide à l’Église en Détresse pose la première pierre de la rénovation de près de 100 maisons détruites à Homs, en Syrie

    Le début des travaux de reconstruction de 97 maisons appartenant à des familles chrétiennes déplacées de Homs a été célébré au cours d’une cérémonie, le 1er mai, fête de Saint Joseph travailleur. La Fondation pontificale Aide à l’Église en Détresse soutient ce projet œcuménique à hauteur de 300.000 euros.

    Au cours de la célébration du 1er mai dans la cathédrale syro-orthodoxe d’Um Al-Zehnar, les propriétaires des maisons ont reçu un morceau de roche afin qu’ils se souviennent que « Jésus est mon rocher », le fondement solide sur lequel ils peuvent mettre leur confiance et construire leur avenir.

    L’Aide à l’Église en Détresse a déjà soutenu la rénovation de 110 autres maisons à Homs. Cependant, ce projet est le premier qui soit totalement œcuménique, vu que les 97 candidats au projet « Jésus est mon rocher » appartiennent à des Églises de dénominations and rites différents, étant aussi bien catholiques (1 famille maronite et 26 familles melkites gréco-catholiques) qu’orthodoxes (11 gréco-orthodoxes et 59 syro-orthodoxes). La Commission de reconstruction veut expressément refléter la diversité des rites chrétiens en Syrie.

    L’archevêque gréco-catholique de Homs, Mgr. Abdo Arbach, et l’archevêque syro-orthodoxe, Mgr. Selwanos Boutros Al-Nemeh, ont assisté à la cérémonie pour bénir les familles chrétiennes qui ont tant souffert de la guerre et les encourager dans leur projet de reconstruction. Les travaux commenceront bientôt à Homs, et les 97 maisons seront prêtes d’ici à la fin de l’été.

    Lors de la cérémonie, le Père Andrzej Halemba, responsable des projets de l’Aide à l’Église en Détresse au Proche-Orient, a souligné l’importance de bâtir dans la foi et la confiance en Dieu, car « si le Seigneur ne bâtit pas la maison, en vain travaillent ceux qui la bâtissent » (Psaume 127, 1). Le Père Halemba a encouragé les intéressés à être reconnaissants envers Dieu parce qu’il prend soin d’eux, et il leur a demandé de se souvenir des bienfaiteurs de l’Aide à l’Église en Détresse dans leurs prières.

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  • Quand "Secrets d'histoire" s'en prend à l'historicité des Evangiles

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    De Marie-Christine Ceruti-Cendrier sur réinformation.tv :

    L’historicité des Evangiles une nouvelle fois attaquée sur France 2 dans « Secrets d’histoire » : la réponse de Marie-Christine Ceruti-Cendrier

    Le 5 mai dernier, sous la conduite de Stéphane Bern, « Secrets d’histoire » sur France 2 proposait une suite à sa première émission, il y a cinq ans, sur Jésus-Christ, avec en toile fond une nouvelle attaque contre l’historicité des Evangiles. Marie-Christine Ceruti-Cendrier, auteur du livre Les Evangiles sont des reportages, propose une réponse succincte qui démolit les assertions des soi-disant savants.– RITV

    Le glas de l’historicité des Evangiles a encore sonné samedi 5 mai sur France 2 à l’heure de haute écoute. Les carillonneurs n’ont pas osé dire tout net qu’il s’agissait de pieuses légendes, mais le travail de démolition n’en a été que plus efficace. Nous allons donc répondre à ces messieurs.

    Les « Secrets d’histoire » de France 2 ont besoin d’une rédaction tardive des Evangiles

    Tout d’abord – puisque c’est le cheval de Troie de nos inquisiteurs – est-il vrai que les Evangiles aient été écrits longtemps après les événements ? Il faut savoir qu’en 70 après Jésus-Christ, soit quarante ans tout au plus après sa mort et sa Résurrection quand les témoins oculaires étaient toujours vivants, les Romains ont détruit Jérusalem et son Temple, tué la plus grande partie de ses habitants et déporté les survivants dans tout l’empire romain, comme il avait été prédit par Jésus. Par conséquent nos démolisseurs des Evangiles ont absolument besoin que ceux-ci aient été écrits après ces événements, au moment où il n’y avait plus de témoins et qu’avec le temps les légendes aient pu tranquillement se former. En outre, si c’était le cas, la prophétie de Jésus n’en était plus une.

    Soit dit en passant, il est curieux que le « faussaire » qui l’aurait inventée, ou ses disciples auteurs des Evangiles, n’aient pas tiré du tout parti du mensonge en soulignant qu’en effet cette prophétie s’était accomplie…

    L’historicité du Jésus des Evangiles : Marie-Christine Ceruti-Cendrier rappelle leur rédaction précoce

    Or si les Evangiles avaient été écrits après cette catastrophe ils l’auraient été ailleurs qu’en terre sainte et surtout pas dans une langue sémitique, puisque les juifs étaient dispersés et humiliés, ou morts.

    Trois grands savants hébraïsants se sont récemment battus, chacun de son côté, contre cette thèse de l’écriture tardive des Evangiles, affirmant qu’ils ont été écrits en hébreu ou en araméen, les deux langues très voisines que parlaient les Juifs contemporains de Jésus. Il s’agit de l’abbé Jean Carmignac, un éminent hébraïsant spécialiste du déchiffrement des documents hébreux découverts à Qumrân, de Claude Tresmontant, hébraïsant lui aussi, qui enseignait à la Sorbonne, et de Francis Marion, spécialiste des langues sémitiques et anciennes qui fut décrypteur de messages secrets pendant la guerre de 40.

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  • Hiver démographique en Espagne : un millier de villages sans naissances depuis 2012

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    D'Anne Dolhein sur reinformation.tv :

    Hiver démographique en Espagne : ces 1000 villages sans naissance depuis 2012

    Hiver démographique Espagne 1000 villages sans naissance 2012

    Les données de l’Institut national des statistiques espagnoles viennent de sortir : au 1er janvier 2017, on a comptabilisé plus de 1000 villages – 1.027 exactement – où aucune naissance n’a été enregistrée depuis le 1 janvier 2012. Ce sont surtout des communes rurales de l’intérieur de l’Espagne, victimes de l’exode rural certes, mais surtout symboles d’une dénatalité catastrophique et d’un vieillissement inexorable. Aucun enfant de moins de cinq ans n’y habite. Cela représente 13 % des communes espagnoles (il y en a 8124 au total).

    A ces chiffres s’ajoutent d’autres plus spectaculaires encore, déjà plus anciens. Au 1er janvier 2017, outre ce bon millier de villages sans enfants en âge préscolaire, l’INE comptabilisait 633 communes sans aucun enfant de moins de 11 ans, et encore 420 autres où l’on ne recense pas un seul habitant de moins de 15 ans.

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  • L’accord entre le Vatican et Pékin : un abandon de l’Eglise de Chine au régime communiste

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    D'Olivier Bault sur reinformation.tv :

    Cardinal Joseph Zen : pourquoi l’accord entre le Vatican et Pékin est un abandon de l’Eglise de Chine au régime communiste

    cardinal Zen accord Vatican Eglise Chine communiste

    Dans un entretien pour la chaîne Al Jazeera repris sur Infocatólica, le cardinal Joseph Zen, évêque émérite de Hong Kong, explique en quoi l’accord négocié entre le Vatican et la Chine communiste est un abandon de l’Eglise clandestine de Chine et une reconnaissance de l’Eglise officielle schismatique. Cette légitimation de l’Eglise inféodée au régime communiste intervient alors qu’une loi entrée en vigueur en février dernier accentue encore les répressions à l’encontre des personnes participant aux messes clandestines.

    Pour le vieux cardinal chinois, les Chinois ont aujourd’hui compris que, sous la houlette du pape François, le Vatican était prêt à tout accepter et tout légitimer. « Les opportunistes savent que s’ils collaborent avec le gouvernement, celui-ci pourra obliger le Saint-Siège à les reconnaître », prévient-il. Pire encore, « Pour faire plaisir au gouvernement, le Saint-Siège s’abstient de faire de nombreuses choses qu’il devrait faire. Par exemple, il ne donne pas d’évêques aux diocèses de l’Eglise clandestine. Quand un vieil évêque meurt, il ne lui donne pas de successeur ». Ou alors il veut remplacer les évêques légitimes par ceux de l’Association patriotique catholique chinoise (l’Église officielle de Chine, schismatique) qui célèbre cette année soixante ans d’ordinations épiscopales « indépendantes ».

    Les négociations en cours entre le Vatican et la Chine communiste, une légitimation de l’Église schismatique inféodée au régime

    Pour le cardinal Zen, il est clair que les négociations en cours légitiment une Eglise « objectivement schismatique », ce que le pape argentin aurait clairement reconnu lui-même selon le Chinois : « Il y a 3 ou 4 ans, j’ai eu une réunion avec le pape François pendant 45 minutes. J’ai parlé 40 minutes, il ne m’a interrompu qu’une fois. Quand j’ai dit que nous devions convenir que l’Église indépendante est une Eglise schismatique, il a répondu : “certo” – bien sûr. Alors comment peut-on légitimer une Eglise schismatique qui reste schismatique, qui est sous le contrôle du gouvernement ? Cette Eglise ne change pas simplement parce qu’on légitime ses évêques qui sont des esclaves du régime communiste. »

    Le cardinal Zen demande, à propos de la reconnaissance de la trentaine d’évêques de l’Église clandestine nommés par le Vatican en échange de la reconnaissance par le Saint-Siège des sept évêques de l’Eglise officielle : « Qu’est-ce que cela veut dire, que le gouvernement reconnaît ces trente évêques ? Leur permet-il de continuer de fonctionner comme jusqu’à aujourd’hui dans l’Église clandestine, indépendamment du gouvernement ? Bien sûr que non ! Ils sont invités à rejoindre l’Association patriotique. »

    Tel que prévu par l’accord en cours de négociation, le dernier mot du Saint-Siège pour les nominations d’évêques est une fiction, selon le cardinal Zen

    Quant aux nouvelles nominations d’évêques, pour lesquelles les communistes promettent de laisser le dernier mot au pape, celui-ci ne pourra de toute façon se prononcer que sur des candidats proposés par les communistes chinois, fait remarquer le vieux cardinal. Quel type de dernier mot est-ce donc, demande Mgr Zen, si le Parti communiste ne présente que ses candidats via une conférence des évêques qui lui est inféodée ? Bien sûr, le Saint-Père pourra refuser, mais ce sera toujours aux communistes de proposer un autre nom, rappelle le cardinal. « Quels noms appropriés peuvent venir des communistes ? », demande encore Mgr Zen, « Que savent-ils des qualités requises pour être évêque ? »

  • L'avortement, première cause de féminicide au monde

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    « L’AVORTEMENT EST LA PREMIÈRE CAUSE DE FÉMINICIDE AU MONDE »

     de genethique.org 

    « L’avortement est la première cause de féminicide au monde », c’est le slogan de la nouvelle campagne pro-vie à Rome, diffusée à quelques jours de la Marche Nationale pour la Vie italienne. L'association CitizenGO, à l'origine de cette « campagne de publicité choc », veut signifier que l’avortement est « l'une des principales violences faites aux femmes ».

    Cette campagne a commencé le 3 avril dernier par une affiche géante installée à proximité de la place Saint Pierre, que la municipalité a très rapidement fait enlever. Cette fois cependant,  « la mairie de Rome s'est déclarée incompétente, car il s'agit d'espaces publicitaires n'appartenant pas à la ville ».

    60 000 avortements ont été réalisés en Italie en 2017, selon les chiffres du Ministère de la Santé. Un chiffre en baisse notamment à cause du fort taux d’objection de conscience, 40 % selon l'hebdomadaire l'Espresso.

    Dans ce contexte, Virginia Coda Nunziante, Présidente de cette édition italienne de la Marche pour la Vie, a annoncé « que la mère de Vincent Lambert qui se bat en France pour empêcher que son fils ne meure de faim et de soif sur décision des médecins, a accepté notre invitation : elle viendra  à Rome à la Marche pour la Vie du 19 mai prochain pour nous donner son courageux témoignage » (cf. 70 spécialistes dénoncent une «euthanasie qui ne dit pas son nom» et demandent le transfert de Vincent Lambert dans une unité spécialisée ).

    Pour aller plus loin : Italie : une campagne pour augmenter la fécondité passe mal

    Sources: France Info, François Beaudonnet (15/05/2018) / Aleteia, Giovanni Marcotullio (10/05/2018) /