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  • Coronavirus : l'Estonie consacrée au Sacré-Coeur de Jésus

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    De Vatican News :

    Mgr Philippe Jourdan, administrateur apostolique en Estonie, en la cathédrale de Tallinn.

    Mgr Philippe Jourdan, administrateur apostolique en Estonie, en la cathédrale de Tallinn. 

    Covid-19: l’Estonie consacrée au Sacré-Cœur de Jésus

    Dans de bien moindres proportions que ses voisins européens, l’Estonie est le pays balte le plus touché par la pandémie de Covid-19, avec 1 535 cas confirmés et 40 décès au 20 avril 2020. L’île de Saaremaa, la plus grande de l’archipel estonien, est au cœur de la propagation du virus dans le pays, abritant la moitié des patients hospitalisés de ce pays d’1,5 millions d’habitants.

    Entretien réalisé par Devin Watkins – Cité du Vatican

    C’est une réponse spirituelle à la crise que l’Estonie, l’Europe et le monde traverse. L’administrateur apostolique dans le pays, Mgr Philippe Jourdan, en poste depuis le 1er avril 2005, a consacré la nation au Sacré-Cœur de Jésus, dimanche 19 avril 2020, dimanche de la Miséricorde Divine.

    En cette terre traditionnellement protestante, la mission de cette consécration est double: prier pour la fin de la pandémie et aider la population à transformer ce temps éprouvant en occasion de conversion personnelle. «Dieu ne souhaite pas de mauvaises choses, il veut que nous les utilisions pour se convertir», affirme l’évêque franco-estonien.

    La consécration a eu lieu Dimanche de la Miséricorde Divine, fête très populaire dans les pays baltes; plusieurs apparitions du Seigneur à sœur Faustine Kowalska se sont en effet produites en Lituanie.

    Accès aux sacrements

    La situation sanitaire en Estonie diffère entre l’île de Saaremaa, épicentre du virus, confinée intégralement, et le reste du pays, où les églises sont ouvertes à la prière individuelle devant le Saint-Sacrement ou à la confession. La vie sacramentelle est en quelque sorte encore possible. 

    Les rassemblements de plus de deux personnes sont toutefois prohibés dans le pays, et la police opère des rondes pour vérifier qu’aucune messe n’ait lieu. D’après Mgr Jourdan, le gouvernement a été d’une grande aide dans l’équipement sanitaire des églises, distribuant masques et gels hydroalcooliques.

    Les messes sont diffusées en ligne pour ceux qui préfèrent rester à domicile. La quête dans les églises n’a plus lieu, mais les catholiques estoniens donnent de manière généreuse, se réjouit Mgr Jourdan, saluant les initiatives de solidarité intergénérationnelles.

    Les écoles et crèches doivent rouvrir le 15 mai prochain en Estonie. 

    Entretien avec Mgr Philippe Jourdan, administrateur apostolique en Estonie
  • Vaincre la pandémie sans confinement ? Les cas de la Corée du Sud, de Taiwan et de Hong Kong

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Vaincre la pandémie sans confinement : les réussites sud-coréenne, taïwanaise et hongkongaise

    22/04/2020

    En Asie, trois pays se sont distingués face à la crise sanitaire, en parvenant à contrôler l’épidémie sans confinement. Les réussites sud-coréenne, taïwanaise et hongkongaise peuvent s’expliquer par leur rapidité d’action et par l’excellence de leurs systèmes de santé. Dès le début de la crise, leurs gouvernements ont décidé des tests massifs et la mise en quarantaine stricte de tous les nouveaux arrivants dans le pays, en identifiant les personnes infectées et leurs contacts. Selon les observateurs, c’est aussi la transparence des autorités et la coopération efficace de la population qui a permis leur réussite.

    La Corée du Sud, Hong-Kong et Taïwan sont en train de remporter la lutte contre le coronavirus sans avoir adopté de confinement strict. Contrairement à la Chine continentale et à plusieurs pays européens, les gouvernement des trois territoires et pays asiatiques n’ont pas réduit les activités économiques ni particulièrement limité la liberté de mouvements de leurs citoyens. Depuis début janvier et la propagation de la crise sanitaire à travers le monde, les Taïwanais, les Sud-Coréens et les Hong-Kongais ont pu continuer leurs déplacements hors de chez eux. Alors qu’en Europe et aux États-Unis, le débat se poursuit toujours à propos de la réouverture prochaine des lieux publics, les bars et restaurants continuent d’accueillir du public aussi bien en Corée du Sud qu’à Taïwan et à Hong-Kong, sans interruption. La seule véritable contrainte imposée aux habitants est l’obligation de porter des masques et des gants de protection et de respecter les mesures de distanciation sociale. Jusqu’à ce jour, cette stratégie s’est avérée efficace. Les réussites sud-coréenne, taïwanaise et hong-kongaise semblent être également attribuables à leur rapidité d’action et à l’excellence de leurs systèmes de santé. Les trois pays ont rapidement fermé leurs frontières avec la Chine, où se trouvait l’épicentre de l’épidémie, et imposé des mesures strictes de quarantaine aux personnes entrant dans le pays. Leurs autorités sanitaires ont également lancé des tests de diagnostic de façon massive pour identifier toutes les personnes infectées et tous leurs contacts.

    Toutes ces mesures ont été permises grâce à la transparence de leurs gouvernements, qui ont informé régulièrement les citoyens de l’évolution de la situation. Selon de nombreux observateurs, la coopération active de leurs populations est également un facteur décisif de leur réussite. La forte participation électorale lors des élections législatives sud-coréennes du 15 avril, organisées en respectant les mesures sanitaires mises en place par les autorités, en est un exemple concret. Aujourd’hui, toutefois, de nombreux Sud-Coréens, Taïwanais et Hong-Kongais craignent que l’amélioration de la situation ne conduise les gens à baisser la garde, avec la possibilité d’une nouvelle vague d’infection. C’est pourquoi leurs gouvernements restent en alerte ; Taïwan a même simulé une nouvelle vague d’urgence en imaginant 500 nouvelles infections en 24 heures et la mise en place d’un confinement plus strict. En attendant, le nombre de nouvelles infections continue de chuter dans les trois pays. Le 20 avril, Hong-Kong n’a rapporté aucun nouveau cas ; le même jour, Taïwan en a dénombré seulement deux, et 13 pour la Corée du Sud. Le nombre total d’infections depuis le début de la crise reste faible pour les trois pays, ce qui encourage la levée de certaines mesures et restrictions.

    (Avec Asianews)

  • Coronavirus : les messes publiques en France pourront-elles reprendre (en petit comité) ?

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    Lu sur le web  « riposte catholique »

    title-1576680650.jpgLes messes publiques pourront-elles reprendre (en petit comité) ? Le président de la République échangera, ce mardi 21 avril, avec le pape François, puis avec les représentants des cultes et des associations laïques (et autres sectes maçonniques et adorateurs de Satan…).

    L’entretien téléphonique avec le pape est prévu à 16 h, une heure avant l’audioconférence avec les responsables religieux et laïcs en présence du ministre de l’Intérieur Christophe Castaner. Celle-ci est destinée à réfléchir sur la cohésion morale du pays face à la crise et les moyens de rebondir, a précisé l’entourage du président.

    Le 23 mars, lors de la première réunion avec les représentants des cultes, des francs-maçons et d’associations laïques, Emmanuel Macron avait prévenu que les fêtes religieuses d’avril (Pâques juive et chrétienne, début du ramadan) devaient se faire sans rassemblement.

    Devraient être présents mardi les mêmes participants, dont le président de la Fédération protestante de France François Clavairoly, le président de la Conférence des évêques de France Mgr Éric de Moulins-Beaufort, le grand rabbin de France Haïm Korsia, le président du Conseil français du culte musulman Mohammed Moussaoui, le co-président de l’Union des Bouddhistes de France Olivier Reigen Wang-Genh ainsi et le métropolite orthodoxe Emmanuel Adamakis.

    Ont également été conviés les représentants de la Fédération nationale de la Libre-Pensée, du Comité Laïcité République, de la Grande Loge de France, du Grand Orient de France Jean-Philippe Hubsch et de la Grande Loge féminine de France. »

    Ref. Les évêques ont rendez-vous avec Emmanuel Macron

    Où en est-on en Belgique ?

    Toutes les célébrations liturgiques publiques ont d'abord été suspendues sur l’ensemble du territoire national à partir du samedi 14 mars jusqu’au  vendredi 3 avril.

    Par une nouvelle directive, datée du lundi 23 mars, les évêques de Belgique ont ensuite décidé de proroger cette suspension du samedi 4 avril jusqu'au dimanche 19 avril inclusivement.

    Enfin, une décision du Conseil National de Sécurité du 15 avril a été avalisée par une communication des évêques diffusée le jeudi 16 avril: elle notifie que toutes les mesures prises par les autorités civiles et religieuses concernant les célébrations religieuses ou activités ecclésiales sont maintenues jusqu'au 3 mai 2020.

    Cette communication précise que, dès modification des mesures générales par un prochain Conseil National de Sécurité, le Conseil permanent de la Conférence des Évêques examinera avec les autorités civiles comment l'Église peut modifier ses propres mesures, en quels lieux et dans quelles conditions. Une nouvelle communication sur ce sujet suivra alors dès que possible.

    JPSC

  • Séoul : les églises sont rouvertes

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Les églises ouvrent à nouveau à Séoul : seulement 13 nouveaux cas en 24 heures en Corée du Sud

    21/04/2020

    Le nombre de nouvelles infections confirmées continue de diminuer de jour en jour en Corée du Sud. Ce lundi 20 avril, Séoul n’a compté que 13 nouveaux cas, dont 7 personnes revenant de l’étranger. Le nombre de nouvelles infections quotidiennes reste inférieur à 20 cas depuis trois jours dans le pays – on en comptait seulement 8 le 19 avril. Les lieux publics comme les églises, les gymnases et les bars sont à nouveau ouverts, et les examens et entretiens d’embauche sont à nouveau possibles, malgré le maintien de mesures de précautions sanitaires exceptionnelles par les autorités.

    Le nombre de cas positifs au coronavirus Covid-19 continue de baisser en Corée du Sud. Hier, lundi 20 avril, les autorités de Séoul ont dénombré 13 nouvelles infections, dont 7 patients revenant de l’étranger. Le bilan quotidien des nouvelles infections reste inférieur à 20 depuis trois jours – seulement 8 infections avaient été rapportées la veille, le 19 avril. Le pic de l’épidémie dans le pays remonte au 29 février, avec 909 nouvelles infections en 24 heures. En tout, 10 674 personnes ont été infectées par le virus en Corée du Sud, dont 236 sont décédées ; 1 006 d’entre elles revenaient de l’étranger. Près de 90 % des personnes infectées dans le pays sont des citoyens sud-coréens. Le gouvernement a étendu les mesures de distanciation sociale imposées jusqu’à fin mai, tout en assouplissant certaines décisions. Ainsi, les lieux publics comme les églises, les gymnases et les bars peuvent rouvrir, et les examens scolaires et les entretiens d’embauche sont à nouveau possibles. Toutes ces décisions sont prises tout en maintenant les recommandations sanitaires. Ainsi, la ligue nationale de baseball, un sport très populaire dans le pays, pourra également redémarrer, bien que sans spectateurs dans un premier temps. La Corée du Sud est saluée comme un modèle exemplaire dans la lutte contre la pandémie : une alternative démocratique, avec Taïwan, à la stratégie draconienne adoptée par la Chine. Selon les experts, l’un des principaux facteurs attribués à ce succès est la réaction rapide du gouvernement sud-coréen, dès les premiers signes de la crise, avec un grand nombre de tests de diagnostic effectués, avec des mesures de quarantaine strictes, et avec la collaboration et l’investissement efficaces de la population.

    (Avec Asianews, Séoul)

  • Des masses et de leur manipulation

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    De Catholica, n° 147 :

    la manipulation des masses

    19 Avr 2020

    Le rejet moderne de l’ordre naturel au nom de l’autonomie humaine a théoriquement érigé l’individu en maître absolu de lui-même, ne fondant les relations avec ses semblables que sur le libre consentement d’un contrat social offrant plus d’avantages que de charges. En faisant voler en éclats les liens communautaires de type traditionnel, le contractualisme a […]

    Le rejet moderne de l’ordre naturel au nom de l’autonomie humaine a théoriquement érigé l’individu en maître absolu de lui-même, ne fondant les relations avec ses semblables que sur le libre consentement d’un contrat social offrant plus d’avantages que de charges. En faisant voler en éclats les liens communautaires de type traditionnel, le contractualisme a peut-être ainsi donné aux individus l’impression d’une libération, mais en réalité il en a fait des isolats au sein d’une masse indistincte. Comme l’a souligné Hannah Arendt, « une société de masse n’est rien de plus que cette espèce de vie organisée qui s’établit automatiquement parmi les êtres humains quand ceux-ci conservent des rapports entre eux mais ont perdu le monde autrefois commun à tous[1] ». Même si le contrat social n’est qu’une fiction, même si les survivances de la communauté politique naturelle ont opposé une longue résistance, il a fallu toujours plus rechercher l’unité sociale par d’autres moyens que la direction proprement politique d’une autorité que légitime la poursuite de la justice et de la paix. D’autre part, les oligarchies détentrices du pouvoir à l’abri de l’hypothétique « démocratie » ont, depuis l’aube de ce régime, cherché des moyens d’orienter le peuple souverain dans leur sens.

    Et désormais ce climat de mensonge et de pressions en tous sens est notre lot quotidien, qu’il s’agisse de justifier l’agression de l’Irak en raison de la détention d’armes de destruction massive supposées détenues par ce pays, du miraculeux détournement du nuage de Tchernobyl, et de tant d’autres campagnes d’opinion à base de faits inventés ou tronqués offerts aux masses comme autant d’évidences objectives. La manipulation des masses est aujourd’hui inhérente à l’État de droit, mais elle n’a de nouveauté que son ampleur.

    Dans cette opération quasi-permanente, deux parties sont en jeu : l’action elle-même de manipulation, et les masses dont l’existence et les caractères propres constituent la condition sine qua non de succès.

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  • Report des prochaines JMJ et de la Rencontre mondiale des Familles

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    De Nicolas Senèze sur le site du journal La Croix

    20/04/2020 

    Les JMJ au Panama, le 24 janvier 2019.

    Le pape François a tiré, lundi 20 avril, les conséquences de la pandémie de coronavirus sur les grands rassemblements internationaux prévus à l’agenda de l’Église. Il a décidé de reporter aussi bien la Rencontre mondiale des familles de juin 2021 que les Journées mondiales de la jeunesse d’août 2022.

    « À cause de la situation sanitaire actuelle et de ses conséquences sur les voyages et les rassemblements de jeunes et de familles, le Saint-Père, en collaboration avec le Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie, a décidé de reporter d’un an la prochaine Rencontre mondiale des familles prévue à Rome en juin 2021 », a annoncé lundi le directeur de la Salle de presse du Saint-Siège.

    La Rencontre mondiale des familles se tiendra donc à Rome en juin 2022.

    Les JMJ reportées à 2023

    Le pape ne pouvant pas enchaîner deux grands rassemblements la même année, les Journées mondiales de la jeunesse programmées en août 2022 à Lisbonne sont elles aussi déplacées d’un an et reportées à août 2023.

    Lors de l’angélus du dimanche des Rameaux, le 5 avril, le pape avait déjà annoncé que le traditionnel passage de la croix des JMJ des jeunes de Panama à ceux de Lisbonne, qui devait avoir lieu ce jour-là, se fera fin novembre, le jour du dimanche du Christ-Roi.

  • Covid-19 : le lourd tribut acquitté par le clergé espagnol

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    Al menos 53 sacerdotes han muerto en España por coronavirus

    Requiescant in pace + Espagne. Au moins 53 prêtres sont morts du coronavirus Covid-19

    source

    20 Avril 2020

    L'un des diocèses les plus touchés est celui de Madrid, "avec un total de 100 prêtres infectés de gravité variable". Selon l'archevêque de Madrid, depuis le 11 mars, dans le cadre de la pandémie, 28 prêtres sont morts dans l'archidiocèse de Madrid. 9 d'entre eux ont confirmé le coronavirus.

    Dans le diocèse de Pampelune-Tudela, 7 prêtres sont morts de ce virus; 5 sont morts dans le diocèse de Ciudad Real; dans celui de Palencia 4 prêtres diocésains et un religieux; tandis que dans le diocèse de Calahorra et La Calzada-Logroño, qui comprend la communauté autonome de La Rioja, 4 prêtres sont morts.

    Europa Press indique également que dans l'archidiocèse de Barcelone, Oviedo et Valladolid et le diocèse de Getafe, 3 prêtres sont morts dans chacun d'eux.

    Dans les diocèses de Sigüenza-Guadalajara et Astorga 2, des prêtres sont morts.

    Un prêtre est décédé dans l'archidiocèse de Valence, ainsi que dans l'archidiocèse de Saint-Jacques-de-Compostelle et les diocèses de Vitoria, Malaga, Ourense, Solsona et Ciudad Rodrigo.

  • Temps pascal en confinement; feuillet du Mardi (21 avril) de la 2e semaine de Pâques : Le conte du Bon Dieu et de saint Pierre aux champs (Henri Pourrat)

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    2020_04_21_09_09_33_Greenshot.pngTELECHARGER le PDF

     

  • Une neuvaine pour fêter saint Joseph

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    Fêtons saint Joseph avec une NEUVAINE et un nouveau SITE INTERNET !

    Chers amis,

    Le 8 décembre 1870, le Bienheureux pape Pie IX a proclamé saint Joseph « Patron de l’Église universelle ». Nous nous préparons avec toute la chrétienté à célébrer les 150 ans de cette déclaration !

    Nous vous proposons ainsi une belle neuvaine à saint Joseph, protecteur des familles, du 23 avril au 1er mai, fête de saint Joseph artisan*. Plus de 9.000 personnes ont suivi notre neuvaine au Sacré Cœur de Jésus et nous avons reçu beaucoup de témoignages qui nous engagent fermement à poursuivre cet apostolat. 

    Déjà plus de 6500 inscrits à cette neuvaine, rejoignez-nous ! 

    Je m'inscris à la neuvaine

    Dans ce moment si difficile pour le monde entier, confions-nous à Joseph pour faire face aux défis particuliers de notre époque. « Il y a des saints qui ont le pouvoir de protéger dans certaines circonstances, mais il a été accordé à saint Joseph de secourir dans toutes espèces de nécessité, et de défendre tous ceux qui recourent à lui avec des sentiments de piété », disait saint Bernard de Clairvaux.

    Que cette neuvaine nous aide à nous laisser imprégner par le témoignage de Joseph et à nous abandonner à ses soins paternels !

    Un site Internet entièrement dédié à saint Joseph

    Nous vous proposons également un nouveau site Internet entièrement dédié à saint Joseph, époux de la Vierge Marie, chef de la Sainte Famille et éducateur de Jésus. 

    Dieu a en effet confié à saint Joseph ses plus grands trésors : Jésus, Marie, l’Église et chacun de nous ! Saint Joseph est un protecteur éminent mais, surtout, un modèle de vie important pour notre temps. Il apparaît, dans notre monde particulièrement bouleversé, comme le modèle d'une vie pleine de foi, d’abandon, de confiance en Dieu, de charité, de travail.

    Découvrons plus en profondeur cet immense saint pour « grandir en force et en sagesse devant Dieu et devant les hommes » (Lc 2,52).

    Je visite le site Internet

    *Programme de la neuvaine du 23 avril au 1er mai 2020

    Vous recevrez chaque matin par email le contenu de la neuvaine du jour  : un beau visuel de saint Joseph accompagné de méditations et de prières. 

    • Jour 1 : Saint Joseph nous enseigne le silence 
    • Jour 2 : Saint Joseph nous enseigne à vivre de foi  
    • Jour 3 : Saint Joseph nous enseigne l’écoute de la Parole divine 
    • Jour 4 : Saint Joseph nous enseigne l’adhésion à la volonté divine  
    • Jour 5 : Saint Joseph nous enseigne la force 
    • Jour 6 : Saint Joseph nous enseigne la confiance  
    • Jour 7 : Saint Joseph nous enseigne la valeur de la vie familiale 
    • Jour 8 : Saint Joseph nous enseigne l’esprit de travail 
    • Jour 9 : Fête de saint Joseph, artisan : Saint Joseph nous enseigne à mourir saintement

    Je m'inscris à la neuvaine

    Cette neuvaine est préparée par les Sœurs de Mater Dei, de la communauté de "Saint Joseph, époux de Marie", au sanctuaire de Cotignac (Var) en collaboration avec l'Association Marie de Nazareth.

  • L’Italie sera consacrée à la Vierge Marie le 1er mai prochain

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    De Vatican News :

    Statue de l'Immaculée Conception, lace d'Esppagne, Rome

    Statue de l'Immaculée Conception, place d'Espagne, Rome

    L’Italie sera consacrée à la Vierge Marie le 1er mai prochain

    Comme l’a annoncé la Conférence épiscopale italienne (CEI), l’Italie sera consacrée à la Vierge Marie le 1er mai prochain, en la mémoire de saint Joseph travailleur. La cérémonie se déroulera en la basilique Santa Maria del Fonte presso Caravaggio, un vaste sanctuaire situé à l’est de Milan, dans la province de Bergame, l’une des plus touchées par l’épidémie de Covid-19.

    Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican

    De nombreux cris du cœur en direction d’un seul Cœur. «J’ai reçu plus de 300 lettres, pleines d’amour et de dévotion envers la Vierge Marie, et qui demandaient: pourquoi ne dédiez-vous pas au Cœur Immaculé de Marie notre nation, toutes les personnes qui souffrent à cause de cette épidémie, tous ceux qui travaillent dans les hôpitaux et qui doivent s’occuper de leur prochain ?», témoigne Mgr Gualtiero Bassetti, archevêque de Perugia-Città della Pieve et président de l’épiscopat italien, dans une vidéo publiée ce 20 avril sur le site de la CEI.

    Une date et un lieu significatifs

    En réponse à la demande des fidèles, les évêques ont donc décidé de confier à la Vierge Marie la nation italienne «afin qu’elle la protège et la sauve de la pandémie de coronavirus». L’acte de consécration aura lieu le vendredi 1er mai prochain à 21h00 depuis la basilique Santa Maria del Fonte presso Caravaggio, située dans le diocèse de Crémone, dans la province de Bergame.

    Lieu et date relèvent d’un choix «extrêmement symbolique», comme l’explique la CEI sur son site. Le mois de mai est en effet traditionnellement dédié à la Vierge Marie, et débuter ce mois par une telle consécration, «dans la situation actuelle, acquiert une signification très particulière pour toute l’Italie». Le sanctuaire de Caravaggio représente à lui seul «la souffrance et la douleur vécues sur une terre durement éprouvée par l’urgence sanitaire», peut-on lire encore. «L’Église confie à la Madone tous les malades, les opérateurs sanitaires et les médecins, les familles, les défunts», est-il expliqué, et en cette mémoire de saint Joseph, «les travailleurs» lui seront confiés tout particulièrement, au vu «des préoccupations et des craintes avec lesquelles tant d’entre eux regardent vers l’avenir»

    Un lourd bilan

    Le sanctuaire de Caravaggio, situé à quelques dizaines de kilomètres à l’est de Milan, se trouve donc en plein cœur de la Lombardie, région italienne la plus touchée par la pandémie de Covid-19. On y dénombre environ 35 000 cas positifs, plus de 19 500 personnes guéries et plus de 12 200 décédées, selon les chiffres du 19 avril communiqués par le ministère de la Santé italien. Ces chiffres s’élèvent respectivement à 108 257 (cas positifs), un peu plus de 25 000 (guéris), et 23 660 (décès) dans l’ensemble du pays.

    Un peu plus au nord du sanctuaire se trouve la ville de Bergame, particulièrement éprouvée par le coronavirus et souvent appelée «ville martyre» de la pandémie. L’on se souvient des images de camions de l’armée italienne venus en renfort pour évacuer des dépouilles vers d’autres villes tant les crématoriums de Bergame se trouvaient débordés. La cité de 121 000 habitants a enregistré 795 décès entre 1er mars et le 12 avril dernier, soit une augmentation de 370% par rapport au nombre moyen ces dernières années. L’Église locale a elle aussi payé un lourd tribu, avec 25 prêtres du diocèse morts du coronavirus. Aujourd’hui la situation s’améliore peu à peu, notamment dans les hôpitaux. Le 18 avril dernier, le maire de Bergame, Giorgio Gori, a publié sur son compte Twitter une photo de l’église du cimetière de la ville, vide, comme cela n’était plus arrivé depuis des semaines. Une église dont les portes ouvertes laissent généreusement entrer la lumière du jour, comme pour confirmer que la vague destructrice a enfin laissé place au temps du relèvement.  

    Un sanctuaire marial datant du XVe siècle 

    Le sanctuaire de Santa Maria del Fonte (aussi appelé Notre-Dame du Caravaggio) a été édifié entre les XVIe et XVIIIe siècle. Initiée plus précisément en 1575, sa construction a été fortement encouragée par saint Charles Borromée, archevêque de Milan. Le lieu correspond à celui d’une apparition de la Vierge Marie, survenue le 26 mai 1432, à une jeune paysanne de la région, Giannetta de’Vacchi. Celle-ci raconte avoir vu une jeune femme semblable à une reine qui, se présentant comme Marie, Mère de Dieu, l’aurait invitée à ne pas avoir peur, avant de lui confier le message suivant: «Il m’a été concédé de sauver les chrétiens des punitions imminentes et méritées de la Justice Divine, et de venir annoncer la Paix». La Vierge a également laissé plusieurs instructions, parmi lesquelles la demande de construction d’une chapelle sur le lieu de l’apparition, ce qui fut fait peu après, avant la construction de l’édifice actuel. La tradition attribue à la source située sous l’autel principal, et coulant encore aujourd’hui, une origine miraculeuse. Les pèlerins fréquentant ce majestueux sanctuaire bergamasque ont donc l’habitude de venir y tirer de l’eau. L’église a été élevée au rang de basilique mineure par le saint Pape Pie X en 1906. 

  • Le déconfinement : ce sera le 31 mai !

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    Homélie de Mgr Michel Aupetit - Messe à Saint-Germain l’Auxerrois (Paris 1er) (à huis-clos) (source)

    Dimanche 19 avril 2020

    – 2e dimanche de Pâques – Année A

    (diffusée sur KTO)

    - Ac 2, 42-47 ; Ps 117 (118), 2-4, 13-15b, 22-24 ; 1 P 1, 3-9 ; Jn 20, 19-31

    Les disciples sont au Cénacle. Avez-vous remarqué ? Ils sont confinés ! Oui le jour de Pâques, au moment de la résurrection du Seigneur, ils sont enfermés avec les portes verrouillées. Ceci est vrai au jour de la résurrection, mais ceci est vrai aussi huit jours après dans l’évangile que nous venons d’entendre. C’est quand même assez étonnant, alors qu’ils ont vu le Seigneur ressuscité et que cela les a remplis de joie, qu’ils restent encore enfermés à double tour et confinés.

    Première constatation : ce n’est pas parce que l’on est confiné que Jésus ressuscité ne peut pas nous rejoindre. Voilà qui est réjouissant particulièrement en ce moment.

    Deuxième constatation : le fait de savoir que la mort est vaincue, que le Seigneur peut nous rejoindre à tout instant, n’empêche pas les disciples de rester confinés. Pourquoi ? Ils ne craignent pas, eux, de transmettre le coronavirus. Alors ? Ont-ils peur de transmettre la bonne nouvelle de la vie plus forte que la mort et de l’amour qui a le dernier mot sur la haine ? Pensent-t-ils que cette contagion là serait dangereuse pour leurs frères humains ?

    Troisième constatation : s’ils restent confinés c’est qu’ils ont peur comme il est dit dans l’évangile. Ils ont peur de la mort tout simplement malgré le fait qu’ils aient rencontré le Christ ressuscité. Aujourd’hui, il y a aussi ce genre de terreur irraisonnée. Bien sûr, nous devons prendre des précautions, appliquer toutes les consignes qui protègent nos semblables, éviter la contagion de ce virus qui sème la mort, mais je vois tant de peurs aberrantes qui mènent à des conduites inhumaines d’abandon des personnes âgées, des mourants, des morts, que je finis par me demander dans quelle société nous vivons et qu’est-ce qui a conduit à de telles attitudes ? Que signifie alors « donner sa vie pour ceux qu’on aime » ?

    Bien sûr, cette peur est la peur de la mort. Pourtant, nous sommes tous mortels et la mort nous guette à chaque instant. Les accidents de la circulation, un nombre considérable de maladies, le simple vieillissement nous font savoir que la mort est toujours aux aguets. Nous l’avions oublié en pensant que la mort était uniquement pour les autres. Cette pandémie nous fait prendre conscience que la mort rôde partout au seuil de nos portes. Même le Christ, qui a assumé notre condition mortelle, est passé par la mort. Mais c’est justement pour nous ouvrir à la résurrection, à la vie éternelle.

    Intégrer notre condition mortelle est indispensable pour vivre bien sa vie. Michel de Montaigne disait : « Philosopher, c’est apprendre à mourir ». Ce n’est pas une pensée macabre, c’est au contraire la conscience que notre finitude nous apprend à vivre. Il dit encore : « Nous troublons la vie par le souci de la mort ». L’oublier, c’est redevenir barbare.

    A quel moment les disciples vont-ils sortir du confinement ? Non ce n’est pas le 11 mai... C’est le 31 mai. C’est le jour de la Pentecôte. Rappelez-vous. Ils sont en train de prier avec Marie, la mère de Jésus, qui est une spécialiste de l’accueil en plénitude de l’Esprit Saint. Encore une fois ils sont confinés au Cénacle. Et voilà que le Saint Esprit va s’emparer de chacun d’eux. C’est alors qu’ils sortiront et se répandront partout pour diffuser cette bonne nouvelle : le Christ est ressuscité, la mort est vaincue !

    Et nous alors ? Quand nous serons déconfinés, qu’allons-nous annoncer ?

    +Michel Aupetit, archevêque de Paris.

  • Eviter de recourir à des lignées cellulaires provenant de bébés avortés pour produire un vaccin contre le COVID

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    VACCIN CONTRE LE COVID-19 : ÉVITER TOUT LIEN AVEC L’AVORTEMENT ?

    20 avril 2020

    Aux Etats-Unis, quatre évêques catholiques « ont demandé au Dr Stephen M. Hahn, commissaire de la Food and Drug Administration (FDA) », de « veiller à ce que les vaccins contre la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) soient développés de manière éthique et n'aient aucun lien avec l'exploitation de l'avortement ». La lettre qu’ils lui ont adressée a reçu le soutien des « dirigeants de nombreuses organisations liées à la santé, la bioéthique ou la de défense de la vie ».

    Cette lettre rappelle que « parmi les dizaines de vaccins actuellement en développement, certains sont produits en utilisant d’anciennes lignées cellulaires qui ont été créées à partir de cellules de bébés avortés ». Et précise qu’« il n'est pas nécessaire d'utiliser des lignées cellulaires éthiquement problématiques pour produire un vaccin COVID ou tout autre vaccin, car d'autres lignées cellulaires ou procédés n'impliquant pas de cellules issues d'avortements sont disponibles et sont régulièrement utilisés ». Pour les signataires, « aucun Américain ne devrait être forcé de choisir entre être vacciné contre ce virus potentiellement mortel et violer sa conscience ».

    Helen Watt, du centre de bioéthique Anscombe de l'université d'Oxford, témoigne qu’elle est « souvent » interrogée sur le sujet. Et propose une analogie : « Il peut être utile d'imaginer ce que nous ressentirions à l'idée d'utiliser un vaccin cultivé (si cela était physiquement possible) sur une lignée cellulaire produite à partir d'un rein d'adulte prélevé, disons, sur un dissident tué par un régime injuste. Ce tissu a été, imaginons, vendu ou donné par le régime à une banque de tissus à laquelle les chercheurs ont ensuite eu accès ». Pour Helen Watt, notre disposition à accepter ce vaccin dépendrait du fait que « ces assassinats politiques aient cessé avec la chute du régime et que le vaccin disponible aujourd'hui soit vieux de plusieurs années ». Si « le régime était encore en vigueur, exécutant encore des dissidents et mettant leurs tissus à disposition pour la création de lignées cellulaires utiles », serions-nous « prêts à accepter ce vaccin ? », interroge-t-elle.

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    Sources: BioEdge, Michael Cook (18/04/2020) – Zenit (18/04/2020)