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conférences, spectacles, manifestations - Page 10

  • Liège : grand succès pour la 777e Fête-Dieu

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    De la page Facebook de Liège Fête-Dieu :

    Grand succès pour la 777e Liège Fête-Dieu placée sous le signe de la communauté, à commencer par les nombreuses communautés d’origine étrangère qui partagent la même foi et leurs beaux chants. « Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » dit Jésus, pain de Vie, à la fin de l’Evangile de Matthieu.

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    Peut être une image de 3 personnes, foule et texte

    Peut être une image de 1 personne et la Basilique du sanctuaire national de l’Immaculée Conception

  • "Temps de l'âme et temps du monde : l'expérience du temps et les vicissitudes de l'Histoire chez saint Augustin" (Philo à Bruxelles, 13 juin)

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  • Une ancienne féministe devenue pro-vie partage son témoignage avant la Marche pour la vie en Colombie

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    De Walter Sanchez Silva sur CNA :

    Une ancienne féministe devenue pro-vie partage son témoignage avant la Marche pour la vie en Colombie
     
    March for Life in Colombia
    Adriana (à gauche) / Marche pour la vie à Medellín, Colombie, le 3 juin 2023. | Crédit : United for Life

    5 juin 2023

    Une jeune mère colombienne a partagé son témoignage sur son passé féministe et a raconté comment, aujourd'hui, en tant que mère enceinte, elle défend le droit à la vie des enfants à naître.

    Lors d'une interview spéciale en prélude à la Marche nationale pour la vie qui se tiendra dans toute la Colombie le 3 juin, Adriana a fait part de son témoignage à la plateforme "United for Life" de Medellín.

    Avec le message "Je défends les femmes, y compris elle" écrit sur son ventre apparent, Adriana a raconté qu'elle faisait partie d'un groupe de femmes de sa ville et que "de là, elles nous ont reliées à l'ensemble de l'organisation féministe".

    La jeune femme a déploré le fait qu'à l'époque où elle était féministe, les dirigeants les encourageaient à éprouver de l'attirance pour d'autres femmes et à se déshabiller lors de leurs manifestations.

    "J'ai été surprise parce qu'elles nous le disaient librement lors de grands rassemblements et nous invitaient à avoir un penchant pour le même sexe, pour les femmes elles-mêmes. Et cela ne me convenait pas du tout", a déclaré Adriana.

    "Dans de nombreuses manifestations auxquelles nous avons participé, poursuit-elle, parce que j'étais très active dans le mouvement, ils m'ont beaucoup incitée à me déshabiller, à me peindre le corps pour la manifestation, ce que, Dieu merci, je n'ai jamais accepté parce que je ne voyais pas la raison de violer ma vie privée, ma dignité.

    Le changement

    En ce qui concerne les raisons qui l'ont amenée à quitter le mouvement féministe, Adriana a expliqué que "le fait qu'ils soutiennent autant l'avortement ne m'a jamais convenu parce qu'il ne me semble pas juste de s'en prendre à un bébé innocent, parce que nous, leurs mères, sommes les seules à pouvoir les défendre, alors j'ai décidé de quitter le mouvement".

    "J'ai connu les Lazos de Amor Mariano (Liens de l'amour de Marie), je me suis consacrée [à Jésus par l'intermédiaire de la Vierge Marie] et c'est tout. Par la grâce de Dieu, je suis enceinte. Cela a été très dur, très difficile, mais j'aime mon bébé et je suis infiniment reconnaissante à Dieu de m'avoir fait ce cadeau d'être mère", a-t-elle déclaré.

    "Être mère est un don, ce n'est pas un droit, parce que beaucoup le veulent et ne le peuvent pas", a ajouté la jeune Colombienne.

    Les Liens de l'amour de Marie sont une association privée de fidèles laïcs qui se consacrent à la nouvelle évangélisation prônée par saint Jean-Paul II.

    La crise

    En ce qui concerne la crise qu'elle a dû traverser lorsqu'elle s'est rendu compte qu'elle était enceinte, Adriana se souvient que "j'étais très désespérée parce que j'étais au chômage, sans soutien, parce que le père de mon bébé m'avait laissée seule, il ne voulait pas prendre ses responsabilités et j'étais désespérée toute seule et je me suis dit : "Qu'est-ce que je vais faire ?".

    "J'ai parlé avec un missionnaire [des Liens de l'amour de Marie] et il m'a mise en contact avec Red Provida (Réseau pro-vie) ; ils m'ont appelée et une psychologue m'a parlé, elle m'a offert un soutien complet. Ils m'ont soutenue émotionnellement, spirituellement", a-t-elle ajouté.

    "Tout cela peut être surmonté, grâce à Dieu", a déclaré la jeune mère.

    Pour la vie et contre l'avortement

    Interrogée sur sa participation à la Marche pour la vie en Colombie, Adriana a répondu : "Je suis ici parce que je suis contre l'avortement".

    Si la femme décide de ne pas être avec l'homme, "il y a beaucoup d'options comme l'adoption, mais le bébé n'est pas à blâmer. Il n'y a aucune raison, ni pour le viol, ni pour les malformations, de ne pas donner la vie à un bébé", a-t-elle poursuivi.

    La Cour constitutionnelle (CC) de Colombie a dépénalisé l'avortement en 2006 pour trois raisons : le viol, les malformations du fœtus ou le danger pour la vie de la mère.

    En février 2022, la même cour a rendu une autre décision qui libéralisait l'avortement sur demande jusqu'à 24 semaines, soit six mois de grossesse.

    La Marche nationale pour la vie du 3 juin, organisée par la plateforme United for Life, a demandé l'abrogation de cet arrêt ainsi que d'un arrêt du CC de 2012 qui dépénalisait l'euthanasie. Des dizaines de milliers de personnes ont participé à l'événement dans environ 70 villes, dont Bogota, Medellín, Cali, Bucaramanga et Chiquinquirá.

    Pour conclure son témoignage, Adriana a souligné que "nous n'avons pas autorité sur la vie, c'est Dieu qui l'a. C'est lui qui décide qui meurt ou qui vit. Nous n'avons pas ce droit, surtout si nous avons ce grand don de donner la vie. Comment pouvez-vous nous l'enlever ?

    Walter Sánchez Silva est rédacteur principal pour ACI Prensa (https://www.aciprensa.com). Avec plus de 15 ans d'expérience, il a rendu compte d'importants événements ecclésiaux en Europe, en Asie et en Amérique latine pendant les pontificats de Benoît XVI et du pape François. Courriel : walter@aciprensa.com

  • 777èmes Festivités populaires de la Fête-Dieu à Liège autour du jeudi 8 juin 2023

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    777èmes Festivités populaires de la Fête-Dieu à Liège autour du jeudi 8 juin 2023

    A l'invitation de Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège, le diocèse de Liège célébrera la 777ème Fête-Dieu, du 3 au 11 juin 2023. Pendant cete semaine, plus de 25 événements et célébrations seront proposés : expositions, concerts, eucharisties, balade contée aux flambeaux, théâtre de marionnetes, prières. En particulier la traditionnelle et 777ème célébration annuelle de la Fête-Dieu le jeudi 8 juin en la basilique Saint-Martin à 19h. L’eucharistie solennelle sera suivie de la procession des peuples du monde vers la Cathédrale au son des trompes de chasses : « Louez le Seigneur, tous les peuples : fêtez-le, tous les pays ! Ps 166 ». Elle marquera des pauses à la collégiale Sainte-Croix, Place Saint-Lambert, l’Opéra, la Vierge de Del’Cour en Vinâve d’ile. A l’arrivée à la Cathédrale Saint-Paul aura lieu une grande soirée NightFever avec 1.000 bougies pour la paix. Le week-end des samedi 10 juin et dimanche 11 juin: célébrations de la Fête-Dieu, aux messes dominicales, dans toutes les églises du diocèse, avec procession à différents endroits.

    Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège dit : « Je me réjouis de célébrer la Fête-Dieu, ce trésor patrimonial immatériel et spirituel de notre cité, qui est maintenant célébrée partout dans le monde catholique. C’est la fête de l’Eucharistie, qui est en quelque sorte le big bang de l’Amour. Sous l’impulsion de femmes mystiques et engagées socialement, en particulier sainte Julienne du Mont-Cornillon et la bienheureuse Ève de Saint-Martin, la Fête-Dieu a été instaurée en 1246 à Liège par un de mes prédécesseurs, évêque de Liège. Il s’agit d’une des plus anciennes fêtes liégeoises. Etendue mondialement dès 1264, elle est fériée dans de très nombreux pays. Elle est célébrée dans tous les diocèses du monde sous le nom de Fête du Saint-Sacrement du corps et du sang du Christ ou Corpus Domini. Elle donne lieu à de magnifiques processions. Le pape François lui-même mène la procession à Rome. »

    Roger Dumont, président de la confrérie du Saint-Sacrement dit : « La Confrérie du Saint-Sacrement est heureuse de cette mobilisation autour de la Fête-Dieu, et en particulier autour de l’Eucharistie solennelle et de la procession des peuples du monde du jeudi 8 juin. C’est également l’occasion de prendre le temps de s’arrêter pour prier pour la paix dont le monde a actuellement tant besoin. De nombreux lieux seront ouverts et des temps de prière, libres ou animés, sont proposés. Le jeudi 8 juin, après la procession de la Fête-Dieu, nous invitons les liégeoises et les liégeois à venir déposer une bougie pour la paix à la cathédrale entre 21h et minuit lors de la NighFever ».

    Une semaine de festivités est organisée, sur les deux rives de la ville et dans la région dont Banneux et Tancrémont. Avant le confinement, en 2019, plus de 2.000 personnes ont participé, tous âges confondus. Cete année, il y a de multiples propositions culturelles, principalement à l’église du Saint-Sacrement, boulevard d’Avroy sur la rive gauche et au Sanctuaire de sainte Julienne de Cornillon sur la rive droite. Un concert évoquera l’anniversaire du passage de l’enfant prodige Mozart à Liège. Des expositions sont organisées autour d’icônes byzantines et du mémorable 700ème anniversaire de la Fête-Dieu en 1946, juste après la guerre, avec entre autres une grande procession nautique. Il y aura aussi une balade contée aux flambeaux à Cornillon et dans le parc de la Chartreuse sur les traces du premier hôpital liégeois. Le frère Philippe de l’abbaye de Leffe dévoilera une nouvelle pièce de théâtre de marionnetes sur l’histoire de « Julienne et le pain de vie.

    Quatre journées de prière et d’adoration sont organisées dans quelques hauts-lieux spirituels de Liège : avec les sœurs de Notre-Dame des Anges à Glain le mercredi, à la basilique Saint-Martin le jeudi, à la cathédrale Saint-Paul le samedi, au Sanctuaire de sainte Julienne le dimanche avec les sœurs clarisses ou encore régulièrement à l’église du Saint-Sacrement.

    Programme complet de la Fête-Dieu à Liège

    Samedi 3 juin

    18h30 : Vernissage de l’exposition d’icônes « incarnation », de l’artiste Sophie Gilman au sanctuaire de Cornillon, rue de Robermont 2, Liège. Visites jusqu’au 25 juin, les w-e de 10 à 18h et en semaine de 17h à 19h. sauf le jeudi de la Fête-Dieu.

    Dimanche 4 juin

    15h : Concert d’ouverture : Mozart à l’église Saint-Sacrement 260e anniversaire du passage de Mozart à Liège.

    16h30 : Vernissage de l’exposition « Echos du 7e centenaire de l’institution de la Fête-Dieu à Liège en 1946 » à  l’Eglise du Saint SacrementBvd d’Avroy 132, Liège
    L’exposition, ouverte en libre accès tous les jours de la semaine de 10h à 12h et de 14h à 16h sauf jeudi; et dimanche 11 juin de 14h à 16h, propose:

    •Projection du film officiel du 7e centenaire (juin 1946), sonorisé.
    •Découverte de la pièce de théâtre wallon de 1946 («Li fièsse dè Saint-Sacramint å catwåzinme siéke»)

    Lundi 5 juin

    19h Fête de la bienheureuse Eve de Saint-Martin :  Eucharistie suivie d’une conférence à 20h sur « Qui est le bienheureuse Eve de Saint-Martin ? » par Mgr J-P. Delville à la basilique Saint-Martin.

    Mardi 6 juin

    17h00-19h00 Vêpres chantées selon l’office romain de la Fête-Dieu compose par Saint-Thomas d’Aquin (+1274). L’office est suivi par l’adoration, le chapelet et la bénédiction eucharistique à l’église du Saint-Sacrement.

    Mercredi 7 juin

    9h00-17h00 : Journée d’adoration chez les soeurs de Notre-Dame des Anges, Rue E. Vandervelde 67.

    14h : Théâtre de marionnettes apostoliques « Sainte-Julienne et le pain de vie » suivi d’un goûter, d’une fête des familles avec château gonflable et un petit temps d’adoration au sanctuaire de Cornillon.

    Jeudi 8 juin

    9h30  Laudes animées par les bénédictines à la basilique Saint-Martin.

    10h00-18h00  Journée d’adoration à Saint-Martin, de 10h à 12h puis de 14h à 17h à l’église du Saint-Sacrement et de 9h30 à 17h00 à la cathédrale pour les vocations et le diocèse car c’est le 2e jeudi.

    19h00  777ème Eucharistie solennelle de la Fête-Dieu, Basilique Saint-Martin, présidée par Mgr Jean-Pierre Delville.

    20h15 Procession solennelle des peuples du monde « Louez le Seigneur, tous les peuples : fêtez-le, tous les pays ! Ps 116 » de Saint-Martin à la cathédrale Saint-Paul, arrêts à Sainte-Croix, Place Saint-Lambert, Opéra, Vinâve d’ile, Cathédrale.

    21h30-24h00 NightFever & 1.000 bougies pour la paix, Cathédrale Conversion de Saint Paul.

    Vendredi 9 juin

    9h00 Eucharistie à la cathédrale Saint-Paul, et introduction à la journée d’adoration

    10h00-17h00 Journée d’adoration, Cathédrale Saint-Paul, animée par le Mouvement Eucharistique Liégeois (MEL)

    12-14h : Adoration du Saint-Sacrement à l’Eglise du Saint-Sacrement.

    Samedi 10 juin

    9-17h : Journée d’adoration en divers endroits du diocèse.

    10-12h : Visite commentée de l’exposition d’icônes « Incarnation » de et par l’artiste Sophie Gilman au sanctuaire de Sainte-Julienne de Cornillon.

    11h-13h : Service au restaurant « Kamiano » d’un repas complet pour les sans-abri. Les personnes intéressées à venir servir le repas peuvent s’annoncer par mail: liege@santegidio.be – Maison Kamiano, rue Jonruelle 8 à Liège

    15h : Théâtre de marionnettes apostoliques « Sainte Julienne et le pain de vie » suivi d’un goûter, d’une fête des familles avec château gonflable et un petit temps d’adoration au sanctuaire de Cornillon.

    15h00  Sainte Messe en latin à Tancrémont suivie de la Procession de la Fête-Dieu au sanctuaire de Tancrémont.
    Route de Tancrémont 718, 4860 Theux  (messe traditionnelle en latin – forme extraordinaire)

    16h30 – 17h15 : « Audition concertante » : florilège de chants médiévaux interprétés par la Schola Gregoriana de l’Université Cardinal Wyszynski de Varsovie, dirigé par Michal Slawecki. Entrée libre au Saint-Sacrement.

    18h : Messe grégorienne solennelle de la Fête-Dieu célébrée par Mgr Delville, évêque de Liège au Saint-Sacrement, avec le concours de la Schola Gregoriana de l’Université Cardinal Wyszynski (Michal Slawecki) et l’Ensemble polyphonique « Praeludium » (orgue et direction : Patrick Wilwerth).

    19h30 : Bénédiction du Saint-Sacrement et vénération de la relique de Sainte Julienne de Cornillon l’église du Saint-Sacrement.

    19h30 : Marche contée au flambeau sur les traces du premier hôpital de Liège anno 1130 au Moyen-Âge dans le parc de la Chartreuse, au départ du Sanctuaire de Cornillon.

    Dimanche 11 juin

    8h : Journée de la Fête du Corps et du Sang du Christ partout en Belgique, trouvez vos horaires de messes sur www.egliseinfo.be, le GPS des clochers

    9-17h : Messe de la Fête-Dieu et journée d’adoration au Sanctuaire de Sainte-Julienne du Mont-Cornillon avec les soeurs clarisses.

    10h : Eucharistie à la cathédrale de Liège, présidée par Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège.

    11-12h A la fin des messes dans les UP : Bénédiction Urbi sur les parvis des UP, prière spéciale pour confier la ville ou la commune.

    Sanctuaire Notre-Dame de Banneux
    10h30 Messe internationale 
    14h00 Procession du Saint Sacrement dans le Sanctuaire suivie du Salut et la Bénédiction des malades,
    16h00 Messe en français

  • Bruxelles (Abbaye de la Cambre), 9 juin : grande procession des enfants pour fêter le Saint-Sacrement

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    La procession aura lieu dans les jardins de l’Abbaye avec beaucoup de chants grâce aux chorales d’adultes et d’enfants. Après la procession, grand goûter convivial avec glaces et frites!
    Tout le monde est le bienvenu mais l’évènement vise particulièrement les familles et les enfants.

  • À Liège, le dimanche 4 juin 2023 à 15h : concert « Mozart à l’église du Saint-Sacrement » (Bd d’Avroy, 132)

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  • Pourquoi le pèlerinage de Chartres séduit toujours plus

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    Le coup de froid jeté par le pape François depuis deux ans sur la liturgie traditionnelle n’a visiblement pas éteint la ferveur des catholiques attachés à la messe en latin, dite de saint Pie V. Cette année, pour la Pentecôte (fête célébrée 50 jours après Pâques marquant la révélation de l’Esprit Saint à la Vierge Marie et aux apôtres), pas moins de 16000 personnes venues de toute la France, dont près de 2000 de l’ouest (parmi eux, 500 Bretons), mais aussi d’Europe et d’autres pays du monde, sont déjà inscrites à la 41e édition du pèlerinage organisé entre Paris et Chartres par l’association Notre-Dame de Chrétienté

    Lu dans « Il Sismografo » :

    (Jean-Marie Guénois, Le Figaro) ENQUÊTE –

    « En ce week-end de Pentecôte, 16.000 pèlerins quitteront le parvis de l’église Saint-Sulpice à Paris pour rejoindre à pied la Beauce et sa célèbre cathédrale. Une affluence record. Au cœur d’une plaine de France, la colonne des pèlerins se déploie vers la cathédrale de Chartres. Charles Péguy chanta ce paysage, «océan des blés», «mouvante écume». C’était en 1912. Lui marchait pour implorer la guérison de son fils Pierre. «La route nationale est notre porte étroite», confiait-il à la suite de l’Évangile. Plus d’un siècle plus tard, l’atmosphère semble immuable. À l’horizon, au-dessus des épis de blé, les deux flèches de l’édifice religieux pointent vers le ciel. Notre-Dame de Chartres demeure un cap recherché.

     Ils seront 16.000 catholiques à cheminer ce week-end de Pentecôte de Paris à Chartres sous la conduite de l’association Notre-Dame de Chrétienté. Présidée par un laïc, Jean de Tauriers, animée par des laïcs, cette organisation unie à Rome se revendique de la «tradition» dans l’Église. Ce qui signifie qu’elle se reconnaît dans la messe, dite en latin, selon le rite du missel de 1962, avant le concile Vatican II.

     Cette nouvelle édition du «pèlerinage de Chartres» a engrangé comme jamais les inscriptions, au point d’avoir refusé du monde. Avec un tiers de demandes supplémentaires en un an, les responsables assurent qu’ils ont dû prendre cette décision pour tenir compte des normes de sécurité. Une première en quatre décennies pour ce pèlerinage lancé en 1983 par des catholiques français, inspirés par l’expérience du pèlerinage de Czestochowa en Pologne. Depuis, la colonne de priants, tel un fleuve tranquille, ne cesse de grossir.

     Le périple n’est pas une promenade de santé. Chapelet à la main, bannière au vent, les 16.000 participants, répartis par «chapitres» de plusieurs dizaines de personnes et accompagnés par 330 prêtres, avalent les 97 kilomètres en seulement trois jours. Soit 30 kilomètres quotidiens, ce qui est beaucoup, même pour des marcheurs confirmés. Ils dorment sommairement en deux bivouacs sur des terres agricoles louées pour l’occasion. Entre les premiers arrivants et les derniers pèlerins qui fouleront l’esplanade de la cathédrale de Beauce, lundi 29 mai en début d’après-midi, en ayant quitté l’église Saint-Sulpice de Paris samedi au petit jour, trois à quatre heures s’écouleront… La longue file des marcheurs s’étire sur près de 10 kilomètres! La route ouverte par Péguy apparaît désormais bien étrécie.

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  • Ce sont surtout des jeunes catholiques très pratiquants et plutôt conservateurs qui iront aux JMJ

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    De RCF (Pauline de Torsiac, Odile Riffaud) :

    Les JMJ attirent en France des jeunes catholiques très pratiquants et plutôt conservateurs

    26/05/2023

    Des jeunes très pratiquants et en majorité conservateurs. Le profil des Français qui participent aux JMJ de Lisbonne vient d'être révélé par le journal La Croix. La plupart d'entre eux espèrent vivre aux JMJ une expérience spirituelle forte.

    Le stand des JMJ de Lisbonne aux 44e Rencontres nationales des Chrétiens en grandes écoles (CGE), Paris, le 28/01/2023 ©Corinne Simon / Hans LucasLe stand des JMJ de Lisbonne aux 44e Rencontres nationales des Chrétiens en grandes écoles (CGE), Paris, le 28/01/2023 ©Corinne Simon / Hans Lucas

    Le Vatican a confirmé ce lundi 22 mai la venue au Portugal du pape François pour les JMJ. En 2023, quel est le profil des jeunes français qui participent aux JMJ ? À deux mois du rassemblement qui se tiendra entre le 25 juillet le 6 août, le journal La Croix révèle son étude. Âge, sexe, milieu social, pratique religieuse et orientations politiques... Sur les 30.164 Français déjà inscrits, un peu plus de 4.000 ont répondu au questionnaire qui leur a été envoyé. La génération JMJ 2023 - en majorité des femmes (60% contre 40% d’hommes) - est principalement issue de catégories socio-professionnelles supérieures, (dites "CSP +"), elle est surtout très pratiquante et affiche en majorité des valeurs conservatrices.

    Une jeunesse très pratiquante

    Ce qui caractérise ces jeunes, c’est avant tout leur ferveur. "Selon notre étude, c’est une jeunesse très pratiquante, qui prie et qui place la messe au cœur de ses habitudes, précise Héloïse de Neuville, journaliste au service Religions du quotidien La CroixLes trois quarts des jeunes disent assister à la messe au moins une fois par semaine. Un quart y vont même deux fois par semaine." 80% des jeunes qui ont répondu au questionnaire sont issus de familles pratiquantes régulières.

    "38% disent plutôt apprécier la messe en latin" : pour la journaliste cette information n’est "pas anodine". "On voit que la galaxie traditionaliste compte pour ces jeunes, en tout cas beaucoup plus que plus leurs parents." Pourtant, lorsqu'on interroge ces jeunes sur les figures qui ont marqué leur parcours de foi, ils répondent en majorité à leurs parents. Suivent les grands-parents, les prêtres ou encore les chefs de mouvements scouts.

    → À LIRE : Transmettre la foi en famille : une difficulté chez les catholiques ?

    Qu’attendent donc ces jeunes des JMJ ? "60% d’entre eux placent en première position le fait qu’ils souhaitent vivre une expérience spirituelle forte", rapporte Héloïse de Neuville. L’historien Charles Mercier, interrogé par La Croix, décrit des jeunes "confiants vis-à-vis de l’Église mais moins vis-à-vis du monde qui les entoure". Pour l’auteur du livre "L'Église, les jeunes et la mondialisation - Une histoire des JMJ" (éd. Bayard, 220), ce rassemblement répond à la fois à une envie de vivre une expérience spirituelle forte mais aussi d’être rassurés, "alors qu’ils vivent dans des sociétés devenues de plus en plus plurielles et sécularisées".

    Des valeurs plutôt conservatrices

    Les sondés qui ont entre 18 et 24 ans (pour 73% d’entre eux) ont exprimé une sensibilité politique : 52% se disent de droite - dont 15% à l’extrême droite, 8% se sentent proches des valeurs du centre, 7% affirment être de gauche et 5% revendiquent des convictions écologistes. Parmi les sujets de société que les jmjistes de 2023 souhaitent défendre : la défense de la vie et les questions bioéthiques arrivent en premier : 35% d’entre eux ont déjà participé à des manifestations sur ces sujets. Vient ensuite la morale sexuelle : ils sont 32% à avoir déjà manifesté pour défendre leur opinion. Asse loin derrière : les questions sociales (avec 10% de mobilisation) et d’écologie (7%).

    Des jeunes qui participent aux JMJ sont à la fois fervents et "à contre-courant", observe le journal La CroixSi en effet le mouvement féministe trouve un certain écho dans la jeunesse française, les pèlerins des JMJ "ne sont que 15% à penser que dans l’Église, hommes et femmes devraient être totalement égaux dans les rôles qu’ils peuvent occuper", résume Héloïse de Neuville. "Là on voit bien que l’accès à la prêtrise des femmes, il ne la réclament pas", commente la journaliste. 33% d’entre eux pensent même que les femmes ont "suffisamment de reconnaissance dans l’Église". Le rôle et la place des femmes est pourtant l’une des questions soulevées par la commission Sauvé contre les abus dans l’Église.

    Et justement, face à la crise des abus sexuels et spirituels que l’Église catholique traverse, 35% des jeunes sondés pensent que les abus sont "la conséquence de personnalités perverses qui ont trompé l’Église et trahi leur vocation". Ils sont 81% à exprimer leur confiance dans les évêques pour effectuer les réformes nécessaires. Précisons que 18% des sondés se disent "très en affinité" avec le pape François, et 54% ont coché la case "assez en affinité" avec les orientations que donne l'actuel souverain pontife à l’Église.

  • Plus de pèlerins que jamais participeront au traditionnel pèlerinage de Chartres cette année

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    D'Edward Pentin sur son site :

    Le nombre record de pèlerins à Chartres est un "témoignage étonnant de la popularité du rite traditionnel parmi les jeunes catholiques".

    25 mai 2023

    Pèlerins marchant sur la dernière ligne droite vers Chartres (Edward Pentin)

    Plus de pèlerins que jamais participeront au traditionnel pèlerinage de Chartres cette année - si nombreux que, malgré Traditionis Custodes et les restrictions du pape François sur la messe traditionnelle en latin, les organisateurs ont dû, pour la première fois, clôturer les inscriptions dix jours à l'avance.

    Plus de 16 000 pèlerins marcheront de l'église Saint-Sulpice à Paris à la cathédrale Notre-Dame de Chartres pendant le week-end de la Pentecôte, du 27 au 29 mai, soit une distance d'environ 60 miles.

    Ce pèlerinage traditionnel et profondément historique, qui remonte au XIIe siècle, a été relancé en 1983 par l'association Notre-Dame de Chrétienté et, ces dernières années, à l'exception de l'époque de Covid, sa popularité n'a cessé de croître.

    "Ayant participé au pèlerinage de Chartres chaque année depuis 30 ans, je peux dire qu'il n'y a jamais eu d'attente que le pèlerinage soit complet, étant donné que le centre ville de Chartres est si grand", a déclaré Michael J. Matt, rédacteur en chef du Remnant Newspaper, qui dirige le chapitre américain, c'est-à-dire le groupe de pèlerins. "Le fait que le pèlerinage ait atteint sa capacité maximale cette année n'est rien de moins qu'un témoignage étonnant de la popularité de la messe en latin parmi les jeunes catholiques".

    L'année dernière, j'ai eu la chance de participer au pèlerinage pour la première fois (une foule record de 15 000 personnes y a également assisté cette année-là) et j'ai trouvé que c'était une célébration de la foi extrêmement édifiante, une occasion de rencontrer un groupe extrêmement diversifié de jeunes catholiques pour la plupart (l'âge moyen est de 20,5 ans cette année), et de marcher à travers les rues de Paris et la belle campagne française jusqu'à la pittoresque ville médiévale de Chartres.

    Comme tous les pèlerinages, celui de Chartres est une métaphore de la vie : le temps est changeant, le soleil chaud de la fin du printemps se mêle aux nuages et aux averses occasionnelles, et le terrain est tantôt plat et facile, tantôt rocailleux et exigeant. L'année dernière, le ciel s'est déchaîné lors de la première journée complète du pèlerinage, transformant une grande partie du chemin en un marécage boueux, mais cela n'a pas entamé les esprits.

    Tout au long du parcours, on est accompagné par un esprit de camaraderie vibrant et vivant, et l'aspect pénitentiel du pèlerinage est toujours présent. Bien qu'il ne s'agisse pas d'un long pèlerinage, le rythme est rapide et la distance à parcourir est relativement courte, ce qui en fait parfois une expérience exténuante, du moins pour les plus âgés d'entre nous.

    Cette année, des pèlerins de 28 pays, mais surtout de France, prieront tout au long du chemin, récitant le Rosaire et chantant des chansons. L'année dernière, derrière notre chapitre, nous avions un groupe particulièrement exubérant de Saint-Tropez, en France, dont les chants chaleureux pouvaient presque être entendus sur la Côte d'Azur, tandis que devant nous, des pèlerins portugais se promenaient paisiblement le long du chemin, comme s'ils profitaient d'un dimanche après-midi dans l'Algarve. Ce que l'on sait peut-être moins, c'est que tous les pèlerins ne sont pas catholiques : un petit nombre d'entre eux sont d'autres confessions ou n'en ont aucune.

    Environ 300 prêtres et religieux parcourront le chemin cette année et les prêtres seront toujours présents pour entendre les confessions. La messe traditionnelle en latin est, bien entendu, largement disponible. Cette année, le lundi de Pentecôte, l'ancien nonce apostolique en Ukraine et en Suisse, Mgr Thomas Gullickson, offrira la messe pontificale solennelle à Notre-Dame de Chartres en présence de l'évêque de Chartres.

    "Nous espérons sincèrement que le Vatican verra dans cet événement une expression non polémique et joyeuse de la jeunesse, de la vitalité et du pouvoir unitif de la messe en latin", a déclaré Michael Matt.

    Voir l'excellent documentaire récent de Michael qui explore l'histoire, le présent et l'avenir du pèlerinage :

    Pour plus d'informations :

    Le pèlerinage traditionnel de Chartres en France est victime de son propre succès

    Encore plus d'"effet François" : La participation record au prochain pèlerinage de Chartres oblige les organisateurs à fermer les inscriptions

    Un nombre record d'inscriptions pour le pèlerinage de Chartres 2023 (français)

    Le pèlerinage de Chartres, 30 ans après

  • Messe « tradi » : un rite qui attire les jeunes catholiques

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    Enquête SONDAGE EXCLUSIF du journal « La Croix » :

    Entre sacralité, tradition et identité, une partie de la jeunesse catholique française semble sensible à la messe tridentine. L’édition 2023 du pèlerinage de Chartres prévoit d’ailleurs de battre des records de fréquentation, notamment grâce aux jeunes.

    À l’occasion de la Pentecôte, La Croix a commandé un sondage exclusif pour étudier les orientations des jeunes catholiques qui se rendent aux Journées mondiales de la jeunesse (JMJ), cet été à Lisbonne. Les résultats montrent une jeunesse confiante en l’Église, conservatrice et très pratiquante, à rebours de la société.

  • Bruxelles (église Sainte-Anne à Auderghem), 8 juin : "Le Sacré-Coeur de Jésus plus que jamais pour aujourd'hui"

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    P. Edouard Marot et Mme Alicia Beauvisage © Vatican Media

    P. Edouard Marot Et Mme Alicia Beauvisage © Vatican Media

    « Le Sacré Cœur de Jésus, plus que jamais, pour aujourd’hui »

    Témoignage du p. Edouard Marot et de Mme Alicia Beauvisage (zenit.org, archive du 4 février 2021)

    lls ont rencontré le pape François à l’occasion d’une audience générale, en novembre 2016: il leur a pris les mains et les a posées avec la sienne sur le petit reliquaire de sainte Marguerite-Marie qu’Alicia a trouvé dans une brocante le lendemain de la mort du pape Jean Paul II, le 3 avril 2005, et c’était le dimanche de la Miséricorde Divine .

    Lire la suite

  • 27 mai à l'abbaye de Brialmont (Tilff) : "Eclairage sur la fin de vie et son accompagnement" avec Constance du Bus (Institut Européen de Bioéthique)

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    Peut être un dessin de texte qui dit ’ÉCLAIRAGE SUR LA FIN DE VIE SON ACCOMPAGNEMENT Par Constance du Bus (Institut Européen de Bioéthique) TÉMOIGNAGES ÉCHANGES Déclaration anticipée Personne de confiance Soins palliatifs Acharnement thérapeutique Euthanasie... 12 11 10 2 9 3 8 4 5 6 Samedi 27 mai 2023 de 14h à 17h30 ABBAYE DE BRIALMONT (TILFF) Réservation obligatoire Mail l:pascal2lecocq@gmail.com Participation libre aux frais Tél. 0473 19 71 Vicariatde iocèse Liège couples familles Institut Européen de Bioéthique’