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Défense de la Vie

  • "Promouvez la vie et ne vous laissez pas berner par la culture de mort"

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    Au terme de l'Audience générale de ce mercredi 24 avril, le Saint-Père a salué les pèlerins et les visiteurs de Pologne avec les mots suivants :

    Je salue chaleureusement les Polonais. Samedi prochain marquera le 10e anniversaire de la canonisation de saint Jean-Paul II. En regardant sa vie, nous pouvons voir ce que l'homme peut accomplir lorsqu'il assimile et développe les dons de Dieu : la foi, l'espérance et l'amour. Restez fidèle à son héritage. Promouvez la vie et ne vous laissez pas berner par la culture de mort. Demandons à Dieu, par son intercession, le don de la paix pour lequel il a tant travaillé en tant que Pape. Je vous bénis du fond du cœur.

  • Un cortège de plusieurs centaines de marcheurs a défilé pour la vie dimanche dernier dans Bruxelles

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    De cathobel.be (Clément Laloyaux) :

    Marche pour la Vie : Ils étaient plusieurs centaines à battre le pavé bruxellois ce dimanche

    Marche pour la Vie : Ils étaient plusieurs centaines à battre le pavé bruxellois ce dimanche

    Beaucoup de jeunes étaient présents dans le cortège. © Clara Life / Marche pour la Vie

    22 avril 2024

    Les organisateurs annoncent 700 marcheurs. La presse généraliste francophone avance plutôt le nombre de 400. Quoi qu'il en soit, c'est bien un cortège composé de plusieurs centaines de marcheurs qui a défilé "pour la vie" ce dimanche dans Bruxelles. Mais quelles étaient concrètement leurs revendications ?

    Ce dimanche 21 avril, à l’appel de l’association Clara Life, plusieurs centaines de manifestants ont participé à la Marche pour la vie dans les rues de Bruxelles. Le cortège, particulièrement hétéroclite en termes d'âge, a démarré à 14h de la Place Poulaert ; avant de la rejoindre à nouveau, sur le coup de 16h. L'objectif des marcheurs était de sensibiliser le public "à la promotion d’une culture de vie en Belgique" et "à la dignité intrinsèque à toute vie humaine, de la conception à la mort naturelle".

    Pour mieux partager leur message, les manifestants étaient munis d'affiches et de banderoles aux slogans évocateurs : "Protégeons la vie des plus fragiles""Mourir dans la dignité, c'est mourir accompagné""Si on aime, on ne tue pas" ou encore "Hier l'avortement, aujourd'hui l'euthanasie, demain... toi !"

    "L'avortement érigé en solution unique"

    Dans un communiqué, publié dans la foulée de la Marche, Clara Life déplore que, "l’avortement soit aujourd’hui érigé de fait en solution unique pour de nombreuses femmes en proie à des difficultés financières, affectives ou professionnelles". Et ce, alors qu' "il est avéré qu’un tiers des avortements engendre une dépression post-abortive" avance l'association belge pour la défense de la vie humaine.

    Le 8 mars dernier, le droit à l'avortement a été ancré dans la Constitution française. Cet acte historique, une première dans le Monde, a de ce fait relancé le débat chez nous de la constitutionnalisation de l'IVG. Un débat enclenché en juin 2022 par certains partis politiques belges, suite à l’onde de choc suscitée par la révocation du droit à l’IVG par la Cour suprême américaine.

    Evitant de prendre parti politiquement, les organisateurs de la Marche tiennent à rappeler à tous que "l’enfant à naître constitue un être humain à part entière et qu’il est, comme tel, revêtu d’une dignité humaine". Ils ajoutent "qu’occulter l’humanité de cet enfant à naître constitue un refus d’assumer les conséquences morales de l’avortement, que toute société civilisée se devrait pourtant de regarder en face."

    Supprimer la souffrance. Pas la personne souffrante.

    Le second combat porté par la Marche pour la Vie, édition 2024, était le droit de mourir dans une vraie dignité.

    Dans le viseur des marcheurs : le plaidoyer sur l'euthanasie des personnes "fatiguées de la vie" tenu récemment par Luc Van Gorp, le président de la "christelijke mutualiteit", dans la presse flamande. Dans son communiqué, Clara Life dit "refuser de voir l’extension du recours à l’euthanasie devenir une fatalité et une alternative aux soins palliatifs". Au contraire, l’association plaide pour un développement accru de ces soins, "afin que la souffrance physique et psychique des patients en fin de vie soit réellement prise en charge".

    "Ainsi, ce dimanche 21 avril, plus de 700 manifestants ont appelé la société civile à refuser le dogmatisme qu’un certain « progressisme » bien mal nommé lui impose depuis des décennies" écrit l'organisateur de la Marche pour la Vie.

    En conclusion, Clara Life assure que "non une société dite civilisée ne s’honore pas en facilitant toujours davantage l’euthanasie de ses membres les plus faibles, quand elle pourrait développer les soins palliatifs et une prise en charge emprunte d’humanité."

  • Le Parlement polonais s'apprête à renverser la législation pro-vie

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    De Tristan Vanheuckelom sur The European Conservative :

    Le Parlement polonais s'apprête à renverser la législation pro-vie

    La tentative du gouvernement de tenir sa promesse électorale de légaliser l'avortement se heurte toujours à l'opposition.

    15 avril 2024

    Vendredi, la nouvelle majorité au pouvoir au parlement polonais a adopté des propositions visant à abroger les strictes lois polonaises sur l'avortement. Le président conservateur Andrej Duda peut non seulement opposer son veto aux projets de loi, mais aussi les soumettre à l'examen du Tribunal constitutionnel, qui est favorable aux conservateurs.

    Trois projets de loi du gouvernement dirigé par Donald Tusk ont été soumis à la Diète, la chambre basse du parlement polonais, dans le but exprès de renverser les restrictions existantes sur l'avortement, qui sont parmi les plus strictes de l'UE.

    L'avortement est illégal en Pologne depuis 1993, sauf en cas de viol, d'inceste, de menace pour la vie ou la santé physique de la mère, ou de diagnostic d'une anomalie du fœtus. Après une décision du Tribunal constitutionnel en 2020, l'exception pour les anomalies fœtales a été supprimée en 2021.

    Chacune de ces propositions de loi émane de l'un des trois principaux groupes de la coalition au pouvoir. La Coalition civique centriste (KO), dirigée par le Premier ministre Tusk, et la Gauche (Lewica) ont toutes deux présenté des projets de loi qui autoriseraient l'avortement sur demande jusqu'à la 12e semaine de grossesse. Le parti de centre-droit Troisième Voie (Trzecia Droga) a quant à lui prôné la modération et proposé un retour aux lois d'avant 2021.

    Un quatrième projet de loi, présenté par la Gauche, décriminaliserait partiellement le fait d'aider les femmes à obtenir un avortement, ce qui, en vertu de la loi actuelle, constitue un délit passible d'une peine d'emprisonnement.

    Lors des quatre votes, une majorité de députés a approuvé l'adoption de chaque projet de loi en vue d'une discussion au sein d'une commission spéciale, après quoi chacun des projets de loi nécessiterait un autre vote au Sejm pour aller de l'avant.

    Les députés de l'OC de M. Tusk ont voté en faveur des quatre projets de loi. Certains députés de la Troisième Voie, qui fait partie de la coalition gouvernementale de M. Tusk, se sont opposés à trois des quatre projets de loi.

    Les quatre projets de loi ont été rejetés par les députés conservateurs du parti Droit et Justice (PiS), qui est actuellement le principal parti d'opposition, et par la coalition socialement conservatrice de la Confédération (Konfederacja).

    Cependant, quatre des 189 députés du PiS ont voté pour le projet de loi de la troisième voie, tandis que 21 se sont abstenus, dont le président du PiS, Jarosław Kaczyński.

    S'adressant à la presse, M. Kaczyński a indiqué qu'il serait prêt à soutenir un assouplissement de l'interdiction quasi-totale de l'avortement en Pologne, mais a prévenu que cela ne pourrait se faire qu'en modifiant la constitution.

    Les quatre projets de loi sont maintenant soumis à une commission parlementaire spéciale chargée de les examiner. Ses 27 sièges sont répartis entre les groupes parlementaires en fonction de leur taille : 11 pour le PiS, 9 pour le KO, 2 pour le PSL, 2 pour Poland 2050, 2 pour la Gauche et 1 pour la Confédération.

    Compte tenu de la division entre les factions politiques sur la question, une fois que la commission aura terminé son examen, les projets de loi seront encore loin de devenir des lois.

    Si un projet de loi est approuvé par le Sejm, il est transmis au Sénat, où le gouvernement dispose d'une majorité encore plus large.

    En dernier ressort, c'est au président qu'il revient de signer les projets de loi, en l'occurrence le président Andrzej Duda, un allié conservateur du PiS qui a toujours fermement défendu la loi polonaise sur l'avortement.

    Outre son droit de veto sur les projets de loi, M. Duda peut également les soumettre à l'appréciation du Tribunal constitutionnel, connu pour sa forte présence conservatrice. Toute nouvelle loi sur l'avortement pourrait être déclarée inconstitutionnelle par le Tribunal.

    En réponse au vote de vendredi, des milliers de pro-vie sont descendus dans les rues de Varsovie pour une Marche nationale pour la vie, qui s'est déroulée sous le slogan "Vive la Pologne".

    Sa porte-parole, Lidia Sankowska-Grabczuk, a déclaré à Vatican News que leur marche était une affirmation de la vie, une affirmation de la famille, une affirmation de tous les droits fondamentaux de chaque être humain. Mais en même temps, face à cette révolution qui avance comme un bélier, qui veut limiter les droits des parents et les droits des personnes à la vie, nous marchons aussi en signe de défi pour contenir l'effondrement démographique et cette ruée sauvage vers l'Europe.

    Tristan Vanheuckelom est un journaliste belge, critique de livres et de films pour diverses publications néerlandophones et rédacteur pour The European Conservative. Il s'intéresse également à l'histoire, aux sciences politiques et à la théologie.

  • La grande annonce de Trump sur l'avortement est une grande déception

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    Du National Catholic Register :

    La grande annonce de Trump sur l'avortement est une grande déception

    ÉDITORIAL : Alors que le document du Vatican "Dignitas Infinita" est moralement cohérent, l'annonce du candidat républicain à la présidence concernant l'avortement, publiée le même jour, est tout sauf cohérente.

    11avril 2024

    Le 8 avril, le Vatican et l'ancien président Donald Trump ont tous deux fait des déclarations importantes sur l'avortement et d'autres questions liées à la vie, ajoutant une dose supplémentaire de drame à la journée de l'éclipse solaire totale ici aux États-Unis.

    Il y avait beaucoup à digérer.

    La bonne nouvelle est que la déclaration du Vatican, intitulée Dignitas Infinita, réitère avec force l'enseignement constant de l'Église contre l'avortement, l'euthanasie, le suicide assisté, la maternité de substitution, la pauvreté, l'idéologie du genre et d'autres graves atteintes à la dignité humaine.

    La mauvaise nouvelle, de l'avis de nombreux membres du mouvement pro-vie, est que M. Trump a révélé qu'il n'était pas favorable à une interdiction fédérale de l'avortement, préférant que les États adoptent leurs propres lois.

    Marjorie Dannenfelser, de Susan B. Anthony Pro-Life America, et Lila Rose, de Live Action, ont fait partie des dirigeants pro-vie qui ont vivement critiqué l'ancien président, l'accusant d'avoir préféré le pragmatisme politique au leadership de principe dans la défense du droit à la vie.

    Deux jours plus tard, ils ont eu d'autres raisons d'être déçus lorsque M. Trump s'est joint aux partisans de l'avortement pour décrier une surprenante décision de justice en Arizona qui a rétabli l'interdiction quasi-totale de l'avortement dans cet État en 1864, qui était encore en vigueur en 1973, lorsque la décision historique Roe v. Wade a interdit de telles restrictions au niveau de l'État, en déclarant que la décision "allait trop loin". Il a également précisé que, s'il était élu, il ne signerait pas une loi fédérale limitant l'avortement à 15 semaines si le Congrès parvenait à l'adopter.

    La tentative de M. Trump de recentrer la politique du Parti républicain en matière d'avortement peut ou non s'avérer astucieuse sur le plan politique, puisque les sondages montrent que l'avortement est la seule question de premier plan sur laquelle il n'a pas d'avance sur le président Joe Biden dans sept États clés. Mais cela signifie que le mouvement pro-vie a perdu son porte-drapeau national (bien qu'inconstant) à l'approche des élections de novembre, qui comprendront une nouvelle série de mesures de vote sur l'avortement dans les États.

    C'est une étrange coïncidence que l'annonce de M. Trump et le document du Vatican soient tombés le même jour. Ce dernier ne contient aucune surprise majeure, mais il démontre de manière convaincante que les positions de l'Église sur une série de questions brûlantes apparemment disparates ont une racine commune : un profond respect pour la dignité inhérente, inaliénable et donnée par Dieu à l'homme.

    Mais si Dignitas est moralement cohérent, l'annonce de Trump est malheureusement tout sauf cela. À l'instar du document du Vatican, M. Trump a tenté de définir sa position à l'aide d'un thème général : la volonté du peuple.

    "Les États détermineront par le vote ou la législation, ou peut-être les deux, et ce qu'ils décideront devra être la loi du pays", a-t-il déclaré. "En fin de compte, a-t-il souligné, il s'agit de la volonté du peuple.

    Certes, M. Trump n'a pas toujours été le porte-parole le plus éloquent de la cause pro-vie. Et l'on peut se demander si une interdiction nationale de 15 semaines, qui n'empêcherait pas la plupart des avortements, est la politique la plus prudente à mettre en œuvre. Il n'en reste pas moins qu'il est affligeant d'entendre Trump parler de l'avortement comme il l'a fait.

    Et si la volonté du peuple était d'autoriser l'avortement à n'importe quel stade et pour n'importe quelle raison ? Si M. Trump estime que le droit à la vie est réellement inaliénable, comment peut-il se satisfaire que les enfants à naître soient protégés dans certains États et laissés sans défense dans d'autres ?

    Si M. Trump a encouragé les États à "faire ce qu'il faut", il n'a jamais précisé ce qu'était ce qu'il fallait faire. "Vous devez suivre votre cœur sur cette question. Mais n'oubliez pas, a-t-il souligné, que vous devez aussi gagner les élections pour restaurer notre culture et, en fait, pour sauver notre pays, qui est actuellement, et très tristement, une nation en déclin".

    Il est également affligeant de constater que M. Trump a profité de l'occasion pour exhorter les républicains à soutenir à fond la fécondation in vitro. Il semble ne pas être informé ou ne pas s'intéresser au fait que la FIV entraîne la destruction massive de vies humaines, ou que la loi de l'Alabama dont il a fait l'éloge lors de son annonce du 8 avril met les cliniques de FIV qui détruisent ou perdent la trace d'enfants embryonnaires par négligence totalement à l'abri des actions en responsabilité des parents. En quoi est-ce une position pro-famille ?

    Le mouvement pro-vie a une énorme dette de gratitude envers Trump pour avoir tenu sa promesse de renverser Roe grâce à ses trois nominations solides à la Cour suprême. Et il ne fait aucun doute que sa position recalibrée reste très éloignée de la promesse de Biden de restaurer Roe en tant que loi du pays.

    Mais cela ne signifie pas que Trump ne peut pas être critiqué lorsqu'il parle de manière aussi confuse du caractère sacré de la vie. À l'avenir, nous ne pouvons qu'espérer qu'il fera preuve de plus de clarté, de sagesse et de leadership sur cette question cruciale. Il serait utile qu'il trouve le temps de lire Dignitas Infinita.

  • Le pape François dénonce la façon dont "les enfants handicapés à naître sont avortés" dans la culture du jetable

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    De Courtney Mares sur CNA :

    Le pape François dénonce la façon dont "les enfants handicapés à naître sont avortés" dans la culture du jetable

    11 avril 2024

    Le pape François a dénoncé la façon dont "les enfants handicapés à naître sont avortés" dans un discours prononcé jeudi lors d'une conférence au Vatican sur l'inclusion des personnes handicapées.

    Le pape a mis en garde contre le fait que "la culture du jetable" se transforme en "culture de la mort" lorsque les gens "prétendent pouvoir établir, sur la base de critères utilitaires et fonctionnels, quand une vie a de la valeur et vaut la peine d'être vécue".

    Il a souligné que nous voyons cela aujourd'hui surtout aux deux extrêmes du spectre de la vie : "les enfants à naître handicapés sont avortés et les personnes âgées proches de la mort se voient administrer une "mort facile" par l'euthanasie".

    Selon l'Institut McGrath pour la vie ecclésiale de l'Université de Notre-Dame, on estime à 27 000 le nombre annuel d'avortements dus à un mauvais diagnostic prénatal aux États-Unis.

    "Chaque être humain a le droit de vivre dans la dignité et de se développer intégralement. Même s'il est improductif, s'il est né avec des limitations ou s'il en développe, cela n'enlève rien à sa grande dignité de personne humaine, une dignité fondée non pas sur les circonstances mais sur la valeur intrinsèque de son être", a déclaré le pape François dans la salle Clémentine du Palais apostolique, le 11 avril.

    Le pape a adressé ce message à l'Académie pontificale des sciences sociales, qui est composée d'universitaires et de professionnels dans les domaines du droit, des sciences politiques, de l'économie et de la sociologie.

    L'académie se réunit au Vatican cette semaine pour sa session plénière sur l'inclusion des personnes handicapées.

    "La session plénière a l'intention de relever le défi et d'apporter sa propre contribution en identifiant ce qui représente les barrières qui augmentent le handicap d'une société et empêchent les personnes handicapées de participer pleinement à la vie sociale", indique le programme de la session plénière.

    La conférence de trois jours comprend des discussions sur les droits des personnes handicapées, les politiques pour une plus grande inclusion économique et les perspectives philosophiques sur le handicap et la condition humaine.

    Dans son discours à l'académie pontificale, le pape François a souligné que "la vulnérabilité et la fragilité font partie de la condition humaine et ne sont pas l'apanage des seules personnes handicapées".

    Il a déclaré que "la lutte contre la culture du jetable exige de promouvoir la culture de l'inclusion" en "forgeant et en consolidant les liens d'appartenance au sein de la société".

    Le pape a ajouté que "les liens d'appartenance deviennent encore plus forts lorsque les personnes handicapées ne sont pas simplement des récepteurs passifs, mais prennent une part active à la vie de la société en tant qu'agents de changement".

    Selon l'Académie pontificale des sciences sociales, il n'existe pas de chiffre exact concernant le nombre de personnes handicapées dans le monde, mais les organisations internationales estiment que 16 % de la population mondiale souffre d'un handicap important.

    Le "Premier rapport mondial sur le handicap" a révélé que les personnes souffrant d'une forme quelconque de déficience physique, sensorielle ou intellectuelle subissent de multiples désavantages par rapport au reste de la population, notamment des obstacles à l'accès aux services, des niveaux d'éducation inférieurs, la pauvreté et une moindre participation à la vie politique et culturelle.

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  • Mgr Aupetit - La réalité de l'embryon, s'émerveiller de la vie en son commencement

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    Mgr Aupetit est archevêque émérite de Paris, médecin et titulaire d'un diplôme d'éthique médicale.

  • Les évêques de Belgique sont consternés par la proposition d’euthanasie des personnes « fatiguées de la vie »

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    UNE SOCIÉTÉ HUMAINE OPTE TOUJOURS POUR LA VIE

    05/02/2024

    – Les évêques de Belgique sont consternés par la proposition d’euthanasie des personnes « fatiguées de la vie ».

    C’est avec stupéfaction et déception que les évêques de Belgique ont pris connaissance de la proposition du président de la "christelijke mutualiteit" (MC) de rendre l’euthanasie possible pour les
    personnes lassées de la vie.

    Cete proposition va à l’encontre de ce qui relève du cœur même d’une société humaine et de l’histoire de la civilisation humaine, à savoir le respect fondamental de la vie humaine, et en premier lieu, celle des plus vulnérables. Que cete proposition qui met en cause ce fondement émane du président d’une grande organisation chrétienne de soins est à proprement parler incompréhensible.

    Le président de la mutualité chrétienne a aussi évoqué les coûts liés au vieillissement de la population et à la recherche du personnel soignant nécessaire. Les défis en la matière sont effectivement considérables, les moyens financiers ne sont pas illimités, et sans aucun doute, il y a des décisions difficiles à prendre.

    Cependant, dans une société véritablement humaine, ces choix ne peuvent être faits aux dépens de ceux qui ont besoin de soins, encore moins en y incluant l’option de l’euthanasie proposée comme solution. Les évêques de Belgique sont vraiment consternés par « cete solution » proposée par le président des mutualités chrétiennes.

    La dignité humaine est sacrée et constitue le pilier essentiel de toute société humaine digne de ce nom.

    Bruxelles, le 11 avril 2024

    Le Service de Presse des Evêques de Belgique – Tommy Scholtes sj GSM +32 475 67 04 27

  • 30e anniversaire de la mort du Professeur Jérôme Lejeune : une personnalité visionnaire au service des personnes porteuses de trisomie 21

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    De la Fondation Jérôme Lejeune :

    Pr Lejeune
    Communiqué de presse

    Avril 2024

    30e anniversaire de la mort du Professeur Jérôme Lejeune : une personnalité visionnaire au service des personnes porteuses de trisomie 21

    Il y a 30 ans disparaissait Jérôme Lejeune. Ce pionnier de la génétique moderne a consacré sa vie au soin des personnes porteuses de trisomie 21, à la recherche d’un traitement contre la déficience intellectuelle et à la défense de leurs droits. Il fait l’objet d’attaques infondées depuis plusieurs années.

    Un pionnier de la génétique aux intuitions étonnantes

    Spécialiste des radiations atomiques dont il est officiellement expert auprès de l’ONU, repéré dès 1954 par les Américains comme le plus prometteur des jeunes généticiens français, codécouvreur de la trisomie 21 en 1959, titulaire de la première chaire de génétique fondamentale à la Faculté de Médecine de Paris, créateur du premier certificat de cytogénétique et de celui de génétique générale : Jérôme Lejeune est un pionnier et un visionnaire. Ses nombreuses intuitions scientifiques ont favorisé des découvertes fondamentales, comme celle de la trisomie 21 ou encore des notions de type et de contretype.

    Trente ans après sa mort, l’évolution de la recherche médicale tend à valider son intuition majeure : des avancées considérables laissent espérer un traitement possible de la déficience intellectuelle dans la trisomie 21. Fait notable, un des projets les plus avancés concerne le gène cystathionine β-synthase (CBS) dont le rôle dans la déficience intellectuelle avait été suggéré par le Professeur Lejeune.

    Prophète et professeur d’espérance

    Peu après la découverte de la trisomie 21 en 1959, Jérôme Lejeune comprit que sa découverte serait utilisée pour éradiquer les personnes porteuses de trisomie 21 avant leur naissance, avec l’émergence de ce qu’il appelait le « racisme chromosomique ». Il se fit dès lors l’avocat de ces patients, défendant par le monde entier la dignité de toute vie humaine, dénonçant la transgression du serment d’Hippocrate et la dérive eugéniste d’une médecine par la mort. Son engagement lui valut d’être peu à peu ostracisé du monde scientifique et régulièrement menacé de mort.

    IMG, IVG, PMA, euthanasie, mères porteuses : le professeur Lejeune annonçait calmement l’inéluctable, à une époque où certaines de ces transgressions semblaient impensables. Cela ne l’empêchait pas de mener son combat pour le respect de la vie humaine, avec une énergie qui était un fruit de l’espérance. Pour lui, la médecine par la mort était la mort de la médecine, mais elle était aussi un triomphe dérisoire, car “c’est la vie qui seule peut gagner.”

    Une contestation infondée

    Le Professeur Lejeune a récemment fait l’objet d’attaques contestant son rôle dans la découverte de la trisomie 21. Outre de nombreuses incohérences, aucun des arguments présentés ne résiste aux preuves historiques. Jérôme Lejeune a clairement eu le rôle moteur et celui de coordinateur des recherches, sous l’impulsion du chef de service Raymond Turpin. Il a identifié à la date du 22 mai 1958, pour la première fois, un chromosome 21 surnuméraire chez un patient « mongolien », comme l’indiquent les notes de son Carnet de laboratoire. Il part ensuite trois mois aux États-Unis pendant lesquels sa collègue Marthe Gautier ne compte que 46 chromosomes (précision indiquée dans un courrier du Pr. Turpin) alors que Jérôme Lejeune en obtient 2 autres à 47 chromosomes à son retour en décembre 1958. Ce seront les trois cas répertoriés dans la publication de janvier 1959 qui marque la découverte.

    Cela ne contredit en rien le rôle majeur joué dans la découverte par Marthe Gautier grâce à la technique de culture cellulaire qu’elle avait rapporté des États-Unis, sur laquelle Lejeune et elle travailleront pour parvenir à colorer les chromosomes et faciliter le décompte. Elle fut co-signataire de la publication de 1959 et honorée publiquement par Jérôme Lejeune lors de sa Leçon inaugurale de 1965 à l’Académie de médecine de Paris. La correspondance entre Lejeune et Gautier montre qu’ils eurent durablement une relation de travail active et confiante.

    Un dossier étayé incluant des archives est consultable en ligne.

  • Déclaration de la COMECE avant le vote du Parlement européen sur l'inclusion de l'avortement dans la Charte des droits fondamentaux de l'UE

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    DÉCLARATION | La Présidence de la COMECE publie une déclaration avant le vote du Parlement européen sur l'inclusion de l'avortement dans la Charte des droits fondamentaux de l'UE

    A la veille du vote du Parlement européen sur la résolution pour l'inclusion du droit à l'avortement dans la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne (2024/2655 RSP), prévu le jeudi 11 avril 2024, la Présidence de la Commission des épiscopats de l'Union européenne (COMECE) a publié la déclaration suivante. Télécharger la déclaration [EN]

    Oui à la promotion de la femme et au droit à la vie, non à l'avortement et à l'imposition idéologique

    La promotion des femmes et de leurs droits n'est pas liée à la promotion de l'avortement. Nous travaillons pour une Europe où les femmes peuvent vivre leur maternité librement et comme un don pour elles-mêmes et pour la société, et où le fait d'être mère n'est en aucun cas une limitation pour la vie personnelle, sociale et professionnelle. Promouvoir et faciliter l'avortement va à l'encontre d'une véritable promotion des femmes et de leurs droits.

    L'avortement ne peut jamais être un droit fondamental. Le droit à la vie est le pilier fondamental de tous les autres droits de l'homme, en particulier le droit à la vie des personnes les plus vulnérables, fragiles et sans défense, comme l'enfant à naître dans le sein de sa mère, le migrant, la personne âgée, la personne handicapée et la personne malade. L'Église a toujours enseigné cette cohérence : "Il faut donc affirmer avec force et clarté, même à notre époque, que cette défense de la vie à naître est étroitement liée à la défense de tous les autres droits de l'homme. Elle implique la conviction que l'être humain est toujours sacré et inviolable, dans n'importe quelle situation et à n'importe quel stade de son développement. L'être humain est une fin en soi et jamais un moyen de résoudre d'autres problèmes. Une fois que cette conviction disparaît, les bases solides et durables de la défense des droits de l'homme disparaissent également, car elles seront toujours soumises aux caprices passagers des pouvoirs en place" (Déclaration "Dignitas Infinita" sur la dignité humaine, Dicastère pour la doctrine de la foi, avril 2024 ; n. 47).

    L'Union européenne doit respecter les différentes cultures et traditions des États membres et leurs compétences nationales. L'Union européenne ne peut pas imposer aux autres, à l'intérieur et à l'extérieur de ses frontières, des positions idéologiques sur la personne humaine, la sexualité et le genre, le mariage et la famille, etc.

    La Charte des droits fondamentaux de l'UE ne peut pas inclure des droits qui ne sont pas reconnus par tous et qui sont source de division.Il n'existe pas de droit à l'avortement reconnu dans le droit européen ou international, et la manière dont cette question est traitée dans les constitutions et les lois des États membres varie considérablement. Comme l'indique le préambule, la Charte doit respecter "la diversité des cultures et des traditions des peuples d'Europe", ainsi que "les traditions constitutionnelles et les obligations internationales communes aux États membres".

    Approuvée par le Comité permanent de la COMECE :

    ✠ Mariano Crociata

    Évêque de Latina (Italie), Président

    ✠ Antoine Hérouard

    Archevêque de Dijon (France), premier vice-président

    ✠ Nuno Brás da Silva Martins

    Évêque de Funchal (Portugal), Vice-président

    ✠ Czeslaw Kozon

    Évêque de Copenhague (Scandinavie), vice-président

    ✠ Rimantas Norvila

    Évêque de Vilkaviškis (Lituanie), Vice-président

    Télécharger la déclaration [EN]

  • Quand la culture euthanasique progresse dans les milieux chrétiens flamands

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    Dans une interview accordée à La Libre en 2023, l'évêque d'Anvers, Mgr Bonny, déclarait qu'il rejetait l'enseignement traditionnel de l'Église catholique selon lequel l'euthanasie était un mal moral intrinsèque.

    "C'est une réponse trop simple qui ne laisse aucune place au discernement", a-t-il déclaré. "La philosophie m'a appris à ne jamais me contenter de réponses génériques en noir et blanc. Toutes les questions méritent des réponses adaptées à une situation : un jugement moral doit toujours être prononcé en fonction de la situation concrète, de la culture, des circonstances, du contexte".

    Il a ajouté : "Nous nous opposerons toujours au souhait de certains de mettre fin à une vie trop prématurément, mais nous devons reconnaître qu'une demande d'euthanasie émanant d'un jeune homme de 40 ans n'est pas équivalente à celle d'une personne de 90 ans confrontée à une maladie incurable."

    Aujourd'hui, c'est le Président des Mutualités chrétiennes qui prend position en faceur de "solutions radicales" pour lutter contre le vieillissement comme on peut le lire dans Het Laatste Nieuws du 8 avril :

    Les personnes fatiguées de la vie devraient pouvoir sortir de la vie, préconise le président de la CM

    Luc Van Gorp, président des Mutualités chrétiennes (CM), préconise des solutions radicales pour lutter contre le vieillissement. Ceux qui sont fatigués de la vie devraient donc pouvoir sortir de la vie, déclare Van Gorp dans Het Nieuwsblad et la Gazet van Antwerpen.

    D'ici 2050, le nombre de personnes âgées de plus de 80 ans doublera, passant d'environ 640 000 aujourd'hui à 1,2 million. Cela augmentera également la pression financière sur les soins de santé, les médicaments et les centres de soins résidentiels. M. Van Gorp estime qu'il ne suffit pas d'injecter davantage d'argent pour lutter contre ce vieillissement et préconise "une approche radicalement différente". "Les médecins et autres professionnels de la santé s'efforcent aujourd'hui de faire en sorte que tout le monde vive plus longtemps, mais dans quel but ? Vivre plus longtemps n'est pas une fin en soi, n'est-ce pas ? Il faudrait avant tout se poser la question de savoir combien de temps je peux vivre une vie de qualité", ajoute-t-il.

    Il souligne qu'il existe déjà une réglementation très stricte et juridiquement définie pour l'euthanasie. "Cela fonctionne bien pour les personnes qui souffrent de manière insupportable. Mais il devrait aussi y avoir une forme plus douce, pour les personnes qui estiment que leur vie est terminée. Le suicide est, selon lui, un terme trop négatif. Je préférerais l'appeler "redonner la vie". Je sais que c'est un sujet sensible, mais nous devrions vraiment oser avoir ce débat".

    M. Van Gorp estime qu'il faut consacrer autant de ressources que possible à la santé et aux soins de santé, dans la mesure où ils offrent une meilleure qualité de vie. "Mais quel que soit le montant de l'investissement, il ne sera pas suffisant. Il n'y a tout simplement pas assez de personnel de santé pour faire le travail.

    Mais qu'en pense le monde politique ? En voici l'aperçu publié par Het Laatste Nieuws :

    Sammy Mahdi dénonce la "société jetable 2.0" après que le président du CM a plaidé pour des solutions radicales contre le vieillissement de la population

    Le plaidoyer de Luc Van Gorp, président du CM, suscite des réactions mitigées dans les milieux politiques. Dans une interview accordée à Het Nieuwsblad, il plaide pour des solutions plus radicales contre le vieillissement : "Les gens qui sont fatigués de la vie devraient pouvoir en sortir". Van Gorp reçoit le soutien des milieux libéraux, bien qu'on y entende aussi des nuances, mais en aucun cas celui de CD&V.

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  • France : l'avortement constitutionnalisé, et maintenant ?

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    De Gregor Puppinck (ECLJ) :

    Après l’échec historique de la constitutionnalisation de l’avortement, l’heure est au bilan. Pourquoi avons-nous échoué, et quelles actions s’imposent à présent au service de la vie et de la France ?

    Tout d’abord, le bilan

    L’avortement est vendu en France comme une conquête du féminisme, comme une liberté de la femme et une condition de son égalité. C’est historiquement douteux. Le mouvement féministe des années 1960 représenté alors par La maternité heureuse a été rapidement dominé par un autre courant, issu de la tradition néomalthusienne et de la franc-maçonnerie : le groupe Littré. C’est ce courant masculin, mené par le Dr Pierre Simon, qui a intégré La maternité heureuse au sein de la Fédération Internationale du Planning Familial, et qui en a fait un instrument de revendication de la légalisation de l’avortement. Cette « capture » a d’ailleurs provoqué des démissions au sein de l’ex-Maternité Heureuse, dont celle de sa fondatrice et présidente, Marie-Andrée Weill Hallé, qui était opposée à l’avortement.

    Depuis, le Planning familial français a fait cause commune avec l’idéologie franc-maçonne. Celle-ci conçoit l’avortement comme un bien, une liberté affirmant la toute-puissance de la volonté individuelle sur la vie reçue de Dieu. Le féminisme occupe une place secondaire dans cette idéologie, et se conçoit comme une révolte de la femme contre la condition féminine et maternelle, bien loin de l’idéal de La maternité heureuse.

    Il faut avoir le courage et la lucidité de regarder en face cet arrière-plan idéologique pour comprendre la portée de l’inscription dans la Constitution de l’affirmation selon laquelle l’avortement serait une liberté.

    Il a parfois été soutenu que l’avortement n’aurait pas sa place dans la Constitution. Sur le plan juridique, certainement, mais il en va différemment au plan symbolique. Une Constitution définit un peuple, contient et exprime son identité et ses valeurs. Les lois fondamentales du Royaume de France reconnaissaient le Catholicisme comme religion officielle. En se déclarant laïque, la République a adopté une composante essentielle de la pensée franc-maçonne. Elle est à présent allée plus loin en déclarant la « liberté d’avorter ».

    Consacrer l’avortement comme une liberté et non plus comme une exception, et la « liberté d’avorter » comme une valeur de la République a des implications philosophiques et religieuses radicales. Cela manifeste l’adhésion à une conception matérialiste et volontariste de l’être humain qui affirme la domination de la volonté sur l’être, de la volonté individuelle sur la vie humaine. Du point de vue ordinaire, profane, l’avortement est un acte destructeur, et donc négatif. Mais tel n’est pas le cas du point de vue de ses promoteurs qui y voient au contraire un acte positif d’affirmation de soi. C’est une conception terrible de l’être humain qui estime que la destruction volontaire de la vie humaine est l’expression de la liberté humaine, et même son sommet, car ce serait la forme la plus élevée d’autonomie. C’est cette même conception qui porte la promotion de la mort volontaire comme une liberté et une expression de la dignité humaine.

    Pour le peuple profane, le recours massif à l’avortement a pour effet de l’obliger à croire que l’être humain n’a pas d’âme, mais n’est qu’un corps doté progressivement de facultés intellectuelles, car si l’enfant à naître est animé, alors nous serions des assassins. Dès lors, il devient insupportable de regarder le fœtus et de voir en lui notre humanité. Le silence et le déni s’imposent.

    Consacrer l’avortement comme une liberté, et la liberté d’avorter comme une valeur de la République implique l’adhésion à une anthropologie tellement spécifique que son inscription dans la Constitution revient à en faire une croyance officielle de la République, un substitut de religion d’État. C’est une nouvelle étape de l’affirmation publique de la franc-maçonnerie comme église de la République, ainsi que le déclarait en substance M. Macron devant le Grand Orient de France le 9 novembre 2023. Il avait d’ailleurs rendu hommage à cette occasion au Grand Maître et docteur Pierre Simon, principal artisan de la libéralisation de la contraception et de l’avortement en France.

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  • Euthanasie : un regard de soignante sur la situation belge

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    Quel est l’impact de l’euthanasie et du suicide assisté sur les pratiques des soignants ?

    Un regard de soignante sur la situation belge Catherine Dopchie est médecin spécialisé en radiothérapie - oncologie médicale et soins palliatifs. Membre fondateur de l’Association Régionale de Soins Palliatifs du Hainaut Occidental et médecin de l'équipe. Elle est chef du service d’Oncologie-Hématologie-Soins Palliatifs à Tournai et auteur de nombreux articles autour de l’oncologie et des soins palliatifs.

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