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  • Rauber, oui; Léonard, non

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    Sur son blog Settimo Cielo, Sandro Magister s'étonne des choix de François pour le prochain consistoire, en particulier de celui de Rauber (dont le profil est assez pâle) :

    "De Rauber, 81 ans, on se souvient en revanche de ses conflits avec Benoît XVI, dont le dernier, lorsqu'il était nonce à Bruxelles. Pour la succession au progressiste Danneels comme archevêque de Bruxelles, Rauber avait envoyé au pape une "terna" sur laquelle ne figurait pas le conservateur André Léonard, qui ne convenait pas d'après son jugement. Mais Benoît XVI resta ferme et désigna précisément Léonard. Retiré dans la vie privée, Rauber vida son sac en portant cette affaire sur la place publique ainsi que d'autres oppositions avec Joseph Ratzinger dans une interview acérée accordée à "Il Regno". Et voilà qu'à présent François le fait cardinal, délaissant pour la seconde fois Léonard pourtant bien plus indiqué."

    L'article en entier a été traduit ICI.

  • Frank Van den Bleeken sera euthanasié le 11 janvier

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    Du blog de Jeanne Smits :

    Le prisonnier belge sera euthanasié le 11 janvier

    Les autorités belges pensaient ne pas annoncer l’euthanasie de Frank Van Den Bleeken, 51 ans, ce conduit par  minibus vers la section hospitalière de la centrale de Bruges vendredi prochain ; il devrait être euthanasié à la fin de sa « permission », dimanche. C’est ce qu’a annoncé une porte-parole du ministre de la justice Koen Geens au quotidien flamand De Morgen.

    Finalement, le prisonnier de Turnhout, a-t-on appris samedi, condamné pour viol et meurtre, a obtenu de la justice le droit d’être transféré vers un hôpital carcéral, afin d’y obtenir une piqûre létale.  

    La justice s’est en fait contentée d’approuver en référé la demande de transfert de 48 heures : la décision d’accorder l’euthanasie est d’ordre « médical » et ce sera son médecin qui décidera en dernière analyse.

    En attendant, le prisonnier, très atteint sur le plan psychiatrique, profite de ses derniers jours de vie pour prendre congé de ses amis de détention.

    Frank Van Den Bleeken avait demandé dans un premier temps un transfert vers un établissement carcéral spécialisé aux Pays-Bas pour y recevoir les soins psychiatriques requis par son état – il s’estime lui-même trop dangereux pour être remis en liberté – mais la justice belge avait décidé que le ministre de la justice, qu’il avait saisi de la demande, n’était pas compétent pour ordonner le transfert. Subsidiairement, l’avocat du prisonnier avait demandé qu’il puisse être placé en situation d’obtenir l’euthanasie, au motif que les souffrances psychiques du prisonnier étaient insupportables et sans aucun espoir. Il est en prison depuis près de 30 ans et n’a aucune perspective de libération.

    Lire la suite sur le blog de J. Smits

  • L'Eglise-Titanic ?

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    Du site "Benoît-et-moi" :

    Réflexion sombre mais formidable de Roberto de Mattei dans Il Foglio, traduction (3/1/2015)

    TANGO À SAINT PIERRE, PENDANT QUE LA BARQUE DÉRIVE
    Vittorio Messori, mis à l'index à cause de ses timides objections de la veille de Noël, est dépassé par ce spectable.
    http://www.ilfoglio.it 

    Roberto De Mattei
    3 janvier 2015
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    Les historiens de demain se souviendront peut-être qu'en 2014, sur la place Saint Pierre on dansait le tango, alors qu'en Orient les chrétiens étaient massacrés et que l'Eglise était au bord d'un schisme. Cette atmosphère de légèreté et d'inconscience n'est pas nouvelle dans l'histoire. 

    A Carthage, rappelle Salvien de Marseille, on dansait et banquetait à la veille de l'invasion des Vandales et à Saint Petersbourg, d'après le témoignage du journaliste américain John Reed, alors que les bolcheviks s'emparaient du pouvoir, les théâtres et restaurants ne cessaient d'être bondés. Le Seigneur, comme le dit l'Ecriture, rend aveugles ceux qu'il veut perdre (Jn, 2, 27-41).

    Le drame principal de notre temps n'est toutefois pas l'agression venant de l'extérieur, mais ce mystérieux processus d'auto-démolition qui parvient maintenant à ses ultimes conséquences, après avoir été dénoncé la première fois par Paul VI dans son fameux discours au Séminaire Lombard du 7 décembre 1968. 

    L'auto-démolition n'est pas un processus physiologique. C'est un mal qui a des responsables. Et ses responsables sont en ce cas ces hommes d'église qui rêvent de remplacer le Corps Mystique du Christ par un nouvel organisme, soumis à une perpétuelle évolution sans vérités ni dogmes.

    Un tableau impressionnant de la situation a été offert fin 2014 par deux dossiers sur l'Église publiés respectivement par le quotidien français le Figaro et par le quotidien italien Repubblica.

    Le Figaro, journal de centre-droite réputé pour sa modération, a consacré en décembre dans son supplément hebdomadaire "Le Figaro Magazine" un dossier à "Guerre secrète au Vatican. Comment le Pape François bouleverse l'Eglise" (cf. benoit-et-moi.fr/2014-II/actualites/pape-un-dossier-du-figaro-magazine): 11 pages, par Jean-Marie Guénois, considéré comme un des vaticanistes les plus sérieux et compétents.

    "Quelque chose semble avoir basculé dans l'Eglise depuis le Synode sur la famille de l'automne 2014, écrit Guénois, et l'accumulation des indices autorise à s'interroger: l'Eglise ne risque-t-elle pas d'affronter une tempête à la fin de 2015, après la seconde session du synode sur la famille?"

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  • Pas de nouveau cardinal belge lors du prochain consistoire

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    De Radio Vatican :

    (RV) Le 14 février prochain, François créera quinze nouveaux cardinaux, venant de quatorze pays et de tous les continents, manifestant « le lien indestructible entre l’Eglise de Rome et les églises particulières présentes dans le monde ». A l’issue de la prière de l’Angélus, le pape François a annoncé aux fidèles  la tenue de deux jours de consistoire avec « tous les cardinaux » au Vatican, le 12 et 13 février,  pour réfléchir aux orientations et propositions concernant la réforme de la Curie. Il a ensuite présenter la liste des futurs cardinaux.

    François a légèrement dépassé le chiffre habituel de 120 cardinaux électeurs en décidant de créer quinze cardinaux pour douze postes vacants ou sur le point de l’être. Cinq viennent d’Europe, trois d’Asie, trois d’Amérique latine, deux d’Afrique et deux d’Océanie, signes manifeste de l’universalité de l’Eglise. Il n’y a aucune création en Amérique du nord, le nombre de cardinaux étant, consistant et resté stable par rapport à l’an passé.

    Un seul des futurs cardinaux vient de la Curie romaine, Mgr Dominique Mamberti, et François n’a pas tenu compte de la tradition des « sièges cardinalices ». « Il ne s’y sent pas lié » affirme une note de la salle de presse du Saint-Siège.

    Ainsi, certains des archevêques ou évêques qui recevront bientôt une barrette pourpre viennent de diocèse n’ayant jamais eu de cardinaux précédemment, comme à Moralia au Mexique, à Vallodolid en Espagne, Agrigente en Italie ou David à Panama.

    Certains pays, où l’Eglise catholique est une petite réalité ou en minorité, ont pour la première fois un cardinal, comme au Myanmar, aux iles Tonga ou au Cap Vert. Sur les quatorze pays représentés, six n’avaient pas, ou n’avaient jamais eu de cardinaux auparavant.

    L’archevêque de Tonga, Monseigneur Mafi devient à 54 ans, le plus jeune électeur du collège cardinalice.

    Ci-dessous, la liste des nouveaux cardinaux avec lesquels François célèbrera une messe à Saint-Pierre, au lendemain de leur création :

    Mgr Dominique Mamberti, l’archevêque titulaire de Sagona, Préfet du Tribunal suprême de de Signature apostolique
    Mgr Manuel José Macário do Nascimento Clemente, Patriarche de Lisbonne (Portugal) Mgr Berhaneyesus Demerew Souraphiel, C.M., Archevêque d’Addis Abeba (Ethiopie)
    Mgr John Atcherley Dew, Archevêque de Wellington (Nouvelle Zélande) Mgr Edoardo Menichelli, Archevêque d’Ancone-Osimo (Italie)
    Mgr Pierre Nguyên Van Nhon, Archevêque de Hanoï (VietNam) Mgr Alberto Suárez Inda, Archevêque de Morelia (Messique)
    Mgr Charles Maung Bo, S.D.B., Archevêque de Yangon (Myanmar) Mgr Francis Xavier Kriengsak Kovithavanij, Archevêque de Bangkok (Thaïlande)
    Mgr Francesco Montenegro, Archevêque de Agrigento (Italie) Mgr Daniel Fernando Sturla Berhouet, S.D.B., Archevêque de Montevideo (Uruguay)
    Mgr  Ricardo Blázquez Pérez, Archevêque di Valladolid (Espagne) Mgr José Luis Lacunza Maestrojuán, O.A.R., Evêque de David (Panamá)
    Mgr Arlindo Gomes Furtado, Evêque de Santiago de Cabo Verde (Archipel du Cap Vert) Mgr Soane Patita Paini Mafi, Evêque de Tonga (Iles Tonga)

    Cinq archevêques et évêques mérites rejoignent également le collège cardinalice. « Il se sont distingués pour leur charité pastorale dans leur service auprès du Saint-Siège et de l'Eglise locale. Ils représentent tant d'évêques qui, avec le même sollicitude de pasteurs, ont donné un témoignage d'amour au Christ et au Peuple de Dieu au sein des Eglises particulières, de l'Eglise de Rome ou au sein du Service diplomatique du Saint-Siège » a affirmé le Pape à l'issue de la prière de l'Angélus. Il s'agit de : 

    Mgr José de Jesús Pimiento Rodríguez, Archevêque émérite de Manizales. (Colombie)

    Mgr Luigi De Magistris, Archevêque titulaire de Nova, Pro-Pénitencier Majeur émérite.

    Mgr Karl-Joseph Rauber, Archevêque titulaire de Giubalziana, Nonce apostolique

    Mgr Luis Héctor Villalba, Archevêque émérite de Tucumán (Argentine)

    Mgr Júlio Duarte Langa, Evêque émérite de di Xai-Xai (Mozambique)

    Commentaire à lire : Le pape s'affranchit de toutes les règles et aussi 

    Les nouveaux cardinaux. Tout selon François, c'est lui seul qui commande.

  • Solennité de l'Epiphanie du Seigneur

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    HOMÉLIE DU PAPE FRANÇOIS

    Basilique vaticane - Lundi 6 janvier 2014 (source)

    Lumen requirunt lumine”. Cette expression suggestive d’un hymne liturgique de l’Épiphanie se réfère à l’expérience des Mages : en suivant une lumière ils recherchent la lumière. L’étoile apparue dans le ciel allume dans leur esprit et dans leur cœur une lumière qui les pousse à la recherche de la grande Lumière du Christ. Les Mages suivent fidèlement cette lumière qui les envahit intérieurement, et ils rencontrent le Seigneur.

    Dans ce parcours des Mages d‘Orient se trouve symbolisé le destin de tout homme : notre vie est un cheminement, nous qui sommes illuminés par les lumières qui éclairent la route, pour trouver la plénitude de la vérité et de l’amour, que nous chrétiens nous reconnaissons en Jésus, Lumière du monde. Et tout homme, comme les Mages, a à sa disposition deux grands « livres » d’où tirer les signes pour s’orienter dans le pèlerinage : le livre de la création et le livre des saintes Écritures. L’important est d’être attentifs, de veiller, d’écouter Dieu qui nous parle, qui nous parle toujours. Comme dit le psaume, se référant à la Loi du Seigneur : « Ta parole est la lumière de mes pas, la lampe de ma route » (Ps 119, 105). Écouter l’Évangile, le lire, le méditer et en faire notre nourriture spirituelle nous permet spécialement de rencontrer Jésus vivant, d’apprendre de lui et de son amour.

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  • Le malaise de la génération Jean-Paul II et Benoît XVI

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    A la question (formulée ICI) :

    "La génération Jean Paul II, puis Benoit XVI qui s'est construite sur une anthropologie morale très exigeante est-elle déstabilisée par le virage pris par le Synode?"

    Jean-Marie Guénois répond : 

    "Il est clair que la génération Jean-Paul II et Benoît XVI, clerc ou laïque, est plongée dans un profond embarras. Le malaise est maintenant certain. Très engagée, cette génération est partagée en raison de sa loyauté, de sa fidélité au pape et de sa foi chrétienne, très profonde dans l'Eglise catholique - on ne le souligne pas assez car l'Eglise n'est pas une organisation de courants politiques mais une association de croyants - et de ses engagements sociaux réels. On raille tellement facilement les familles nombreuses catholiques, avec leur «catho-mobile», leurs looks «cyrillus» digne de la sympathique caricature du film de «la vie est un long fleuve tranquille». Les cathos sont les premiers à s'amuser de cela et ils manient comme tous l'autodérision et l'humour.

    Mais François connaît mal le concret de la situation des catholiques en Europe et aux Etats-Unis. Il semble ne pas percevoir que ces familles plus nombreuses que la moyenne ont certes des allures bourgeoises - et certaines le sont profondément - mais elles ne sont plus ce qu'elles sont par mimétisme social mais par conversion profonde à la suite des appels à la «sainteté» de Jean-Paul II et de Benoît XVI. Elles sont encore moins les riches familles de Buenos Aires avec plusieurs chauffeurs attitrés quand ce n'est pas un pilote d'hélicoptère familial!

    En Europe ou aux Etats-Unis, les familles catholiques dites aisées ne le sont pas quand elles deviennent nombreuses. Beaucoup d'évêques français par exemple - alors que cette prévenance anti famille catho n'existe pas dans d'autres épiscopats - semblent, par pure idéologie, comme aveugles devant cette réalité sociale. Au lieu de la regarder en face ils y voient des habitus bourgeois ou soupçonnent une volonté de reproduction sociale alors qu'il y a là une véritable générosité et un lourd sacrifice d'ouverture à la vie…

    Très dur donc pour cette génération de familles chrétiennes de constater que l'Eglise catholique qui devrait les saluer et les soutenir - ce que tant de prêtres et beaucoup d'évêques font admirablement - ne les reconnaît pas pour ce qu'ils sont en vérité et non en caricature. Ils se sentent comme raillés, catalogués, comme n'étant peut-être pas de «vrais» chrétiens parce qu'ils ne seraient pas des militants de l'option préférentielle pour les pauvres…

    Or pauvres, ils le sont souvent, si l'on rapporte souvent le seul salaire au nombre de personnes à charge… Par ailleurs, les organismes humanitaires catholiques savent très bien que beaucoup de dons viennent de ces familles. Il y a un authentique engagement chrétien dans ces familles qui sont d'ailleurs - ce n'est pas un hasard - les principales pourvoyeuses de vocations religieuses.

    Il ne faudrait donc pas qu'une forme d'injustice idéologique soit exacerbée par certains caciques du pontificat (actuel) pour frapper les générations Jean-Paul II et Benoît XVI qui forment les forces vives de l'Eglise de France (et pas seulement de France) et qui n'ont surtout pas besoin d'être découragées en ce moment.."

  • Quand le spécialiste des religions au Figaro explique les réformes que le pape veut mener à bien et les différences de fond et de forme avec ses prédécesseurs

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    1. Jean-Marie Guénois : Pour l'Eglise, 2015 sera une longue ...

      Le Figaro-2 janv. 2015
      FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN-Après une année très mouvementée pour l'Eglise catholique, Jean- Marie Guénois, qui fut l'un des rares informateurs ...
    2. Jean-Marie Guénois : Du fait de sa popularité, le pape ...

      Le Figaro-2 janv. 2015
      Jean-Marie Guénois est rédacteur en chef au Figaro chargé des reli

  • Quand les propos de l'évêque d'Anvers sèment la confusion et la division

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    D'Eric Druenne sur cathovox :

    Les propos de Mgr Bonny créent confusion et division

    La récente intervention de Mgr Bonny dans De Morgen (voir texte intégral en français ici) ainsi que les réactions qui s’ensuivent nous interpellent et nous attristent: elles créent de la confusion et divisent sur un sujet qui mérite une réflexion précise et de la délicatesse.

    Cette intervention crée de la confusion sur le véritable message de l’Eglise. Comme le rappelait le pape François dans son audience du 2 avril dernier, « l’image de Dieu est le couple conjugal: l’homme et la femme ; pas seulement l’homme, pas seulement la femme, mais tous les deux. C’est cela l’image de Dieu : l’amour, l’alliance de Dieu avec nous est représentée dans cette alliance entre l’homme et la femme. Et cela est très beau ! Nous sommes créés pour aimer, comme reflet de Dieu et de son amour. Et dans l’union conjugale l’homme et la femme réalisent cette vocation sous le signe de la réciprocité et de la communion de vie pleine et définitive. » Par conséquent, la sexualité conjugale revêt une signification d’ordre divin. Cette vision est reçue par les chrétiens comme une révélation de Dieu, en particulier à travers le livre de la Genèse, premier livre de la Bible. Elle s’adresse à toute personne.

    La relation homosexuelle ne correspond pas à la signification de la sexualité qu’a résumée le Pape François. A ce titre, les propos de Mgr Bonny créent de la confusion et ne rendent guère compte du message du Christ et de l’Église. Cependant, il est évident que les personnes homosexuelles doivent « être accueillies avec respect, compassion et délicatesse. On évitera à leur égard toute marque de discrimination injuste. Ces personnes sont appelées à réaliser la volonté de Dieu dans leur vie » comme l’affirme le Catéchisme de l’Eglise catholique, n°2358.

    Au delà de la confusion, les propos de Mgr Bonny divisent l’Eglise et ont le résultat inverse de ce qui était escompté : « moi aussi je veux garder la famille unie » déclarait l’évêque d’Anvers. Ils opèrent une division entre ceux que l’on affuble de « progressistes » et ceux que l’on taxe de « traditionalistes », et plus profondément une opposition artificielle entre «doctrine» et «pastorale». Or le Christ dit à la femme adultère : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. ». Ainsi Jésus rappelle la doctrine en demandant qu’on soit vrai et qu’on reconnaisse la blessure, ensuite il pardonne et par là même permet à chacun de se relever et de le suivre. Telle est la responsabilité de l’Eglise et de ses pasteurs : enseigner clairement le message du Christ et déployer dans la pastorale tout l’amour, la miséricorde et l’espérance divines afin d’accompagner chacun, dans sa situation personnelle, à avancer à la suite de Jésus.

    La question très concrète de l’accueil dans l’Eglise des personnes ayant une tendance homosexuelle n’en demeure pas moins légitime : comment accompagner, au sein de nos communautés, ces personnes avec ce qu’elles vivent pour qu’elles puissent rencontrer authentiquement le Christ ? L’Eglise a pris très au sérieux cette question (parmi d’autres qui touchent la famille) en convoquant en octobre dernier un Synode (réunion d’évêques et d’experts du monde entier). La réflexion re-initiée alors se prolongera jusqu’en octobre 2015. Nous avons confiance qu’elle mènera à un message clair, vrai et rempli d’espérance.

  • Mgr Léonard prêchera une retraite « Maranatha-Conversion » à Notre Dame du Laus

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    notre-dame-du-laus_rc660x440x2_1333099964.jpgLu sur cathobel :

    " Du 25 février au 1er mars 2015, Mgr André-Joseph Lénoard sera dans le cadre extraordinaire de Notre-Dame du Laus (photo), situé au cœur des Alpes. L’archevêque de Malines-Bruxelles, qui est aussi le fondateur de Maranatha-Conversion, sera l’animateur spirituel d’une retraite sur le thème « Le cœur de l’homme guéri par le cœur humain de Dieu ».

    Comment oublier cette journée mémorable du 9 mars 2013 qui a rassemblé, à la basilique de Koekelberg à Bruxelles, plus de 2.000 fidèles ! Comment ne pas se souvenir avec émotion du pèlerinage en Terre Sainte, fin août 2013, qui a réuni plus de 550 pèlerins venus du monde entier, auxquels s’étaient joints près du quart de la population chrétienne de la région, unis à tous les chefs religieux des différentes confessions chrétiennes présentes en Terre Sainte?

    C’est avec ces souvenirs inoubliables dans le cœur que chacun est invité à venir à Notre-Dame du Laus, dans le diocèse de Gap, en France, du 25 février au 1er mars 2015, pour une retraite de Carême Maranatha – Mouvement international œcuménique et inter-religieux d’intercession pour la guérison de l’humanité. Mgr André-Joseph Léonard, fondateur de Maranatha-Conversion, sera l’animateur spirituel de cette retraite sur le thème « Le cœur de l’homme guéri par le cœur humain de Dieu ». 

    « Venez ! Pour qu’ensemble nous priions et réfléchissions à la manière dont nous pourrions tous nous engager concrètement à aider le Seigneur à guérir le monde ! », indique le communiqué annonçant cette retraite. 

    « Le cadre extraordinaire de Notre-Dame du Laus, avec la beauté pure des Alpes, et la profondeur du message reçu pendant 54 ans par la voyante Benoîte Rencurel (message reconnu par l’Église), ne peuvent qu’être porteurs dans notre démarche commune. Cette retraite de Carême, véritable « école Maranatha », permettra à ceux qui ressentent, dans le cœur, le désir de s’engager davantage, de devenir activement apôtre du Christ et de dire, avec saint Jean dans l’Apocalypse: « Maranatha ! Viens Seigneur Jésus ! », précise le communiqué de Mgr Léonard, qui précise que « cette retraite Maranatha-Conversion à Notre-Dame du Laus sera une démarche spirituellement très forte, surtout en cette période troublée de notre histoire ». Il invite à la faire connaître à vos proches!

    Renseignements pratiques

    Un autocar partira depuis l’Abbaye de Gistel et passera par Tournai. Un autre autocar partira de Bruxelles et passera par Jambes (Namur) et Arlon.

    Ce pèlerinage est accompagné spirituellement par la Communauté « Moeder Van Vrede » (Mère de la paix) et par Mgr Léonard.

    Pour vous inscrire, prière de verser 100 € d’acompte par personne sur le compte bancaire de l’abbaye de Gistel :

    BE04 4783 3581 2131 Gemeenschap O.L.Vrouw, Abdijstraat, 84, 8470 Gistel,

    comme confirmation de votre inscription. Le solde doit être payé, spontanément, avant le 15 janvier. Merci d’avance !

    Prix :

    Pour une chambre double avec sanitaires : 460 €

    Pour une chambre individuelle avec sanitaires : supplément de 52 € par personne

    Pour une chambre individuelle avec sanitaires extérieurs : supplément de 32 € par personne

    Pour une chambre double avec sanitaires extérieurs : réduction de 28 € par personne

    Une fois inscrit, vous recevrez plus d’informations dans le mois précédant le départ.

    Ici : Mgr Léonard prêchera une retraite « Maranatha-Conversion » à Notre Dame du Laus

    JPSC

  • Six maladies dont souffre la Belgique... et leurs antidotes

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    Pascal de Roubaix, sur le Beffroi, diagnostique les maux dont souffre notre pays et prescrit les remèdes adaptés :

    Les 6 maladies de la Belgique et leurs antidotes.

    A l’image de Sa Sainteté le Pape François qui s’est exprimé sévèrement avant Noël sur les maladies dont souffre son gouvernement, je me suis permis de réfléchir, bien plus  modestement, aux maladies dont souffre notre pauvre Belgique, (j’en ai retenu six) et, pour rester positif, aux remèdes qu’il faut absolument lui apporter.

    Lire la suite : http://www.lebeffroi.eu/les-6-maladies-de-la-belgique-et-leurs-antidotes/

  • Art contemporain ou Art comptant pour rien ?

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    De Joseph Junker sur Speculooz :

    Art contemporain ou Art comptant pour rien ?

    L’art et la culture sont une composante essentielle de ce que nous sommes. Imaginons un instant ce que serait un monde sans art , sans couleurs, sans couleur, sans musique, sans peinture etc… Voilà qui serait pire que la pire des prisons.

    Peu importe la raison pour laquelle nous avons été placés en ce monde et par qui, il est un fait que tous nous avons tous en nous ce désir et ce quête du beau. Force est hélas de constater que l’Art contemporain déçoit l’Homme moderne dans cette quête du beau et que sous couvert de « géniales » intuitions les pires inepties sévissent depuis longtemps là même où elles devraient nous élever.

    En 1917 déjà, Marcel Duchamps apposait son nom à la photo d’un urinoir, prétendant haut et fort que, puisque telle est sa volonté et au nom de sa démarche, ladite photo était une œuvre d’art.

    Dans une société artistique saine d’esprit, une telle provocation n’aurait jamais dépassé les oubliettes du temps, comme une démonstration par l’absurde du fait que non, on ne peut faire de l’art avec n’importe quoi. Dans la nôtre, elle est au contraire devenue la pierre angulaire d’une grande partie de l’art conceptuel et contemporain. Désormais l’intention artistique est l’excuse de la médiocrité, l’avant-gardisme est l’excuse de la nullité et la provocation celle de l’indigence idéologique.

    Il faut avoir le courage et le bon sens de dénoncer ces fumisteries qui n’apportent rien à l’humanité et qui à force d’abuser des concepts d’art et de liberté d’expression, finissent par les détruire. Car tant que nous ne le ferons pas, l’art contemporain continuera à ne produire que de trop rares atolls de créativité et de bon-goût dans un océan d’inepties. Lesquelles inepties d’ailleurs, ne sont la plupart du temps que des tentatives avérées de choquer le bourgeois, que la critique s’empresse d’encenser et les mécènes fortunés de noyer sous leurs dollars spéculatifs.

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  • Marche pour la Vie à Paris le 25 janvier : partir en car depuis Bruxelles

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    De Jeunes Pour la Vie :

    Marche pour la Vie à Paris ce 25 janvier !

    IVG hier, euthanasie aujourd’hui : STOP au dérèglement bioéthique !

    La Marche pour la vie est une mobilisation annuelle. 
    Depuis 10 ans, des citoyens manifestent à Paris au mois de janvier, pour exprimer leur opposition au dérèglement bioéthique initié par la loi sur l’avortement.

    En autorisant l’élimination des êtres humains en gestation, cette loi sur l’avortement est la pierre angulaire des dérives médicales et scientifiques observées ou à venir : industrie procréatique, recherche sur l’embryon, GPA, euthanasie etc.

    La Marche pour la Vie vise à réinstaller le principe du respect de la vie humaine comme fondement de la société.

    Marchons ensemble le dimanche 25 janvier 2015 pour défendre la vie !
    Foto
     

    Départ à 9H sur le parvis de la basilique de Koekelberg.

    Pour s'inscrire : envoyer un mail à jvl-jpv@live.be, ou téléphoner au 02.649.08.79. ou verser 20€ sur le compte BE35 0882 1425 7837 de Jeunes Pour la Vie.

    Arrêt possible à l'arrêt du métro Simonis (le demander)