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  • Ce catho-laïcisme qui pervertit la culture catholique

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    Interrogé par la Nuova Bussola Quotidiana, Mgr Negri - qui vient de fêter à Ferrare le 10e anniversaire de sa consécration épiscopale - dénonce les méfaits du laïcisme qui s'est introduit au sein de la culture catholique (extraits) :

    "Pauvreté culturelle". Le lien entre foi et culture a été au centre de la réflexion de don Giussani et de Jean-paul II. 

    Cette citation de Jean-Paul II a confirmé et élargi l'enseignement de don Giussani à propos de la foi et de la culture: "La foi qui ne devient pas culture n'a pas été vraiment accueillie, pleinement vécue, humainement repensée". Adoptant ce point de vue, je perçois là un grand malaise. L'irruption d'une sorte de catho-laicisme  au sein de la culture catholique. Un catholicisme qui essaie de cohabiter avec un laïcisme constitué essentiellement par le refus de la tradition chrétienne, voire de la présence chrétienne. Prenons un exemple: l'histoire de l'Eglise lue et interprétée presque universellement, même dans le monde catholique, comme une histoire dont il faut se libérer, plus remplie d'ombres et d'erreurs, de fautes et d'incompréhensions, que de clarté. Il s'agit ici d'une irréalisme total, auquel même les saints échappent de justesse, mais seulement selon une acception moraliste et piétiste qui ne rend pas gloire aux saints, mais illustre bien la mesquinerie intellectuelle avec laquelle l'histoire de l'Eglise est abordée. 

    Pouvez-vous nous donner quelques exemples ?

    Depuis quelques années, durant la messe, j'invoque chaque jour Antoine Eleonore Leon Leclerc de Juinier, évêque de Paris de 1782 jusqu'à son renoncement à l'archiépiscopat par refus de se soumettre à Napoléon. Il se rendit à l'Assemblée Constituante quand celle-ci décréta la confiscation des biens de l'Eglise et fit une déclaration très simple: " Saisissez-vous de cet argent, vous avez l'arrogance pour le faire et vos lois vous y autorisent. Mais, moi, je peux vous prédire ce qui arrivera: en quelques mois, vous répartirez ces biens à bas prix entre vous et les pauvres seront sans la moindre ressource car, depuis des siècles, l'Eglise a utilisé son argent et ses biens dans un unique but: rendre moins amère la misère des pauvres." Existe-t-il aujourd'hui quelqu'un, y compris parmi les ecclésiastiques, qui non seulement aurait connaissance de ces faits, mais se sentirait en accord profond avec cet homme précisément parce qu'il s'est fait la voix d'une conscience authentique et critique de l'histoire de l'Eglise? Est-il acceptable que des ecclésiastiques, des hommes de culture catholique, aient a priori une position destructrice face à l'Eglise et à son histoire, s'accordant à sauver tant bien que mal l'Eglise d'aujourd'hui, comme si l'Eglise d'aujourd'hui était née ou naissait à l'improviste, sans aucun lien vital ou existentiel avec la tradition qui, partant de Jésus et de ses disciples, arrive inévitablement à nous.

    Vous avez parlé de catho-laicisme à d'autres occasions... 

    Il n'est pas concevable, et il est insupportable, que les médias anticatholiques, laïcisés, soient en mesure de pénétrer aussi massivement et lourdement dans la vie de l'Eglise, que ce soient eux qui déterminent l'image des prêtres de première catégorie que l'on oppose au pauvre clergé qui a vécu son existence selon les circonstances concrètes de sa vie, en obéissant à ses bergers et en cherchant à améliorer la vie du peuple qu'il guidait. Accepter que le modèle de vie ecclésiastique soit formulé selon le point de vue de ceux qui jusqu'à présent - et aujourd'hui encore - veulent la perte de l'Eglise, est une position suicidaire.

    En dix ans, beaucoup de choses ont changé dans le monde. Aujourd'hui, la persécution des chrétiens est un phénomène sans précédents...

    Depuis que j'ai fait afficher le signe du Nazaréen images.jpgsur le fronton du palais épiscopal, presque chaque jour, des centaines de touristes s'arrêtent et demandent des explications, la plupart ne sachant meme pas ce que cela signifie. Cependant, cette persécution nous rappelle que nous vivons un combat eschatologique entre la culture de la vie - l'avènement du Christ - et la culture de la mort, qui est le néant, et qui devient l'alternative à Dieu. Voici donc les proportions de l'affrontement dans lequel nous vivons, nous devons être conscients que la dimension du martyre mord notre quotidien. Nous devons savoir que, ce qui est en jeu, c'est une adhésion au Christ qui nous met face au monde comme des personnes susceptibles d'etre éliminées d'un moment à l'autre. (...)

  • "Aimez vous les uns les autres, comme je vous ai aimés"; 6e dimanche de Pâques

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    Une homélie du Frère Bertrand sur le site du monastère bénédictin Notre-Dame de la Sainte-Espérance :

    Sixième dimanche de Pâques

    (Ac 10, 25-26.34-35.44-48 ; 1 Jn 4, 7-10 ; Jn 15, 9-17)

                       « Mon commandement le voici : aimez vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis ».

              Arrêtons-nous aujourd'hui sur ces quelques paroles de Jésus qui constituent en fait le cœur même de l'Évangile dont tout procède.

              Tout d'abord, comprenons-bien ce que signifie un commandement, un précepte, une loi dans le cadre de notre existence chrétienne. N'opposons pas loi à liberté ; c'est un contresens dommageable, car la loi n'est pas obstacle à la liberté ; bien au contraire, elle la fonde. La loi, c'est une parole aimante que Dieu nous adresse pour nous offrir un chemin d'épanouissement. Pensons à cette loi fondamentale que Dieu donne à l'homme dans la Genèse : « Croissez, multipliez-vous, emplissez la terre et soumettez-la ! ». Les commandements balisent nos routes dans une marche continue vers la plénitude de Dieu ; ils indiquent le sens et la visée de notre existence. Les accepter, les pratiquer, c'est ratifier le dessein d'amour de Dieu sur nous et sur l'univers entier.

              On comprend en ce sens que Jésus puisse nous commander d'aimer. C'est nous rappeler simplement notre vocation fondamentale, la loi d'épanouissement essentielle que le Créateur a inscrite au cœur de notre être et que le péché obscurcit, ne nous rend plus aisément déchiffrable.

              Cependant, l'amour que Jésus nous prescrit n'est pas n'importe lequel : aimez-vous comme je vous ai aimés, nous dit-il. De fait, il y a différents types d'amour qui n'ont en commun que le nom. Pensons à l'amour maternel : une mère peut s'oublier, se sacrifier pour ses enfants. Cela ne signifie pas pour autant qu'elle aime selon le précepte évangélique. Elle peut très bien aimer en ses enfants son reflet, sa jeunesse passée, le prolongement de son être. C'est alors un amour entaché d'égoïsme. Elle peut, par contre, discerner en ses enfants le don de Dieu qu'elle a pour vocation d'épanouir. Elle s'attache alors à servir en son enfant, l'image de Dieu qui lui est confiée, quitte à s'effacer totalement devant le mystère de la grâce à l'œuvre dans ces êtres qui grandissent et qui emprunteront d'autres chemins que le sien. L'amour dont elle entoure ses enfants la portera alors à reconnaître et à servir en tout être le visage de Dieu.

              C'est là le chemin que le Christ nous indique. Jésus n'a jamais été avare en quoi que ce soit. Il n'a jamais dispensé avec parcimonie ses dons spirituels. Il s'est livré tout entier pour nous et c'est le même chemin qu'il nous demande de suivre lorsqu'il nous dit : « Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis ». Cette traduction ne rend pourtant pas totalement compte de ce que le Christ a vraiment dit. Il faudrait préciser : il n'y a pas de plus grand amour que de donner son âme pour ses amis ; pas simplement ses forces physiques, mais encore ses richesses spirituelles. Il s'agit de tout donner.

              Aimer comme le Christ, ce n'est pas rechercher avidement des biens spirituels pour soi-même, ce n'est pas cultiver un équilibre, une harmonie que rien ne saurait menacer ; c'est emprunter le chemin du Christ dans son offrande sur la croix. Si nous ne comprenons pas ce précepte, c'est que nous transposons les lois du monde matériel dans le domaine spirituel : si j'ai donné mon amour, je me suis appauvri, pensera-t-on. Si je donne mon âme, je n'aurai plus rien. Et pourtant, c'est ce que le Christ nous demande. Si nous nous donnons sans calcul, nous serons configurés au Christ totalement dépouillé par les hommes, mais surtout, totalement abandonné entre les bras de son Père ; et alors, Dieu sera vraiment notre  vie. Nous n'aurons rien perdu, nous aurons simplement accueilli la plénitude de la vie divine. L'amour qui s'offre, l'amour qui se donne, ne tarit jamais la source qui l'alimente, car cette source d'amour qui coule en nous, c'est l'Amour en personne, le Christ Jésus.

    Frère Bertrand

  • Il faut interdire la GPA au nom de la justice

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    D'Eric Druenne sur le blog www.cathovox.be :

    Au nom de la justice, interdisons la GPA – la Grossesse Pour Abandon !

    La « Gestation Pour Autrui » (GPA) et ses dérives sont au cœur de l’actualité : ce dimanche 3 mai, une organisation américaine organisait à Bruxelles un salon pour vendre des services de GPA pour 75.000 à 150.000 €. Aujourd’hui la volonté de légiférer sur ce sujet est présentée comme le garde fou à cette marchandisation scandaleuse et plus largement comme la réponse à un « vide » juridique puisqu’aucune loi n’interdit explicitement la GPA dans notre pays. La GPA est cependant déjà pratiquée en Belgique (une dizaine de naissances par an depuis 15 ans) en détournant de leur but les lois sur l’abandon des enfants, sur la reconnaissance de paternité ainsi que sur l’adoption. Seule l’interdiction de la GPA est une réponse adéquate aux dérives et à l’injustice que nous pouvons déjà observer.

    Les raisons pour s’opposer à la GPA sont multiples: légales, sociales, psychologiques, philosophiques, humaines… Je souhaite, en tant que père de famille, en développer plus particulièrement deux : injustice faite à l’enfant séparé de la mère qui l’a porté et contractualisation qui réduit l’enfant à une chose.

    Lire la suite sur cathovox.be

  • L'"encadrement pédagogique alternatif", l'alternative aux cours "philosophiques"

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    Du "Soir.be"

    Ne dites plus «cours de rien», dites «encadrement pédagogique alternatif»

    Le gouvernement de la Communauté française a finalisé l’avant-projet de décret qui doit déterminer ce que feront les élèves dispensés de cours de religion/morale en septembre.

    Verdict : ils n’iront pas en « cours » au sens strict du terme, mais participeront plutôt à une « activité » intitulée « encadrement pédagogique alternatif » (EPA).

    «  L’EPA vise le développement par l’élève de prestations personnelles visant à l’éveiller à la citoyenneté et au questionnement philosophique  », indique la Communauté française. Plusieurs thèmes seront proposés aux professeurs, mais aucun matériel ni programme précis ne leur sera imposé.

    L’EPA sera obligatoire pour les élèves dispensés et évalué selon des modalités définies par chaque directeur.

    Pour rappel, le cours de citoyenneté (pour sa part doté d’un programme) sera quant à lui mis en place à la rentrée 2016. Pas sûr pour autant que l’EPA disparaisse – il pourrait cohabiter avec le cours de citoyenneté.

  • François d'Assise : la trouvaille extraordinaire d'une biographie contemporaine

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    la-vie-retrouvee-de-francois-d-assise.jpgDe Radio Vatican :

    Entretien -  « La Vie retrouvée de François d'Assise » est un évènement. Il s'agit de la deuxième biographie sur le "Poverello", écrite par frère Thomas de Celano entre 1232 et 1239. C'est un petit livre, mais une grande découverte pour le monde franciscain dont le mérite revient à l'historien médiéviste Jacques Dalarun.

    Dans le Livre pour Dieu, Sœur Catherine Aubin interroge ce spécialiste mondialement reconnu de la question franciscaine sur les nouveautés liées à ce manuscrit retrouvé. Il nous explique ainsi l’apparition de nouveaux évènements et de nouveaux témoignages de frères ainsi que l’approfondissement de la personnalité du biographe Thomas de Celano.

    podcast

     

    Lire également : La "vie" retrouvée de François d'Assise (La Croix)

  • Le pape dénonce les législations qui au nom de la tolérance entravent la liberté religieuse

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    De zenit.org :

    Chrétiens en Europe : défendre la liberté religieuse et les migrants

    En rencontrant le Comité conjoint de la Conférence des Églises européennes et du Conseil des conférences épiscopales d’Europe, le pape dénonce "les législations qui, au nom d’un principe de tolérance mal interprété, finissent pas empêcher les citoyens d’exprimer librement leurs convictions religieuses". Il déplore aussi "l’attitude avec laquelle l’Europe affronte la dramatique migration de milliers de personnes qui fuient les guerres, les persécutions et la misère".

    Le pape a reçu les membres du Comité conjoint de la Conférence des Églises européennes (CEC) et du Conseil des conférences épiscopales d’Europe (CCEE), ce jeudi matin, 7 mai 2015.

    Discours du pape François

    Chers frères et sœurs,

    Je vous souhaite de tout cœur la bienvenue et vous remercie pour votre visite. Je remercie en particulier le cardinal Péter Erdő et le révérend Christopher Hill pour leurs aimables paroles.

    Le comité que vous composez maintenant a pour objectif d’accompagner le chemin œcuménique en Europe, où ont commencé beaucoup des divisions qui existent encore entre les chrétiens. Pendant longtemps, les chrétiens de ce continent ont combattu les uns contre les autres. Aujourd’hui, grâce à Dieu, la situation est très différente. Le mouvement œcuménique a permis aux Églises et aux communautés ecclésiales en Europe de réaliser de grands pas sur la voie de la réconciliation et de la paix. Les récentes Assemblées œcuméniques européennes et la Charte œcuménique, rédigée à Strasbourg en 2001, sont des facteurs d’une collaboration féconde entre la Conférence des Églises européennes et le Conseil des conférences épiscopales européennes. Ces initiatives sont un motif de grande espérance pour surmonter les divisions, malgré la conscience que la route est longue vers la communion pleine et visible entre tous ceux qui croient dans le Christ. En réalité cependant, ce chemin, avec toute la fatigue qu’il comporte, fait déjà partie intégrante du processus de réconciliation et de communion que le Seigneur nous demande et nous fait accomplir, pourvu qu’il soit vécu dans la charité et dans la vérité.

    Le décret conciliaire sur l’œcuménisme, Unitatis redintegratio, affirme que la division entre les chrétiens « fait obstacle à la plus sainte des causes : la prédication de l’Évangile à toute créature » (n.1). Cela semble évident, par exemple, quand les Églises et les communautés ecclésiales en Europe présentent des visions différentes sur des questions anthropologiques ou éthiques importantes. Je souhaite par conséquent que ne manquent pas les occasions de réflexion, à la lumière de l’Écriture sainte et de la tradition partagée, et qu’elles soient fructueuses. Qu'en regardant ensemble le Seigneur Jésus-Christ qui « dans la révélation même du mystère du Père et de son amour, manifeste pleinement l’homme à lui-même et lui découvre la sublimité de sa vocation » (Concile œcuménique Vatican II, Constitution pastorale Gaudium et spes, 22), nous puissions trouver des réponses communes aux questions que la société contemporaine nous pose, à nous, chrétiens. Plus nous serons proches du Christ, plus nous serons unis entre nous.

    Aujourd’hui, les Églises et les communautés ecclésiales en Europe se retrouvent à devoir affronter des défis nouveaux et décisifs, auxquels elles ne peuvent donner de réponses efficaces qu’en parlant d’une seule voix. Je pense, par exemple, au défi soulevé par les législations qui, au nom d’un principe de tolérance mal interprété, finissent pas empêcher les citoyens d’exprimer librement et de pratiquer de manière pacifique et légitime leurs convictions religieuses. En outre, devant l’attitude avec laquelle l’Europe semble affronter la dramatique et souvent tragique migration de milliers de personnes qui fuient les guerres, les persécutions et la misère, les Églises et les communautés ecclésiales en Europe ont le devoir de collaborer pour promouvoir la solidarité et l’accueil. Les chrétiens d’Europe sont appelés à intercéder par la prière et à œuvrer activement pour apporter le dialogue et la paix dans les conflits actuels.

    Vous redisant ma reconnaissance pour votre service ecclésial, j’invoque sur celui-ci la constante bénédiction du Seigneur. S’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi. Merci.

    (c) Traduction de Zenit

  • Une proposition de résolution visant à défendre les chrétiens d'Orient déposée au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles

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    Cette proposition a été déposée ce 6 mai par André-Pierre PUGET (P.P.) : https://www.pfwb.be/le-travail-du-parlement/doc-et-pub/documents-parlementaires-et-decrets/documents/001465489

    En voici le résumé :

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  • Mgr Léonard : Christian Laporte est aux aguets…

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    Non, le journaliste Laporte a beau scruter Mgr Léonard, jumelles à la main comme Hudson Lowe soupçonneux des allées et venues de Napoléon à Sainte-Hélène, son ogre préféré n’a pas encore pris le chemin de l’exil. Voici la prose du jour publiée par « La Libre » : 

    « On a eu beau scruter mercredi après-midi le numéro du jour du Vatican Information Service… le pape François n’a évidemment pas immédiatement réagi à la lettre de démission de l’archevêque de Malines-Bruxelles… Parmi ses décisions du jour figurait certes "une renonciation pour limite d’âge" mais c’était celle de Mgr Jacyr Francisco Braido, évêque de Santos au Brésil.

    Surprise : le nom de son successeur suivait, mais rien de plus normal… Il s’agit en fait de son coadjuteur, Mgr Tarcisio Scaramussa. En fait, un évêque coadjuteur est nommé, comme un évêque auxiliaire, aux côtés d’un évêque diocésain, mais avec droit de succession immédiate sur le siège de l’évêque à qui il est adjoint après la démission ou le décès de ce dernier…

    Quitter Malines mais pour la rue Rossini

    Il n’y a donc ni transition, ni interruption entre deux épiscopats. Rien de tel chez nous où l’on n’a pas encore constaté non plus de grands déménagements au palais archiépiscopal de Malines… même si d’ici peu André-Joseph Léonard devra quand même se résoudre à y vider ses appartements. Des travaux de rénovation y sont en effet programmés et Mgr Léonard sera appelé par la force des choses à résider plutôt dans la maison de l’archevêché à Cureghem près de la gare du Midi. Il ne prévoit cependant pas d’en partir très vite.

    "Je suis décidé, à partir du mois de septembre, d’aller vivre trois jours par semaine à l’ancienne abbaye de Marche-les-Dames près de la Fraternité des Saints-Apôtres, et cela jusqu’à la fin effective de mon mandat", précise le prélat démissionnaire. "Je pourrai y accompagner la quinzaine de personnes qui y vivent. Mon objectif est aussi de continuer à y former de jeunes prêtres qui accompagneront cette jeune communauté."

    "Je ne serai pas une belle-mère"

    L’archevêque en partance y mettra aussi sa bibliothèque mais apparemment pas de manière définitive. "En fait, lorsque je serai vraiment à la retraite - dans un an ? - je compte me retirer dans un petit sanctuaire en France où je pourrai rendre quelques services, et je reviendrai deux fois l’an pour visiter ma famille."

    La conclusion coule de source : lorsque son successeur entrera en fonction, Mgr Léonard se retirera sur la pointe des pieds. "Je n’ai, en effet, aucune intention de jouer la belle-mère…" 

    Ref. Mgr Léonard, "coach" des Saints-Apôtres

    Ouf,  pour un temps seulement... Oui, cher ami, mais avec ce diable d’homme on ne sait jamais et puis, vous-même à La Libre, que ferez-vous sans lui ?

    JPSC

  • Succession de Mgr Léonard : le scoop de Benoît Lobet

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    Du blog de l'abbé Benoît Lobet :

    Succession de Mgr Léonard : j'ai un scoop

    Les rédactions des journaux sont à leur meilleur : on peut spéculer. En l'occurrence, on peut spéculer sur la succession de l'archevêque de Bruxelles aujourd'hui démissionnaire, Mgr Léonard. 

    Qui?

    Un flamand, un wallon, un francophone?

    Qui?

    Un plus ouvert aux questions de société? Un classique?

    Qui?

    Un admirateur du pape François? Un réservé?

    Si, comme pour le "Royal Baby", on pouvait ouvrir des paris, on y gagnerait!

    Or, moi, j'ai un scoop. Oui, une certitude, que je vais vous livrer, ici, tout "benoîtement" (oserais-je dire) :

    Encore une fois, rien que pour emmerder les laïcards de notre pays et ses bouffeurs de curés,

    Rome va nommer à ce poste.........

    un Catholique!

    Si c'est pas du parti-pris, ça!

  • Le Conseil des Femmes francophones de Belgique s'oppose à l'abaissement de la majorité sexuelle à 14 ans

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    Communiqué de presse du Conseil des Femmes francophones de Belgique

    Pratique sexuelle ne veut pas dire 
    majorité sexuelle

    Voici la position du Conseil des Femmes sur l'abaissement de la majorité sexuelle à 14 ans. Nous ne sommes pas d'accord avec ce postulat ; nous expliquons pourquoi. Nos réflexions se basent sur différents éléments, dont un examen approfondi des arguments exposés par les professionnel-le-s de la santé.

    Ce projet de loi nous semble extrêmement dangereux pour notre société et en particulier pour notre jeunesse en devenir (jeunes filles et jeunes garçons) car :
    Nous pensons à bon escient que la législation relative à l'âge de la majorité sexuelle doit, entre autres, être appréhendée comme une mesure de protection à l'égard des mineur(e)s. Il ne faudrait pas remplacer la loi par une autre législation qui mènerait à un recul de la protection des mineur(e)s. Ainsi, la législation actuelle protège les enfants et les jeunes adolescent-e-s précisément contre les abus des adultes.

    Rappel de la loi :

    Selon le Code pénal (art. 372 à 348 bis) tout rapport sexuel avec un-e mineur-e de moins de 14 ans constitue un viol, quelque soit l'âge de l'auteur de la pénétration sexuelle.

    Entre 14 et 16 ans, un rapport sexuel constitue un attentat à la pudeur. C'est-à-dire que dès 14 ans, il n'y aura viol que si la personne concernée ne consent pas « volontairement et consciemment » à la pénétration sexuelle. Mais, cet acte reste punissable. En effet, si le viol n'est pas retenu et si des poursuites sont engagées devant les tribunaux, ce sont les dispositions de la loi relatives à l'attentat à la pudeur qui seront mises en application. En d'autres termes, entre 14 et 16 ans, même si la victime est consentante et cela peu importe l'âge de l'auteur des faits, les dispositions relatives à l'attentat à la pudeur peuvent s'appliquer.
    Dès 16 ans, la/le jeune acquiert la « majorité sexuelle », et peut consentir valablement à un rapport sexuel. Rappelons que pratique sexuelle n'égale pas majorité sexuelle !

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  • "Tout mariage va sur la voie de l’amour que le Christ a pour l’Église"; la catéchèse du pape sur le mariage

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    “Vous, les maris, vous comprenez cela? Aimez vos femmes comme le Christ aime l’Eglise!”

    Catéchèse du pape François de ce mercredi 6 mai sur le sacrement du mariage (zenit.org)

    “Vous, les maris, vous comprenez cela? Aimer vos femmes comme le Christ aime l’Eglise!”, exhorte le pape François. Le pape a en effet ajouté plusieurs commentaires spontanés au texte préparé de sa 13e catéchèse sur la famille, qui était aussi le deuxième volet de sa catéchèse sur « la beauté du mariage chrétien », ce mercredi matin, 6 mai, place Saint-Pierre.

    Le pape souligne la « nouveauté évangélique » du sacrement du mariage  « qui rétablit la réciprocité originelle du dévouement et du respect ».

    Commentant l’Epître de saint Paul aux Ephésiens, le pape François a évoqué « l’indissolubilité », en interrogeant aussi les pasteurs de l’Eglise : « Acceptons-nous jusqu’au bout, nous-mêmes, en tant que croyants et en tant que pasteurs, ce lien indissoluble de l’histoire du Christ et de l’Église avec l’histoire du mariage et de la famille humaine ? Sommes-nous disposés à assumer sérieusement cette responsabilité, c’est-à-dire que tout mariage va sur la voie de l’amour que le Christ a pour l’Église ? C’est grand, cela ! »

    A.B.

    Voici la traduction intégrale de zenit.org de sa catéchèse prononcée en italien :

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  • Se mobiliser pour Alep, ville martyre du conflit en Syrie

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    Sant’Egidio pour Alep, la « ville martyre » du conflit en Syrie

       

                                                           

    Plus d’actualité que jamais l’appel #savealeppo

     

     

               

    La dénonciation vigoureuse du quotidien « Avvenire » qui, avec la Communauté, relance l’appel « Save Alep » d’Andrea Riccardi pour parvenir au plus vite à une trêve et ouvrir un couloir humanitaire

    L’Avvenire de ce jour fait bien de mettre en titre de sa une « Les catacombes d’Alep » et de dédier une large place du journal à l’état d’abandon dans lequel se trouve cette ville martyre de Syrie,forcée de vivre sous terre par peur des bombardements qui finissent de la détruire. Il faut que le nombre de ceux qui ne veulent pas accepter qu’une population entière soit abandonnée à elle-même augmente. Nous sommes en effet face à une guerre dévastatrice, qui dure depuis plus de trois ans désormais, face à laquelle le mot le plus approprié est « honte ». La honte de la communauté internationale qui n’a pas réussi à ce jour à faire ce qu’il était possible de faire pour arrêter le massacre d’une ville syrienne symbole millénaire de cohabitation entre religions et cultures différentes, lieu d’art et de culture, avec le nombre le plus important de chrétiens au Moyen-Orient.

    Mais aussi la honte d’une opinion publique européenne et occidentale trop distraite pour pouvoir s’occuper de milliers de morts et de milliers de déplacés. Les chiffres d’Amnesty International sur les civils tués par les bombes font peur et rappellent qu’il y a dans le collimateur de la terreur des églises, des mosquées, des marchés, des hôpitaux et des écoles, autrement dit des lieux qui représentent la vie d’une ville.

    La Communauté de Sant’Egidio invite à relayer l’appel « Save Alep », lancé il y a un an par Andrea Riccardi avec des milliers d’adhésions en faveur d’un canal humanitaire pour secourir la population et ouvrir des lueurs d’espoir pour la paix. Cet appel peut constituer la base pour une intervention urgente de la communauté internationale. Ne rien faire ou attendre trop longtemps avant d’agir équivaut à laisser Alep mourir d’abandon. Il s’agit d’une proposition qui a reçu le consentement, il y a une semaine à peine, des plus grands représentants des Eglises orientales durant le premier sommet interchrétien sur le thème « Chrétiens au Moyen-Orient : quel avenir ? », organisé par Sant’Egidio et par l’archevêché de Bari. Une conférence internationale qui a vu aussi la participation des représentants des gouvernements européens, comme le ministre des Affaires étrangères italien Paolo Gentiloni, du secrétaire pour les relations avec les Etats du Saint-Siège, Paul Richard Gallagher et, pour la conférence épiscopale italienne, du secrétaire Nunzio Galantino lequel a rappelé combien il était devenu « urgent et vital de ne pas céder » devant ce massacre continuel.

    N’abandonnons pas Alep, faisons notre possible pour dénoncer le drame de cette ville proche, car située sur l’autre rive de la Méditerranée, rouvrons sa population à l’espérance !

    SIGNEZ l'appel #saveAleppo