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  • « Si la communion spirituelle est possible pour les divorcés remariés alors pourquoi pas la communion sacramentelle ? ».

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    6a00d83451619c69e2017d4187ea3a970c (1).jpgLe Cardinal Marc Ouellet, Préfet de la Congrégation pour les Evêques, a publié un article en deux parties le 11 juillet sur le site de la Conférence des évêques d'Italie (partie 1 et partie 2). Ce texte est une réponse à la question posée au n. 53 du Rapport final du Synode extraordinaire des Evêques qui s’est tenu l’année dernière sur le thème « Les défis pastoraux sur la Famille dans le contexte de l’Évangélisation » :

    « Si la communion spirituelle est possible pour les divorcés remariés alors pourquoi pas la communion sacramentelle ? ».

    Extrait du texte intégral publié par « Le Salon Beige » :

    […] La position de l’Église catholique à l’égard des personnes divorcées et remariées face à la communion eucharistique demeure toutefois claire et constante dans la tradition même si leur situation irrégulière n’empêche pas la communion spirituelle au sacrement. Avant même le Concile Vatican II, un commentateur de saint Thomas d’Aquin évoquait leur cas en ces termes: « Le pasteur miséricordieux devra leur enseigner l’importance et l’efficacité de la communion in voto pour procurer des grâces eucharistiques. » Il précisait ainsi l’enseignement de saint Thomas qui parle équivalemment de communion in voto et de « communion spirituelle » :

    Elle est spirituelle parce qu’elle fait atteindre la res du sacrement (l’effet), mais elle est elle-même sacramentelle parce qu’elle fait atteindre cette res (union au Christ) par un votum (désir) dont l’objet propre est le sacramentum(manducation) lui-même bien que sa réalisation rituelle soit actuellement impossible.

    La raison profonde de la discipline de l’Église vient du lien très intime entre l’alliance conjugale et la signification nuptiale de la communion eucharistique : « le lien conjugal est intrinsèquement relié à l’unité eucharistique entre le Christ époux et l’Église épouse » (SC, 27, cf. Ep. 5, 31-32). Cette affirmation de l’Exhortation apostolique Sacramentum caritatis assume l’approfondissement théologique de saint Jean-Paul II sur le mariage et dans le cas des divorcés remariés reconfirme la pratique pastorale de l’Église « parce que leur état et leur condition de vie contredisent objectivement l’union d’amour entre le Christ et l’Église, qui est signifiée et mise en œuvre dans l’Eucharistie » (SC, 29).

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  • Le danger de la tiédeur en matière de foi (vingt-sixième dimanche du temps ordinaire) par le Père Zanotti-Sorkine

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    Prédication du 30 septembre 2012 par le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Mc 9, 38-45.47-48) / Visitez son site Internet :http://www.delamoureneclats.fr / Visitez également le site : http://www.unfeusurlaterre.org / Références bibliques : http://aelf.org/

  • Le cardinal André Vingt-Trois envoie un signal avant le synode sur la famille

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    Lu sur le blog d’information « Salon beige » :

    entretien-burke.jpg« Le cardinal Vingt-Trois, archevêque de Paris et vice-président du synode ordinaire qui débutera prochainement à Rome, a invité le cardinal Burke à venir célébrer la messe en la cathédrale Notre-Dame de Paris, demain dimanche, à 10h (programme), avant la tournée du cardinal à Paris et à Versailles pour présenter son nouvel ouvrage d'entretiens (photo).

    Le cardinal Burke devait arriver dimanche midi à Paris et l'invitation du cardinal-archevêque de Paris n'était pas prévue (programme avant modification).

    A une semaine de l'ouverture du synode, cette invitation publique du cardinal Vingt-Trois, qui co-présidera le synode, est un message envoyé à ceux qui voient le cardinal Burke totalement isolé depuis qu'il n'est plus Préfet du Tribunal suprême de la signature apostolique. Mais que le pape vient de nommer aussi membre de la Congrégation pour les causes des saints. »

    Ref. Le cardinal André Vingt-Trois envoie un signal avant le synode

    L’assemblée plénière d’une congrégation romaine comporte plusieurs dizaines de membres et la cause des saints n’est pas vraiment un secteur « sensible »… 

    JPSC

  • Le pape à Cuba et aux États-Unis : quelle réponse aux vrais défis ?

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    L’éditorial d’Aymeric Pourbaix dans « famille chrétienne » a le mérite de la clarté sur la nature  de ces défis:

    Pape-Francois-ciel (1).jpgÀ Cuba, la Vierge du Cuivre, sa sainte patronne, est un peu comme Notre-Dame de la Garde à Marseille. Un symbole national ! C’est dans son sanctuaire que pour la première fois les esclaves de l’île, emmenés par leur aumônier, conquirent leur liberté.

    Image d’une Église qui progresse dès lors qu’elle apparaît comme une force de libération. C’est vrai aujourd’hui en Asie ou en Afrique. L’Amérique du Sud, elle, a cru un temps en une libération de type marxiste, appuyée sur une certaine théologie. Mais c’est d’abord une libération des esprits et des cœurs dont il s’agit, et qui remet les choses dans l’ordre : la conversion intérieure avant celle de la politique. Cela explique le positionnement délicat et parfois mal compris du pape à Cuba, face à l’idéologie qui asservit le peuple depuis plus de cinquante-cinq ans. Dans un régime à bout de souffle, le Saint-Siège voit loin et veut éviter la guerre civile… au prix de lourds sacrifices pour ses fidèles.

    Qu’en est-il de l’autre côté du golfe du Mexique, aux États-Unis, seconde étape du voyage du pape François ? Quelle libération prêchera-t-il à la première puissance mondiale, emblématique d’un Occident – nous – considéré comme chrétien, mais sécularisé et anesthésié par le consumérisme ? Face à cette idéologie qui ne dit pas son nom, l’œuvre de ré-évangélisation semble colossale. Aux évêques américains, en 2008, Benoît XVI avait déjà décrit cette « apostasie silencieuse », athéisme pratique où la foi se dévitalise de l’intérieur. Résultat : on vit comme si Dieu n’existait pas. Et dans le même temps, l’État américain s’acharne à restreindre la liberté d’action des institutions catholiques. Niant ainsi la dimension incarnée et les œuvres de la foi. Comme à Cuba finalement…

    Mais les catholiques américains disposent d’un atout majeur : le nombre de vocations sacerdotales, qui remonte depuis plus de quinze ans. Condition essentielle pour la mission, afin de redevenir ce « corps eucharistique » dont parle le théologien William Cavanaugh. Selon cet enseignant de Chicago, l’eucharistie n’est pas un simple culte privé, mais bien une action publique, et même politique. Car dans la liturgie, les fidèles reçoivent un don gratuit qui s’oppose radicalement à la société de consommation. Et ils y manifestent aussi qu’ils ne sont pas vraiment du monde, mais d’abord citoyens du Ciel. Stimulant.

    Autre point d’appui pour l’Église: les familles, que le pape rejoindra pour la Rencontre mondiale de Philadelphie. Occasion de préciser son souhait, exprimé mercredi dernier, que la famille « domestique le monde » en nous défendant contre les agressions de l’argent-roi et des idéologies destructrices (gender ). À condition, bien sûr, que l’Église donne aux familles les moyens de réaliser cette ambition. En renforçant le sacrement de mariage plutôt qu’en l’affaiblissant par des exceptions au principe d’indissolubilité ! Mais cela, ce sera le sujet du synode qui suivra. 

    Ref. Le pape à Cuba et aux États-Unis : libération

     JPSC

  • A Washington, cette visite de François non prévue au programme mais très significative

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    "Il est Vivant" rapporte cette visite très significative que le pape François a rendue aux Petites Soeurs des Pauvres à Washington :

    #USA #Pape Une visite surprise pas du tout marginale

    Petitessoeursdespauvres

    Le Pape François a voulu manifester son soutien aux Petites sœurs des pauvres

    Le Pape François a rendu une visite impromptue à la communauté des Petites Sœurs des Pauvres de Washington, DC mercredi 23 septembre, pour leur manifester son soutien dans leur procès à propos de la loi fédérale américaine sur la contraception, a révélé le porte-parole du Vatican mercredi soir.

    « C’était une visite brève, qui n’était pas au programme », a ajouté le père Federico Lombardi, directeur du Bureau de Presse du Saint Siège, lors d’une conférence de presse le soir, pendant la visite du Pape à la capitale américaine. « A l’évidence, il s’agit d’une manifestation de soutien pour elles » dans leur procès, a-t-il affirmé. Les Petites Sœurs des Pauvres font partie de plusieurs centaines de plaignants qui ont contesté les exigences de loi fédérale sur la contraception obligeant les employeurs à offrir des régimes d’assurance santé couvrant la contraception, la stérilisation et certains médicaments susceptibles de causer des avortements précoces. Les sœurs soutiennent que fournir ces couvertures santé les obligerait à violer leurs croyances religieuses. Même après des révisions apportées par l’administration Obama en réponse à ces vagues de protestations, les sœurs se trouvent toujours dans l’obligation de « violer leurs croyances ». La majorité d’un panel de trois juges de la Cour d’Appel du Dixième Circuit a statué en juillet dernier, jugeant que les Petites Sœurs des Pauvres n’avaient pas établi que l’obligation était un « fardeau substantiel » sur leur libre exercice de leur religion, et qu’elles sont donc soumises à cette obligation.

    Cette visite papale ne figurait pas au programme officiel des visites prévues pour le Pape François à Washington DC, qui incluait la visite du Pape à la Maison Blanche, une prière avec les évêques américains à la Cathédrale Saint Matthieu, et la messe de canonisation de Saint Junipero Serra, franciscain qui évangélisa la Californie et premier saint américain issu de l’immigration latino, à la Basilique du Sanctuaire national de l’Immaculée Conception. « C’était un petit ajout au programme, mais il est clair qu’il a une portée très importante » a déclaré le père Lombardi. Il a jouté que la visite « est liée » aux « paroles prononcées par le Pape en soutien à la position des évêques des Etats-Unis dans son discours au Président Obama, et aussi en écho à son discours aux évêques. » Le Pape François, lors de sa visite au Président Obama à la Maison Blanche, a appelé la liberté religieuse « l’un des biens américaines les plus précieux », faisant directement allusion à la défense de la liberté religieuse par les évêques américains. « Tous sont appelés à la vigilance, précisément en bons citoyens, pour préserver et défendre cette liberté de tout ce qui la menacerait ou la compromettrait », avait-il dit.

    En apprenant la visite du Pape aux Sœurs, l’archevêque Joseph Kurtz de Louisville, président de la Conférence des Evêques des Etats-Unis, s’est dit « très heureux » de cette nouvelle. « Comme vous le savez, faire un procès à qui que ce soit, c’est bien la dernière chose que souhaitent les Sœurs. « Elles n’ont aucun désir d’aller aux tribunaux » a-t-il insisté. « Tout ce qu’elles souhaitent, c’est servir les personnes pauvres et âgées, et elles veulent le faire d’une manière qui ne soit pas en conflit avec leur foi. »L’archevêque avait auparavant lancé un avertissement contre « une interprétation très réductrice de la liberté religieuse » au cours la conférence de presse, en soulignant que la religion ne se réduit pas à une heure de pratique le dimanche, mais qu’il s’agit de quelque chose qui se vit, citant l’exemple des Petites Sœurs des Pauvres. « Nous devons dans notre nation tenir compte des personnes profondément attachées à leurs convictions religieuses, pour qu’elles ne soient pas obligées d’en arriver là » a-t-il ajouté.

    (sources: CNA/EWTN News) Traduction Laurence Rouquès

  • À New York, le pape François a dénoncé la «colonisation idéologique à travers l'imposition de styles de vie anormaux».

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    L’envoyé spécial du Figaro y va de son petit commentaire sur la visite pontificale à l’ONU (extraits):

    XVM1e17fa50-63a3-11e5-ad7b-6ff9c59cd966.jpg« Plus que dans les premières étapes de son voyage - commencé il y a une semaine à Cuba et poursuivi à Washington -, le Pape a été ovationné ici de grand cœur et sans retenue.

    Même dans l'enceinte guindée de l'ONU, où il a commencé sa journée, vendredi matin, pour délivrer un discours fleuve - après trois de ses prédécesseurs, Paul VI, Jean-Paul II et Benoît XVI -, de vifs applaudissements l'ont accueilli et il est sorti sous une standing ovation.

    Il faut dire qu'il a apporté à cette institution un soutien total autour de trois axes. Le premier est celui de la lutte contre «l'extrême pauvreté», non en créant de nouvelles lois ou réglementations mais en commençant par «appliquer» concrètement celles qui existent.

    Deuxième axe, «l'équité» entre tous les pays et surtout avec les petites nations. Elles doivent avoir voix au chapitre, y compris pour les décisions importantes. Une équité qui suppose de ne pas «asphyxier» les plus pauvres par la voie financière de la dette.

    Dernier axe, la responsabilité de l'ONU dans les conflits actuels. Il a appelé la communauté internationale à un «examen de conscience» au Proche-Orient soumis à de «rudes épreuves liées aux conséquences négatives des interventions politiques et militaires qui n'ont pas été coordonnées entre les membres de la communauté internationale», allusion directe à la politique des USA. Et dont «les chrétiens», notamment, font actuellement les frais ».

    Selon le journaliste du « Figaro », « ce tour d'horizon a été ponctué par une phrase clé qui a été mal interprétée et qui a suscité une polémique. Elle résume toute son intervention: «La défense de l'environnement et la lutte contre l'exclusion exigent la reconnaissance d'une loi morale inscrite dans la nature humaine elle-même, qui comprend la distinction naturelle entre homme et femme et le respect absolu de la vie à toutes ses étapes et dans toutes ses dimensions.».

    Le reporter du Figaro se livre alors à un petit exercice exégétique qui en circonscrit bien la portée: c'est , observe-t-il, une « allusion directe à l'opposition de l'Église à la théorie du genre - généreusement promue par l'ONU - et à la lutte, classique, de l'Église contre l'avortement". Mais que les oreilles politiquement correctes se rassurent: "cela ne signifie pas que la citation du paragraphe suivant - «la promotion d'une colonisation idéologique à travers l'imposition de modèles et de styles de vie anormaux, étrangers à l'identité des peuples et, en dernier ressort, irresponsables» - concernerait l'homosexualité, comme certains l'ont affirmé. Dans cette partie du discours, le Pape ne parle plus en effet de questions éthiques et encore moins d'homosexualité ou du «gender», mais d'une tendance générale de l'Occident à vouloir imposer à tous son mode de vie, sans respecter la culture des nations. ». Ouf, on a eu peur… 

    Ref. Le prêche du Pape, de l'ONU à Ground Zero

    JPSC

  • Le Groupe de Saint-Gall: une "mafia" anti-Benoît XVI ...

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    Le cardinal Danneels, qui emploie l’expression dans cet entretien avec le journaliste de "La Libre" Christian Laporte, parle pour la première fois du groupe secret de prélats de haut rang auquel il a appartenu. Cela se passe dans la basilique nationale de Koekelberg où l’on présente sa biographie. Le rôle occulte du cardinal Danneels dévoilé ? titrions-nous prudemment jeudi dernier. De l’aveu même de l’intéressé, le point d’interrogation n’est pas de mise.

    Retranscription et traduction du document de la chaîne VTM sur le site "Benoît et moi" : cliquez ici

    JPSC

  • Vêpres grégoriennes de sainte Waudru, à Mons le 11 octobre 2015 à 17h00

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    Affiche_ConcertOrgue_A3 JPEG.jpg

    JPSC

  • Divorcés remariés, l’Eglise vous aime !

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    A l'approche du Synode sur la famille, il nous paraît opportun de mettre en ligne ce texte que notre archevêque, faisant oeuvre de précurseur, publiait dans les Pastoralia de son diocèse en octobre 2011. Il y résumait de façon nuancée la doctrine de l'Eglise sur cette question délicate (source) :

    Divorcés remariés, l’Eglise vous aime !

    Aider les divorcés remariés

    Si l’échec conjugal en général est déjà le lieu de profondes souffrances, le problème des divorcés remariés est peut-être plus délicat encore. En effet, quelles que soient les raisons, parfois si compréhensibles, qui les ont amenés à contracter civilement une nouvelle union, il reste que leur situation contredit objectivement l’indissolubilité de l’alliance voulue par le Christ. Dans le sillage de la miséricorde évangélique, l’Eglise invite cependant ses membres à aider les divorcés remariés, à les entourer de beaucoup de charité afin qu’ils ne se sentent pas séparés de l’Eglise. Dans son Exhortation apostolique sur la famille chrétienne, Jean-Paul II insistait beaucoup sur ce point : « que l’Eglise prie pour eux, qu’elle les encourage et se montre à leur égard une mère miséricordieuse, et qu’ainsi elle les maintienne dans la foi et l’espérance » (§ 84, 3).

    Ils peuvent et doivent participer à la vie de l’Eglise

    Comme tous les autres baptisés, les divorcés remariés peuvent donc et même doivent participer à la vie de l’Eglise sous ses divers aspects. Ils ne sont en aucune manière excommuniés ! Ils éviteront cependant de solliciter des tâches qui les mettraient en position délicate de porte-à-faux, comme l’enseignement de la religion, par exemple, ou la direction d’une école catholique.

    Le problème le plus délicat reste, bien sûr, celui de la participation au sacrement de l’Eucharistie. L’Eglise demande en effet aux divorcés remariés de participer à la messe, mais de s’abstenir de communier au Corps du Seigneur. La raison de cette attitude est connue. Les divorcés remariés se trouvent en situation objective de rupture avec l’Alliance nouvelle et éternelle proclamée par le sacrement de mariage. Comment pourraient ils, sans contradiction, proclamer en même temps cette même Alliance nouvelle et éternelle dans la réception du Corps eucharistique du Seigneur ?

    Adopter un point de vue objectif

    Cela semble choquant à première vue. C’est qu’il n’est pas facile, dans la mentalité d’aujourd’hui, d’adopter un point de vue « objectif ». L’Eglise connaît ses enfants. Elle sait très bien que les dispositions subjectives des divorcés remariés peuvent être parfois excellentes, voire plus généreuses que celles de couples réguliers, mais médiocres. Mais qu’arriverait-il si, au nom de ces dispositions subjectives louables, l’Eglise oubliait la contradiction objective entre le remariage après divorce et l’Eucharistie ? Elle rendrait incompréhensible et vain l’enseignement du Christ sur l’indissolubilité du mariage et démobiliserait, voire découragerait les chrétiens qui s’efforcent, au prix de grandes souffrances, de demeurer fidèles à l’alliance conjugale, même après avoir été victimes d’une douloureuse trahison.

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  • Génération François

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    Un de nos correspondants attire votre attention sur cette "carte blanche" de Hugues Bocquet (23 ans) Philippine Cartier (23 ans) Geoffrey de Hemptinne (23 ans) Aline Terlinden (25 ans) Tanguy Bocquet (23 ans) Priscille de Truchis (25 ans) Norman Sinamenye (23 ans) Stephanie du Bois (25 ans) Louis Tonneau (26 ans) Augustin Cosse (27 ans). Jeunes catholiques belges. C’est paru dans « La Libre » d’hier, 24 septembre 2015 :

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    "Où la jeunesse se mobilise-t-elle ?", demandait lundi Dany De Baeremaeker dans ces pages. Nous sommes là ! A nous engager. Face aux défis du monde, la passivité et l’indifférence nous sont interdites. Yallah, comme le disait sœur Emmanuelle, en avant !

    Nous sommes sur la même barque et nous allons vers le même port." La phrase du pape François pourrait rythmer nos pensées. Dans la petite chapelle que nous avons aménagée au dernier étage, sous les charpentes de l’ancien prieuré de Corsendonk, nous sommes une centaine. Une centaine de jeunes et quelques prêtres unis en prière alors que devant nous brille le Saint Sacrement.

    De loin, la scène peut paraître étrange, mais elle fut au cœur de la Session Lead (Leaders d’espérance, ambition pour demain) (1), notre première université d’été qui s’est déroulée du 9 au 13 septembre, et qui nous a permis de dialoguer autour de la foi et de l’engagement avec des chefs d’entreprises, des politiciens de premiers plans, des artistes ou des personnalités actives dans le monde associatif et scolaire.

    S’engager au service du bien commun

    Nous provenions de villes, de professions et de sensibilités différentes, mais nous étions sur la même barque tournés vers un même désir : s’engager dans la société au service du bien commun, c’est à dire au service de chaque homme jusqu’aux plus faibles et aux plus fragiles. Reconnaissons-le, le défi n’est pas facile car cette ambition nous invite à servir l’autre dans l’humilité et la justice. Elle trouve ses racines dans la prière et dans la charité qui sont au cœur de notre foi; une foi qui nous donne le désir de nous engager, d’aimer le monde et d’espérer le rendre meilleur.

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  • Le discours engagé du pape face aux élus américains

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    Lu sur le site du journal « Le Monde » :

    « Le pape François siégerait-il sur les bancs démocrates ou avec les républicains s’il était membre du Congrès américain ? Le discours prononcé pour la première fois par un pape devant les élus des Etats-Unis réunis en session spéciale, jeudi 24 septembre, plaide plutôt pour la première hypothèse, même si François, en bon invité, s’est aussi efforcé de ménager les formes.

     « Moi aussi, je suis fils de ce grand continent », a commencé le pape, entre deux ovations. C’est justement en s’appuyant sur cette histoire commune que François, « fils d’immigrés », a longuement plaidé en faveur des migrants, alors que ce dossier a suscité une surenchère de propositions radicales dans les rangs républicains. « Traitons les autres avec la même passion et compassion avec lesquelles nous voulons être traités », a conseillé le pape.

    Le traditionnel appel à lutter contre les inégalités sociales a été accompagné de l’évocation d’un sujet considéré également avec réticence par les élus républicains : la lutte contre le réchauffement climatique. S’appuyant sur l’encyclique publiée en juin, Laudato si (« Loué sois-Tu »), François a rappelé avoir invité à « un effort courageux et responsable pour inverser les effets les plus graves de la détérioration environnementale causée par l’activité humaine ». Assis derrière lui en tant que président du Sénat, le démocrate Joe Biden a applaudi, au contraire de son voisin républicain, le président de la Chambre des représentants, John Boehner.

    Plaidoyer pour l’« abolition totale de la peine de mort » 

    Les élus du Grand Old Party se sont montrés plus enthousiastes lorsque le pape a évoqué « notre responsabilité de protéger et de défendre la vie humaine à chaque étape de son développement ». Mais alors qu’ils s’attendaient sans doute à une critique de l’avortement, le pape a enchaîné en plaidant pour « l’abolition totale de la peine de mort », apportant son soutien aux évêques américains mobilisés sur ce sujet. « Une juste et nécessaire punition ne doit jamais exclure la dimension de l’espérance et l’objectif de la réhabilitation », a assuré François.

    Artisan de la normalisation critiquée par les républicains entre les Etats-Unis et Cuba, où il était en visite avant d’atterrir à Washington, le pape y a fait allusion en saluant « les efforts réalisés […] pour aider à surmonter les différences historiques liées à de déplorables épisodes du passé ». « C’est mon devoir de bâtir des ponts et d’aider tous les hommes et toutes les femmes à faire de même », a-t-il dit. « Lorsque des pays qui avaient été en désaccord reprennent le chemin du dialogue, un dialogue qui aurait pu avoir été interrompu pour des raisons les plus légitimes, de nouvelles opportunités s’offrent pour tous », a-t-il ajouté dans une évocation qui peut aussi concerner l’accord conclu avec l’Iran sur son programme nucléaire, et que le Vatican a saluée.

    Cette défense feutrée de son rôle de facilitateur a conduit François à une définition très politique du rôle d’un dirigeant. Le pape a assuré qu’« un bon dirigeant politique est quelqu’un qui, ayant à l’esprit les intérêts de tous, saisit le moment dans un esprit d’ouverture et de pragmatisme ». Il n’est pas sûr que cet appel-là résonne longtemps dans un Congrès paralysé au contraire par la polarisation politique.

    Les thèmes développés jeudi avaient déjà été rodés la veille à la Maison Blanche, où M. Obama, qui partage les préoccupations du pape sur la pauvreté, l’environnement et l’immigration, leur avait fait bon accueil. Les deux hommes avaient défendu également la liberté religieuse, sans préciser ce qu’ils entendaient exactement par ce principe. Souvent compris comme une manière pour l’Eglise catholique de défendre les minorités chrétiennes à travers le monde, les conservateurs américains y voient davantage la possibilité pour tout citoyen de mettre en avant ses convictions religieuses pour refuser, par exemple, de servir un couple homosexuel ou de délivrer des moyens contraceptifs.

    Eviter le « langage belliqueux »

    A plusieurs reprises au cours de cette première journée, le pape avait évoqué les scandales de pédophilie, dont les révélations à répétition ont déstabilisé l’Eglise catholique aux Etats-Unis ces vingt dernières années. Alors que plusieurs évêques ont été démis de leurs fonctions pour avoir couvert de tels faits, François avait félicité l’épiscopat pour ses efforts « afin que de tels crimes ne se répètent plus jamais ». Les associations de victimes, qui demandent davantage de sévérité, ont rappelé que le Vatican et la hiérarchie catholique n’avaient agi que sous la menace de poursuites en justice.

    Le pape s’était également exprimé devant les évêques américains, les incitant à développer « une culture du dialogue et de la rencontre » avec toutes les composantes de la société et à faire vivre une Eglise plus inclusive. « Jésus ne nous donne pas une liste sélective de celui qui est digne ou pas de recevoir son message », avait-il dit. Alors que certains se montrent plus conservateurs que lui sur les questions de société, il les avait exhortés à éviter « le langage aigre et belliqueux de la division ». Dans le même esprit, jeudi soir à New York, la nouvelle étape de son voyage aux Etats-Unis, il a rendu un hommage vibrant à des religieuses critiquées sous le pontificat précédent pour leurs positions jugées trop libérales sur l’ordination des femmes, l’homosexualité et l’avortement. Gilles Paris (Washington, correspondant) »

    Ref. Le discours engagé du pape face aux élus américains

    JPSC

  • Le trafic d'organes d'enfants avortés au coeur de l'activité du Planning Familial

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    Lu sur genethique.org :

    LE PLANNING FAMILIAL : UNE ENTREPRISE AU CŒUR DE LA VENTE D’ORGANES D’ENFANTS AVORTÉS

    Depuis plusieurs semaines, une association de journalistes américains, le Center for Medical Progress(CMP), diffuse des vidéos tournées en caméra cachée révélant une scandaleuse activité de l’organisme du Planning Familial : la vente d’organes d’enfants avortés[1].

    Même si cela paraît surréaliste, ces faits sont prouvés par des mois d’investigations et d’infiltrations qui ont permis à plusieurs membres du CMP de filmer des entretiens avec des membres clefs du Planning Familial ainsi que ses filiales, et d’obtenir d’eux des aveux sur ces pratiques.

     

    Le Planning Familial (International Planned Parenthood Federation, IPPF) est une ONG internationale faisant la promotion de la planification familiale[2]. Pour cela elle possède des centaines de cliniques dans le monde et des milliers de membres, qui font la promotion de la planification, fournissent aux femmes des contraceptifs ou leur donnent les moyens d’avorter et ce dans le monde entier. Aux États-Unis, il s’agit de l’institution pratiquant les avortements la plus importante, sans compter tout un ensemble de cliniques et de laboratoires affiliés. Son budget de 2014 qui lui permet de financer ses activités internationales est de 126 millions de dollars, dont plus de 90 millions alloués par des gouvernements d’États.

    Ainsi, au niveau mondial, le Planning Familial est le premier interlocuteur pour les femmes qui souhaitent avorter.

     

    Comme le montrent les différentes vidéos du Center for Medical Progress, depuis de nombreuses années le Planning Familial vend à des entreprises, des laboratoires ou des universités les organes de fœtus avortés (foies, cœurs, reins, poumons, etc.) pour quelques dizaines de dollars (entre $30 et $100) et même, si possible, le fœtus entier. Sont notamment cités, « StemExpress », une entreprise internationale qui revend ensuite « des matériaux organiques humains » à des laboratoires pharmaceutiques ; ou l’université d’État de Fort Collins (Colorado). Ainsi, l’avortement de second trimestre est une source de profits pour le Planning Familial, qui non seulement facture l’avortement, mais tire ensuite un profit de la vente du corps du fœtus, ou de certains de ses membres.

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