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Archidiocèse de Malines-Bruxelles : à propos de la dissolution de la Fraternité des Saints-Apôtres

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L’archevêché de Malines-Bruxelles a laissé croire le 15 juin dernier à l’existence d’un décret de dissolution de la Fraternité des Saints Apôtres, exécutoire dans un délai de quinze jours. Mais, le 30 juin sauf erreur, le P. Scholtès, porte-parole de Mgr l’archevêque De Kesel, a précisé que le décret n’était pas encore signé. Finalement, ce décret a été signé le 15 juillet et notifié le 18 du même mois.

Il devient donc attaquable judiciairement selon les procédures prévues par la législation canonique : appel devant l’évêque lui-même puis, le cas échéant, recours devant l’autorité supérieure, en l’occurrence le Saint-Siège.

Normalement l’action judiciaire suspend l’exécution de l’acte attaqué jusqu’à épuisement des recours.

Bref :

-Présentement, ce décret ne peut produire ses effets s’il est contesté de manière recevable, conformément aux dispositions procédurales du droit canonique.

-Sur le fond, une question (il faudrait la poser à un canoniste) est de savoir si le juge du recours peut s’immiscer dans l’appréciation des motifs de fait invoqués par un évêque pour mettre fin à une association « publique » (au sens du droit canon) de fidèles créée par son propre diocèse et quels sont exactement, par ailleurs, les griefs de droit invoqués par les plaignants.   

-En toute hypothèse, le fait que Mgr De Kesel ait finalement traduit ses intentions par un acte juridique formel signé le 15 et notifié le 18  juillet, n'est évidemment pas un bon signe pour aboutir à une solution concertée dans les délais impartis par la procédure canonique…

JPSC

Commentaires

  • Justifier la dissolution par le fait que la Belgique chiperait des prêtres à la France sonne faux. Quelle est la vraie raison ?

  • La vraie raison me semble être claire. Il s'agit du grand conflit d'interprétation du Concile Vatican II qui mine l'Eglise depuis 50 ans.

    Une partie du haut clergé en Occident a opté pour l'interprétation de Hans Küng : Je cite : "Vatican II a remis l'Eglise les pieds sur terre, dit-il. L'Evangile consiste avant tout à construire le meilleur monde ici-bas. La priorité doit aller au pauvre en argent pour une meilleure justice sociale. Des sujets comme la signification de la souffrance, voire la vie après cette vie sont parfaitement secondaires à l'Evangile".

    Face à cela, il y a ce que Benoît XVI appelle le "vrai Concile Vatican II". Je cite : "Il est dans la continuité de tous les autres Conciles et établit que cette vie est une première étape où progresse l'Alliance Sainte de charité surnaturelle entre Dieu et nos âmes. La priorité au pauvre doit viser en premier lieu le "pauvre de coeur", c'est-à-dire celui qui erre sur terre en n'ayant pas encore reçu la Révélation du sens surnaturel de sa vie."

    La Fraternité des saints Apôtres est clairement de cette lignée de Benoît XVI. Elle est donc persécutée pour un temps.

    L'autre Eglise, celle du Magistère de Hans Küng, semble triompher. Ce n'est qu'une apparence, une péripétie. Cette Eglise là, toute horizontale, n'a ni fidèles, ni vocations et ses Apôtres ont dépassé 70 ans. Elle meurt et son principal maître, Hans Küng, vient de demander l'euthanasie, alors qu'il est confronté à la même maladie qui a emporté saint Jean-Paul II.

    C'est significatif... Avant de partir, les derniers tenants de mai 68 essayent d'arracher les pousses du Renouveau qu'ils voient ici ou là. Ils ne pourront rien. L'Esprit Saint ne les écoute pas et n'a jamais été de leur camp ...

  • Tout cela manque de clarté et même plus de Vérité ...Cela me semble grave et même très grave . Cette Eglise que j'aime me déçoit ...Fait mal ....Avons -nous vraiment besoin de cela ? Au lieu de se réjouir que des Communautés fassent vivre ...cad attirent par un soucis de dire l'Evangile , d'attirer aux sacrements ...Le problème fait partir la Communauté monastique de Jérusalem ...On cherche à faire dégager les Jésuites de l'I.E.T. ...qui seront les prochains ...Tout cela n'est pas l'œuvre de Dieu ...non ...on a laissé entré l'autre dans la bergerie ...A nous de prier l'ES , même s'il faut réagir et vigoureusement , mais il faut prier ...Quand arrivee le nouveau nonce apostolique ?

  • Entre un archevêque de cour qui veut des prêtres mariés et des séminaristes en soutanne, cela ne peut pas marcher.
    L'Eglise, il s'en moque, tout comme les conséquences de son décret d'ailleurs.
    Nommé par un pape qui génère plus de polémiques que nécessaire, pape qui doit-être "corrigé" par un cardinal chaque fois qu'il ouvre la bouche, nous avons à Bruxelles-Malinnes, une copie de ce qui se passe au Vatican...à savoir " le farniente sud-américain"... comme me disait un prélat récessement. Voilà mon résumé.
    Je ne participe plus à aucun office dans le diocèse de Bruxelles-Malines. Je vais ailleurs... quitte à faire 50 km en voiture.

  • Lamentable Denis. Il s'agit d'aller aux messes de sa paroisse et d'y participer aux activités et groupes de prière. Pas de s'enfuir à 50 km pour écouter une messe en latin, un quelconque prélat nostalgique, et s'autosatisfaire ainsi de façon très problématique pour ne pas dire satanique.

  • je comprends tout à fait la réaction de Denis. Dans le principe, c'est bien de vouloir participer aux activités de sa paroisse. Mais quand la paroisse ne nous apporte pas la nourriture spirituelle dont nous avons besoin, quand les groupes de prières de la paroisse ne nous aident pas à prier (il y a tant de groupes différents, depuis des lustres; c'est bien parce-que les soifs et les besoins sont différents), alors il FAUT aller chercher ailleurs tout ce qui nourrira notre foi en profondeur. Il me semble que c'est dans la réponse d'abyssus qu'il transparaît plus d"'autosatisfaction" comme il dit et pas de compréhension des façons différentes de vivre la foi. Pourtant: "c'est à l'Amour que vous aurez les uns pour les autres que l'on vous reconnaîtra pour mes disciples". Pourquoi ne pas accepter tout simplement ces différentes façons, même si on les partagent pas toutes, (forcément)? Evidemment, le bon exemple n'est pas donné par les évêques de Bruxelles...

  • @ pénible Abyssus.

    Si quelques desservants "donnent des boutons" à leurs ouailles parce qu'ils appliquent on ne sait quel Vatican III, tout personnel. S'ils ont - semble-t-il - bouffé le Saint-Esprit avec les plumes, dans ce cas.

    - Faut-il introduire une demande écrite pour aller voir ailleurs ?
    - Faut-il introduire cette demande auprès de vous ?
    - En combien d'exemplaires ?
    - Quels sont les recours en cas de réponse négative ?

    Finalement, qui êtes-vous pour juger votre prochain sur le ton que vous employez ?

  • Non M. Abyssus, je ne participe pas à des messes en latin, (rien contre), ni à des messes de nostalgiques, mais à des messe où je ne risque pas de perdre la foi, vivantes où le partage entre jeunes et dynamiques vous font encore espérer dans l'humanité, le respect et l'Amour envers le prochain.
    Pas de ces messes spectacles où l'on s'ennuie. Je veux sentir la présence de Jésus.
    Peu importe l'âge du prêtre.
    Dans ma paroisse de 3000 habitants, nous étions 12 hier soir. Une messe toutes les trois semaines. Comment voulez-vous survivre ainsi?
    La Fraternité des Saints-Apôtres était une bouffée d'espérance. Kaput!
    Une autre Fraternité qui me plait beaucoup est celle de Tibériade à Lavaux St-Anne.
    Restent les messes dans un monastère ou abbaye.

    Mais votre réaction est sympthomatique: qui ne partage pas l'avis du chef est forcément un extrémiste et intégriste, Et bien non. Voyez-vous cher Abbyssus, je ne suis pas formaté á la Pensée Unique. Le message du Christ me fait encore réfléchir.
    Les années de cathéchisme données quotidiennement par un saint prêtre m'ont appris en-autre ceci: la maitrise de sa propre vanité. Certains prélats, et non des moindres qui aiment parader ferait bien de s'en inspirer. Amour, Liberté et Respect.

  • Entièrement d'accord avec Denis !...
    Pour moi, avoir une sainte messe et une belle messe est capital pour ma foi... c'est ce qui la nourrit.
    J'aime particulièrement la messe faite par l'Abbé Germeau à l'Eglise du St Sacrement à Liège.
    Quand j'en ressort, j'ai l'impression d'avoir gouté à un petit bout de paradis ! C'est du baume pour l'âme !
    Quel respect du sacré et quelle beauté dans la manière de célébrer, quel amour du Christ se dégage à travers ce prêtre !
    Et ça, j'en ai BESOIN.

  • "Citation : "Normalement l’action judiciaire suspend l’exécution de l’acte attaqué jusqu’à épuisement des recours".
    Normalement... Mais quand on se penche avec plus d'attention sur le canon C.1353 : "L’appel ou le recours contre des sentences judiciaires ou des décrets qui infligent ou déclarent une peine ont un effet suspensif", on découvre la subtilité : Cela ne concerne que les "peines", c'est-à-dire les décisions PÉNALES.

    Or, ici, on est face à un simple acte ADMINISTRATIF.

    Ainsi, il faut déposer les recours selon le Droit, mais sans se faire d'illusions.

  • Oui, Arnaud Dumouch , on saura bientôt si ce Droit Canon n' est pas finalement une " Justice sans force " comme dirait Pascal . Si l' Archevëque se permettra d'être procédurier . Si la Fraternité aura un procès digne de ce nom..
    L' Archevêque n'a laissé aucune chance à un arrrangement à l' amiable. comme le préconise Jesus

  • "L'Evangile consiste avant tout à construire un monde meilleur ici-bas", écrit Arnaud Dumouch, citant Hans Küng. Inutile de dire qu'un très grand nombre de clercs partagent cette idée. Leur silence sur les fins dernières en dit long. La prédication de la croix en vue du salut éternel n'existe quasiment plus. L'axe central du christianisme semble bien avoir disparu au profit d'un royaume terrestre prôné notamment par le marxisme, la franc-maçonnerie et le New Age. Si Kûng et ses disciples s'en félicitent, saint Paul du haut des cieux ne peut que constater que ce pour quoi il a donné sa vie est renversé, trahi, ramené à un relativisme et à un syncrétisme dévastateurs. Lui qui avait prédit "qu'il arrivera un temps où les hommes ne supporteront plus la saine doctrine" (II Tim, 4, 3), savait-il déjà que ce temps serait le nôtre? Savait-il qu'un "mai 68" qui ruine l'Eglise de l'intérieur aujourd'hui encore, conduirait à l'apostasie? Qui nous délivrera de la puissance des faux prophètes? Sûrement pas des prélats qui piétinent la foi des martyrs et qui la remplacent par une idéologie qui plaît au monde mais pas à Celui qui, au Golgotha, a donné sa vie en vue de notre salut éternel. Sûr qu'au jour du jugement, il sera demandé des comptes. Sûr aussi que certains risquent d'entre ces terribles paroles écrites dans l'Apocalypse: "Tu n'es ni chaud, ni froid. Ainsi, parce que tu es tiède, je te vomirai de ma bouche" (Apoc 3, 16) Pour leur bien dans l'éternité et pour celui de notre prochain, il importe que des voix se lèvent. Jean-Pierre Snyers (Adresse blog: jpsnyers.blogspot.com)

  • @ A. Dumouch

    La question est de savoir si, au-delà de la forme, ce décret est « purement » administratif…

  • Je pleure de voir mon Eglise ridicule à ce point : un évêché si peu charitable, utilisant comme les politiciens le mensonge et tous les artifices pour arriver à ses fins partisanes : on est loin de l'Evangile. Mais je continue d'aimer mon Eglise : elle appartient au Christ

  • @ A. Dumouch

    Cher Monsieur Dumouch,

    Oui, vous parlez d’expérience, bien sûr !

    Mais, enfin, la prise en compte des apparences a ses limites, même en droit canonique. Sauf erreur, il y a eu une instruction au cours de laquelle tous et chacun des membres de la FSA ont été entendus par une commission spéciale « ad hoc » qui a remis des conclusions. Ces « échanges » visaient-ils à comparer les mérites respectifs des évêques français susceptibles d'accueillir les membres de la Fraternité ? Je suppose que les avocats comme les juges ecclésiastiques pourront requérir les minutes de ces entretiens et de la recommandation conclusive pour se faire une opinion sur la crédibilité de la motivation « simplement administrative » du décret de Mgr De Kesel.
    A suivre...

  • Ayons des attitudes gauchistes comme eux pour un moment :
    - manifestation à Malines ;
    - pose d'affiches sur les bâtiments du diocèse et vicariats ;
    - multiples appels téléphoniques ;
    - boycotter en masse les collectes pendant un mois et verser le montant directement aux membres de la FSA ;
    - etc.

  • A François D . Bonne idée mais .... ,Ils auraient plutôt des attitudes staliniennes : c'est quoi cette unanimité au collège des év^ques ? Ont ils voté au scrutin secret ? ou à main levée ? Pensent ils tous exactement la même chose comme en Corée du nord ? Et cette solidarité avec le Haut Clergé français , c'est l'internationale communiste ou le Soviet Suprème ?
    Régissons donc de manière à la fois gauchiste et aussi trotskyste;....

  • A propos du Décret sur la FSA et de la « répartition » des prêtres entre pays


    Au cœur de la décision prise par notre archevêque on trouve un jugement quantitatif : il y a trop peu de prêtres dans certaines régions de France, par conséquent la Belgique ne peut pas accueillir ces prêtres qui sont indispensables là-bas. Je propose de réfléchir à la question de la répartition des prêtres catholiques entre les différents pays qui composent l’Église universelle de façon arithmétique.

    On suppose qu 'il y a 3 catégories de pays :

    catégorie 1 : pays il y a trop de prêtres (excédentaire)
    catégorie 2 : pays où il y en a juste ce qu'il faut (en équilibre)
    catégorie 3 : pays manquant de prêtres (déficitaire)

    Comment organiser idéalement la répartition des prêtres entre pays, au sein de l’Église universelle et selon quelle(s) règles(s) ? (NB : mon schéma est tout à fait théorique et suppose la définition d'un « nombre optimal » de prêtres par pays).

    En ce qui concerne les règles, je propose d'adopter le « principe de solidarité » invoqué par Jozef De Kezel (et pratiqué dans l’ensemble de la Chrétienté, je le précise :-). C'est une bonne règle qui permet déjà beaucoup d'opérations (du point de vue arithmétique).

    Selon ce principe, on transférera les prêtres des pays excédentaires vers les pays déficitaires, de façon à tendre vers l'équilibre général, c'est-à-dire que tous les pays passent dans la catégorie 2 au minimum.

    Soit on parvient à cet équilibre (on peut même imaginer un excédent global, ce qui autorise tous les prêtres à circuler dans tous les pays selon d'autres critères et nécessités, en veillant à respecter l'équilibre), soit on n'y parvient pas, ce qui signifie qu'on a affaire à un déficit global : les pays excédentaires ont donné leur « surplus », il n'y a plus de catégorie 1, il reste des pays qui ont juste ce qu'il leur faut de prêtres tandis que d'autres continuent à en manquer.
    On procède alors à une nouvelle vague de transfert des prêtres des pays de la catégorie 2 vers les pays de la catégorie 3, en veillant à ce que chacun souffre d'un déficit égal (l'un ne doit pas posséder plus que l'autre).
    L'ensemble des pays qui composent l’Église universelle se retrouve alors dans la catégorie 3 et il ne leur reste qu'un seul recours pour parvenir à l'équilibre : prier le Maître de la moisson d'envoyer une troisième vague !

    Dans la situation qui nous concerne, j'observe qu'on ne va pas contre le principe de solidarité si on organise un transfert mutuel entre deux pays de la catégorie 3, ce qui pourrait bien être le cas de la Belgique et de la France !
    Dites-moi si je me trompe mais il me paraît que France et Belgique pleurent après les prêtres (catégorie 3) : elles peuvent dès lors s'échanger joyeusement leurs prêtres pour toutes les bonnes raisons qu'elles trouveront et je ne vois guère que le chauvinisme pour barrer la route à ce « libre-échange » spirituel.
    L'argumentaire du Décret de dissolution ne tiendrait pas la route selon la petite arithmétique développée ici, si cet échange existe, c'est-à-dire si la France reçoit autant de prêtres belges qu' elle en donne à la Belgique…
    Je lis sur la page http://www.mission-universelle.catholique.fr/echanger/pretres-etrangers-en-france/291034-pretres-venant-dailleurs-dans-les-dioceses-de-france/ : « Prêtres venant d’ailleurs dans les diocèses de France : 291 viennent d’Europe, parmi les pays les plus représentés : Belgique : 20 ». Donc il y aurait 20 prêtres belges en France, mais je ne parviens pas à connaître le nombre de prêtres français en Belgique. Si quelqu'un dispose de ces chiffres...


    Autre remarque : le principe de solidarité est respecté aussi quand un pays déficitaire « exporte » ses prêtres à condition d'en « importer » un nombre égal de l'étranger : ça ne creuse pas son déficit. Bref, comme dans tout bilan comptable il faut jeter un coup d'œil sur les entrées et un autre sur les sorties avant de parler de déséquilibre. La Belgique ne « pêche » pas contre la solidarité envers la France en accueillant des prêtres français sur son territoire si la France en appelle un nombre équivalent sur le sien. Or la France compte 1700 prêtres venant d’ailleurs   sur moins de 10 000 d'origine française !

    J'ai le sentiment que quelle que soit la méthode, il est bon de quantifier les échanges de prêtres entres pays si l'on veut juger du bien-fondé de la décision prise par notre archevêque. Même si on peut penser que c'est mesquin. Ce n'est qu'un angle d'attaque parmi bien d'autres, mais il porte tout de même sur la nature de l'argument utilisé. Argument bien insuffisant qui méconnaît le don, la gratuité et l’excès propre à la charité. Mais ceci mériterait un autre développement.

    RPM

  • En lisant une réflexion sur le blog d'Yves Daoudal, je n'ai pu m'empêcher de faire un lien avec la motivation très "partculière" donnée par Dekezel:

    Etonnant, voire stupéfiant, art.3 §6 de la Constitution apostolique Vultum Dei quaerere, qui n’existe pas encore en français (ni… en latin !), « sur la vie contemplative féminine » :

    Bien que la constitution de communautés internationales et multiculturelles manifeste l’universalité du charisme, il faut absolument (sic) éviter de recruter des candidates d’autres pays dans le seul but de sauvegarder la survie du monastère

  • Tout ce qui se passe à Malines-Bruxelles au sujet de la FSA me fait croire que nous avons à faire soit à de malhonnêtes manipulateurs, soit à des incompétents. Mais ce qui est certain, c'est que nous ne retrouvons pas Jésus-Christ dans ce bourbier.

  • Les prêtres saints font le peuple pieux, les prêtres pieux font le peuple honnête, les prêtres honnêtes font le peuple impie. Je ne sais plus qui a dit cela. Je pense à Fustel de Coulanges, mais j'hésite. Quelqu'un peut-il éclairer ma lanterne?

  • ... je ne connais pas la réponse à votre question, Simon Noël, mais hier, j'ai assisté à un anniversaire. Un jubilé. Les 60 ans de sacerdoce d'un prêtre. . C'était très émouvant, il a 88 ans ... Il assure encore les offices, la prédication tout de mémoire... Impressionnant en vérité, malgré une santé amoindrie cependant. Mais il espère nous revoir l'an prochain ! Nous aussi évidemment.
    Il nous a assurés être " très heureux" de son parcours et ensemble nous avons partagé son bonheur d'être prêtre.
    .
    De ses premiers pas dans son apostolat, il se rappelle une phrase qui lui fut dite par un ancien : "Un prêtre se doit d'être "saint" et "savant". C'est sûrement une vérité expérimentée pour toutes les professions et charismes.
    Les mots sont souvent très porteurs et parfois, c'est pour la vie...

  • @ Père Simon Noël

    « Un clergé saint fait un peuple pieux, un clergé pieux fait un peuple honnête, un clergé honnête fait un peuple impie » : cet aphorisme est d’Antoine Blanc de Saint-Bonnet (1815-1880) , un philosophe et sociologue continuateur de Joseph de Maistre, qui donna aussi sa marque à l’école catholique sociale de René de la Tour du Pin et ses épigones jusqu’à Jean Ousset, fondateur de la Cité Catholique. Vous avez de bonnes lectures, mon Père.

  • Merci beaucoup

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