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  • Quand Benoît XVI est censé réaffirmer sa continuité théologique avec le Pape François

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    De Sandro Magister sur Espressorepubblica.it :

    Le double "préjugé stupide". Le texte complet de la lettre de Benoît XVI à Monseigneur Viganò

    Le bureau de presse du Saint-Siège n'a pas divulgué le texte intégral de la lettre envoyée par Benoît XVI le 9 février dernier au préfet du Secrétariat à la Communication, Monseigneur Dario Edoardo Viganò.

    Viganò, cependant, l'a lu lors de la présentation à la presse de la série « La théologie du Pape François », publié par la maison d'édition du Vatican; en fait onze brochures de différents auteurs sur divers aspects de l'enseignement écrit et parlé du pontife actuel.

    La lettre est datée du 9 février et est en réponse à une lettre précédente de Mgr Viganò datée du 12 janvier. Mais depuis qu'elle a été annoncée au grand public, le soir du 12 Mars, la veille du cinquième anniversaire de l'élection de Jorge Mario Bergoglio pape, elle est apparue comme si elle était une sorte de « bulletin », plus que satisfaisant, accordé par Benoît XVI à son successeur au terme de ses cinq premières années.

    Le communiqué de presse publié pour l'occasion par Viganò lui-même, mentionnant seulement les deuxième et troisième paragraphes de la lettre vient renforcer cette version des faits.

    Pourtant, Benoît XVI ne rejette pas un, mais deux « préjugés stupides », le premier selon lequel François serait « seulement un homme pratique sans aucune formation théologique ou philosophique particulière », l'autre selon lequel lui, Joseph Ratzinger, ne serait " seulement qu'un théoricien de la théologie qui n'aurait compris que peu de choses de la vie concrète d'un chrétien d'aujourd'hui ".

    En ce qui concerne François, Benoît reconnaît, ce qui est indéniable, qu'il a eu une «formation» approfondie en théologie et en philosophie. En plus de reconnaître une « continuité intérieure » entre les deux pontificats, où l'adjectif « intérieur » vaut autant que le substantif « continuité », compte tenu de « toutes les différences de style et de tempérament. »

    Et ensuite, il y a ce dernier paragraphe, omis dans le communiqué de presse, dans lequel Ratzinger, avec une sincérité candide, fait preuve de sa belle veine d'ironie. Lisez-le. Et comprenne qui veut comprendre.

    Voici le texte complet de la lettre, de l'en-tête à la signature finale.

    *

    Benoît XVI
    Pape émérite

    A son Excellence Révérendissime Monseigneur Dario Edoardo Viganò
    Préfet du Secrétariat à la Communication

    Cité du Vatican, 9 février 2018

    Excellence révérendissime,

    Je vous remercie pour votre aimable lettre du 12 janvier et pour le don qui y est joint des onze petits volumes édités par Roberto Repole.

    J'applaudis cette initiative qui veut s'opposer et réagir au préjugé stupide selon lequel le pape François ne serait qu'un homme pratique sans aucune formation théologique ou philosophique particulière, tandis que j'aurais été seulement un théoricien de la théologie qui n'aurait compris que peu de choses de la vie concrète d'un chrétien d'aujourd'hui.

    Ces petits volumes montrent, à juste titre, que le pape François est un homme de formation philosophique et théologique profonde, et contribuent donc à voir la continuité intérieure entre les deux pontificats, malgré toutes les différences de style et de tempérament.

    Cependant, je ne me sens pas en mesure d'écrire une page théologique courte et dense à leur propos parce que, durant toute ma vie, il a toujours été clair que je n'aurais écrit et ne me serais exprimé que sur des livres que j'aurais aussi vraiment lus. Malheureusement, y compris pour des raisons physiques, je ne suis pas capable de lire les onze volumes dans un délai rapproché, d'autant plus que m'attendent d'autres engagements que j'ai déjà acceptés.

    Je suis sûr que vous comprendrez et je vous salue cordialement.

    Bien à vous,

    Benoît XVI

  • Le nouveau Secrétaire d'Etat américain est un militant en faveur du respect de la vie et de la famille traditionnelle

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    WASHINGTON DC, le 13 mars (C-Fam)

    Le président Trump a annoncé ce matin que Rex Tillerson était démis de ses fonctions de secrétaire d'Etat américain et qu'il sera remplacé par Mike Pompeo, ancien membre du Congrès du Kansas, actuellement directeur de la C.I.A.

    Cela sera considéré comme une bonne nouvelle par les défenseurs pro-vie et pro-famille car Pompeo a un long engagement en faveur du droit à la vie et parce qu'il résiste à l'ordre du jour homosexuel.

    Les positions de Rex Tillerson sur l'avortement et le mariage homosexuel n'ont jamais été claires; il a toutefois siégé au conseil d'administration des Boy Scouts lorsque ce groupe a commencé à autoriser que des chefs scouts soient homosexuels.

    En tant que membre du Congrès, Pompeo a affirmé qu'il croyait que la vie commence à la conception et se termine à la mort naturelle. Il a coparrainé la Loi sur le caractère inviolable de la vie humaine, qui stipule que «chaque vie humaine commence par la fécondation, le clonage ou son équivalent fonctionnel, et qu'à ce moment chaque humain a tous les attributs et privilèges légaux et constitutionnels de la personne ...»

    Pompeo a coparrainé le 'Title X Abortion Provider Prohibition Act' qui demandait l'interdiction du financement fédéral à tout groupe pratiquant des avortements.

    Pompeo a coparrainé un projet de loi qui aurait inclus l'enfant à naître sous la protection du 14e amendement.

    Il a voté pour interdire l'information sur l'avortement dans les centres de santé scolaires. Il a voté pour interdire le financement fédéral pour Planned Parenthood et voté pour défrayer le Fonds des Nations Unies pour la population.

    Sur la question des LGBT, Pompeo a toujours soutenu la vision traditionnelle du mariage et s'est opposé à l'agenda homosexuel. Il s'est opposé à l'abrogation du 'Don’t Ask Don’t Tell policy' qui empêchait les homosexuels déclarés de servir dans l'armée. Pompeo a soutenu la Loi sur la défense du mariage et s'est élevé contre son abrogation.

    A propos du décret Obergefell qui a imposé le mariage de même sexe au pays, Pompeo a déclaré: «Créer, venu de nulle part, un droit fédéral de se marier, va à l'encontre des siècles de compréhension partagée de notre Constitution. C'est un abus de pouvoir choquant. Il est faux. Je continuerai à me battre pour protéger nos institutions les plus sacrées; les habitants du Kansas et notre nation ne méritent pas moins. "

    Pompeo a été attaqué par l'establishment LGBT pour ses prises de positions fortes sur la sexualité humaine.

    Pompeo a affirmé: "En tant que citoyen du Kansas, j'ai un profond respect pour le caractère sacré de la vie, la solidarité de la famille et la solennité du mariage. Je continuerai le combat pour défendre ces idéaux fondamentaux chaque jour. Je suis et serai toujours pro-vie et je défendrai la vie de la conception à la mort naturelle. Je continuerai à m'opposer à tout financement des contribuables en faveur de l'avortement. Je soutiens également pleinement l'institution traditionnelle du mariage. Les familles fortes sont la pierre angulaire de notre République et nous devons les préserver pour notre communauté et notre culture. "

    La raison pour laquelle cela est important pour les pro-vie, c'est que, sous les démocrates, les États-Unis sont devenus la source d'une politique sociale radicale dans le monde et à l'ONU. On s'attend à ce que Pompeo en prenne conscience et y mette un terme.

    Pompeo a obtenu son diplôme premier de sa section à l'Académie militaire des États-Unis à West Point; il a obtenu un diplôme de la Harvard Law School où il a étudié le droit. Il est issu du mouvement politique du Tea Party très conservateur et est devenu la deuxième personnalité conservatrice du Kansas à occuper une place de premier plan au Département d'État. L'ancien gouverneur du Kansas, Sam Brownback, est maintenant ambassadeur des États-Unis pour la liberté de religion.

  • Le Linceul de Turin à l'honneur aux Minimes - Bruxelles, les 16, 23 et 25 mars (exposition et conférence)

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    Exposition sur le Linceul de Turin
    (présentation d’une copie grandeur réelle)

    A l’église des Saints Jean et Etienne « aux Minimes »
    VENDREDIS 16 mars et 23 mars, de 16h30 à 19h30

    Conférence sur le Linceul de Turin
    par Laurent Bouzoud, Membre-conférencier de l’association « Montre Nous Ton Visage »
    A la MAISON SAINT PAUL, FSSP
    Rue des Minimes, 27, 1000 Bruxelles

    DIMANCHE 25 MARS :
    16h : accueil
    16h30 : Conférence

    Infos : fssp.be – fsspbru@gmail.com – Twitter : @FSSPBxl

  • La popularité du pape François en recul chez les catholiques

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    De Jean-Marie Guénois sur le site du Figaro.fr :

    La popularité du pape François faiblit chez les catholiques

    Cinq ans après son élection, 78 % des Français ont une bonne opinion du Saint-Père, contre 87 % en 2015.

    SONDAGE - Cinq ans après son élection, 78 % des Français ont une bonne opinion du Saint-Père, contre 87 % en 2015. Une baisse plus notable encore chez les pratiquants, où une chute de 12 points est relevée selon notre sondage BVA.

    Même si sa popularité est très élevée, avec 78 % de bonnes opinions - très au-dessus de tous les leaders politiques - le pape François connaît une érosion significative d'image depuis son élection en 2015, avec neuf points en moins dans l'opinion des Français. Et, surtout, 12 points perdus chez les catholiques pratiquants réguliers, et même 17 points chez les sympathisants du parti politique Les Républicains. Ce désenchantement, quoique très relatif, est le principal enseignement du sondage BVA-Le Figaro, lancé à l'occasion du cinquième anniversaire, ce mardi, de l'élection du pape François.

    Une tendance qui n'est pas seulement française. Un sondage américain, publié le 6 mars 2018 à Washington par le Pew Research Center, confirme la même déception chez les catholiques d'outre-Atlantique: 24 % des catholiques pratiquants (contre seulement 15 % en 2015) le trouvent «trop naïf» quand 34 % le jugent «trop libéral», contre 19 % il y a cinq ans.

    «Dans certains milieux, on comprend mal l'ouverture pastorale aux situations d'homosexualité ou au remariage»

    Philippe Portier, directeur d'études à l'École pratique des hautes études

    Philippe Portier, directeur d'études à l'École pratique des hautes études et titulaire de la chaire «Histoire et sociologie des laïcités» - l'une des principales références sociologiques du fait religieux en France (1) - explique: «La baisse est significative dans des catégories très intégrées au catholicisme et ordinairement les plus légitimistes (pratiquants réguliers, ruraux, les catégories supérieures, les plus âgés, Les Républicains). Tout en étant encore très favorables au Pape argentin, ces catégories témoignent là d'une certaine inquiétude, que révèlent aussi les enquêtes par entretiens».

    Ce sociologue met en évidence deux motifs d'interrogation: «le discours du Pape semble en opposition avec la compréhension souvent traditionnelle de la morale familiale. Dans ces milieux, on comprend mal l'ouverture pastorale aux situations d'homosexualité ou au remariage». Philippe Portier relève un second lieu de questionnement: «On trouve dans ces catégories une vision volontiers identitaire de la nation, que le discours papal sur les migrants, et souvent sur les musulmans, vient troubler». Il pense aussi que «la dénonciation du libéralisme économique par le pape François peut susciter la critique dans toute une fraction du catholicisme français, qui n'a jamais accepté totalement la doctrine sociale de l'Église.»

    » LIRE AUSSI - Le pape François est-il de gauche?

    Erwan Lestrohan, de l'institut BVA qui a piloté ce sondage, analyse pour sa part que «ce qui surprend, c'est que cette baisse affecte les populations les plus marquées par le catholicisme. On peut donc formuler l'hypothèse que le discours du Pape sur les migrants et sur l'homosexualité a joué. Mais l'importance de cette érosion a aussi du sens: avec 12 points de baisse chez les pratiquants, elle n'est pas due au hasard. Elle est significative parce qu'elle touche précisément des catégories de gens qui sont des “experts”, et donc des connaisseurs du pape François et de l'Église catholique. Le Pape est clivant dans son camp.»

    Une amélioration de l'image de l'Église

    Autre enseignement de ce sondage, 31 % des Français estiment que le Pape a fait évoluer, «en bien», l'image de l'Église catholique dans la société française. Pour Erwan Lestrohan ce «regain de bienveillance ne va pas jusqu'au ré-enchantement», mais mérite l'attention «sans marquer pour autant un basculement». Car «dans ce domaine des convictions, politiques ou religieuses, les avis personnels sont très ancrés, très structurés, profondément cristallisés. Il faudrait un événement d'importance pour constater une évolution forte de ces convictions».

    Philippe Portier estime quant à lui que «le Pape a réconcilié une partie de la société, souvent éloignée du christianisme, avec l'Église, sans doute en raison de son ouverture à ce qu'il appelle les “situations complexes” au plan moral. Et en raison de ses déclarations contre la pédophilie, où il apparaît en phase avec les attentes de la société actuelle. Sans oublier l'option écologique et son encouragement pour l'apostolat social en faveur du peuple des pauvres.»

    Mais, conclut-il, «pour le moment, son action n'a pas inversé la tendance au déclin des indicateurs d'implantation du catholicisme français: vocations, pratiques, militances, croyances». De fait, tandis que 130 jeunes en moyenne entraient au séminaire en France chaque année, pendant les 8 ans du pontificat de Benoît XVI, ils sont à peine 100 par an en moyenne, depuis cinq ans, à choisir cette voie. Une tendance qui, aujourd'hui, s'annonce encore à la baisse.

    (1) Religion et Politique. L'enjeu mondial, aux Presses de Sciences Po, 2017

    Ref. La popularité du pape François faiblit chez les catholiques

  • Jeunes et pornographie : une étude de l’ULiège donne des chiffres interpellants

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    D'Anne Sandront sur le site de l'Avenir.net :

    Étude belge interpellante: comment le porno impacte le fonctionnement des jeunes

    La pornographie est omniprésente. Elle influence la vision qu’ont les jeunes de la sexualité et de la femme. Une étude de l’ULiège donne des chiffres interpellant.

    C’est à 12 ans (12,6 en moyenne) chez les garçons, 13 ans (13,7) chez les filles, qu’a lieu le premier contact avec la pornographie. Serge Garcet, professeur de criminologie de l’université de Liège (responsable de l’unité de victimologie) s’est demandé si cela avait un impact sur les pratiques sexuelles des jeunes et plus largement sur leur fonctionnement.

    Il a mené une étude après de 115 jeunes des deux sexes de 12 à 18 ans.76% des jeunes avaient visionné des contenus pornographiques: 61% des filles et 91% des garçons.

    Un impact sur les pratiques sexuelles

    Il ressort de l’étude que pour les jeunes de la génération 2.0, le rapport à la pornographie est ambigu. S’ils admettent à plus de 80% qu’elle ne reflète pas la réalité, 22% d’entre eux reproduisent pourtant des pratiques pornographiques. «Ils sont confrontés à ces vidéos très jeunes, alors qu’ils n’ont pas encore de référentiel. Cela entraîne une perte de distance par rapport aux codes du genre. On observe chez les consommateurs de pornographie une augmentation de certaines pratiques comme le sexe oral, la sodomie, l’éjaculation sur le corps ou certaines pratiques violentes

    Il faut dire que, pour ces jeunes, internet est la 1re source d’information pour 87% des jeunes. «Les questionnements évoluent en fonction de l’âge, constate le chercheur. Chez les plus jeunes, ce sont des questions de curiosité, sur la puberté, avec progressivement des questions sur les MST, sur la contraception, et aussi sur les pratiques sexuelles. Même la télévision et ses documentaires n’ont plus de succès: 80% n’y ont pas recours. Les livres? seuls 14% y pensent. 67% des jeunes ont un cours d’éducation sexuelle à l’école, mais ce n’est pas l’endroit où l’on pose facilement des questions. Il faudrait instaurer une éducation sur le respect et sur le consentement, car la notion est ambiguë chez les jeunes.»

    La femme comme un objet

    L’impact de cette omniprésence de la pornographie ne se limite pas à la chambre à coucher. Elle touche directement la vision des jeunes, selon Serge Garcet. « La femme est vue comme un objet. La pornographie, c’est l’inégalité des sexes, une sexualité et un plaisir construits sur le rapport de force et la violence. Dans les questionnaires, il y a des jeunes filles qui admettent avoir des rapports non consentis. La violence peut se manifester sous forme d’une mise en scène violente… Et de nombreux jeunes garçons envoient des photos de leur sexe: c’est tout de même une forme d’agression sexuelle d’imposer le visionnage de son sexe en érection à une personne qui ne l’a pas demandé!»

    Dans le cadre de sa fonction d’expert judiciaire, Serge Garcet a régulièrement expertisé des auteurs de viols «Un garçon de 18 ans qui n’avait pas compris le “stop” de sa partenaire expliquait: “Les filles disent non pour dire oui. Au début la femme est réticente, on va un peu la forcer, puis elle va se pâmer de jouissance.” » En plus de renforcer la vision inégalitaire des rapports de genres, la pornographie donne une légitimité à l’estompement des limites.

  • Les 16 lieux d'apparitions mariales reconnus par l'Eglise (dont deux en Belgique); mise à jour : il y en aurait 18

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    Du site "Clicanoo" :

    16 apparitions de Marie reconnues par l’Eglise

    Alors que des milliers d’apparitions de la Vierge Marie ont été signalées à travers le monde en 2000 ans, seules 16 ont été officiellement reconnues par l’Eglise. On parle de véritable apparition et non d’images ou de silhouettes.

    Laus (France, 1664 -1718) : Benoite Rencurel, une bergère illettrée de 16 ans s’est trouvée à de nombreuses reprises en présence "d’une belle dame au visage resplendissant tenant un enfant par la main et portant une couronne" dans une petite grotte du vallon des Fours dans les Hautes Alpes.

    Rome (Italie 1842) : Alphonse Ratisbonne, un riche homme, d’origine juive, se moquant des pratiques catholiques se rend un jour dans la basilique Sant’Andrea delle Fratte. Une lumière éblouissante lui apparaît au-dessus de l’autel. Il la décrira plus tard comme la Vierge "telle qu’elle figure sur la Médaille miraculeuse". Même si l’apparition ne lui a rien dit, sa vie en fut bouleversée.

    La Salette (France, 1846) : alors qu’ils font paître leur troupeau dans les alpages du village de La Salette en Isère, deux bergers de 15 et 11 ans, Mélanie Calvat et Maximin Giraud, aperçoivent une lumière éblouissante, qui laisse progressivement apparaître une dame. Ils la reconnaissent comme étant la Vierge Marie.

    Lourdes (France, 1858) : Bernadette Soubirous n’a que 14 ans quand une belle Dame vêtue de blanc se présente à elle dans la partie supérieure d’une grotte dans les Hautes-Pyrénées. En six mois, cette jeune fille simple et de santé fragile assistera à 18 apparitions.

    Champion (Etats-Unis, 1859) : A l’issue d’une messe, une jeune femme confie à son confesseur avoir vu une femme dans une tenue d’un blanc éblouissant, une couronne d’étoiles sur la tête. Sur les encouragements du prêtre, elle demande à la dame son identité lorsqu’elle la revoit. Celle-ci lui répond : "Je suis la reine du Ciel qui prie pour la conversion des pêcheurs et je désire que tu fasses comme moi".

    Pontmain (France, 1871) : Alors que l’armée prussienne s’approche de cette ville dans le nord de la France, Eugène Barbedette, un fils de paysan de 13 ans, voit une dame vêtue d’une robe bleue parsemée d’étoiles d’or et portant une couronne sur la tête lui sourire depuis le toit d’une maison voisine. Trois autres enfants verront simultanément l’apparition : Joseph Barbedette, Françoise Richer et Jeanne-Marie Lebossé.

    Gietrzwald (Pologne, 1877) : la Vierge Marie est apparue à 160 reprises à deux adolescentes de 12 et 13 ans, Barbara Samulowska et Justyna Szafrynska, pour leur demander de réciter le rosaire tous les jours.

    Knock (Irlande, 1879) : Deux femmes se prénommant toutes les deux Mary, l’une âgée de 45 ans, l’autre de 29 ans, aperçoivent des images lumineuses sur la façade de l’église paroissiale de Knock. Il s’agit selon elles de la Vierge Marie, de saint Joseph et de saint Jean l’Evangéliste. Aussitôt, elles avertissent toutes les personnes alentours. 15 témoins assistent à la scène avec elles. Tous parlent d’un autel sur lequel se tiennent un agneau et une croix.

    Fatima (Portugal, 1917) : Trois jeunes bergers, Lucia, Francisco et Jacinta, sont en train de réciter leur chapelet pendant qu’ils gardent leur troupeau, quand un éclair les surprend. Craignant un orage, ils s’empressent de rassembler leurs affaires pour rentrer chez eux, quand un autre éclair a lieu. La lumière, éblouissante, laisse place à une dame vêtue d’un blanc étincelant.  

    Beauraing (Belgique, 1932-1933) : Fernande (15 ans), Gilberte (13 ans) et Albert Voisin (11 ans) voient apparaître 33 fois une dame qui reste silencieuse. Lorsqu’ils lui demandent si elle est la Vierge Immaculée, elle répond par un signe affirmatif de la tête. Les apparitions ayant lieu le soir, de nombreuses personnes se déplacent dans l’espoir d’assister à une rencontre.

    Banneux (Belgique, 1933): De chez elle, une fillette de 11 ans, Mariette Béco, aperçoit un soir une lumière dans le jardin. Apparaît ensuite une dame qui l’invite à se rapprocher. Mariette préfère s’en aller, mais quand elle revient, la dame est encore là. Elle se présente comme la "Vierge des pauvres".

    Amsterdam (Pays-Bas, 1945 - 1959) : Une femme, Ida Peerdeman, assistera en 14 ans à 56 apparitions mariales. dans l’un de ses messages, la Vierge Marie lui aurait dit : "Je me tiens sur ce globe terrestre, parce que je veux qu’on m’appelle la Dame de tous les peuples".

    Akita (Japon, 1973 - 1981) : Soeur Agnès Sasagawa Katsuko voit un jour sortir des rayons de lumière du tabernacle de la chapelle de son couvent. Quelques jours plus tard, les rayons réapparaissent, plus éblouissants.  Plus tard, une plaie en forme de croix apparaît sur le poignet de sa main gauche… comme sur celui de la main droite de la statue de la Vierge. Le phénomène va se répéter plusieurs fois.

    Betania (Venezuela, 1976 - 1988) : Maria Esperanza Medrano est célèbre dans son pays pour avoir eu plusieurs locutions de Marie et de Jésus dans sa jeunesse. Mais la première apparition de la Mère de Dieu a lieu le 25 mars 1976. Elle ne cessera d’apparaître qu’en 1988. De nombreux messages lui ont été adressés pour le monde. Maria Esperanza Medrano était aussi connue pour son don de guérison, ses communions reçues mystérieusement et ses émissions inexplicables de parfums de fleurs.

    Kibeho (Rwanda, 1981 - 1986) : la Vierge est apparue à Alphonsine Mumereke, Nathalie Mumuka-mazimepaka et Marie-Claude Mukangango dans le lieu le plus pauvre du Rwanda. Se présentant comme "Notre Dame des Sept Douleurs", en référence aux massacres qui allaient déchirer le pays en 1994, elle a exhorté les trois femmes à la prière, au jeûne, à la repentance et à la conversion.

    San Nicolas (Argentine, 1983) : Gladys Quiroga de Motta est une mère de famille ordinaire sans aucune connaissance biblique et théologique majeure. La Vierge lui est apparue pour lui demander de rechercher une image qui avait été bénie par un pape avant d’être oubliée dans une église. On a fini par la retrouver dans l’une des cloches de l’église. Il s’agissait de l’image de la Mère de Dieu avec l’Enfant-Jésus, qui s’est avérée, après enquête, avoir été bénie par le pape Léon XIII.

    Lire les commentaires de nos visiteurs (ci-dessous) qui complètent cet article

  • Plusieurs dizaines de milliers de personnes dans les rues de Dublin pour manifester contre la libéralisation de l'avortement

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    Du site du Figaro.fr :

    Irlande: manifestation contre la libéralisation de l'IVG

    Au moins 10.000 personnes se sont rassemblées samedi à Dublin pour protester contre le projet du gouvernement d'assouplir la loi sur l'avortement, qui est l'une des plus contraignantes au monde.

    Les électeurs doivent être consultés par référendum en mai pour dire s'ils souhaitent ou non l'abrogation du huitième amendement de la Constitution, inscrit en 1983, qui consacre l'égalité du droit à la vie de la mère et du foetus. L'abroger reviendrait à permettre au parlement de légiférer en la matière.

    Le gouvernement compte rédiger un projet de loi dans la lignée des recommandations faites par une commission parlementaire réunissant plusieurs partis, qui visent à autoriser l'avortement sans restrictions jusqu'à 12 semaines de grossesse.

    A Dublin, le cortège des opposants à l'avortement, qui ont réussi leur plus grande mobilisation depuis le début de leur campagne, s'est échelonné sur plus d'un kilomètre dans les rues. La radio-télévision irlandaise RTE a estimé qu'ils étaient plusieurs dizaines de milliers à manifester.

    "Si le huitième amendement est abrogé, l'Irlande sera anéantie", a estimé un participant de 50 ans, John O'Leary, qui brandissait un portrait de Saint Patrick, le saint patron de l'Irlande.

    Deux sondages rendus publics en janvier ont montré que plus de 50% des électeurs étaient favorables à la proposition d'autoriser l'avortement jusqu'à 12 semaines de grossesse, tandis qu'un peu moins de 30% y étaient hostiles, les autres se disant indécis.

    Ces enquêtes traduisent un profond fossé entre générations, une majorité nette d'électeurs de plus de 65 ans se disant opposés à tout assouplissement des règles sur l'avortement.

  • Le pape adulé hier décevrait aujourd'hui selon les journalistes du Soir

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    Du Soir de ce jour (p. 8) (via la revue de presse de l'archevêché), ces propos de journalistes, révélateurs de la perception que l'on a du pontificat actuel dans les médias et l'opinion publique :

    La crise de la pédophilie affecte l’aura de François

    Le 13 mars 2013, Jorge Bergoglio était élu pape. Cinq ans plus tard, l’état de grâce est passé. La popularité du souverain pontife est écornée par les scandales. Son élection a profondément changé l’image de l’Eglise. Pape superstar dans les premières années de son pontificat, François a rapidement séduit à travers le monde par sa simplicité et son attitude « anti-bling-bling », son apparente ouverture sur des questions comme l’homosexualité, sa volonté farouche de faire le ménage au sein de la Curie romaine et son franc-parler. Que reste-t-il de cet état de grâce des débuts ? Force est de constater qu’après cinq années au Vatican, l’évêque de Rome déçoit. Le dossier de la pédophilie commence en effet à sérieusement affecter le pontificat de l’Argentin. Depuis son voyage au Chili surtout, les associations de victimes ne décolèrent pas et de plus en plus de voix critiques se font entendre. Lors de ce périple latino-américain, il s’était en effet affiché plusieurs fois aux côtés de l’évêque Barros, accusé par les associations chiliennes d’avoir couvert plusieurs prêtres pédophiles. (Page complète)
     
    Une réforme difficile 

    Jorge Bergoglio a été élu pour réformer la Curie. Rapidement, il a créé un secrétariat de l’économie, chargé de mettre de l’ordre dans les comptes de l’OIR, la banque du Vatican. Et mis en place son « C9 », soit un conseil de neuf cardinaux, pour l’épauler. Reste que ladite réforme, toujours en gestation, traîne à aboutir. Le projet de révision de la constitution de la Curie a pris du retard, mais le travail serait achevé « aux trois quarts », selon le secrétaire du C9. Ces deux organes stratégiques sont par ailleurs fragilisés par la situation du cardinal Pell, accusé d’attouchements et suspendu de ses fonctions. Or, il était membre du C9 et secrétaire à l’économie.)
     
    Un synode peu concluant 

    Rapidement, François s’est illustré par un « ton » différent de ses prédécesseurs sur les questions de morale familiale et sexuelle. Les espoirs étaient donc grands, notamment chez de nombreux laïcs, pour que son synode sur la famille assouplisse la doctrine. Au final, ce grand synode a surtout révélé un clivage radical entre conservateurs et « progressistes » au sein de l’Eglise. Les propositions portant sur les divorcés remariés et les couples homosexuels n’ont pas été adoptées, faute de voix suffisantes. Un nouveau synode adressé à la jeunesse se tiendra en octobre 2018. Donnera-t-il plus de résultats ?

  • Fabrice Hadjadj : Petite élévation au-dessous de la ceinture, ou la Bonne Nouvelle des sexes (Conférence de carême à Notre-Dame le 11 mars 2018)

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    Conférence de carême à Notre-Dame de Paris du 11 mars 2018

    Petite élévation au-dessous de la ceinture, ou la Bonne Nouvelle des sexes

    Texte accessible ICI

  • A Liège le samedi 24 mars 2018: récital Ivan Karizna (violoncelle) lauréat du concours Reine Elisabeth 2017 (église du Saint-Sacrement, Bd d’Avroy, 132, à 20h00)

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    Entrée : 12€  Etudiants : 8€

    Prévente : 10€ email : karizna-concert@hotmail.com

    Toutes informations : gsm  0477 67 60 51 ou 0498 78 26 24

    http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com/archive/2018/03/13/a-liege-le-samedi-24-mars-2018-recital-ivan-karizna-violonce-6033813.html

     JPSC

  • Benoît XVI réaffirme sa continuité théologique avec le Pape François

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    De Vaticannews.va :

    Benoît XVI réaffirme sa continuité théologique avec le Pape François

    Le Pape émérite a écrit une lettre au préfet du Secrétariat pour la Communication, Mgr Dario Edoardo Viganò, à l’occasion de la présentation du recueil “La Théologie du Pape François”, édité par la LEV, la Librairie Éditrice Vaticane.

    Une lettre personnelle de Benoît XVI sur la continuité avec le pontificat du Pape François : le préfet du Secrétariat pour la Communication, Mgr Dario Edoardo Viganò, l’a rendue publique à l’occasion de la présentation ce lundi de l’ouvrage collectif La Théologie du Pape François édité par la Librairie Éditrice Vaticane.

    «J’applaudis cette initiative qui veut s’opposer et réagir au préjugé insensé selon lequel le Pape François serait un homme purement pratique, privé d’une formation théologique ou philosophique particulière, alors que moi j’aurais été uniquement un théoricien de la théologie qui n’aurait pas compris grand-chose de la vie concrète d’un chrétien aujourd’hui», affirme Benoît XVI dans cette lettre.

    Le Pape émérite remercie pour avoir reçu en cadeau les 11 livres écrits par les théologiens de réputation internationale qui composent le recueil supervisé par don Roberto Repole, président de l’Association théologique italienne. «Les petits volumes, ajoute Benoît XVI, montrent à raison que le Pape François est un homme d’une profonde formation philosophique ou théologique, et aident donc à voir la continuité intérieure entre les deux pontificats, même avec toutes les différences de style et de tempérament».

    Durant la conférence de présentation, le nouveau responsable de la Librairie Éditrice Vaticane, le frère Giulio Cesareo, OFM Cap, a précisé que des négociations sont en cours avec des éditeurs pour la diffusion de ce recueil. Pour le moment des  accords ont été signés pour sa distribution en anglais, en espagnol, en français, en portugais, en polonais et en roumain.

  • Le pape François et l'immigration : un discours très équilibré

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    De Philippe Saint-Germain sur Causeur.fr :

    «Le discours du Pape François sur l’immigration est très équilibré»

    Entretien avec François Huguenin, l'auteur du "Pari chrétien" 

    Dans Le Pari chrétien (Editions Tallandier, 2018), l’historien des idées François Huguenin s’interroge sur les conditions nouvelles dans lesquelles les chrétiens affrontent leurs responsabilités politiques. Comment être une minorité créatrice, influente, dans un monde qui a cessé d’être chrétien ? La réponse tient dans ce paradoxe : c’est dans leur distance à l’égard du pouvoir que se trouve leur véritable puissance politique. Entretien.

    Philippe de Saint-Germain. Dès l’origine, le christianisme s’est pensé comme une religion « dans le monde mais non pas du monde ». Comment ce monde en France a-t-il cessé d’être chrétien ?

    François Huguenin. C’est une longue histoire, à l’évolution complexe, et qui remonte au moins au XVIIe siècle. Ce qui est entièrement nouveau, c’est que la déchristianisation va de pair aujourd’hui avec la perte des valeurs communes. Non seulement la société n’est plus chrétienne, mais la morale — qui n’est pas religieuse en elle-même — n’est plus universelle au sens où elle constitue plus un point de rencontre entre chrétiens et non-chrétiens. Pendant des générations, la pratique religieuse a diminué, mais la conscience collective restait de « marque » chrétienne, pour reprendre l’expression de Pierre Manent. De nos jours, les chrétiens pratiquants ne représentent guère plus de 4 à 5% de la population, et la majorité des Français qui persistent à se dire catholiques ne vit plus comme dans une société moralement ou culturellement chrétienne.

    En quoi cette situation modifie le rapport que les chrétiens peuvent avoir avec la politique ?

    Je pense que cela rend obsolète les postures de domination qui ont longtemps formaté les chrétiens, et plus profondément leur relation au pouvoir. Pourtant, les réflexes demeurent : à droite, la tendance est de confondre christianisme et chrétienté, autrement dit d’attribuer à l’autorité le pouvoir de « faire la norme » ; à gauche, la tentation est de rejoindre le monde en diluant son message au prétexte de rejoindre ses préoccupations. Dans les deux cas, nous restons dans une logique de pouvoir. Or même si le christianisme s’est développé dans le cadre d’une société chrétienne, son existence n’est pas liée à cet état des mœurs ni conditionnée par une forme de pouvoir politique où il tiendrait plus ou moins le manche. Les chrétiens ont d’abord besoin d’une société qui garantisse la liberté religieuse : Vatican II l’a dit clairement, mais les premiers chrétiens le disaient aussi entre le IIe et le IVe siècle !

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