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  • Un cours sur le mariage chrétien, à Bruxelles, de janvier à juin 2019

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  • Nouvelle mise en garde du Cardinal Müller

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    Lu sur le site « Pro Liturgia » :

    « Certains évêques sont clairement sortis de leur domaine de compétence. »

    C’est ce que déclare le Cardinal dans un récent interview repris par le site Kathnet

    « Il semblerait qu’il existe des évêques qui abusent de leur autorité en exigeant qu’on leur obéisse lorsqu’ils qu’ils édictent des comportements s’opposant à la loi naturelle et qu’ils propagent de faux enseignements concernant la foi et les mœurs.

    Il semblerait que Mgr Theodore McCarrick, ancien archevêque de Washington, ait demandé à certains séminaristes et prêtres d’accomplir des actes contraires aux bonnes mœurs, abusant de son pouvoir en distribuant récompenses et de punitions. Il ne s’agit pas là d’une simple évocation du scandale des abus sexuels, mais de l’incapacité à y mettre un terme : on ne veut pas voir que la source du problème est dans l’effondrement de la morale sexuelle et l’on se refuse à crever cet abcès. 

    C’est aussi grave que si un évêque, s’appuyant sur le principe de « l’obéissance religieuse » que lui doivent les prêtres et les fidèles de son diocèse (Cf. Lumen Gentium, n.25), demandait aux fidèles et aux clercs placés sous son autorité d’opérer, en guise d’enseignement et de pastorale, une entorse à « la vérité de l’Evangile » (Cf. Gal 2, 14). Le cas échéant, les catholiques - et tout particulièrement les clercs - auraient, comme l’avait fait Paul face à Pierre, le devoir de « s’opposer ouvertement à lui parce qu’il [est] dans son tort » (Cf. Gal 2, 11).

    Malheureusement, tous nos pasteurs ne sont pas de la trempe de Saint Paul. Certains évêques pratiquent le libéralisme, c’est-à-dire la négligence et l’indifférence en matière de doctrine de la foi, quand ce n’est pas le relativisme, alors qu’en même temps ils se comportent avec autoritarisme en ne s’imposant qu’en usant de menaces et de sanctions face au catholique voulant demeurer fidèle à sa foi.

    En arrière-fond, on devine le processus de sécularisation de l’Eglise. Les catégories idéologiques que sont la « modernité » et le « conservatisme » opèrent une distorsion de notre perception lorsqu’il s’agit de faire une claire distinction, dans l’expression et la défense de la foi catholique, entre ce qui est orthodoxe et ce qui relève de l’hérésie.

    La sainte Communion ne peut être reçue dignement que par un chrétien baptisé qui vit en total accord avec le « Credo », c’est-à-dire avec la doctrine de l’Eglise Catholique, avec ses sacrements, et avec le pape et les évêques. A cela s’ajoute la Réconciliation avec Dieu et l’Eglise en cas de péché grave, sous forme du sacrement de la Pénitence ou d’une parfaite contrition avec la ferme volonté de confesser ses péchés à un prêtre dès que l’occasion se présentera. Par conséquent, en remettant au pape leur proposition concernant la réception de la communion par le conjoint protestant d’une union mixte - proposition très maladroite et mal préparée (de l’avis même de la Congrégation pour la doctrine de la foi en accord avec le pape François) - les évêques allemands ont clairement outrepassé leurs compétences doctrinales. 

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  • Quelles réponses donner à la question du mal ?

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    De Christophe Geffroy sur le site de La Nef :

    Abbé Matthieu Dauchez dans les rues de Manille © ANAK-TNK

    La lancinante question du mal

    L’abbé Matthieu Dauchez, ordonné en 2004, a répondu à la demande de l’archevêque de Manille d’être prêtre diocésain au service des plus pauvres. Ainsi a-t-il créé la fondation ANAK-Tnk qui accueille en foyer les enfants des rues de Manille. La publication d’un nouveau livre (1) a été l’occasion de le rencontrer. Entretien.

    La Nef – La question du mal, et tout particulièrement la souffrance des enfants, demeure pour beaucoup un obstacle majeur pour s’approcher de Dieu ; c’est également une question sur laquelle les réponses de la théologie, si justes soient-elles rationnellement, paraissent dérisoires quand on est brutalement confronté à l’irruption du mal : pourquoi s’être attaqué à un sujet si délicat ?

    Abbé Matthieu Dauchez – Plus encore qu’un obstacle, aussi majeur soit-il, la question du mal semble être une impasse. Elle est souvent brandie comme l’objection imparable à l’existence de Dieu. Et combien plus scandaleuse est-elle lorsqu’elle touche les plus innocents, les plus fragiles, les plus vulnérables ! La question posée par Glyzelle, enfant de la rue, au pape François lors de son voyage apostolique aux Philippines en 2015 a marqué les esprits. La jeune fille de 12 ans a posé la question du mal en ces termes : « Mais pourquoi Dieu permet-il cela ? », avant de fondre en larmes. Le Saint-Père lui a fait alors une réponse un peu laconique : « Tu as posé la seule question qui n’a pas de réponse », puis a serré la jeune fille affectueusement dans ses bras. La scène fut très émouvante et a fait le tour du monde, mais j’avoue que j’ai accueilli cette réaction du pape avec une certaine réserve, car si le mystère du mal dépasse assurément notre raison, les mots du Saint-Père me laissèrent toutefois une impression de résignation. Il a pourtant parfaitement raison, c’est une question sans explication, mais cette réponse résonnait dans mon cœur comme une abdication. Elle ne pouvait me satisfaire car le mal continue de sévir, et les plus petits souffrent toujours.

    Qu’est-ce que les enfants des rues que vous aidez depuis plus de 20 ans vous ont apporté sur cette question du mal ?
    Ils apportent la réponse justement… ou plus précisément faudrait-il dire les réponses. En tentant d’approfondir cette question si terrible, je me suis d’abord dit que les exemples puisés au cœur de l’enfer que vivent les enfants des rues de Manille, pourraient nous apporter quelques éclairages sur le mystère. Finalement je me suis aperçu que les réponses héroïques qu’ils donnaient ne levaient peut-être pas le voile sur la dimension intellectuelle du mystère, mais nous offraient toutefois une clé essentielle : les armes du combat.

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  • Ce que révèle l'archéologie au sujet de l'histoire de Jésus

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    De NATIONAL GEOGRAPHIC (via le site de France Catholique

    La véritable histoire de Jésus : ce que révèle l’archéologie

    par Kristin Romey

    La majorité des archéologues ne doutent plus de l’existence du personnage historique de Jésus. Au fil des fouilles en Terre sainte, son portrait s’affine. Kristin Romey nous emmène dans un jeu de piste vieux de vingt siècles.

    Le bureau d’Eugenio Alliata à Jérusalem évoque n’importe quelle officine d’archéologue qui préfère le travail de terrain. Sur les étagères surchargées, des relevés de fouilles côtoient des mètres rubans et d’autres outils. Rien de bien différent des bureaux de tous les archéologues que j’ai pu rencontrer au Moyen-Orient, à deux détails près : Alliata porte l’habit couleur chocolat des franciscains, et son quartier général se trouve dans le monastère de la Flagellation. Selon la tradition de l’Église, le monastère fut bâti à l’endroit même où Jésus-Christ, condamné à mort, fut flagellé par les soldats romains et couronné d’épines.

    https://www.nationalgeographic.fr/histoire/2018/12/la-veritable-histoire-de-jesus-ce-que-revele-larcheologie

  • Le "C9" devient le "C6"

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    De Nicolas Senèze sur le site du journal La Croix :

    Trois cardinaux du « C9 » sont « remerciés »

    Les cardinaux Monsengwo, Errazuriz et Pell quittent le Conseil des cardinaux en charge de la réforme de la Curie.

    Comme annoncé il y a un mois par La Croix, le Conseil des cardinaux chargé d’aider le pape dans le gouvernement de l’Église universelle et la réforme de la Curie va donc passer de « C9 » à « C6 », avec le départ de trois de ses membres.

    « Tenant compte de l’âge avancé de certains membres, le pape François a écrit fin octobre aux cardinaux George Pell, Francisco Javier Errazuriz et Laurent Monsengwo Pasinya pour les remercier du travail accompli ces cinq dernières années », a annoncé le directeur de la Salle de presse Greg Burke à l’issue de la dernière rencontre du Conseil des cardinaux, mercredi 12 décembre. « Étant donné l’état d’avancement du travail du Conseil, la nomination de nouveaux membres n’est pas prévue pour le moment », a ajouté le porte-parole du Vatican.

    Âgé de 79 ans et ne pouvant pas quitter une RD-Congo en crise, le cardinal Monsengwo ne participait plus depuis un moment aux réunions du C9. Même chose pour le cardinal Errazuriz, 85 ans, empêtré dans les affaires de couverture d’abus au Chili qu’il aurait, en outre, contribué à cacher au pape. Quant au cardinal Pell, il est retourné depuis plus d’un an en Australie, assurer sa défense dans plusieurs affaires d’abus sexuels dans lesquelles il est impliqué.

    À lire aussi : Le cardinal Errazuriz va quitter le C9

    Cardinal Pell : « Il y a une ordonnance de restriction et nous la respectons »

    Mardi 11 décembre, un jury australien aurait d’ailleurs rendu un verdict concernant le cardinal Pell, mais il est impossible d’en faire état, le tribunal ayant imposé une obligation de silence sur ce verdict. « Le Saint-Siège a le plus grand respect pour les autorités judiciaires australiennes, a seulement commenté Greg Burke. Nous sommes conscients qu’il y a une ordonnance de restriction et nous la respectons. »

    Officiellement, le cardinal Pell est donc encore préfet du Secrétariat pour l’économie, le pape ayant toujours refusé de le démettre avant que la justice ne se prononce. « On ne doit pas juger avant que la justice ait jugé, tant qu’un juge n’a pas parlé », avait-il expliqué en juillet 2016 en revenant des JMJ de Cracovie.

    À lire aussi : Le cardinal Pell inculpé pour abus sexuels, le Vatican dans la tourmente

    Et même si le cardinal Pell n’est plus venu à Rome depuis plus d’un an, cela n’empêche pas son dicastère de fonctionner, pas plus que le Saint-Siège de progresser dans la réforme de ses institutions financières.

    Vers des départs en préretraite au Vatican

    Une grande partie de la dernière réunion du « C6 » – réduit en fait à cinq, le cardinal Parolin, secrétaire d’État, représentant le Saint-Siège à Marrakech pour la signature du Pacte mondial sur les migrations – a ainsi porté sur ce sujet. Le cardinal Reinhard Marx, coordinateur du Conseil pour l’économie, y a insisté sur la nécessaire réduction des coûts de fonctionnement, notamment en personnel.

    S’il a répété qu’aucun licenciement n’est envisagé, il a souligné la nécessité de véritables fiches de postes au Vatican mais aussi de favoriser la mobilité entre les services et envisagé la possibilité de départs en préretraite. Le cardinal Marx aussi demandé la mise en place d’un plan quinquennal pour permettre au Vatican de mieux se projeter dans l’avenir.

    La prochaine rencontre du C6 aura lieu du 18 au 20 février, juste avant la rencontre sur les abus sexuels à laquelle le pape a convoqué les présidents des conférences épiscopales du monde entier.

    Nicolas Senèze