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  • Mexique : les évêques s'inquiètent de la progression de l'avortement

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    De Vatican News :

    Les évêques du Mexique s'inquiètent de la progression de l'avortement

    Une récente décision de la Cour Suprême maintenant une norme concernant l'IVG fait craindre sa banalisation dans la société mexicaine, s'inquiètent les évêques.

    Les évêques du Mexique font part de leur inquiétude quand à la banalisation de l'avortement dans le pays. Dans un communiqué publié le 12 août dernier, intitulé «en faveur des filles et femmes victimes de viols et des enfants non-nés», la conférence épiscopale précise ses préoccupations.

    La Cour Suprême du pays a en effet refusé les plaintes de deux États mexicains, la Basse-Californie et l'Aguacalientes, qui contestaient la norme officielle "Nom-046". Lancée par le ministère de la Santé en avril 2009, Nom-046 a été créée dans le but de réglementer les critères de prévention et de traitement de la violence sexuelle, tant dans la famille que dans la sphère publique. Il a été plusieurs fois amendé, la dernière fois en 2016. 

    Protéger les femmes et les enfants

    Dans la dernière version de la Nom-046, le gouvernement fédéral admet la possibilité d'un avortement en cas de viol contre la mère. Selon l'épiscopat mexicain, cette loi a été amendée avec le «but présumé» de la mettre en conformité avec la loi générale sur les victimes, promulguée en 2013.

    Certains points essentiels ont ainsi été modifiés. La notion d'avortement est ainsi remplacée par celle d'«interruption volontaire de grossesse» sans limite de temps de gestation; les droits des parents des victimes sont annulés, car à partir de 12 ans, les filles enceintes pour viol peuvent demander un avortement sans le consentement du père ou de la mère, ou de leur représentant légal.

    Un taux alarmant de violences

    Le personnel de santé participant à une IVG n'est, selon la norme aménagée, plus tenu de vérifier les allégations de la requérante, précisent les évêques. Ceux-ci appellent ainsi à des «solutions intégrales» pour protéger les filles et les femmes de la violence, et réitèrent que la légalisation de l'accès à l'avortement «a ouvert une voie aux conséquences graves, car elle favorise l'impunité de l'agresseur et ne protège pas la victime».

    Les prélats mexicains rappellent aussi non sans inquiétude que les aménagements de la Nom-046 permettent aux auteurs de viols de forcer les victimes à avorter, et ce faisant, d'éviter les conséquences prévues par le code pénal actuel. Dans leur communiqué, ils publient aussi des chiffres alarmants selon lesquels 41,3% des femmes mexicaines de plus de 15 ans ont été victimes d'au moins un viol au cours de leur vie, et plus de 88% d'entre elles ne le signalent pas.

  • La liberté des institutions de soins à nouveau menacée

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    Du Bulletin d'information de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Euthanasie : la liberté des institutions de soins à nouveau menacée

    14/08/2019

    Le Parti Socialiste (PS) a déposé une proposition de loi datée du 9 juillet 2019 pour obtenir que les institutions de soins (hôpital, maisons de repos…) ne puissent plus s'opposer à ce que des euthanasies aient lieu en leurs murs. Une proposition similaire, frappée de caducité aux dernières élections, avait déjà été déposée par le PS en février 2016 sans faire l'objet de discussions à la Chambre. Malgré l'absence de gouvernement fédéral, certains parlementaires semblent donc bien actifs dans le domaine de la bioéthique.

    La liberté des institutions de soins par rapport à la pratique de l'euthanasie n'est pas seulement menacée en Belgique, mais aussi au Canada. Là-bas, un médecin a euthanasié un résident à l'insu de la maison de repos d'obédience juive qui l'hébergeait. L'établissement (Louis Brier Home, Vancouver), clairement opposé à la pratique de l'euthanasie en son sein, a déposé plainte devant le Collège des médecins et chirurgiens de la Colombie Britannique, qui a donné droit au médecin le mois dernier. La position du Collège a suscité la consternation du directeur de la maison de repos : « Nous avons un certain nombre de survivants de l'Holocauste dans la maison. C'est une immense préoccupation… quand on a appris ce qui s'était passé, il y a eu énormément d'anxiété et de chaos, spécialement parmi ces personnes ».

    L'obligation pour les institutions de soins d'accepter l'euthanasie chez elles, porte (ou porterait en Belgique) gravement atteinte à leur droit à la liberté d'association, à la liberté d'expression et à la liberté de pensée, qui sont des droits fondamentaux garantis par la Constitution et la Convention européenne des droits de l'homme. Comme le rappelle souvent le Comité consultatif de Bioéthique de Belgique, l'accès à l'euthanasie ne constitue pas un droit dans le chef du citoyen.  Mais surtout, de telles aspirations oublient que la liberté d'une institution de soin protège aussi la liberté de tous ceux qu'elle rassemble, de ne pas se voir confrontés à un acte qu'ils réprouvent : les résidents ou les patients, leurs familles, les soignants, les bénévoles de ces établissements, les sponsors, … C'est aussi une question essentielle de pluralisme dans le paysage des institutions de soins du pays.

    Pour approfondir la question de la liberté des institutions de soins par rapport à l'euthanasie : voir le Dossier de l'IEB sur le sujet.

  • Les catholiques de Hong Kong dans le collimateur des medias chinois

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    De Claire Lesegretain sur le site du journal La Croix :

    13 août

    Les catholiques de Hong Kong pris pour cible par les médias chinois

    Selon le quotidien « Ta Kung Pao », dirigé par le parti communiste chinois (PCC), les écoles catholiques de Hong Kong seraient devenus des « centres de formation » pour les manifestants pro-démocratie, et les églises, des « refuges pour les foules ».

    Postée la semaine dernière sur Internet, une vidéo montre huit jeunes Hongkongais participant à un exercice de tir au pistolet à air comprimé et arborant un drapeau américain, sur le toit d’un lycée diocésain, le Yu Chun Keung Memorial College.

    Il n’en fallait pas plus pour que le quotidien chinois Ta Kung Pao(« L’Impartial »), dirigé par le parti communiste chinois (PCC), accuse cet établissement catholique d’organiser des « entraînements à la violence » et lui reproche d’être devenu « un centre de formation pour les foules ».

    Le Yu Chun Keung Memorial College a pourtant publié une déclaration dimanche 11 août pour préciser que cette vidéo, enregistrée le 5 août, ne faisait que montrer les activités de son club de tir et n’était en aucun cas représentative des opinions de l’école à propos de la contestation générale qui secoue, depuis le 31 mars dernier, l’ex-colonie britannique, rétrocédée à la Chine en 1997. Protestations qui, à l’origine, visaient le projet de loi du gouvernement visant à faciliter les extraditions vers la Chine continentale.

    Mais cela n’a pas empêché Ta Kung Pao, plus ancien journal de langue chinoise, à faire le lien entre cette vidéo et le fait que la paroisse hongkongaise Mother of Good Counsel, lors d’affrontements dans la nuit du 3 août entre policiers et manifestants, avait ouvert ses portes pour que ces derniers puissent se réfugier à l’intérieur.

    « L’église héberge la foule vêtue de noir [allusion aux habits des militants pro-démocratie, NDLR] et les voisins craignent qu’elle collabore avec les manifestants », a rapporté Ta Kung Pao. Citant certains habitants du quartier, le quotidien chinois affirme même que cette paroisse catholique « est devenue une base pour ceux qui sont contre la Chine ».

    Jeûner et à prier pour soutenir le mouvement 

    Ce n’est pas la première fois que les médias chinois accusent l’Église catholique de s’engager aux côtés des manifestants. Il est vrai que depuis le début des protestations à Hong Kong, plusieurs paroisses sont très impliquées : des prêtres ont appelé à jeûner et à prier pour soutenir le mouvement ; des étudiants leaders ont revendiqué leur foi chrétienne…

    On a même vu des pancartes avec le message : « Arrêtez les matraques, sinon on chante Alléluia au Seigneur. » Une menace ironique destinée aux policiers, en référence au cantique devenu cri de ralliement des manifestants. Il faut dire qu’à Hong Kong, la pratique religieuse est libre, à la différence du reste de la Chine continentale.

    La religion, une « couverture » pour « détourner » les élèves

    Un autre journal dirigé par le PCC à Hong Kong, Wen Wei Po, avait déjà affirmé le 7 août qu’avoir une chapelle dans une école primaire catholique permettait aux manifestants d'« utiliser la religion comme couverture pour détourner les élèves ».

    Si bien que lundi 12 août, un volontaire de la paroisse a déclaré à Wen Wei Po qu’après la publication de cet article critique, la décision avait été prise de fermer toutes les portes de l’église après la messe. « L’église ne sera ouverte qu’aux paroissiens qui ont un rendez-vous et avec l’approbation du service de la sécurité », a déclaré le volontaire.

    Dans ce même article, Wen Wei Po s’en prend également au centre catholique et à la librairie diocésaine pour avoir téléchargé sur Facebook, le 2 août, un dessin animé sur lequel on voit Jésus étreindre deux jeunes portant un casque et des vêtements noirs, et leur disant : « Les enfants, déjà fatigués ? Venez à ma porte ! » Le journal a qualifié ce téléchargement de la part de ces espaces catholiques « de marque de connivence avec des manifestants violents ».

    Selon un membre du personnel diocésain, interrogé par Ucanews, « dans la situation actuelle à Hong Kong, les attaques [par les médias] ne sont pas une surprise ». Tout en niant que le diocèse ait pris parti pour les manifestants pro-démocratie, ce salarié diocésain a précisé : « Le message de ce dessin animé est très doux. Il montre simplement que Jésus offre un abri et une aide à ceux qui en ont besoin. »

  • Pas un Belge sur cinq n'est disposé à aller au front pour la patrie

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    Du site Express Business :

    Êtes-vous prêt à vous battre pour votre pays ?

    Les Européens pensent souvent que d’autres viendront à notre secours. Un sondage réalisé par Gallup auprès de plus de 1 000 personnes dans 64 pays montre que peu d’Européens seraient prêts à défendre leur pays en cas de conflit militaire.

    Seul le Japon obtient des résultats encore inférieurs à ceux de nos voisins, les Pays-Bas et l’Allemagne.

    Dans notre pays, pas même une personne sur cinq n'est disposée à aller au front pour la patrie.

  • Notre-Dame de La Salette : un message toujours d'actualité

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    D'Antoine Bordier sur le site de l'Homme Nouveau :

    Le message de Notre-Dame de La Salette : toujours d’actualité !

    Le message de Notre-Dame de La Salette : toujours d’actualité !

    Ils sont plus d’une centaine de pèlerins à converger vers le sanctuaire de Notre-Dame de La Salette, en ce début juillet. Ils viennent de Dijon, de Paris ou de la Martinique. D’autres ont fait le voyage depuis la République Tchèque, la Pologne ; et, les plus lointains viennent du Brésil. Ce qui les réunit : le message de 1846. Le recteur en est persuadé : « le message de Notre-Dame est plus que jamais d’actualité ! ».

    La beauté du lieu n’explique pas tout. Juché à 1800 mètres d’altitude, le sanctuaire marial qui porte le nom du village de La Salette, en contre-bas, est l’un des plus haut de France. Dans son écrin de verdure, entouré de montagnes, il semble à l’abri du tumulte du monde. Situé entre Grenoble et Gap, il offre un panorama à couper le souffle. Il est à la limite du Parc National des Ecrins. Des moutons traversent ses alpages, alors que des pèlerins sortent de la Basilique et marchent vers le lieu d’apparition. La question demeure : pourquoi la Vierge Marie a-t-elle choisi un tel endroit, si haut perché, pour apparaître à des enfants, et leur délivrer un tel message ? 

    Le Père Antoni Skalba est le recteur du sanctuaire, il est membre de la Congrégation des Missionnaires de la Salette. Polonais, il a eu la vocation pour rejoindre la congrégation qui est présente dans 32 pays et qui regroupe près de 1200 membres. Elle est née dans la foulée de l’apparition. « Tout a commencé dans la journée du samedi après-midi, le 19 septembre 1846. Marie apparaît à de jeunes enfants Maximin et Mélanie, qui font paître leurs vaches. Son message principal est l’appel à la conversion. Marie nous demande de mettre Dieu dans notre vie, à travers la prière quotidienne, la Messe dominicale. A l’époque, la Messe du dimanche n’est pas respectée. Elle insiste, aussi, auprès des enfants pour que l’on respecte le Carême et les commandements de l’Eglise. Marie a rappelé cette vérité que nous avons besoin de vivre cette relation avec Dieu. La société moderne dans laquelle nous vivons oublie Dieu. C’est pour cela que le message est toujours d’actualité, plus que jamais ! » 

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  • Saint Maximilien Kolbe (1894-1941) : le don suprême

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    L’Eglise fête ce 14 août ce disciple de saint François plongé avec sa patrie dans une des pires tribulations du XXe siècle. Il fut « l’un des plus nobles fils de la Pologne » dit Jean Paul II en le canonisant en 1982.

    Lu sur le site Aleteia, cet hommage que lui rend Jacques Gauthier (blogue de Jacques Gauthier)

     Je suis toujours très touché par ce franciscain polonais qui offrit sa vie à la place d'un autre prisonnier, père de famille. Cela me parle très fort : un prêtre qui donne sa vie pour un laïc. Saint Maximilien Kolbe, martyr du nazisme, est un bel exemple de la compassion divine. Par son don suprême à Auschwitz, survenu la veille de l’Assomption de Marie, c’est la victoire du Christ ressuscité que nous célébrons.

    Les deux couronnes

    Maximilien naît en Pologne, le 8 janvier 1894, de Jules et Marianna Kolbe, tisserands. Ses parents, tertiaires franciscains, auront une bonne influence sur leur deuxième garçon — ils en auront trois —, mais celui-ci est un peu trop turbulent à leur goût. Doué d’un naturel spontané et têtu, le jeune Raymond, qui ne s’appelle pas encore Maximilien, désespère sa mère. Un jour, elle le réprimande en lui demandant ce qu’il deviendra plus tard. Ce reproche provoque chez l’enfant de dix ans une telle prise de conscience qu’il s’adresse alors directement à Marie pour savoir ce qu’il fera plus tard. Celle-ci lui apparaît en lui présentant deux couronnes, une blanche et une rouge, symbolisant la pureté et le martyre. La Vierge l’invite à choisir; spontanément, Raymond choisit les deux. Il choisit tout, comme Thérèse de Lisieux. Dès ce moment, il prend la résolution de devenir meilleur de jour en jour.
    Toute sa vie sera illuminée par cette rencontre avec Marie, canalisant son énergie bouillonnante pour la mettre au service de l’Évangile.Sa mère ne reconnaît plus son garçon qui se cache souvent derrière l’armoire où se trouve l’icône de la Vierge de Czestochowa. Aussi est-ce tout naturellement qu’il entre chez les franciscains de Lwow, y poursuivant ses études secondaires. Il prend l’habit et le nom de Maximilien. À la Toussaint 1914, il fait ses vœux définitifs. Il a vingt ans et est envoyé à Rome pour faire son noviciat. C’est là qu’il fonde avec six amis étudiants, en 1917, ce qui sera l’œuvre de sa vie : la Milice de l’Immaculée. Leur but : amener le plus d’âmes à Jésus en passant par Marie. Il écrit : « Nous devons nous efforcer d’aimer le Seigneur Jésus comme l’aimait l’Immaculée. »

    Mystique et joyeux

    Le 28 avril 1918, Maximilien reçoit l’ordination sacerdotale. Il rentre en Pologne en juillet 1919, miné par la tuberculose. Les médecins ne lui donnent que quelques mois à vivre. Il ne vivra qu’avec un quart de poumon, sans que cela diminue son zèle pour répandre la Milice de l’Immaculée. Ainsi, en janvier 1922, il commence la publication du mensuel Le Chevalier de l’Immaculée, dont le tirage atteindra un jour près d’un million d’exemplaires. Bien vite les locaux deviendront trop petits. Le 8 décembre 1927, il fonde le monastère de Niepolalanov : la Cité de l’Immaculée.

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  • Maximilien Kolbe : un saint religieusement incorrect ?

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    9782262028688FS.gifPhilippe Maxence, le rédacteur en chef du bimensuel catholique « L’Homme Nouveau », a publié, en 2011, une biographie du Père Maximilien Kolbe. Jean Cochet avait saisi la circonstance pour  écrire, dans l’édition du 13 juillet 2011 du journal « Présent », cette réflexion (im)pertinente :

    « Politiquement incorrects, tous les saints le sont par nature, d’une certaine manière. Mais, après le souffle ou « l’esprit » de Vatican II, certains sont maintenant perçus comme tels plus que d’autres, jusqu’à apparaître « religieusement incorrects » ! Parmi eux, ceux qui sont aujourd’hui pour ainsi dire « empêchés » de béatification, comme Pie XII ou Isabelle la catholique. Ou bien ceux qui ont été malgré tout béatifiés ou canonisés, comme Charles de Foucauld ou Maximilien Kolbe dont Philippe Maxence vient de réaliser une biographie fort éclairante à cet égard chez Perrin.

    Si le bienheureux Charles de Foucauld voulait convertir les musulmans avec l’appui séculier notamment de la colonisation française, saint Maximilien Kolbe, lui, voulait convertir les francs-maçons avec les moyens modernes du journalisme. Deux saints dont le « prosélytisme » n’est plus trop dans l’air du temps ! Deux témoins (trop ?) zélés pour répandre leur foi et qui mourront tous deux en « martyrs de la charité ».

    Mais l’enquête sur la vie et la mort de Charles de Foucauld ayant montré qu’il n’était pas mort, à strictement parler, en haine de la foi (même s’il est mort de mort violente et en victime de sa charité pour ses frères) ce sont pourtant les termes de « confesseur de la foi » qui conviennent à sa béatification par Benoît XVI (le 13 novembre 2005). Tandis que pour Maximilien Kolbe (condamné également sans haine ostensible de la foi) Jean-Paul II obtiendra (contre l’avis des membres de la commission d’enquête en vue de la canonisation) qu’on le fasse passer de « confesseur de la foi », selon les termes de sa béatification par Paul VI (le 17 octobre 1971), à « martyr », pour sa canonisation (le 10 octobre 1982 par Jean-Paul II lui-même). Selon André Frossard, auteur de 'N’oubliez pas l’amour; la passion de Maximilien Kolbe' (Robert Laffont, 1987) : « Il n’y a pas d’autre exemple, au catalogue des saints, d’un changement de catégorie d’une étape à l’autre d’une canonisation. »

    Et c’est justement ce changement qui a « troublé certains membres de l’Eglise catholique », note sobrement Philippe Maxence. La sainteté flagrante du martyr de l’amour, similaire à celle de Charles de Foucauld ou à celle des moines de Thibérine, ne permettrait-elle pas ainsi d’esquiver le problème de la différence, précisément, qu’il pourrait y avoir entre la confession de la foi par les uns hier (Kolbe et Foucauld) et les autres aujourd’hui (les martyrs de Thibérine) ?

    Le but de la chevalerie spirituelle que lancera le saint franciscain sous le nom de la Milice de l’Immaculée était sans équivoque : « Chercher la conversion des pécheurs, hérétiques, schismatiques, juifs, etc., et particulièrement des francs-maçons ; et la sanctification de tous sous la direction et par l’intermédiaire de la Bienheureuse Vierge Marie Immaculée. »

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