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  • Ces jeunes saints que le pape propose en exemple

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    Dans la récente exhortation "Christus vivit" :

    'Il y a des saints qui n’ont pas connu l’âge adulte et qui nous ont laissé le témoignage d’une autre manière de vivre la jeunesse. Souvenons-nous au moins de certains d’entre eux, de différentes époques de l’histoire, qui ont vécu la sainteté chacun à sa manière :

    51. Au IIIème siècle, saint Sébastien était un jeune capitaine de la garde prétorienne. On raconte qu’il parlait du Christ partout et cherchait à convertir ses compagnons, jusqu’à ce qu’on lui demande de renoncer à sa foi. Comme il n’accepta pas, on fit pleuvoir sur lui une multitude de flèches, mais il survécut et continua à annoncer le Christ sans peur. En fin de compte, ils le flagellèrent à mort.

    52. Saint François d’Assise était très jeune et rempli de rêves. Il a écouté l’appel de Jésus à être pauvre comme lui et à restaurer l’Église par son témoignage. Il renonça à tout avec joie et il est le saint de la fraternité universelle, le frère de tous, qui louait le Seigneur pour ses créatures. Il est mort en 1226.

    53. Sainte Jeanne d’Arc est née en 1412. C’était une jeune paysanne qui, malgré son jeune âge, a lutté pour défendre la France contre les envahisseurs. Incomprise à cause de sa manière d’être et de vivre la foi, elle est morte sur le bûcher. 

    54. Le bienheureux André Phû Yên était un jeune vietnamien du XVIIème siècle. Il était catéchiste et aidait les missionnaires. Il a été emprisonné pour sa foi, et comme il ne voulait pas y renoncer, il a été assassiné. Il est mort en disant : « Jésus ».

    55. Au cours du même siècle, sainte Kateri Tekakwitha, une jeune laïque native d’Amérique du Nord, a subi une persécution pour sa foi et a fui en marchant plus de trois cents kilomètres dans une épaisse forêt. Elle s’est consacrée à Dieu et elle est morte en disant : “Jésus, je t’aime !”.

    56. Saint Dominique Savio offrait à Marie toutes ses souffrances. Quand saint Jean Bosco lui apprit que la sainteté suppose qu’on soit toujours joyeux, il ouvrit son cœur à une joie contagieuse. Il cherchait à être proche de ses compagnons les plus marginalisés et malades. Il est mort en 1857 à quatorze ans, en disant : “Quelle merveille je vois !”.

    57. Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus est née en 1873. Elle parvint à entrer dans un couvent de carmélites, à quinze ans, en traversant beaucoup de difficultés. Elle a vécu la petite voie de la confiance totale en l’amour du Seigneur et s’est proposé de nourrir par sa prière le feu de l’amour qui anime l’Église.

    58. Le bienheureux Ceferino Namuncurá était un jeune argentin, fils d’un important chef de peuples autochtones. Il parvint à devenir séminariste salésien, brûlant du désir de retourner dans sa tribu pour conduire les gens à Jésus-Christ. Il est mort en 1905.

    59. Le bienheureux Isidore Bakanja était un laïc du Congo qui témoignait de sa foi. Il a été torturé longtemps pour avoir proposé le christianisme à d’autres jeunes. Il est mort en 1909 en pardonnant à son bourreau.

    60. Le bienheureux Pier Giorgio Frassati, mort en 1925, était « un jeune d’une joie contagieuse, une joie qui dépassait les nombreuses difficultés de sa vie ». Il disait qu’il essayait de répondre à l’amour de Jésus qu’il recevait dans la communion, en visitant et en aidant les pauvres.

    61. Le bienheureux Marcel Callo était un jeune français mort en 1945. Il fut emprisonné en Autriche dans un camp de concentration, où il réconfortait dans la foi ses compagnons de captivité, au milieu de durs travaux.

    62. La jeune bienheureuse Chiara Badano, morte en 1990, « fit l’expérience de la manière dont la souffrance peut être transfigurée par l’amour […] La clé de sa paix et de sa joie était sa pleine confiance dans le Seigneur, et l’acceptation de la maladie comme expression mystérieuse de sa volonté pour son bien et celui des autres ».

    63. Qu’eux tous, ainsi que beaucoup d’autres jeunes qui souvent ont vécu à fond l’Évangile dans le silence et dans l’anonymat, intercèdent pour l’Église afin qu’elle soit remplie de jeunes joyeux, courageux et engagés, qui offrent au monde de nouveaux témoignages de sainteté.''

  • Le pape François dénonce le journalisme qui ne fait rien d’autre que « salir » les personnes

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    De Marie Malzac sur le site de la Croix :

    Le pape met en garde les journalistes contre « l’amour des choses sales »

    Dans une interview diffusée par la chaîne espagnole La Sexta dimanche 31 mars, le pape François a dénoncé le journalisme qui ne fait rien d’autre que « salir » les personnes.

    Le pape François s’est livré, dans une interview retransmise dimanche 31 mars en Espagne sur La Sexta, à une critique des dérives du métier de journaliste.

    Ainsi, le pape a déploré une façon de faire de l’information comme des « flashs », en prenant l’exemple du « grand drame » oublié des Rohingyas. « Lorsque le sujet a commencé, il a beaucoup mobilisé, et aujourd’hui presque plus personne n’en parle », a-t-il relevé, dénonçant une façon « injuste » de pratiquer le journalisme.

    Les journalistes, a poursuivi le pape, « ont la possibilité de tomber dans quatre mauvaises attitudes, qui les menacent constamment et desquelles ils doivent se défendre ».

    « Il y a des médias qui calomnient sans aucun problème »

    Le premier écueil, explique-t-il, est celui de la « désinformation » : « Je donne une nouvelle, mais j’en donne la moitié. Ceci va à l’encontre du droit qu’ont les personnes à être informées. Tu les informes à moitié, tu les informes mal ».

    Deuxième risque, celui de la calomnie. « Il y a des médias qui calomnient sans aucun problème et qui ont tellement de pouvoir qu’ils peuvent le faire impunément, a regretté le pape. Qui va leur intenter un procès ? Personne ».

    Le troisième, la diffamation, « est encore plus subtil ». « Toute personne a droit à la réputation, souligne-t-il. Si tu as commis une erreur il y a 20 ans et que tu as payé ta dette et ta peine, alors tu es une personne libre et sans tache. On ne peut ressortir dans les médias une histoire passée et déjà payée ».

    Mise en garde contre l’amour pour les « scandales »

    Enfin, dernière tentation du journaliste, « la coprophilie », qu’il définit comme « littéralement, l’amour pour le caca, l’amour pour les choses sales, pour les scandales ». « Certains médias vivent de la publication de scandales, qu’ils soient vrais ou faux », assure encore François.

    Certains médias catholiques ne sont pas à l’abri de cette façon de faire, regrette le pape. « Ce sont des catholiques du dimanche, et ils ont des médias qui ne font rien d’autre que salir les autres ». 

    Ce n’est pas la première fois que le pape François adresse ses conseils aux journalistes. Ainsi, en 2016, dans un discours particulièrement marquant adressé à l’Ordre des journalistes italiens, il avait invité la presse à travailler avec honnêteté et conscience. François avait demandé aux professionnels du secteur d’être des « instruments de construction » et de ne pas alimenter les « peurs », notamment face aux migrants.

    Mais le pape n’hésite pas, aussi, à remercier les journalistes pour leur travail. Le 21 décembre 2018, à l’occasion des vœux à la curie romaine, il avait ainsi salué les journalistes « honnêtes et objectifs et qui ont cherché à démasquer ces loups et à donner la parole aux victimes » d’abus dans l’Église.

  • Ne laissez pas tomber les chrétiens d'Orient !

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    D'Emmanuel Galiero sur le site du Figaro :

    Mgr Najeeb, archevêque de Mossoul: «Ne laissez pas tomber les Chrétiens d'Orient»

    Présent lors de l'inauguration de l'institut culturel franco-irakien par la région Ile-de-France et l'ambassade de France, lundi à Mossoul, l'archevêque Michaeel Najeeb a accordé un entretien au Figaro.

    De notre envoyé spécial à Mossoul (Irak)

    Quelle est la portée de l'institut culturel franco-irakien pour votre pays?

    C'est un jour particulier pour la France et pour l'Irak, et spécifiquement pour Mossoul. L'université de Mossoul, où est installé l'institut culturel, est un lieu de savoir, de connaissance et d'ouverture. Ouvrir ce lieu aujourd'hui, après le départ de Daech, est une occasion très importante pour la France de marquer sa présence en Irak par un haut lieu culturel dans une ville martyre. Mossoul a beaucoup souffert de l'emprise de Daech, durant quatre ans, mais cette empreinte de la France laissée à travers la culture est une façon de combattre Daech. Il est très important de lutter contre la violence par la connaissance. Depuis deux mois, le discours que j'essaye de tenir comme archevêque de Mossoul, alors que je suis moi-même natif de cette ville, est de bâtir des ponts entre les religions et les gens cultivés pour construire l'avenir.

    Pourquoi aviez-vous fui Mossoul avec des livres?

    Dix jours avant l'entrée de Daech dans la plaine de Ninive, j'ai eu le sentiment qu'un danger allait nous frapper. Un danger menaçant les hommes et les livres. Mais on ne peut pas sauver un arbre sans sauver ses racines. Et pour moi, les racines sont notre culture: les manuscrits, les archives, les correspondances... Tout cet héritage que nous avons reçu depuis 2000 ans, celui de nos ancêtres dont fait partie la langue araméenne, est aujourd'hui sain et sauf, à Erbil. Ce sauvetage in extremis, ce trésor, est désormais au service du monde entier.

    L'espérance est grande aujourd'hui mais quels défis reste-t-il à relever?

    Il est difficile de prévoir l'avenir pour l'ensemble de l'Irak. Je crois que cela est entre les mains des grandes puissances. Le jeu est délicat car de grands pays essayent de se tailler une part de gâteau. Mais nous, nous essayons de préserver l'unité du peuple irakien car la diversité est dans la complémentarité. Il faut dépasser le sectarisme qui existe entre les fractions, religieuses ou ethniques. Il faut défendre la citoyenneté. Elle existe en Irak. Je suis très optimiste à condition que nous puissions tous travailler main dans la main. Il faut aussi cesser d'intervenir dans les affaires internes de l'Irak.

    Comment voyez-vous l'avenir des Chrétiens d'Orient dans la mosaïque religieuse irakienne?

    Il est très important de préserver cette harmonie. Daech n'est pas un extraterrestre. C'est un esprit et une idéologie visant à briser cette harmonie. Personnellement, je vois l'avenir de manière positive si l'on parvient à abattre les remparts dressés entre les êtres humains. En réalité, les difficultés sont encore nombreuses parce que l'esprit de Daech existe encore dans les mentalités. Nombre de Chrétiens essayent de rentrer à Mossoul mais y renoncent parce qu'ils ont peur. Nous n'avons plus une seule église debout. Tout a été anéanti. Comment redémarrer dans ces conditions, quand on sait que son voisin est celui qui nous a dénoncés, pillés et trahis? Il est donc primordial de rebâtir la confiance. Les familles chrétiennes, qui vivent au Kurdistan, attendent la paix à Mossoul pour y revenir. Cela passe par la confiance et la sécurité. Cela impose aussi d'impliquer la loi car aujourd'hui, il n'y a pas d'égalité entre un chrétien, un non chrétien et un musulman. Nous sommes considérés comme des citoyens de seconde zone mais nous avons le droit de vivre ici à l'égal des autres.

    Quel est le message des Chrétiens d'Orient?

    Ne nous laissez pas tomber. Aidez-nous à rebâtir nos maisons, nos églises, nos institutions et nos lois. En Irak, les valeurs de la France que sont la liberté, l'égalité et la fraternité, nous manquent. Il faut nous aider à les apprendre.

  • Des extrémistes hindous s'en prennent violemment à un lycée catholique

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    De Vatican News :

    En Inde, un lycée catholique attaqué par une foule en colère

    En Inde, un lycée catholique a été vandalisé par une foule d’Hindous en colère. L’information est rapportée par l’agence Asianews, photos à l’appui. Les religieuses en charge de l’établissement ont été physiquement prises à partie, et les dégâts matériels se chiffreraient en dizaines de milliers d’euros.

    Tout est parti du suicide d’une des élèves de l’école, une jeune fille de 15 ans, déçue par ses mauvais résultats scolaires, qui s’est donc donné la mort dans son village de Kallakurichi (État du Tamil Nadu). Le lendemain du drame, les parents, accompagnés par quelque 200 personnes, -dont des activistes d’un groupe paramilitaire ultra-nationaliste hindou-, ont fait irruption dans le lycée Little Flower que fréquentait l’élève, s’attaquant violemment à tout l’édifice, saccageant les salles de classe et l’auditorium, détruisant le matériel informatique. Les assaillants n’ont pas épargné la chapelle: l’autel a été frappé à coups de pioche, et la statue de la Vierge Marie, décapitée. Pour  sœur Devasser Mary, la supérieure provinciale des franciscaines du Cœur immaculé de Marie, -communauté en charge du lycée-, la violence qui s’est déchaînée contre l’établissement était «préméditée et organisée»; les religieuses présentes ont également subi l’ire de la foule. Un groupe de femmes a ainsi tenté d’étrangler plusieurs d'entre elles.

    Les dégâts sont estimés à quelque 10 millions de roupies- soit environ 129 000 euros.  Le conseil des évêques du Tamil Nadu a condamné l’incident, exigeant des autorités l’ouverture immédiate d’une enquête, la punition des coupables ainsi que des mesures de protection pour les religieuses et le lycée. «Après l’attaque (…), les criminels sont revenus avec la police, et ont demandé des réparations. Cela est injustifiable», s’insurge sœur Devaseer.

    Le lycée Little Flower a été fondé il y a 74 ans pour les enfants de familles pauvres. Il accueille actuellement 2 150 élèves, dont 117 jeunes filles venant de familles extrêmement démunies, qui logent au sein de l’établissement. Depuis 7 décennies d’existence, le lycée a vu passer dans ses murs plus de 45 000 étudiants, garçons et filles, leur dispensant une formation de qualité, quelles que soient leur origine ethnique ou leurs croyances religieuses.

  • L'apologie de la Tradition selon Stéphane Mercier

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    Que devons-nous faire pour rester fidèles et pour protéger notre foi au milieu d’une si grande confusion ? Se fondant sur le livre de l’historien italien Roberto de Mattei, le Pr. Mercier nous a invités à réfléchir sur la signification de notre identité catholique au milieu de la crise que traverse actuellement l’Église, en la restituant dans le cours total de son histoire. Ce bref parcours historique a été suivi d'une réflexion sur le sens et la portée de la Tradition comme règle de notre foi au quotidien.

    « Apologie de la Tradition » par le Pr. Stéphane Mercier le mercredi 27 mars 2019 à Bruxelles

  • Pourquoi Emmanuel Macron est-il allé à la messe mardi dernier ?

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    D3JEe_eXQAAMcNm.jpgLe président de la République française  a assisté ce mardi 2 avril à une messe en l’église Saint-Louis-en-l’Île, dans le IVe arrondissement parisien, en l’honneur de son prédécesseur Georges Pompidou, mort il y a 45 ans. Lu sur le site web « aleteia » :

    « Emmanuel Macron, accompagné de son épouse Brigitte Macron, a assisté ce mardi 2 avril à une messe en l’église Saint-Louis-en-l’Île (IVe arrondissement) à la mémoire du président Georges Pompidou, décédé il y a 45 ans. En effet, l’usage veut que tous les présidents de la République se rendent au moins une fois à l’une de ces célébrations durant leur mandat.

    Parmi les personnalités présentes se trouvaient Valéry Giscard d’Estaing, ancien Président de la République, le Défenseur des droits, Jacques Toubon, les anciens ministres Hervé Gaymard et Olivier Stirn, les anciens secrétaires d’État Alain Marleix et Pierre Lelong, les vice-présidents de l’Assemblée nationale Hugues Renson (LREM) et Marc Le Fur (LR), le député Pacôme Rupin (LREM) et le fils de Georges Pompidou, Alain Pompidou.

    Lire aussi :

    La foi des présidents de la Ve République

    Célébrée cette année par le curé de la paroisse, le père Olivier de Cagny, cette messe hommage a lieu tous les ans depuis la mort de Georges Pompidou, le 2 avril 1974. Dans ses dernières volontés, Georges Pompidou avait demandé une messe en latin accompagnée de chants grégoriens. Quarante-cinq ans après sa mort, son souhait a été encore exaucé, la messe ayant été animée par le chœur grégorien de Paris.

    Ref. Pourquoi Emmanuel Macron est-il allé à la messe mardi ?

    pompidou st sacrement 46075970484_29e8bdd4bd_b.jpgA retenir par les amateurs de plain-chant : un ensemble de voix féminines du chœur grégorien de Paris sera à Liège dans le cadre  de la semaine eucharistique organisée du 16 au 23 juin prochains. 

    Il chantera  le propre  de la messe la Fête-Dieu célébrée en latin (missel de 1962) par Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège, en l’église (photo) du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132), le samedi 22 juin à 18h00 .

    JPSC

  • "Christus vivit" ou quand le Pape offre aux jeunes une «balise sur un chemin synodal»

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    D'Adélaïde Patrignani sur Vatican News :

    Christus vivit: le Pape offre aux jeunes une «balise sur un chemin synodal»

    Six mois après le Synode sur “Les jeunes, la foi et le discernement vocationnel”, un de ses fruits majeurs est rendu public ce 2 avril: l’Exhortation apostolique post-synodale Christus vivit («Il vit, le Christ»). Un document que le Pape François avait signé le 25 mars dernier, aux pieds de la Vierge Marie, dans le sanctuaire de la Sainte Maison de Lorette. Dans ce texte divisé en neuf chapitres reprenant les principaux sujets abordés lors du Synode, le Saint-Père s’adresse directement aux jeunes, mais aussi «à tout le peuple de Dieu, à ses pasteurs et à ses fidèles, car la réflexion sur les jeunes et pour les jeunes nous interpelle et nous stimule tous».
     

    Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican

    «Il vit, le Christ, notre espérance et il est la plus belle jeunesse de ce monde. Tout ce qu’il touche devient jeune, devient nouveau, se remplit de vie. Les premières paroles que je voudrais adresser à chacun des jeunes chrétiens sont donc: Il vit et il te veut vivant !». Ainsi commence le tout premier des 299 paragraphes de cette Exhortation apostolique post-synodale rédigée et signée par le Saint-Père. Le style du document magistériel est déjà perceptible dans ces quelques phrases: direct, vivifiant, plein d’espérance et jalonné par la personne du Christ. 

    Une exhortation apostolique écrite avec et pour les jeunes

    Le Pape lui-même explique sa démarche concernant la rédaction d’un document qu’il qualifie de «balise sur un chemin synodal». Une lettre écrite «avec affection» et en tenant compte des rencontres passées. «Je me suis laissé inspirer par la richesse des réflexions et des échanges du Synode de l’année passée [du 3 au 28 octobre 2018]. [...] Ainsi, ma parole sera chargée de mille voix de croyants du monde entier qui ont fait parvenir leurs opinions au Synode. Même les jeunes non croyants, qui ont voulu y prendre part par leurs réflexions, ont soulevé des questions qui ont suscité en moi de nouvelles interrogations», reconnaît le Souverain Pontife.

    Pour le fond, le Pape a voulu un texte «qui rappelle certaines convictions de foi et qui, en même temps, encourage à grandir en sainteté et dans l’engagement de sa propre vocation». Et concernant la forme, soit François s’adresse «directement aux jeunes» - le tutoiement est de mise dans la plupart des paragraphes -, soit il propose «des approches plus générales pour le discernement ecclésial», particulièrement utiles pour les pasteurs et les acteurs de la pastorale des jeunes et des vocations.

    Dans le Verbe de Dieu, des trésors de jeunesse

    Après un premier chapitre consacré aux figures marquantes de jeunes dans la Bible, le Pape attire l’attention de ses lecteurs sur «Jésus-Christ, toujours jeune», dont les aspects de la vie constitue une inépuisable source d’inspiration. «Cela implique qu’il faut mûrir dans la relation avec le Père, conscient d’être membre de la famille et du peuple, se disposer à être comblé de l’Esprit et à être conduit [...]. Rien de cela ne devrait être ignoré dans la pastorale des jeunes, pour qu’on ne crée pas des projets qui isolent les jeunes de la famille et du monde, ou qui les transforment en une minorité sélectionnée et préservée de toute contagion. Nous avons plutôt besoin de projets qui les fortifient, les accompagnent et les lancent vers la rencontre avec les autres, vers le service généreux, vers la mission», conseille également le Saint-Père. «Il est très important de contempler le Jésus jeune que nous montrent les Évangiles, car il a été vraiment l’un de vous, et en lui on peut reconnaître beaucoup de caractéristiques des cœurs jeunes», poursuit-il.

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  • À Liège le dimanche 7 avril 2019 à 10h, messe grégorienne de la Passion en l’église du Saint-Sacrement : plain-chant, orgue et violons de l’Ensemble Darius.

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    affiche_premier dimanche du mois.jpg

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  • Le pape défend sa stratégie à l'égard de la pédophilie dans l'Eglise

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    Du site Huffpost (huffingtonpost.fr) :

    Pédophilie dans l'Église: Le pape François défend sa stratégie

    Le souverain pontife a répondu aux critiques qui lui reprochent l'absence de concret à l'issu du sommet sur la pédophilie.

    CAPTURE D'ÉCRAN LA SEXTA
    Le pape François est revenu sur les reproches de ceux qui regrettent qu'il n'y ait pas eu plus d'annonces concrètes au terme du sommet sur la pédophilie organisé au Vatican en février.

    ÉGLISE CATHOLIQUE - Le pape François a espéré avoir lancé un processus d’“assainissement” de l’Église catholique, tout en reconnaissant s’être abstenu de sanctionner pour l’exemple des prêtres coupables d’abus sexuels, dans une interview diffusée dimanche 31 mars.

    Dans un entretien avec la chaîne de télévision espagnole La Sexta, le souverain pontife a dit comprendre que beaucoup aient été déçus du manque de résultats concrets du sommet sur la pédophilie qui s’est tenu en février dernier au Vatican.

    “Si j’avais pendu 100 curés sur la place Saint-Pierre (on aurait dit) comme c’est bien, voilà du concret. (...) J’aurais occupé le terrain, mais ce qui m’intéresse, ce n’est pas d’occuper le terrain, c’est de lancer des processus d’assainissement et cela prend du temps”.

    Au terme du sommet destiné à responsabiliser les évêques de la planète, le Pape a promis “une lutte à tous les niveaux” contre les abus sexuels sur mineurs qui ne devront plus jamais être dissimulés. Mais de nombreux porte-parole des victimes ont exprimé leur frustration, lui reprochant de ne pas avoir abordé directement le problème. 

    Jordi Évole pregunta al papa Francisco en Salvados si recomendaría a alguna víctima de abusos sexuales de la Iglesia denunciar los casos.
    LaSexta / 31 mars

    et de Vatican News :

    La lutte contre les abus sur mineurs

    Interrogé sur la question des abus sexuels sur mineurs, le Pape a expliqué que partout où les abus sont couverts, ces drames se diffusent, mais qu’une fois qu’entre en jeu «la culture de la transparence», les choses ne se diffusent plus. Il a toutefois précisé que l’objectif de ce sommet était d’ouvrir des processus, et que ceci demande du temps.

    Cette interview a aussi abordé la question de la discrimination vis-à-vis des femmes. Le Pape François a déclaré qu’il est nécessaire de promouvoir les femmes dans l’Église et donc de les écouter, au-delà de la seule question des répartitions de postes et de fonctions. Il souligne aussi que la traite des femmes est un phénomène énorme. Certaines filles migrantes sont amenées en Europe avec ce piège. «L’esclavage des filles est un esclavage de terreur», a-t-il dénoncé.

  • Avortement : le « Heartbeat bill » voté en Géorgie

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    AVORTEMENT : LA « LOI DU BATTEMENT DE CŒUR » VOTÉE EN GÉORGIE

     de genethique.org

    Les députés de l’Etat de Géorgie, au sud des Etats-Unis, ont voté le 30 mars dernier l'interdiction de l’avortement « dès la détection d'un rythme cardiaque chez l'embryon », soit dès la sixième semaine de grossesse. Une exception est prévue en cas de complications médicales, ou si la vie ou la santé de la mère est en danger. « La Géorgie attache une grande valeur à la vie. Nous défendons les innocents et parlons au nom de ceux qui ne peuvent pas parler pour eux-mêmes », a déclaré le gouverneur républicain de l'Etat, Brian Kemp, qui s’apprête à promulguer la loi qui entrera alors en vigueur.

    Un certain nombre d’acteurs américains, dont Ben Stiller, Alec Baldwin et Alyssa Milano, ont considéré ne plus pouvoir venir travailler « en toute conscience » en Géorgie, une destination populaire pour les tournages. Les opposants dénoncent un texte interdisant l'avortement « avant que la majorité des femmes n'apprennent leur grossesse » et ont menacé de la contester en justice.

    Aux Etats-Unis, chaque Etat est libre de restreindre ou interdire les avortements, dès lors que la vie ou la santé de la mère n’est pas en danger. La « loi du battement de cœur » a déjà été votée dans plusieurs Etats américains, comme le Kentucky et l'Iowa ; elle a été bloquée par les juges. Le 20 mars dernier, le Parlement du Mississippi l'a également adoptée.

    Pour aller plus loin :

  • Désacraliser la figure du prêtre ?

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    De Christophe Geffroy en éditorial (avril 2019) sur le site de La Nef :

    Désacraliser toujours plus ?

    ÉDITORIAL

    La sage décision du pape François de ne pas accepter, pour le moment, la démission du cardinal Philippe Barbarin a été interprétée par certains comme la preuve que l’Église, décidément, ne voulait pas changer et n’avait toujours pas pris la mesure des problèmes d’abus sexuels en son sein, bref qu’elle n’était plus « crédible ». Curieusement, le fait de savoir si la condamnation du Cardinal était justifiée ou non en droit semblait ici sans importance, comme si sa personne s’identifiait à l’Église jugée par avance coupable et qu’il fallait qu’un haut prélat paye au nom de l’institution, la justice étant ici secondaire au regard du symbole.

    L’Église inactive ?

    Remarquons d’abord que l’hyper médiatisation de ces affaires donne l’impression que la vie de l’Église se résume désormais à cette question des abus sexuels, occultant le bien qu’elle continue de dispenser par l’admirable dévouement de nombre de ses membres, clercs comme laïques. Ce fonctionnement des médias a ceci de pervers qu’il n’offre aucun recul ni ne favorise la réflexion et la nuance : à peine une affaire est-elle passée qu’une autre survient, on feint alors de s’étonner de l’absence de mesures malgré l’accumulation des cas, alors qu’il s’agit le plus souvent de faits anciens bien antérieurs à l’époque où l’Église a commencé à prendre conscience de l’ampleur du drame et mettre en place progressivement les mesures qui s’imposaient. Car les mesures, il y en a eu de nombreuses depuis 2002, et nul ne peut reprocher à l’Église d’être demeurée inerte et indifférente au sort des victimes, même si, pour ces dernières, le mal est tellement profond et révoltant qu’aucune mesure humaine ne peut être à même de réparer les torts causés. Face à un tel fléau, combien d’institutions ont fait autant que l’Église catholique qui, rappelons-le, n’est pas la seule concernée ?

    Aujourd’hui, les victimes sont très clairement son souci prioritaire et l’on regrette que cela n’ait pas été toujours le cas, mais on ne peut revenir en arrière, il nous faut assumer maintenant les dossiers hier si mal gérés. Comment nier qu’il y ait eu d’insupportables abus de pouvoir et qu’il était nécessaire de corriger des comportements hérités des siècles passés où l’Église était en position dominante dans une société où son autorité était reconnue et respectée, voire même crainte en certains cas ? Le pape François a nommé cela d’un terme pour le moins ambigu en raison de l’histoire qu’il charrie : le « cléricalisme ». Mais soyons sérieux, comment ne pas voir que, face à ces comportements cléricaux, l’Église a déjà largement procédé à sa réforme interne ?

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  • "Les apports dogmatiques de Vatican II" : un lecteur réagit

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    Un lecteur, titulaire d'un master en théologie, réagit à la publication d'une note d'Arnaud Dumouch publiée sur notre blog :

    Analyse critique du texte : « Comprendre les apports dogmatiques de Vatican II en 9 canons »

    (publié sur Belgicatho)

    Nous trouverons dans les paragraphes en italique et en vert le texte de l’article critiqué, et en-dessous des différentes parties de ce texte, nos observations.

    Les Conciles de jadis se terminaient par une série de "canons" qui en résumaient la portée. Les Pères du Conciles Vatican II refusèrent d'agir ainsi, livrant au peuple de Dieu un texte long et difficile à comprendre.

    On se demande d’ailleurs quel était l’intérêt de ne pas adopter la clarté de formulation des conciles antérieurs…

    55 ans après la clôture du Concile, il peut être utile de donner un outil pédagogique simple qui distingue deux parties :  D'abord les apports admirables (et marqués d'infaillibilité) de ce Concile pour la doctrine de la foi. Mais aussi les décisions pastorales fragiles et sujettes à caution.

    Pour qu’il y ait infaillibilité dans un acte du Magistère universel (cas par exemple du concile œcuménique), il y a deux conditions (cf. Abbé Lucien, L’autorité magistérielle de Vatican II, dans la revue Sedes Sapientiae n°119 (mars 2012), p. 34) : 1° une affirmation directe, posée pour elle-même ; 2° que la doctrine affirmée soit présentée comme révélée, ou liée nécessairement à la révélation, ou absolument obligatoire pour les fidèles.

    La plupart des propositions présentées dans l’article comme infaillibles ne remplissent pas l’un des critères (souvent le 2ème), voire les deux.

    Si nous trouvons le temps, nous ferons également un commentaire des propositions décrites comme « décisions pastorales fragiles et sujettes à caution ». Il nous suffit pour l’instant que l’auteur de l’article en reconnaisse de lui-même déjà la faiblesse. 

    Ce travail a été commencé par un théologien laïc et thomiste, Arnaud Dumouch. Il serait intéressant que des laïcs l'améliorent et suggèrent à la hiérarchie d'en faire un document pour l'usage de l'Eglise universelle.

    Nous ne nous prononcerons pas ici sur le thomisme de M. Dumouch. Par contre nous pensons, et nous le verrons plus bas, que parmi les 9 propositions, certaines manifestent une ignorance de la pensée de Saint Thomas. 

    La liste des neuf principales vérités dogmatiques (infaillibles) développées dans Vatican II :

    Encore une fois, il ne suffit pas d’affirmer qu’il y en a : une affirmation infaillible se discerne avec des critères précis, ainsi que nous l’avons rappelé. 

    L'homme est par nature un être libre et la liberté religieuse est une condition de sa nature. C'est un nouveau "préambule de la foi".

    1° Sur ce point, nous nous rattachons à l’avis de l’Abbé Lucien (cf. articles dans la revue Sedes sapientiae, p. 53-57), et nous pensons qu’effectivement l’infaillibilité serait engagée dans le §1 de Dignitatis humanae n°2. Les deux critères sont remplis : 1° une affirmation doctrinale directe et par soi, et 2° un lien à la révélation. Attention : nous précisons que l’infaillibilité porte sur la déclaration dans ce passage, et non sur l’ensemble du texte.

     

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