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  • Dans le Berry, une oasis de vie contemplative

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    A découvrir ici

  • Débordements antichrétiens au Chili : une église incendiée

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    Résultat de recherche d'images pour "chile fire church"

    De Vatican News :

    Église incendiée au Chili : «Ils ont brûlé le temple mais ils n’ont pas brûlé la foi»

    Lors de la première manifestation de l'année contre le gouvernement du président Piñera, des manifestants ont brûlé l'église San François Borgia et son mobilier le vendredi 3 janvier. L'évêque du diocèse aux armées, Mgr Santiago Silva Retamales, a célébré la messe de réparation pour cette église rattachée à sa juridiction.

    Alina Tufani - Cité du Vatican

    L'évêque du diocèse aux Armées du Chili, Mgr Santiago Silva, a présidé une messe de réparation devant l'église de San Francisco Borgia, dédiée à la gendarmerie, qui a été incendié vendredi dernier par un groupe d'hommes cagoulés qui manifestaient sur une place voisine.

    «Ils ont brûlé le temple, mais ils n'ont pas brûlé la communauté, ils n'ont pas brûlé la foi», a dit Mgr Silva pendant l'homélie de la messe à laquelle ont participé le nouveau nonce apostolique au Chili, Mgr Alberto Ortega Martin, les évêques auxiliaires de l'archidiocèse de Santiago, les aumôniers des trois branches des Forces armées, le directeur général des carabiniers et des centaines d'officiers et de civils.

    Le besoin d’une «conversion du cœur»

    Dans un autel improvisé devant les portes brûlées de l'église, l'évêque aux Armées a réfléchi sur «la violence, les justes désirs du peuple, le manque de dialogue, le manque de respect pour les personnes et les institutions», qui se sont exprimés à travers les manifestations et les émeutes de rue qui, depuis octobre 2019, ont plongé dans le chaos plusieurs villes du pays, en particulier la capitale. «Nous avons besoin d'une conversion du cœur, afin que le Seigneur, face à cette église institutionnelle détruite des carabiniers, ne nous fasse jamais perdre le désir d'avoir un Sauveur pour que nous puissions reconstruire notre société, comme une société dans la justice, la paix et la loi», a souligné Mgr Silva.

    L'église saint François Borgia, construite à la fin du XIXe siècle et assignée aux gendarmes en 1976, a été attaquée par un groupe d'hommes cagoulés qui participaient à une manifestation sur une place toute proche. Les manifestants ont sorti des chaises, des meubles et des Bibles qui ont été brûlés devant l'enceinte alors que l'intérieur de l'église était complètement détruit, car les vandales ont bloqué l'action des pompiers pour maîtriser le feu.

    À la fin de la messe de réparation, en même temps que la prière de l'Ave Maria, la communauté a été invitée à ouvrir et à passer les portes de l'église brûlée.

  • Accueillir l'Esprit Saint et rejeter l'esprit du monde qui nous éloigne de Dieu

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    De Vatican News :

    Homélie à Sainte-Marthe: accueillir l’Esprit Saint et rejeter l’esprit du monde

    Ce mardi 7 janvier, le Pape François a prononcé sa première homélie matinale de l’année en la chapelle de la maison Sainte-Marthe. À partir de la lecture, issue de la première lettre de saint Jean, il a rappelé que l’Esprit Saint n’est pas seulement «la colombe», mais avant tout celui qui nous permet de «demeurer en Dieu». Il a aussi invité les fidèles à examiner leur conscience pour percevoir ce qui est inspiré par l’esprit du monde, qui conduit au pire des péchés: la corruption.

    Alessandro Di Bussolo – Cité du Vatican

    La vie chrétienne consiste à demeurer en Dieu, en laissant agir en soi l'Esprit Saint et non l'esprit du monde. «Celui qui garde ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui; et voilà comment nous reconnaissons qu’il demeure en nous, puisqu’il nous a donné part à son Esprit», rappelle saint Jean dans sa première lettre (1 Jn 3,24), dont est issue la lecture du jour (1 Jn 3,22 – 4,6 ce mardi 7 janvier en Italie).

    Ne plus savoir distinguer le bien du mal

    On peut «être dans les villes les plus peccamineuses, dans les sociétés les plus athées, mais si le cœur demeure en Dieu», a souligné le Pape, alors on peut y apporter le salut. Et François de rappeler l'épisode raconté dans les Actes des Apôtres, où des apôtres arrivent dans une ville et rencontrent des chrétiens baptisés par Jean. Ils leur demandent: «Avez-vous reçu l'Esprit Saint?», mais ces baptisés ne savaient même pas qu'il existait. Combien de chrétiens, a déploré le Saint-Père, aujourd'hui encore associent l'Esprit Saint seulement à la colombe, tout en ignorant  que «c'est ce qui fait demeurer dans le Seigneur» et donne «la garantie, la force» pour cela.

    Le Souverain Pontife a ensuite évoqué l'esprit du monde, qui est contraire à l'Esprit Saint. «Jésus, lors de la dernière Cène, ne demande pas au Père d'éloigner les disciples du monde, [...] mais de les protéger de l'esprit du monde» qui est «encore pire que de commettre un péché. C'est une atmosphère qui vous rend inconscient, qui vous conduit à un point où vous ne savez pas reconnaître le bien du mal», a expliqué François.

    Demander l’aide de l’Esprit Saint

    Pour demeurer en Dieu, «nous devons demander ce don» de l'Esprit Saint par qui «nous savons que nous restons dans le Seigneur». Mais comment pouvons-nous savoir si nous suivons l'Esprit Saint ou l'esprit du monde? Saint Paul donne un conseil, a rappelé le Pape: «Ne contristez pas l'Esprit Saint. Quand nous allons vers l'esprit du monde, nous contristons l'Esprit Saint et nous l'ignorons, nous le laissons de côté et notre vie prend un autre chemin».

    L'esprit du monde se manifeste aussi par l'oubli. «Le péché ne vous détourne pas de Dieu si vous le réalisez et demandez pardon, mais l'esprit du monde vous fait oublier ce qu'est le péché», a poursuivi le Saint-Père, avant d'évoquer un film récemment visionné, dans lequel des chrétiens célébraient le Nouvel An dans une ville touristique d'un pays chrétien, «avec une terrible mondanité, en gaspillant de l'argent et beaucoup d’autres choses». «Est-ce un péché ?» - «Non, c'est de la corruption, c'est pire que le péché», a estimé le Pape. «L'Esprit Saint vous conduit à Dieu, et si vous péchez, l'Esprit Saint vous protège et vous aide à vous relever, mais l'esprit du monde vous conduit à la corruption, au point que vous ne savez plus ce qui est bon et ce qui est mauvais: tout se ressemble, tout est pareil».

    S’interroger sur le chemin suivi

    Mais comment savoir si «je suis sur le chemin de la mondanité, de l'esprit du monde, ou si je suis l'Esprit de Dieu» ? L'apôtre Jean nous donne un conseil: «Bien-aimés, ne vous fiez pas à n’importe quelle inspiration, mais examinez les esprits pour voir s’ils sont de Dieu» (1 Jn 4,1). Mais que signifie examiner l'esprit? D’après le Saint-Père, «c'est simplement ceci: quand vous ressentez quelque chose, quand vous avez envie de faire quelque chose, ou que vous avez une idée, un jugement de quelque chose, demandez-vous: est-ce que c'est ce que je ressens de l'Esprit de Dieu ou de l'esprit du monde ?»

    Il s’agit de se demander «une, deux fois par jour, ou quand vous ressentez quelque chose qui vous vient à l'esprit»: ce que je ressens, ce que je veux faire, d'où cela vient-il? «De l'esprit du monde ou de l'esprit de Dieu? Cela me fera-t-il du bien ou cela me jettera-t-il sur la voie de la mondanité qui est une inconscience ?».

    De l’importance de l’examen de conscience

    Beaucoup de chrétiens, a déploré le Pape, «vivent sans savoir ce qui se passe dans leur cœur». C'est pourquoi saint Paul et saint Jean recommandent de ne pas se conformer à n’importe quel esprit, à ce que l’on ressent, mais de le mettre à l’épreuve. Et ainsi «nous saurons ce qui se passe dans nos cœurs»«Beaucoup de chrétiens ont le cœur comme une route et ne savent pas ce qui va et vient, [...] parce qu'ils ne savent pas examiner ce qui se passe à l'intérieur», a mis en garde François.

    «C'est pourquoi, a-t-il indiqué aux fidèles, je vous recommande de prendre un peu de temps chaque jour avant de vous coucher ou à midi - quand vous le voulez - [et de vous demander]: qu'est-ce qui est passé dans mon cœur aujourd'hui? Qu'est-ce que je voulais faire, penser? Quel est l'esprit qui a animé mon cœur? L'Esprit de Dieu, le don de Dieu, l'Esprit Saint qui me fait toujours avancer à la rencontre du Seigneur ou l'esprit du monde qui m'éloigne doucement, lentement du Seigneur; c'est un glissement lent, lent, lent».

    Le Souverain Pontife a conclu par une prière: demander la grâce «de demeurer dans le Seigneur» et prier «l'Esprit Saint, afin qu'il nous fasse demeurer dans le Seigneur et nous donne la grâce de distinguer les esprits, c'est-à-dire ce qui est à l'œuvre en nous. Que notre cœur ne soit pas une route», mais qu'il soit le point de rencontre entre nous et Dieu, a enfin souhaité François.

  • Nouvelle répression de la liberté religieuse en Chine

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    Catholic Church of the Saviour in Xicheng District, Beijing, China
    Église catholique du Sauveur dans le district de Xicheng, Pékin, Chine (Shutterstock)

    La Chine annonce une nouvelle répression de la liberté religieuse

    Les nouvelles «mesures administratives pour les groupes religieux» contrôleront tous les aspects de l'activité religieuse en Chine et exigeront que toutes les religions et les croyants en Chine se conforment aux réglementations émises par le Parti communiste chinois, qui doit être reconnu comme l'autorité supérieure.

    Catholic News Agency - 1er janvier

    BEIJING, Chine - La Chine appliquera de nouvelles restrictions aux groupes religieux, organisations, réunions et autres événements connexes à partir du 1er février.

    Les médias contrôlés par l'État du pays ont annoncé la nouvelle politique le 30 décembre, après que les autorités chinoises ont décidé de réprimer davantage les catholiques de l'archidiocèse de Fuzhou qui refusent de rejoindre l'Association patriotique catholique chinoise.

    Selon UCA News, les nouvelles «Mesures administratives pour les groupes religieux», qui se composent de six sections et 41 articles, contrôleront tous les aspects de l'activité religieuse en Chine, et exigeront que toutes les religions et les croyants en Chine se conforment aux réglementations émises par le Parti communiste chinois, qui doit être reconnu comme l'autorité supérieure.

    «Les organisations religieuses doivent adhérer à la direction du Parti communiste chinois, respecter la constitution, les lois, les règlements, les ordonnances et les politiques, adhérer au principe d'indépendance et d'autonomie gouvernementale, adhérer aux directives sur les religions en Chine, mettre en œuvre les valeurs de socialisme », précise l'article 5 des nouvelles politiques.

    À l'article 17, il est stipulé que «les organisations religieuses doivent diffuser les principes et les politiques du Parti communiste chinois», tout en exigeant que «le personnel religieux et les citoyens religieux soutiennent la direction du Parti communiste chinois, soutiennent le système socialiste, adhèrent et respectent la voie du socialisme aux caractéristiques chinoises. »

    D’autres articles des nouvelles mesures stipulent que les organisations religieuses «doivent mettre en place un système d’apprentissage» pour former les employés à l’alignement sur les politiques du Parti communiste chinois, et exigent également que les autorités gouvernementales soient impliquées dans la sélection des responsables religieux et impliquées dans les débats.

    L'article 34 stipule que «sans l'approbation du département des affaires religieuses du gouvernement populaire, ni l'enregistrement auprès du département des affaires civiles du gouvernement populaire, aucune activité ne peut être menée au nom des groupes religieux». Cela signifie que les «églises de maison» ou toute forme d'églises souterraines est illégale.

    Pendant des décennies après la révolution communiste en Chine, l'Église catholique «souterraine» a existé en pleine communion avec Rome, tandis que l'Association patriotique catholique chinoise parrainée par l'État (CPCA), a consacré des évêques choisis par les autorités gouvernementales et a existé dans un état de schisme.

    En septembre 2018, un accord provisoire entre Pékin et les responsables du Vatican a été annoncé, destiné à unifier l'Église clandestine et la CPCA. Bien que les termes de l'accord aient été gardés confidentiels, il donnerait à la CPCA le droit de choisir une liste de candidats à l'épiscopat, parmi lesquels le pape ferait un choix.

    Depuis l'accord, les églises et évêques clandestins de Chine ont été soumis à une campagne coercitive pour s'aligner sur la CPCA. Certaines églises ont été fermées ou détruites par le gouvernement pour ne pas avoir adhéré à la CPCA.

    Dans l'archidiocèse de Fuzhou, situé dans le sud-est de la Chine, plus de 100 églises ont été fermées par le gouvernement depuis août 2019. La répression a commencé après que seulement cinq membres du clergé ont assisté à une «conférence de formation» parrainée par le United Front Work Department et le Bureau des affaires ethniques et religieuses.

    Les églises catholiques de la ville de Fuqing ont été fermées à clé et des caméras de surveillance ont été installées pour éloigner les paroissiens. Fuqing est la ville natale du père Lin Yuntuan, qui était l'administrateur apostolique de l'archidiocèse de Fuzhou.

    Selon la publication Bitter Winter, le gouvernement considère le Père Lin comme une «figure charismatique et influente» qui empêche la fusion de l'Église clandestine avec la CPCA.

    Un prêtre de Fuqing a déclaré à Bitter Winter que le gouvernement visait ce qu'ils ont appelé des "prêtres rebelles" dans la province qui refusent de rejoindre la CPCA.

    D'autres prêtres ont déclaré qu'il leur était interdit de se rencontrer et faisaient l'objet d'un harcèlement constant de la part du gouvernement.

  • Le progressisme ne tolère que lui-même

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    Mathieu Bock-Côté : « Le progressisme ne tolère que lui-même »

    Chronique de Mathieu Bock-Côté dans le Figaro du 4 janvier 2020. À noter que, le même jour où paraissait cet article, le juge des référés ordonne la reprise de l’affichage de la campagne d’Alliance VITA par Mediatransports

    La formule est désormais consacrée : la liberté d’expression ne serait pas celle de dire n’importe quoi. Reste à déterminer ce qu’est ce « n’importe quoi » et, surtout, qui peut le définir. L’espace public ne cesse de se rétrécir. Vu de l’étranger, par exemple, on ne peut que se demander quelle est la légitimité d’un organe comme le CSA, qui veille moins à l’éthique journalistique qu’à l’encadrement idéologique de la parole publique. Plusieurs de ses interventions, aussi ubuesques qu’orwelliennes, mériteraient d’être rassemblées dans une anthologie de la bêtise.

    On refoule dans les marges ceux qui s’entêtent à ne pas célébrer l’esprit de l’époque. Dans une société démocratique normale, ils n’existeraient pas. On vient de le voir à nouveau avec l’étrange polémique entourant Alliance Vita, qui, dans les transports publics, faisait une campagne publicitaire anti-PMA et GPA, au nom de l’importance du père et de la mère. Cette campagne a scandalisé la Mairie de Paris. Anne Hidalgo l’a dit clairement : le point de vue exprimé par les affiches ne devrait pas être admis dans le domaine public. Il faudrait les retirer. Le progressisme est obligatoire.

    La référence à la paternité et la maternité par Alliance Vita passe pour une provocation morbide. D’ailleurs, l’évolution du vocabulaire ne pousse-t-elle pas au remplacement de « père » et « mère » par « parent 1 » et « parent 2 » ? Hommes et femmes ne sont-ils pas appelés à s’effacer progressivement devant la fluidité identitaire, qui résisterait à son encadrement symbolique et juridique ? On ne naît plus homme ou femme : on se fait assigner un sexe à la naissance par un pouvoir médical encore marqué par la logique patriarcale. Chacun est appelé à s’en libérer. Qui ne voit pas le monde ainsi doit se taire.

    En d’autres mots, ce qu’on appellera très imparfaitement le conservatisme n’a plus droit de cité. Il est réduit à une série de préjugés irrecevables. Lorsqu’il parvient néanmoins à se faire entendre, c’est que les mécanismes de régulation de la parole publique ont échoué. Normalement, une telle parole devrait être contenue dans les marges et ne pas rejoindre le commun des mortels, qui pourrait la croire alors normalisée. Les invariants anthropologiques ne doivent plus apparaître qu’à la manière des restes usés du monde d’hier. La promotion de la famille traditionnelle relève aujourd’hui du discours discriminatoire et haineux. Les gardiens de la révolution diversitaire ne rient pas.

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  • Les lois bioéthiques ne limitent pas les dérives; elles sont les dérives

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    JEAN-MARIE LE MÉNÉ : "LES LOIS DE BIOÉTHIQUE NE SONT NI BIO, NI ÉTHIQUES, ELLES N’ONT PAS LIMITÉ LES DÉRIVES, ELLES SONT LES DÉRIVES"

    02 janvier 2020  Embryon: recherche et alternatives

    Dans une tribune publiée dans Valeurs actuelles, Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Lejeune, dénonce l’utilisation de l’embryon humain, rendu « disponible » par la « légalisation de la PMA », comme cobaye de la recherche. Aussi, il note que « contrairement au nom qu’elles portent, les lois de bioéthique ne sont ni bio, ni éthiques, elles n’ont pas limité les dérives, elles sont les dérives ».

    Il déplore que depuis 1994 et les premières lois de bioéthique, on soit passé de « l’interdiction de la recherche sur l’embryon à l’interdiction de s’y opposer » et que « le respect de l’embryon » soit « devenu une exception au principe de son non-respect ». Il regrette que « la loi de bioéthique ne protège pas la dignité de l’embryon mais l’intérêt des chercheurs ». Pourtant, la Fondation Lejeune qui combat cet état de fait, « a apporté systématiquement la preuve scientifique qu’aucune recherche ne requérait l’instrumentalisation de l’embryon humain ».

    Jean-Marie Le Méné considère que « céder sur le respect inconditionnel qui est dû à chaque membre de notre espèce dans son extrême jeunesse c’est absoudre par avance tous les crimes à venir ».

  • Eglise du Saint-Sacrement à Liège - Travaux de restauration 2020 - Appel à la générosité du public

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    DSCF0021.JPG"L'ASBL Sursum Corda, propriétaire et gestionnaire de  l'église du Saint-Sacrement située au cœur historique de Liège (Boulevard d'Avroy, 132), va lancer en cette année 2020 d'importants travaux de restauration sur ce bel édifice du XVIII° siècle. Le SPW (Service Public de Wallonie) prendra une sérieuse partie des frais en charge vu qu'il s'agit d'un immeuble classé. L'ASBL fait appel à la générosité du public pour le solde. La Fondation Roi Baudouin a accepté de parrainer le projet, si bien que les dons sont partiellement déductibles d'impôt. Nous vous remercions déjà pour le simple intérêt que vous accordez à notre projet en regardant cette vidéo".

    Emmanuel Boland, administrateur

    Faire un don pour la restauration de l’église du Saint Sacrement ?  Pour contribuer à la sauvegarde de ce joyau de l’art néo-classique, vous pouvez faire un don fiscalement déductible en versant le montant de votre choix au compte de projet : IBAN BE10 0000 0000 0404 – BIC BPOTBEB1 de la Fondation Roi Baudouin, rue Brederode, 21, 1000 Bruxelles, avec, en communication, la mention structurée (indispensable) : 128/2980/00091.  

    A partir de 40€, les dons sont fiscalement déductibles des revenus imposables à concurrence de 45% du montant effectivement versé (art. 145/33 du code de l'impôt sur les revenus).

    Tous renseignements : secrétariat de l’association « sursum corda » tél. 04 344 10 89 / email sursumcorda@skynet.be / http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

    JPSC

  • L'avortement a fait 42 millions de victimes dans le monde en 2019

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    De Kath.net :

    42 millions d'enfants dans le monde sont morts de l'avortement en 2019
     
    L'avortement reste le tueur numéro un

    Washington DC (kath.net/pl) 42 millions d'enfants ont été empêchés de voir la lumière du jour en 2019 en les tuant délibérément par avortement. Cela a été rapporté par LifeSiteNews en utilisant les données des Worldomètres, qui sont basées sur les statistiques de santé et de mortalité de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). L'avortement est la première cause de décès dans le monde. À titre de comparaison: même si l'on additionne tous les décès dans le monde dus à des maladies, il n'y a que 13 millions de décès. Le nombre d'avortements peut seulement être estimé, et probablement tous les avortements (par exemple les avortements précoces par la "pilule du lendemain") ne sont pas sont enregistrés. Mais rien que le 1er et le 2 janvier 2020, 190 000 enfants dans le monde sont probablement morts de nouveau par un avortement ciblé.

  • 2019 : l'année où les attaques anti-chrétiennes en Europe ont battu tous les records

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    De Soeren Kern sur le site du Gatestone Institute :

    Europe : les Attaques Anti-Chrétiennes ont Battu Tous les Records en 2019

    • Les médias européens font rarement mention du vandalisme anti-chrétien ; mais en février 2019, ils ont commencé à s'y intéresser quand neuf églises ont été attaquées en l'espace de deux semaines. L'incendie suspect qui a ravagé l'emblématique Notre-Dame de Paris en avril 2019, a de nouveau ramené le sujet à la Une. Mais la chape de silence est depuis, retombée.
    • « Chercher à détruire ou endommager des édifices chrétiens est une manière de faire « table rase » du passé. » - Annie Genevard, députée Les Républicains, entretien accordé au Figaro, le 2 avril 2019.
    • « Dans le passé, même si l'on n'était pas chrétien, l'expression du sacré était respectée. La liberté religieuse est aujourd'hui clairement menacée. La laïcité ne doit pas être un rejet du religieux, mais un principe de neutralité qui laisse chacun libre d'exprimer sa foi. » - Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, entretien accordé au magazine italien Il Timone, 5 août 2019.

    L'hostilité anti-chrétienne se répand en Europe occidentale. En 2019, jour après jour, des églises et des symboles chrétiens ont été délibérément attaqués. Le problème a fait la une des journaux en avril 2019, quand un incendie suspect a ravagé l'emblématique cathédrale Notre-Dame de Paris (photo). Mais depuis, la chape de silence médiatique est à nouveau retombée. (Photo de Véronique de Viguerie / Getty Images)

    L'hostilité anti-chrétienne se répand en Europe occidentale. En 2019, jour après jour, des églises et des symboles chrétiens ont été délibérément attaqués.

    Le Gatestone Institute a passé en revue des milliers d'articles de presse, de rapports de police, d'enquêtes parlementaires, de publications sur les réseaux sociaux et de blogs spécialisés tant en Grande-Bretagne, qu'en France, Allemagne, Irlande, Italie et Espagne. Notre recherche a établi qu'environ 3000 églises, écoles, cimetières et monuments chrétiens ont été vandalisés, pillés ou dégradés en Europe, en 2019 - ce qui constitue une année record pour les sacrilèges anti-chrétien sur le continent.

    La violence contre les sites chrétiens est la plus répandue en France. Si l'on en croit les statistiques gouvernementales, les églises, écoles, cimetières et monuments chrétiens sont vandalisés, profanés et brûlés au rythme de trois par jour en moyenne. En Allemagne, les attaques contre les églises chrétiennes se produisent à un rythme moyen de deux par jour, selon les déclarations de police.

    Les attaques contre les églises et les symboles chrétiens sont également monnaie courante en Belgique, en Grande-Bretagne, au Danemark, en Irlande, en Italie et en Espagne. Les sites et symboles du catholicisme romain sont visés en premier, mais en Allemagne, les temples protestants sont également pris pour cible.

    Les auteurs de violences antichrétiennes - qui vont des incendies criminels au vandalisme en passant par la défécation, le sacrilège, le pillage, la moquerie, la profanation, le satanisme, le vol, et le crachat - sont rarement arrêtés. Lorsqu'ils le sont, la police et les médias censurent leur identité et leur origine ethnique. Les suspects sont la plupart du temps traités en déséquilibrés ; si bien que les attaques anti-chrétiennes ne sont pas classées comme des crimes de haine.

    En France et en Allemagne, cette envolée des attaques antichrétiennes a coïncidé avec l'immigration de masse en provenance du monde musulman. L'absence de statistiques officielles sur les auteurs et les motivations empêche de savoir précisément combien d'attaques peuvent être attribuées à l'antichristianisme musulman ou à la cause jihadiste.

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  • L'incendie d'une crèche de Noël a failli détruire la Basilique Notre-Dame de Consolation à Vilvoorde

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    On sait que plusieurs crèches de Noël ont été dévastées en Flandre. L'incendie qui a détruit celle de Vilvorde et qui a failli se communiquer à la Basilique attenante serait-il purement accidentel ? Toujours est-il qu'une enquête est en cours...

    Lu sur Het Laatste Nieuws de ce 7 janvier, p. 15:

    Vilvoorde: La Basilique de Notre-Dame de Consolation sauvée du feu

    Les sœurs de la Basilique de Notre-Dame de Consolation de la Leuvensestraat à Vilvoorde ont été surprises hier par un violent incendie dans un bâtiment jouxtant la basilique. L'incendie a commencé dans une crèche qui se trouvait juste devant l'entrée du bâtiment. (...) Les sœurs, qui étaient à l'arrière du bâtiment à ce moment, étaient terrifiées. "Chacune de nous a trouvé l'événement très effrayant", explique une sœur choquée. "Nous avons eu de la chance que nos voisins aient remarqué l'incendie et qu'ils aient rapidement informé les pompiers et la police. Des témoins ont sonné à la porte et ont donné l'alerte par le parlophone: " Ça brûle! La crèche a été incendiée! ". J'ai immédiatement informé la responsable. Entre-temps, nous avons vu la fumée noire passer le long d'une petite porte de la basilique. "De plus, la basilique vient juste d'être restaurée, ainsi que les tableaux qui y sont accrochés. "Nous avons récemment célébré un anniversaire ici", souligne-t-elle. "C'est très malheureux", estime la sœur. "Mais nous sommes également très reconnaissantes aux pompiers d'avoir pu arrêter le feu au bon moment."

  • La Marche des Rois Mages

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    De bon matin,
    J'ai rencontré le train
    De trois grands Rois qui allaient en voyage,
    De bon matin,
    J'ai rencontré le train
    De trois grands Rois dessus le grand chemin.

    Venaient d'abord les gardes du corps,
    Des gens armés avec trente petits pages,
    Venaient d'abord les gardes du corps
    Des gens armés dessus leurs just'au corps.

    Puis sur un char,
    Doré de toute part,
    On voit trois rois modestes comme d'anges
    Puis sur un char,
    Doré de toute part
    Trois rois debout parmi les étendards.

    L'étoile luit
    Et les Rois conduit,
    Par longs chemins,
    Devant une pauvre étable,
    L'étoile luit
    Et les Rois conduit,
    Par longs chemins devant l'humble réduit.

    Au fils de Dieu
    Qui naquit en ce lieu
    Ils viennent tous présenter leurs hommages,
    Au fils de Dieu
    Qui naquit en ce lieu
    Ils viennent tous présenter leurs doux vœux.

    De beaux présents,
    Or, myrrhe et encens
    Ils vont offrir au maître tant admirable
    De beaux présents,
    Or, myrrhe et encens
    Ils vont offrir au bienheureux enfant.

  • Chine : hors de l'Eglise patriotique, pas de salut

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    De Ye Ling sur le site Bitter Winter :

    La pression augmente sur les objecteurs de conscience catholiques

    05/01

    Le gouvernement a fermé plus de 100 lieux de culte dans l'archidiocèse de Fuzhou dirigés par des prêtres qui ne se résignent pas à rejoindre l'Église patriotique. (APCC : l'Eglise de l'Association patriotique catholique de Chine fait allégeance au Parti communiste chinois.)

    Pour endoctriner et "transformer" les objecteurs de conscience catholiques, à la fin du mois d'août, les sections du Département du travail du Front uni et du Bureau des affaires ethniques et religieuses de Fuzhou, capitale de la province sud-est du Fujian, ont organisé une formation de trois jours, dédiée au clergé de l'archidiocèse de Fuzhou. Cependant, seulement cinq prêtres étaient présents et cela a irrité le régime.

    En représailles, l'administration a saisi plus d'une centaine de salles de réunion utilisées par l'archidiocèse. Dans la ville ayant le statut de comté de Fuqing, administrée par Fuzhou et le lieu de naissance de Don Lin Yuntuan (l'ancien administrateur apostolique et commissaire du Vatican à Fuzhou), tous les lieux de culte catholiques ont été fermés.

    L’amministrazione cittadina di Fuqing ha chiuso numerose sale cattoliche e vi ha installato telecamere di sorveglianza

    L'administration de la ville de Fuqing a fermé plusieurs salles catholiques et y a installé des caméras de surveillance

    Un prêtre de Fuqing a déclaré à Bitter Winter que le gouvernement est convaincu que Don Lin, une figure charismatique et influente de l'archidiocèse, dirige les objecteurs de conscience catholiques qui refusent de rejoindre l'Association patriotique catholique chinoise (APCC). Le PCC le voit comme un obstacle au processus de "standardisation et transformation" du clergé catholique. C'est pourquoi le Parti veut faire pression sur Don Lin, fermant tous les lieux de culte à Fuqing et espérant que le prêtre commencera par conséquent à collaborer avec l'administration.

    I fedeli della comunità raccolti nella chiesa Haiyan nel distretto di Jin’an a Fuqing
    Les fidèles de la communauté se sont réunis dans l'église Haiyan dans le quartier Jin'an de Fuqing

    Selon nos sources, tous les locaux appartenant à ce qui était connu comme l'Eglise catholique clandestine des districts de Jin'an et Gulou à Fuzhou ont été fermées. En octobre, l'administration a déposé une notification de démolition dans la célèbre église Haiyan (海燕 教堂 haiyàn jiàotáng) du district de Jin'an, déclarant qu'il s'agissait d'une "salle de réunion illégale". Quatre caméras de surveillance ont ensuite été installées dans l'église.

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