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BELGICATHO - Page 2

  • Saint Marc l'Evangéliste (25 avril)

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    Du Père Bernard Domini sur le site de la Famille Missionnaire de Notre-Dame :

    (archive du 25 avril 2017) St Marc (P. Bernard)

    Nous fêtons avec joie et reconnaissance,  en ce 25 avril, l’évangéliste Saint Marc, que Benoît XVI appelle « le collaborateur de Pierre». Le Père, avec énergie, nous a souvent rappelé que St Marc ne doit pas être confondu avec Jean-Marc, qui a accompagné Saint Paul et Saint Barnabé dans leur premier voyage apostolique. Pour la Bse Anne-Catherine Emmerich, il s’agit de deux hommes bien distincts.

    La Tradition ne nous a pas transmis beaucoup d’éléments sur la vie de Saint Marc. ACE dit qu’il habitait dans le Nord de la Terre Sainte et qu’il a été un disciple de Jésus mais qu’il n’était pas toujours avec Jésus. Il fut l’un de ceux qui se scandalisèrent lorsque Jésus dit qu’il fallait manger sa chair et boire son sang. Il se scandalisa aussi de la folie de Marie Magdeleine oignant Jésus avec un parfum très cher ! Il abandonna les disciples après l’arrestation de Jésus et ne revint qu’au moment de l’apparition de Jésus sur la montagne.

    Il accompagna souvent St Pierre ensuite puis mourut martyr à Alexandrie. Papias disait : Marc, qui avait été l'interprète de Pierre, écrivit exactement tout ce dont il se souvint, mais non dans l’ordre. Il ne se souciait que d'une chose : ne rien omettre de ce qu'il avait entendu, et ne rien rapporter que de véritable. Saint Irénée écrit qu'après la mort de Pierre et de Paul, Marc, disciple et interprète de Pierre, nous transmit lui aussi par écrit ce qui avait été prêché par Pierre (Contra haereses, Livre III, chapitre I, 1). Tertullien attribue à Pierre ce que Marc a écrit (Adversus Marcionem, Livre IV, chapitre V). St Clément d'Alexandrie et Origène soulignent le scrupule de St Marc d’écrire selon ce que Pierre lui avait enseigné. Le grand saint Jérôme parle de Marc, l’interprète de l'apôtre Pierre et le premier évêque d'Alexandrie. Le témoignage d’Eusèbe de Césarée est important : Pierre établit aussi les églises d'Egypte, avec celle d'Alexandrie, non pas en personne, mais par Marc, son disciple. Car lui-même pendant ce temps s'occupait de l'Italie et des nations environnantes ; il envoya don Marc, son disciple, destiné à devenir le docteur et le conquérant de l'Egypte.

    Pourquoi l’évangile selon Saint Marc est-il symbolisé par le lion ? Parce que, d’une part, le lion fait partie des quatre bêtes de la vision d’Ezechiel (1,10), et de Saint Jean (Ap 4,7-8) et que, d’autre part, l’évangile selon Saint Marc commence par la prédication de Jean-Baptiste dans le désert dont le lion est l'animal.

    En cette Fête de l’évangéliste Saint Marc, nous devons encore rappeler le primat du témoignage des évangélistes, qui est fondamental pour notre Foi. Comme nous l’Eglise le rappelle, en ce temps pascal, la Foi chrétienne ne se fonde pas sur une idéologie mais sur les faits réels de l’Histoire du Salut ! Le Père et Monsieur Gérard Soulages ont combattu les graves erreurs modernistes de notre temps, qui niaient l’historicité des évangiles. Benoît XVI a donné un enseignement lumineux dans son livre en trois tomes sur Jésus de Nazareth. L’historicité des évangiles ne devraient plus être remise en question, étant donné qu’un document dogmatique du Concile Vatican II, Dei Verbum, affirme avec autorité : « Notre sainte Mère l'Eglise a tenu et tient fermement et avec la plus grande constance, que ces quatre Evangiles, dont elle affirme sans hésiter l'historicité, transmettent fidèlement ce que Jésus le Fils de Dieu, durant sa vie parmi les hommes, a réellement fait et enseigné pour leur salut éternel, jusqu'au jour où il fut enlevé au ciel… Les évangélistes sont des apôtres ou des hommes évangéliques (DV 18). Ils sont donc témoins oculaires et serviteurs de la Parole. Saint Marc n’est pas un apôtre, mais il est le témoin fidèle de Pierre, le chef des apôtres. Il n’a transmis scrupuleusement que ce que Pierre enseignait avec l’autorité du grand témoin qu’il était, selon ce que Dei Verbum enseigne : Que ce soit à partir de leur propre mémoire et de leurs souvenirs, ou à partir du témoignage de ceux qui "furent dès le début ", ils composèrent leurs écrits dans le but de nous faire éprouver la "solidité" des enseignements que nous avons reçus (DV19). A la suite du Père, soyons fidèles et fermes pour transmettre cet autre enseignement du Concile qu’aucun exégète ou théologien n’a le droit de contester : « Toujours et partout l'Eglise a tenu et tient l'origine apostolique des quatre Evangiles. Ce que les apôtres, en effet, sur l'ordre du Christ, ont prêché, par la suite eux-mêmes et des hommes apostoliques nous l'ont, sous l'inspiration divine de l'Esprit, transmis dans des écrits qui sont le fondement de la foi, à savoir, l'Evangile quadriforme selon Matthieu, Marc, Luc et Jean (DV 18).

    Concluons par la tradition conservée à Venise au sujet du corps de Saint Marc qui repose en cette ville : en 828, la ville de Venise en Italie se cherche un nouveau puissant protecteur céleste pour la protéger et pour remplacer saint Théodore afin de rivaliser avec Rome et son grand saint patron saint Pierre. Deux marchands vénitiens ravirent ses reliques sacrées dans la petite chapelle où elle se trouvait depuis sa mort. La basilique Saint-Marc de Venise a été spécialement construite pour les accueillir. Saint Marc devint ainsi le Saint Patron de Venise avec son lion comme symbole de la ville. Marc était venu évangéliser la région par bateau et avait fait naufrage dans la lagune qui allait donner naissance en 452 à Venise. Un ange lui était alors apparu et lui avait dit ces mots :" Paix sur toi Marc mon évangéliste, tu trouveras ici le repos." Remercions Saint Marc et, avec lui, soyons rigoureux pour ne transmettre dans notre prédication que ce que Jésus a réellement dit, réellement fait et ce qu’Il a réellement été : Notre-Seigneur Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai Homme, le Sauveur.

  • Cardinal Fernández : un nouveau document sur les apparitions est « en cours de finalisation »

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    Édouard Pentin  sur le National Catholic Register :

    23 avril 2024

    "La dernière fois que le bureau doctrinal du Vatican a publié un document général sur les apparitions, c'était en 1978, pendant les derniers mois du pontificat du pape Paul VI.

    Le Dicastère pour la Doctrine de la Foi met la touche finale à un nouveau document qui énonce des règles claires sur le discernement des apparitions et autres événements surnaturels similaires.

    Le préfet du dicastère, le cardinal Víctor Fernández, a déclaré au Registre le 23 avril que lui et son équipe sont « en train de finaliser un nouveau texte avec des lignes directrices et des normes claires pour le discernement des apparitions et d'autres phénomènes ».

    Le cardinal, qui a rencontré le pape François en audience privée lundi, n'a pas divulgué plus de détails sur le document, ni exactement quand il sera publié.

    La dernière fois que le bureau doctrinal du Vatican a publié un document général sur les apparitions, c'était en 1978, pendant les derniers mois du pontificat du pape Paul VI.

    Dans « Normes concernant la manière de procéder pour le discernement des apparitions ou révélations présumées », la Congrégation alors sacrée pour la doctrine de la foi, dirigée par le cardinal croate Franjo Šeper, a décrit le processus suivi par l'Église catholique lorsqu'elle enquête sur des apparitions ou révélations présumées. 

    Le document précise que la responsabilité de l'Église est d'abord de juger les faits, puis d'autoriser la dévotion publique si l'examen est favorable, et enfin de porter un jugement sur l'authenticité et le caractère surnaturel de l'événement.

    Le document décrit les critères positifs et négatifs pour juger de l'authenticité de tels phénomènes, ainsi que le moment et la manière dont les autorités ecclésiastiques compétentes devraient être impliquées, y compris éventuellement le Saint-Siège. Il a souligné qu’une « extrême prudence » devait être utilisée lors de l’enquête sur les faits.

    Le document le plus récent du Vatican concernant les apparitions a été publié en 2001 par la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements. Dans un « Directoire sur la piété populaire et la liturgie : principes et lignes directrices », la congrégation s'est inspirée du Catéchisme de l'Église catholique et de ses références à la révélation privée.

    Ce passage (n° 67) déclare que les révélations privées « n'appartiennent pas… au dépôt de la foi », et ajoute que ce n'est pas leur rôle « d'améliorer ou de compléter la Révélation définitive du Christ, mais d'aider à vivre plus pleinement d'elle dans un certaine période de l’histoire. »

    Le Catéchisme ajoute :

    « Guidé par le Magistère de l’Église, le sensus fidelium sait discerner et accueillir dans ces révélations ce qui constitue un authentique appel du Christ ou de ses saints à l’Église. »

    Le pape saint Pie X a également évoqué les apparitions dans son encyclique Pascendi Dominici Gregis de 1907 , dans laquelle il déclarait que l'Église fait preuve d'une grande prudence en la matière, permettant que de telles traditions ne soient « racontées » qu'avec prudence et en précisant que l'Église ne le fait pas. garantir la véracité des faits relatés.

    Dans un article sur les « Révélations privées » rédigé en 1913, l'Encyclopédie catholique déclarait que des révélations privées se produisent constamment parmi les chrétiens et que lorsque l'Église les approuve, elle déclare seulement qu'il n'y a rien de contraire à la foi ou à la morale, mais n'impose pas une obligation de les croire.

    Le mois dernier, le DDF a publié un décret « longtemps caché » datant de 1951, qui déclarait que la prétendue apparition en 1948 aux Philippines de la Vierge Marie à Lipa – également connue sous le nom de Notre-Dame de la Médiatrice de toutes les grâces – n'était pas surnaturelle.

    Depuis de nombreuses années, l’apparition est une source de tensions entre ceux qui la croient authentique et la hiérarchie catholique aux Philippines.

    L'apparition présumée, au cours de laquelle la Vierge Marie serait apparue à une postulante carmélite déchaussée de 21 ans, sœur Teresita Castillo, dans la ville de Lipa, pendant 15 jours à compter du 12 septembre 1948, a fait l'objet d'une enquête et a été renvoyée à Rome, après quoi le Le Vatican a déclaré que ce n'était pas surnaturel.

    Dans une déclaration accompagnant la publication du décret, le cardinal Fernández a souligné que Mère Marie-Cécile de Jésus du couvent des Carmes Déchaux de Lipa avait, en 1951, avoué « avoir trompé les fidèles sur les prétendues apparitions de Lipa et avait par conséquent demandé pardon ». 

    Le DDF a rendu public le décret de 1951 après qu’un prêtre exorciste dominicain, le père Winston Cabading, ait été poursuivi aux Philippines pour « offense aux sentiments religieux » après avoir discrédité l’apparition de Lipa. Un juge a rejeté les poursuites contre lui pour insuffisance de preuves."

  • Une campagne internationale en appelle à une liberté entière pour la liturgie traditionnelle

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    De Renaissance Catholique :

    CAMPAGNE INTERNATIONALE POUR LA LIBERTÉ ENTIÈRE DE LA LITURGIE TRADITIONNELLE

    Lutetiae parisiorum, die XXI mensis aprilis, dominica III post Pascha
    Messes basses Fontgombault campagne liberté liturgie traditionnelle

    Être catholique en 2024 n’est pas chose aisée. Une déchristianisation massive se prolonge en Occident à tel point que le catholicisme semble disparaître de l’espace public. Ailleurs, le nombre de chrétiens persécutés pour leur foi ne cesse de croître. L’Eglise semble, de plus, frappée par une crise interne qui se traduit par un recul de la pratique religieuse, une baisse des vocations sacerdotales et religieuses, une moindre pratique sacramentelle et même des dissensions entre prêtres, évêques ou cardinaux hier impensables. Or, parmi les éléments qui peuvent contribuer à la renaissance interne de l’Eglise et à la reprise de son développement missionnaire, il y a d’abord la célébration digne et sainte de sa liturgie, à laquelle peuvent puissamment aider l’exemple et la présence de la liturgie romaine traditionnelle.

    Malgré toutes les tentatives qui ont été faites pour la faire disparaître, spécialement au cours du présent pontificat, cette messe continue à vivre, à se répandre, à sanctifier le peuple chrétien qui y accède. Elle produit des fruits évidents de piété, de croissance des vocations, de conversions. Elle attire la jeunesse, est à l’origine de la floraison de maintes œuvres, notamment scolaires, elle s’accompagne d’un solide enseignement catéchétique. Personne ne peut contester qu’elle est un vecteur de conservation et de transmission de la foi et de la pratique religieuse au milieu d’un affaiblissement de la croyance et d’hémorragie des croyants. Par son ancienneté vénérable cette messe peut également se prévaloir d’avoir sanctifié bien des âmes à travers les siècles. Au sein d’autres forces vives qui se manifestent encore dans l’Église, celle que représente cette vie cultuelle attire l’attention par la structuration que lui confère une lex orandi continuée.

    On lui a certes donné, ou plutôt on lui a toléré quelques espaces de vie, mais en reprenant trop souvent d’une main ce que l’on concédait de l’autre. Sans jamais cependant parvenir à la faire disparaître.

    Depuis la grande dépression de l’immédiat après-Concile, à maintes reprises, pour ranimer la pratique, faire remonter le nombre des vocations sacerdotales et religieuses, tenter de préserver la foi du peuple chrétien, on a tout essayé. Tout, sauf de laisser « faire l’expérience de la tradition », de laisser sa chance à la liturgie dite tridentine. Or, le bon sens demande urgemment aujourd’hui de laisser vivre et prospérer toutes les forces vives dans l’Église et notamment celle-là, qui bénéficie d’un droit plus que millénaire.

    Qu’on ne se méprenne pas : le présent appel n’est pas une requête pour l’obtention d’une nouvelle tolérance comme en 1984, en 1988, ni même pour le rétablissement du statut accordé en 2007 par le motu proprio Summorum Pontificum, qui lui reconnaissant en principe un droit a été ramené, de fait, à un régime de permissions chichement accordées.

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    Simples laïcs il ne nous appartient pas de porter un jugement sur le Concile Vatican II, sa continuité ou discontinuité avec l’enseignement antérieur de l’Eglise, le bien-fondé, ou non, des réformes qui en sont issues, etc. En revanche il convient de défendre et transmettre les moyens que la Providence a utilisés pour permettre à un nombre croissant de catholiques de conserver la foi, d’y grandir ou de la découvrir. La liturgie traditionnelle tient dans cette démarche par sa transcendance, sa beauté, son caractère intemporel, sa sûreté doctrinale, une place essentielle.

    C’est pourquoi nous demandons simplement, au titre de la vraie liberté des enfants de Dieu dans l’Église, que soit reconnue la liberté pleine et entière de la liturgie traditionnelle, avec le libre usage de tous ses livres, afin que, sans entrave, dans le rite latin, tous les fidèles puissent en bénéficier et tous les clercs la célébrer.

    Jean-Pierre Maugendre, Directeur général de Renaissance Catholique

    (Ce texte a été traduit et diffusé en allemand, anglais, espagnol, français, italien, néerlandais et portugais.)

    Le présent appel n’est pas une pétition à signer, mais un message à diffuser, éventuellement à reprendre sous toutes formes qui pourront paraître opportunes, et à apporter et expliquer aux cardinaux, évêques et prélats de l’Église universelleSi Renaissance catholique a l’initiative de cette campagne, c’est uniquement pour se faire l’interprète d’un large désir en ce sens qui se manifeste dans l’ensemble du monde catholique. Cette campagne n’est pas la sienne, mais celle de tous ceux qui y participeront, la relayeront, l’amplifieront, chacun à leur manière.

  • "Promouvez la vie et ne vous laissez pas berner par la culture de mort"

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    Au terme de l'Audience générale de ce mercredi 24 avril, le Saint-Père a salué les pèlerins et les visiteurs de Pologne avec les mots suivants :

    Je salue chaleureusement les Polonais. Samedi prochain marquera le 10e anniversaire de la canonisation de saint Jean-Paul II. En regardant sa vie, nous pouvons voir ce que l'homme peut accomplir lorsqu'il assimile et développe les dons de Dieu : la foi, l'espérance et l'amour. Restez fidèle à son héritage. Promouvez la vie et ne vous laissez pas berner par la culture de mort. Demandons à Dieu, par son intercession, le don de la paix pour lequel il a tant travaillé en tant que Pape. Je vous bénis du fond du cœur.

  • “Exploitation de la GPA” : une forme de traite des êtres humains selon le Parlement européen

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    “Exploitation de la GPA” : une forme de traite des êtres humains selon le Parlement européen

    23 avril 2024
     

    Le 23 avril, le Parlement européen a voté, avec 563 voix pour et 7 contre, en faveur du projet de révision de la Directive européenne de 2011 sur la traite des êtres humains incluant « l’exploitation de la gestation pour autrui » mais aussi l’adoption illégale et le mariage forcé dans la liste des « eurocrimes » (cf. Le Parlement européen reconnaît la GPA comme une forme de traite des êtres humains). Désormais la GPA fera partie de la liste « minimum » des actes que les Etats doivent sanctionner comme relevant de la traite des êtres humains (cf. Parlement européen : la GPA en débat ?).

    « En ce qui concerne la traite aux fins de l’exploitation de la gestation pour autrui, la présente directive cible les personnes qui forcent les femmes à être mères porteuses ou qui les amènent à agir ainsi par la ruse » précise le texte adopté (cf. Des experts de 75 pays demandent l’abolition de la GPA).

    Dans un communiqué de presse publié le 23 avril, l’association Juristes pour l’enfance a tenu à rappeler que « la gestation pour autrui est toujours une exploitation de la personne de l’enfant et une atteinte à ses droits ». « Le principe même de la gestation pour autrui, à savoir la commande et la remise d’un enfant, que ce soit à titre rémunéré ou non, est toujours une atteinte à la dignité de l’enfant et à sa filiation » ont expliqué les membres de l’association. La GPA est également « une forme de contrainte, qu’elle soit économique, affective ou familiale » et « une forme de tromperie » pour les mères porteuses.

    Les nouvelles dispositions entreront en vigueur 20 jours après leur publication au Journal officiel de l’Union européenne. Puis les Etats membres disposeront de deux ans pour les mettre en œuvre.

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    Sources : Le Progrès (23/04/3024) ; Juristes pour l’Enfance, communiqué de presse (23/04/2024)

  • De nouvelles preuves indiquent que le Suaire de Turin n'est pas un faux européen 

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    De Simon Caldwell sur le Catholic Herald :

    De nouvelles preuves indiquent que le Suaire de Turin n'est pas un faux européen 

    Le 26 mars 2024 à 17h30

    De nouveaux tests scientifiques menés sur le célèbre suaire de Turin ont révélé que le lin utilisé pour sa fabrication a été cultivé au Moyen-Orient.

    Les résultats des tests isotopiques apportent une nouvelle preuve que le linceul est le véritable vêtement qui a été utilisé pour couvrir le corps de Jésus-Christ après sa crucifixion - et qu'il ne s'agit pas d'un faux créé dans l'Europe médiévale.

    Des fragments de tissu prélevés sur le linceul montrent que son lin provenait du Levant occidental, une bande de terre occupée aujourd'hui par Israël, le Liban et les parties occidentales de la Jordanie et de la Syrie.

    William Meacham, l'archéologue américain qui a commandé l'étude, a déclaré : "Avec une origine proche-orientale probable, de nouveaux doutes doivent être émis quant à l'interprétation du linceul comme une simple fausse relique fabriquée dans l'Europe médiévale, et de nouvelles questions se posent quant à la signification de l'image sur le tissu. 

    "La possibilité que ce tissu soit en fait le linceul de Jésus est renforcée par ces nouvelles preuves. 

    "À mon avis, cela reste la meilleure explication pour le linceul".

    En tant que membre du conseil d'administration de la Shroud of Turin Education and Research Association (STERA), Meacham a obtenu l'autorisation de tester cinq des sept fils en possession du groupe.

    Ces fils proviennent d'un échantillon connu sous le nom de "pièce de Raes", qui a été retiré du Suaire en 1973 à des fins de recherche sur les textiles. 

    Quatorze fils ont été fournis par l'archevêché de Turin au physicien Ray Rogers, membre de l'équipe scientifique américaine qui avait étudié le linceul sur place en 1978, et qui ont ensuite été transmis au STERA.

    Les tests ont été effectués au laboratoire des isotopes stables de l'université de Hong Kong, qui est en mesure de tester de très petits échantillons, même inférieurs à 1 mg. 

    Selon M. Meacham, l'origine orientale du linceul est importante car "elle renforce d'autres caractéristiques qui vont dans ce sens".

    Il explique : "Le pollen est l'élément le plus remarquable. Même si de nombreuses identifications ont été écartées depuis, certaines espèces prises ensemble indiquent toujours une présence méditerranéenne orientale. 

    "De même, la couronne d'épines [sur le linceul] en forme de casque plutôt que de cercle romain est un trait caractéristique de l'Asie Mineure et du Levant. 

    "Il s'agit d'une confirmation impressionnante d'une hypothèse générée par une analyse informatique en 3D en 1977, à une époque où il n'existait aucun exemple connu (en dehors d'Israël) d'une telle pratique dans l'Antiquité.

    Le suaire de Turin est un morceau de toile de lin portant l'image d'un homme qui semble avoir subi un traumatisme physique correspondant à une crucifixion. Il n'existe pas encore de consensus sur la manière dont l'image a été créée. (Photo par : Universal History Archive/UIG via Getty images.)

    Le linceul est conservé à Turin, en Italie, depuis 1578, en provenance de Chambéry, en France, où il était conservé depuis les années 1350. 

    Il a fait une entrée fracassante sur la scène intellectuelle européenne en 1898, lorsque les premières photographies ont été publiées, montrant une image faciale réaliste sur le négatif photographique en noir et blanc. 

    Le linceul a été étudié au milieu du XXe siècle par le chirurgien français Pierre Barbet, qui a ensuite écrit un livre sur les blessures de la passion du Christ intitulé Un médecin au Calvaire.

    En 1978, une équipe de scientifiques américains a été autorisée à examiner directement le linceul sur place pendant une semaine et à prélever des échantillons à l'aide d'un ruban adhésif. 

    Ils n'ont finalement pas pu expliquer la cause de l'image, laissant planer un mystère qui persiste encore aujourd'hui, mais leur rapport final affirmait qu'elle provenait d'un corps humain.

    En 1988, un échantillon a été prélevé, divisé en morceaux et daté de 1260-1390 par trois laboratoires renommés, ce qui a jeté un sérieux doute sur l'authenticité du linceul. L'archidiocèse de Turin n'a pas autorisé d'autres études.

    Des études menées en 2012 et 2015 sur des échantillons prélevés antérieurement ont toutefois révélé que le drap de lin datait probablement de l'époque de Jésus.

    En 2017, une équipe de l'hôpital universitaire de Padoue (Italie), dirigée par Matteo Bevilacqua, a réalisé une étude médico-légale de l'empreinte et a découvert qu'il s'agissait d'une personne qui a souffert et est morte exactement de la même manière que le Christ, tel qu'il est décrit dans les Évangiles.

    Dans un article publié dans l'Open Journal of Trauma, l'équipe a émis l'hypothèse que la cause du décès était une crise cardiaque compliquée par une rupture du cœur par hémopéricarde chez un sujet crucifié par clouage des mains et des pieds.

    Ils ont également constaté des signes de stress émotionnel grave et de dépression ; un choc traumatique hypovolémique grave, une insuffisance respiratoire aiguë à un stade précoce de la crucifixion et une causalgie [douleur chronique d'un membre] ; un traumatisme contondant à la suite d'une chute, avec paralysie de l'ensemble du plexus brachial droit [nerfs de l'épaule] ; luxation de l'épaule droite, contusion pulmonaire avec hémothorax [lésion pulmonaire], contusion cardiaque [lésion cardiaque], paralysie proximale ulnaire gauche probable et luxation du pied droit due à l'étirement pendant la crucifixion.

    L'étude a inspiré un article publié en 2022 par le révérend professeur Patrick Pullicino, prêtre à Southwark et ancien neurologue consultant du NHS, qui a proposé que la blessure à l'épaule ait provoqué une énorme hémorragie interne qui a entraîné l'effondrement de son système circulatoire.

    Il a écrit dans le Catholic Medical Quarterly que jusqu'à trois litres de sang se sont écoulés de la cavité où le sang s'est accumulé lorsque le flanc de Jésus a été transpercé par une lance romaine, comme le rapporte l'Évangile de saint Jean.

    Si les dernières découvertes vont à l'encontre de l'accusation selon laquelle le linceul n'est qu'une contrefaçon, le mystère demeure et Meacham admet que la datation au carbone du linceul "n'est pas encore résolue" et qu'"il y a un léger chevauchement entre quelques échantillons (de lin) d'Europe de l'Ouest et ceux d'Israël". 

    Photo : Capture d'écran de la photographie prise par Ray Rogers en 1979 montrant les fils provenant de la "pièce de Raes" - retirée du Suaire en 1973 pour des recherches textiles - et dont William Meacham a tiré son échantillon.

  • Marguerite Stern et Dora Moutot alertent sur les dérives de l’idéologie transgenre

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    Marguerite Stern et Dora Moutot alertent sur les dérives de l’idéologie transgenre (Le Figaro)

    Figures du féminisme à la fin des années 2010, Marguerite Stern et Dora Moutot ont pris leur distance avec les mouvements qu'elles côtoyaient, tant ces derniers leur sont apparus gangrénés par l'idéologie transgenre. Aujourd'hui, elles tentent d'alerter sur les dérives de cette idéologie et des dommages qu'elle peut causer pour les plus jeunes et les plus vulnérables.

    Dora Moutot et Marguerite Stern, essayistes et auteures de l'ouvrage « Transmania. Enquête sur les dérives de l'idéologie transgenre » aux éditions Magnus, répondent aux questions de Dimitri Pavlenko.

  • Le visage de Dieu

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    De Francis X. Maier sur The Catholic Thing :

    Le visage de Dieu

    24 avril 2024

    Avec l'âge, la tentation d'être insatisfait de sa vie peut grandir.  La peur de vieillir, ainsi que les souvenirs des échecs et des erreurs du passé, peuvent occulter le bien dans le monde qui nous entoure.  La culture de la consommation, des distractions et des anesthésiants que nous avons créée se nourrit de cette agitation et tire profit de l'anxiété qui anime si souvent nos désirs.  Ce faisant, elle nous prive de quelque chose d'authentiquement humain.  Elle nous réduit à un ensemble d'appétits matériels.  Et elle s'oppose à tout ce qui est transcendant, car les questions de sens menacent les mécanismes du désir et de la possession.

    C'est l'une des raisons pour lesquelles la beauté - la vraie beauté - peut sembler si réduite dans notre vie quotidienne.  La vraie beauté nous tire vers le haut et nous fait sortir de nous-mêmes ; elle nous relie à des réalités qui ne peuvent être commercialisées.  Elle resacralise le monde, même si ce n'est que pour un instant.  Ce faisant, elle met en accusation la vulgarité, le cynisme et le désordre qui constituent une grande partie de la vie contemporaine.

    Mais nous valons mieux que nos appétits primaires.  Nous méritons autre chose que la camelote commercialisée et matérialiste.  La raison en est simple : Comme l'écrit le philosophe Roger Scruton dans son livre Le visage de Dieu, "le visage [humain] brille dans le monde des objets d'une lumière qui n'est pas de ce monde - la lumière de la subjectivité".

    Les sciences sociales d'aujourd'hui ont tendance à réduire les individus à des points de données et l'expérience humaine à des modèles de comportement.  Bien sûr, il est vrai que nous, les humains, sommes du carbone animé, comme tous les autres animaux.  Nous avons des instincts et nous nous reproduisons plus ou moins comme tous les autres animaux.  Mais nous ne sommes pas des animaux comme les autres.  Nous avons une conscience unique de notre individualité et de notre mortalité.  Cela explique à la fois notre peur de la solitude et notre besoin de sens.  Nous sommes la seule espèce qui enterre et vénère ses morts.  Il est dans notre nature de vouloir plus que ce que cette vie peut donner ; de sentir que quelque chose de plus grand et de plus élevé pourrait être possible.

    Encore une fois, dans The Face of God, Scruton a écrit :

    Si l'on supprime la religion, la philosophie, les objectifs supérieurs de l'art, on prive les gens ordinaires des moyens de représenter leur différence.  La nature humaine, qui était autrefois une chose à laquelle il fallait se conformer, devient une chose à laquelle il faut se conformer.  Le réductionnisme biologique favorise cette "dévalorisation", et c'est pourquoi les gens s'y laissent si facilement prendre.  Il rend le cynisme respectable et la dégénérescence chic.  Il abolit notre genre, et avec lui, notre gentillesse.

    La beauté, en revanche, est une affirmation de notre dignité humaine commune.  Elle nous rappelle la bonté de la vie à une époque de narcissisme transgressif et de répudiation du passé.  C'est pourquoi, dans la tradition catholique, l'hostilité à la haute culture, à l'excellence et à la précision dans la vie de l'esprit et, plus récemment et plus étroitement, à la messe latine traditionnelle, peut sembler si étrange.

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  • Pourquoi l'avenir du christianisme ne devrait pas nous alarmer

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    Une tribune de Jean Duchesne sur aleteia.org :

    Contre l’alarmisme sur l’avenir du christianisme

    23/04/24

    L’avenir du christianisme ne dépend pas de l’évolution de la pratique religieuse évaluée par les historiens et les sociologues. L’Église est bien plus qu’un fait mesurable, rappelle l’essayiste Jean Duchesne.

    Il y a bientôt un demi-siècle (c’était en 1977), l’historien Jean Delumeau, déjà professeur au Collège de France, plus tard membre de l’Institut (en 1988) et presque centenaire (né en 1923, il est décédé en 2020), publiait chez Hachette un essai au titre provocant : Le Christianisme va-t-il mourir ? Sa réponse était bien moins alarmiste. Elle peut se résumer en une citation (p. 149) : “Le Dieu des chrétiens était autrefois beaucoup moins vivant qu’on ne l’a cru et qu’il est aujourd’hui beaucoup moins mort qu’on ne le dit.” Le grand spécialiste de La Peur en Occident (qu’il voyait culminer entre le XIVe et le XVIIIe siècle dans un gros ouvrage sorti chez Fayard en 1978) dirait-il autre chose à présent que l’indifférence et l’analphabétisme religieux ne cessent de progresser de façon apparemment implacable ?

    Sans doute n’y a-t-il effectivement pas lieu de faire de l’époque de la chrétienté ou d’avant Vatican II un âge d’or malheureusement révolu, où la croyance et l’appartenance à l’Église étaient largement majoritaires. Cette nostalgie ne conduit qu’à tout miser en esthétique sur un style néogothique et intellectuellement sur une scolastique néothomiste, mais cette architecture systématisée et mécaniquement symétrique n’a pas la souple variété ni la créativité des cathédrales médiévales. Et ce système philosophico-théologique qui se veut intemporel évacue sans les prendre en compte, comme le faisait pourtant saint Thomas d’Aquin, les difficultés soulevées par les recherches du moment.

     

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  • Un cortège de plusieurs centaines de marcheurs a défilé pour la vie dimanche dernier dans Bruxelles

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    De cathobel.be (Clément Laloyaux) :

    Marche pour la Vie : Ils étaient plusieurs centaines à battre le pavé bruxellois ce dimanche

    Marche pour la Vie : Ils étaient plusieurs centaines à battre le pavé bruxellois ce dimanche

    Beaucoup de jeunes étaient présents dans le cortège. © Clara Life / Marche pour la Vie

    22 avril 2024

    Les organisateurs annoncent 700 marcheurs. La presse généraliste francophone avance plutôt le nombre de 400. Quoi qu'il en soit, c'est bien un cortège composé de plusieurs centaines de marcheurs qui a défilé "pour la vie" ce dimanche dans Bruxelles. Mais quelles étaient concrètement leurs revendications ?

    Ce dimanche 21 avril, à l’appel de l’association Clara Life, plusieurs centaines de manifestants ont participé à la Marche pour la vie dans les rues de Bruxelles. Le cortège, particulièrement hétéroclite en termes d'âge, a démarré à 14h de la Place Poulaert ; avant de la rejoindre à nouveau, sur le coup de 16h. L'objectif des marcheurs était de sensibiliser le public "à la promotion d’une culture de vie en Belgique" et "à la dignité intrinsèque à toute vie humaine, de la conception à la mort naturelle".

    Pour mieux partager leur message, les manifestants étaient munis d'affiches et de banderoles aux slogans évocateurs : "Protégeons la vie des plus fragiles""Mourir dans la dignité, c'est mourir accompagné""Si on aime, on ne tue pas" ou encore "Hier l'avortement, aujourd'hui l'euthanasie, demain... toi !"

    "L'avortement érigé en solution unique"

    Dans un communiqué, publié dans la foulée de la Marche, Clara Life déplore que, "l’avortement soit aujourd’hui érigé de fait en solution unique pour de nombreuses femmes en proie à des difficultés financières, affectives ou professionnelles". Et ce, alors qu' "il est avéré qu’un tiers des avortements engendre une dépression post-abortive" avance l'association belge pour la défense de la vie humaine.

    Le 8 mars dernier, le droit à l'avortement a été ancré dans la Constitution française. Cet acte historique, une première dans le Monde, a de ce fait relancé le débat chez nous de la constitutionnalisation de l'IVG. Un débat enclenché en juin 2022 par certains partis politiques belges, suite à l’onde de choc suscitée par la révocation du droit à l’IVG par la Cour suprême américaine.

    Evitant de prendre parti politiquement, les organisateurs de la Marche tiennent à rappeler à tous que "l’enfant à naître constitue un être humain à part entière et qu’il est, comme tel, revêtu d’une dignité humaine". Ils ajoutent "qu’occulter l’humanité de cet enfant à naître constitue un refus d’assumer les conséquences morales de l’avortement, que toute société civilisée se devrait pourtant de regarder en face."

    Supprimer la souffrance. Pas la personne souffrante.

    Le second combat porté par la Marche pour la Vie, édition 2024, était le droit de mourir dans une vraie dignité.

    Dans le viseur des marcheurs : le plaidoyer sur l'euthanasie des personnes "fatiguées de la vie" tenu récemment par Luc Van Gorp, le président de la "christelijke mutualiteit", dans la presse flamande. Dans son communiqué, Clara Life dit "refuser de voir l’extension du recours à l’euthanasie devenir une fatalité et une alternative aux soins palliatifs". Au contraire, l’association plaide pour un développement accru de ces soins, "afin que la souffrance physique et psychique des patients en fin de vie soit réellement prise en charge".

    "Ainsi, ce dimanche 21 avril, plus de 700 manifestants ont appelé la société civile à refuser le dogmatisme qu’un certain « progressisme » bien mal nommé lui impose depuis des décennies" écrit l'organisateur de la Marche pour la Vie.

    En conclusion, Clara Life assure que "non une société dite civilisée ne s’honore pas en facilitant toujours davantage l’euthanasie de ses membres les plus faibles, quand elle pourrait développer les soins palliatifs et une prise en charge emprunte d’humanité."

  • "Il faut sortir de son canapé" - Des jeunes catholiques français restaurent des croix au bord des routes

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    De Luke Coppen sur le Pillar :

    Il faut sortir de son canapé" - Des jeunes catholiques français restaurent des croix au bord des routes

    19 avril 2024

    Il est clair maintenant que quelque chose d'intéressant est en train de remuer en France, le pays autrefois connu comme "la fille aînée de l'Église". 

    Des membres de SOS Calvaires érigent une croix. Avec l'aimable autorisation de SOS Calvaires.

    Lors de la veillée pascale de cette année, le nombre de baptêmes d'adultes a augmenté de 30 % et plus de 7 000 personnes ont reçu le sacrement, soit le chiffre le plus élevé depuis que la conférence épiscopale française a commencé à compiler ces données il y a plus de 20 ans.

    Cette semaine, les organisateurs du pèlerinage annuel de la Pentecôte à Chartres ont clôturé les inscriptions à ses "chapitres" pour adultes plus d'un mois avant l'événement, qui devrait établir un nouveau record de fréquentation en 2024.

    En décembre prochain, les yeux du monde entier se tourneront vers Paris pour la réouverture au culte de la cathédrale Notre-Dame, cinq ans après qu'elle ait été presque détruite par un incendie - une image appropriée, peut-être, d'un nouveau renouveau catholique français.

    Il existe également d'autres signes de renouveau. L'un d'eux est la croissance de SOS Calvaires, une organisation qui rassemble des volontaires dans tout le pays pour restaurer les crucifix de bord de route (connus en France sous le nom de "calvaires").

    Arthur Caillé, directeur général de l'association

    Le directeur général de l'association est Alexandre Caillé, jeune, moustachu et éloquent. Lors d'un entretien par courriel avec The Pillar, il a expliqué pourquoi les jeunes sont attirés par SOS Calvaires, ce que cela représente de restaurer des croix de chemin, et les projets intrigants du groupe à l'extérieur de la France. 

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  • Certains croient encore aux « accords d’Abraham ». Une revue née à la Mecque en est la preuve

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    De Sandro Magister sur Settimo Cielo (Diakonos.be) :

    Certains croient encore aux « accords d’Abraham ». Une revue née à la Mecque en est la preuve

    L’époque actuelle n’est guère propice aux rapports entre musulmans, chrétiens et juifs. Et c’est pourtant maintenant qu’une lumière vient de s’allumer dans l’obscurité.

    Cette lumière porte le nom arabe de « Jusur », qui signifie « ponts » mais qui évoque également le « courage du cœur ». Dans le monde musulman, c’est véritablement un acte de courage de créer aujourd’hui une revue internationale avec un titre pareil, consacrée explicitement au dialogue entre les cultures et les confessions religieuses, principalement entre judaïsme, christianisme et islam, les trois religions qui descendent du patriarche Abraham.

    Derrière cette initiative, on trouve la Ligue Musulmane Mondiale basée à la Mecque, et son secrétaire général depuis 2016, Muhammad ben Abdul Karim al-Issa, l’homme-clé du nouveau chemin d’ouverture de l’islam saoudien.

    Le 8 juillet 2022, le jour d’Arafa, le moment culminant du pèlerinage à la Mecque de cette année-là, c’est al-Issa qui a proclamé le sermon sur la montagne (voir photo), soulevant une vague de protestation dans la galaxie islamiste, qui lui est hostile notamment parce que deux ans auparavant, il avait organisé une visite au camp de concentration d’Auschwitz, pour le 75e anniversaire de la défaite des auteurs de la Shoah.

    Et ce sermon a été republié sur le numéro inaugural de « Jusur » dont al-Issa rédige à chaque fois l’éditorial. Il a consacré le premier d’entre eux à décrire en termes élogieux le personnage du cardinal Jean-Louis Tauran (1943-2018), qui a longtemps été président du Conseil pontifical pour la dialogue interreligieux et qu’il avait officiellement rencontré au Vatican le 21 septembre 2017, s’accordant tous deux sur le fait que « religion et violence sont incompatibles » ; que « les religions disposent des ressources morales susceptibles de contribuer à la fraternité et à la paix », que « le phénomène du fondamentalisme, en particulier de nature violence, est préoccupant et requiert un effort conjoint pour être combattu » ; et qu’il « existe des situations où la liberté de conscience et la liberté de religion ne sont pas respectées et protégées, d’où l’urgence d’y remédier ». Un programme très semblable à celui que préfigure la nouvelle revue.

    « Jusur » est publié en anglais et sa lecture en ligne – qui plus est dotée d’une mise en page agréable et magnifique – est ouverte gratuitement à tous. Mais le numéro zéro est également disponible en italien, parce c’est à Milan que se trouve le siège de la direction effective de la revue, confiée à la direction de Wael Farouq, Égyptien, musulman, professeur de langue et de littérature arabe à l’Université catholique de Milan ainsi qu’à l’American University du Caire et dans d’autres université du monde.

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